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40
56
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Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Année de publication
1867
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
1
Pagination
156-164
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Saigey, Émile, <em>La physique moderne, essai sur l'unité des phénomènes naturels</em>, éd. Germer-Baillière, Paris, 1867 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2025629" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2025629</a>)</p>
<p>Grove, <em>Corrélation des forces physiques, Paris, Leiber et Commelin</em>, 1856</p>
<p><span>Schrauf, Albrecht, </span><em>Physikalische Studien. Die gesetzmäßigen Beziehungen von Materie und Licht</em><span>, Gerold, Wien, 1867</span></p>
Discute
<p>Saigey, Émile, <em>La physique moderne, essai sur l'unité des phénomènes naturels</em>, éd. Germer-Baillière, Paris, 1867 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2025629" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2025629</a>)</p>
URL
<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f157.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f157.item</a>
Statut
Chimiste-Philosophe
Théorie scientifique examinée
Principe de l'unité des forces
Théorie de l'éther
Thèse - Objectif
Présentation du principe de l'unité des forces physiques (gravitation, chaleur, lumière, électricité)
Critique de la théorie de l'éther et de la théorie réductionniste
Commentaire Acculturation
L'ouvrage de Saigey (<em>La physique moderne, essai sur l'unité des phénomènes naturels</em>) est un ouvrage de médiation scientifique que Wyrouboff recommande aux lecteurs du périodique :<br /><p>« A une époque où la science, envahissant le domaine de la théologie, cherche à remonter aux dernières causes matérielles de tous les phénomènes, le livre de M. Saigey n'est certes pas sans importance. Exposer les tentatives faites, rendre acessibles à tous, en les dépouillant de ces détails techniques qui ne peuvent être compris que d'un petit nombre, les travaux récents et les conclusions générales qu'on peut en tirer, c'est là une entreprise qu'on ne saurait trop louer. (...) Pour le public, que la conception théologique du monde ne satisfait plus, il importe de montrer tout de suite comment une nouvelle interprétation de la nature, fondée sur la science exacte, devient possible, commment une nouvelle doctrine peut enchaîner entre elles toutes les notions acquises. (...) En vue du but que s'est proposé M. Saigey, on lui pardonne volontiers quelques paradoxes, car ce n'est ni un traité, ni un mémoire scientifique qu'il a voulu faire. Il expose d'abord les traits généraux de la théorie de l'unité des forces, et passe ensuite aux diverses branches de la physique. La gravitation, la lumière, la chaleur et l'électrricité sont examinées tour à tour pour montrer la connexion étroite qui existe entre elles et le principe unique auquel tous les phénomènes physiques doivent être ramenés. Après la physique vient la chimie et enfin la biologie; l'auteur s'efforce de démontrer que, malgré la complication bien plus grande des phénomènes qui appartiennent à ces deux sciences, ils doivent rentrer dans le même cadre; et l'unité phénoménale deviendrait dès lors la grande loi de l'univers. » (Wyrouboff (1867), pp. 158-159)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff renvoie le lecteur à l'ouvrage de Grove dans lequel la théorie de l'éther est rejetée.</p>
<p>Wyrouboff renvoie le lecteur à l'étude de Schrauf sur les relations immédiates entre les phénomènes optiques et la matière.</p>
Commentaire Discute
<p>Tout en acceptant le principe de l'unité des forces physiques de Saigey, le Chimite-Philosophe lui reproche d'admettre l'existence de l'éther et de souscrire à la réduction des phénomènes chimiques et biologiques aux phénomènes physiques :<br /><br />« M. Saigey nous permettra donc de lui faire quelques observations qui ne porteront pas sur la justesse du principe fondamental qu'il soutient avec talent et conviction, car nous croyons à ce piricpe presque autant que lui, mais sur queques conclusions par trop hasardées et sur quelques hypothèses qui nous semblent même contredire les résultats générax de la physique moderne. (...) Nous nous rangeons résolument du côté de Grove et nous avouerons que nous ne croyons pas à l'existence de l'éther, qu'ilsoit immatériel et par conséquent impondérable, comme on l'a toujours soutenu, ou qu'il soit matériel quoique imporndérable comme le veut M. Saigey. (...) Il viendra un temps où la physique moderne se passera de l'éther, comme l'astronomie moderne s'en est passée, et ce temps n'est peut-être pas bien loin. (...) Autre objection, qui nous parait également importante M/ Saigey, entraîné par une opinion fort à la mode dans ces dernières années et quiparait excellente au premier abord, car elle se fonde sur un certain nombre de recherches fort exactes, n'admet acucune idifférence entre es phénomèneschimiques et les phénomènes physiques; tout se réduirait, en dernière analyse, à une question de mouvement.C'est là, nous le croyons, une grave erreur sur laquelle on ne saurait trop insister. »(Wyrouboff (1867), pp. 159-161)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-Henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>La Physique Moderne</em> est le premier compte-rendu en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. <span>Parue dans le premier numéro du périodique (Juillet-Août 1867), l'intervention du Chimiste-Philosophe est une présentation de l'ouvrage de médiation scientifique de Saigey consacré au principe de l'unité des forces. Tout en recommandant l'ouvrage aux lecteurs du périodique, Wyrouboff </span></span>reproche à Saigey de souscrire à la théorie de l’éther et à la théorie réductionniste (réduction des phénomènes chimiques et biologiques aux phénomènes physiques). Il opère ainsi une critique de ces deux théories. </p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
<p>Physique Moderne, <em>Essai sur l'unité des phénomènes naturels</em>, par M. Saigey. Paris, 1867, in-18, Germer-Baillière. Bibliographie (La)</p>
-
Intervention
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Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Année de publication
1871
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
7
Pagination
174-176
Type d'intervention
Compte-rendu
URL
<p><span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778787/f173.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778787/f173.image</a></span></p>
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Présenter l'Annuaire du bureau des longitudes
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>L'Annuaire<em> du bureau des longitudes </em>est un périodique de médiation scientifique recommandé par André aux lecteurs positivistes : </p>
<p><span>« </span>Les remarques précédentes nous conduisent à signaler à nos lecteurs l'<em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, et à leur recommander avec insistance les notices scientifiques qui s'y trouvent. (...) En dehors de la valeur spécile de ce résumé (étude sur l'analyse spectrale de Delaunay), en dehors de l'intérêt qu'ont les philosophes d'être renseignés sur la nature et l'origine de ces phénomènes, nous avons encore un motif pour recommander cette notice : c'est qu'on y trouve un exemple très simple et très-concluant de l'application des règles auxquelles doit être soumis l'emploi combiné de l'observation et de l'induction scientifique. » (André (1871), p. 175)</p>
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Delaunay, Charles, « Notice sur la constitution de l'univers », <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1869, pp. 443-583.(<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65460983/f451.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65460983/f451.item</a>)</p>
<p>Delaunay, Charles, « Notice sur la constitution de l'univers », <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1870, pp. 445-616 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6541703g/f451.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6541703g/f451.item</a>)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>André présente les travaux de Delaunay sur la constituion de l'univers :<br /><br />« Dans l'annuaire de 1869, M. Delaunay avait inséré une étude sur l'analyse spectrale, où toutes les parties de cette importante découverte étaient exposées avec la méthode et la clarté qu'on lui connait. Il nous a donné, dans l'annuaire de 1870, les résultats auxquels viennent enfin d'aboutir les observations sur les météores et les étoiles filantes. Suivant son habitude dans ces notices spéciales, M. Delaunay adopte la marche d'exposition historique; ce qui a, entre autres, l'avantage de bien déterminer la position de la question, et d'initier peu à peu le lecteur aux difficultés du problème, de manière à le conduire insensiblement à la solution. M. Delaunay se tient toujours dans la région élevée des considérations générales; il n'emprunte aux observations que les moyennes défintives, que les résultats décisifs. Il ne demande à la science abstraite que le strict nécessaire, et sous une forme si nette et si claire, que la lecture en est facile, même sans préparation scientifique antérieure. Tous ces différents éléments sont réunis et coordonnées, de manière à les faire tous concourir à l'induction finale. En dehors de la valeur spécile de ce résumé (étude sur l'analyse spectrale de Delaunay), en dehors de l'intérêt qu'ont les philosophes d'être renseignés sur la nature et l'origine de ces phénomènes, nous avons encore un motif pour recommander cette notice : c'est qu'on y trouve un exemple très simple et très-concluant de l'application des règles auxquelles doit être soumis l'emploi combiné de l'observation et de l'induction scientifique. » (André (1871), p. 175)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Annuaire du bureau des longitudes</em> <span>est le second compte-rendu publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em></span>. Parue en 1871, l'intervention a pour objectif de promouvoir auprès du lecteur positiviste les notices scientifiques de l'<em>Annuaire</em>. Après avoir souligné les difficultés rencontrées par les journaux scientifiques pour tenir correctement les lecteurs au courant du mouvement scientifique contemporain<a href="#_ftn1" title="">[1]</a>, André montre que l’<em>Annuaire</em> répond aux exigences de médiation scientifique. L’auteur présente ainsi l’étude de Delaunay sur l’analyse spectrale pour illustrer les qualités scientifiques et philosophiques des notices scientifiques publiées par l’<em>Annuaire</em> : <br /><br />« Dans l'annuaire de 1869, M. Delaunay avait inséré une étude sur l'analyse spectrale, où toutes les parties de cette importante découverte étaient exposées avec la méthode et la clarté qu'on lui connait. Il nous a donné, dans l'annuaire de 1870, les résultats auxquels viennent enfin d'aboutir les observations sur les météores et les étoiles filantes. Suivant son habitude dans ces notices spéciales, M. Delaunay adopte la marche d'exposition historique; ce qui a, entre autres, l'avantage de bien déterminer la position de la question, et d'initier peu à peu le lecteur aux difficultés du problème, de manière à le conduire insensiblement à la solution. M. Delaunay se tient toujours dans la région élevée des considérations générales; il n'emprunte aux observations que les moyennes défintives, que les résultats décisifs. Il ne demande à la science abstraite que le strict nécessaire, et sous une forme si nette et si claire, que la lecture en est facile, même sans préparation scientifique antérieure. Tous ces différents éléments sont réunis et coordonnées, de manière à les faire tous concourir à l'induction finale. En dehors de la valeur spécile de ce résumé (étude sur l'analyse spectrale de Delaunay), en dehors de l'intérêt qu'ont les philosophes d'être renseignés sur la nature et l'origine de ces phénomènes, nous avons encore un motif pour recommander cette notice : c'est qu'on y trouve un exemple très simple et très-concluant de l'application des règles auxquelles doit être soumis l'emploi combiné de l'observation et de l'induction scientifique. » (André (1871), p. 175)</p>
<div><br /><div>
<p class="p1"><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> André souligne les difficultés rencontrées par les journaux scientifiques pour tenir correctement les lecteurs au courant du mouvement scientifique contemporain. Ces difficultés reposent principalement sur des exigences éditoriales auxquelles l’annuaire n’a pas à se plier. « Nos lecteurs ont pu se rendre compte, par eux-mêmes, des difficultés qu’on rencontre à se tenir au courant du mouvement scientifique contemporain. Les journaux scientifiques traitent, presque tous, des questions ou trop spéciales, ou trop générales ; les conditions de périodicité auxquelles ils sont soumis, les entraînent, tantôt à écourter des théories fondamentales, tantôt, par suite de l’absence de faits, à attacher une importance exagérée à des découvertes secondaires ; les conditions d’actualité les forcent d’ailleurs à répartir sur plusieurs numéros les éléments d’une même question, sans avoir, le plus souvent, la possibilité de les réunir dans une étude d’ensemble. Les <i>Années</i>, les <i>Revues scientifiques</i>, dont nous n’entendons pas contester l’utilité, sont soumises aux mêmes lois, il faut chaque année, produire une volume d’une dimension déterminée ; il faut souvent scinder arbitrairement une étude, lors même que la capacité des auteurs permettrait d’en coordonner les différentes parties, et d’en dégager des considérations générales. Les remarques précédentes nous conduisent à signaler à nos lecteurs l’<i>Annuaire du bureau des Longitudes</i>, et à leur recommander avec insistance les notices scientifiques qui s’y trouvent. Les auteurs de ces notices ne sont astreints à aucune des conditions fâcheuses dont nous parlions tout à l’heure ; ils peuvent choisir, à leur gré, leurs sujets et leurs moments, ils ne sont assujettis à aucune condition d’étendue, l’actualité ne les talonne pas ; ils peuvent examiner dans leur ensemble les questions qu’ils ont choisies. » (André (1871), pp. 174-175)</p>
</div>
</div>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Annuaire du bureau des longitudes. Bibliographie
-
Intervention
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Auteur Intervention
Royer, Clémence Augustine (1830-1902)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/53" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a>
Statut
Publiciste-Philosophe
Année de publication
1883
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
31
Pagination
206-226
Type d'intervention
Article de Fond
URL
<p><span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f205.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f205.image</a></span></p>
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Théorie scientifique examinée
Loi de la gravitation universelle
Hypothèse de l'attraction
Thèse - Objectif
Présentation de la loi de la gravitation universelle et de l'hypothèse de l'attraction dans les écrits de Newton
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation de la loi de la gravitation universelle et de l'hypothèse de l'attraction
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Newton, Isaac, <em>Principes mathématiques de la philosophie naturelle</em></p>
<p>Newton, Isaac, <em>Optique de Newton<br /></em></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>Attraction et gravitation d'après Newton</em> est l'unique article </span><span>de fond en philosophie des sciences publié par Royer dans <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1883, l'intervention de Royer a pour objectif de présenter la loi de la gravitation universelle et l'hypothèse de l'attraction dans les écrits de Newton.</span></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Attraction et gravitation d'après Newton
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
27
Pagination
318-319
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie du Baron Descamps
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Baron Descamps, <em>La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em>, Bruxelles, Hayez, 1925</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage du Baron Descamps a pour objectif principal d'étuder les problèmes situés aux confins des sciences et de la philosophie et ayant trait à la définition (expérimentale et rationnelle) de la matière : </p>
<p>« On peut donner de l’être corporel une double définition : l’une expérimentale à titre propre, c’est-à-dire ne renfermant que des déterminations relevant de l’expérience prolongée autant que possible jusqu’aux ultimes particules des corps ; l’autre rationnelle à un titre éminent, s’appuyant sur les données expérimentales, mais pouvant dépasser à certains égards les constats de l’expérience, moyennant toutefois justification de cette induction plus profonde. 1° Définition expérimentale. Au point de vue de la structure, tout corps se caractérise par une composition de parties aptes à l’extraposition. A cette détermination primordiale se rattachent la quantité et l’impénétrabilité. (…) 2° Définition rationnelle. Après avoir examiné la nature des corps au point de vue descriptif, c’est-à-dire sous l’aspect des propriétés générales que l’expérience relève, l’autre la considère au point de vue constitutif et se demande quels sont les constituants ultimes auxquels les corps peuvent être réduits. » (Nys (1925), p. 318)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em> est le quatorzième<span> compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1925, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Descamps. </span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
311-315
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_3123" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_3123</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Atomisme
Thèse - Objectif
Présenter les ouvrages de Michelitz (Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft (1897)), Legrésille (Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ? (1897)), Mabilleau (Histoire de la philosophie atomistique (1896)) et Lahousse (Prœlectiones metaphysicœ specialis (1896))
Discuter brièvement les théories mécanistes, atomistes et dynamistes et promouvoir la théorie thomiste pour les études de cosmologie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Michelitz, Anton, <em>Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft</em>, Graz, 1897</p>
<p>Legrésille, H, <em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>, Paris, 1897</p>
<p>Mabilleau, L.,<em>Histoire de la philosophie atomistique, </em>Paris, Alcan, 1896</p>
<p>P. Lahousse, S. J., <em>Prœlectiones metaphysicœ specialis — Vol. I. Cosmologia</em>, Lovanii, 1896</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'objectif de l'ouvrage de Michelitz est de faire la preuve que la théorie thomiste s'harmonise avec les faits et théories chimiques actuelles :<br /><br /></p>
<p>« Cet ouvrage ne comprend qu’une centaine de pages. Le premier tiers est tout entier consacré à l’étude des phénomènes chimiques : mélange, combinaison, phénomènes d’isomérie, de polymérie, d’allotropie, lois de poids et de volume, etc… on le sait, c’est de cet ensemble de faits que se réclame généralement la théorie mécanique. Bien loin, cependant, d’y voir des difficultés sérieuses contre la théorie aristotélicienne, M. Michelitz se croit autorisé à en déduire toute une série de preuves en faveur de la transformation essentielle de la matière. Tout au moins, l’interprétation scolastique semblerait s’harmoniser mieux avec les faits que l’atomisme philosophique. Peut-être, les considérations et les vues émises à ce sujet, n’emporteront-elles point les convictions des hommes de science ; elles sont dignes, néanmoins, d’un examen sérieux. Après avoir parcouru rapidement le domaine de la chimie, qui est avant tout le domaine des transformations substantielles, l’auteur fait l’exposé de la théorie thomiste et de ses preuves. L’étude des propriétés de la matière lui donne l’occasion d’aborder les faits principaux de l’ordre physique et de réfuter successivement les interprétations exclusivement mécanistes que la science moderne en a données. Le travail se termine par l’histoire abrégée de l’atomisme et de la théorie scolastique. » (Nys (1897), p. 311)</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Legrésille est de montrer que le point de vue le plus complet du monde et les principes de la raison universelle repose sur un dynamisme proche du Leibnizianisme : <br /><br />« Les deux parties que comprend ce livre sont la réponse à ces deux questions : 1° Quel est le point de vue le plus complet du monde ? 2) Quels sont les principes de la raison universelle ? Au dire de l’autre « le point de synthétique réclame l’unification de la raison et l’unification de la science. Deux méthodes nous permettent d’y arriver : la première consiste à déduire de la raison unifiée, par voie de démonstration les lois du monde intelligible ; la seconde consiste à partir de la monade qui fait fonction d’atome primordial pour arriver aux éléments des corps bruts et à ceux des corps organisés. » Telle est l’idée maîtresse de la première partie. M. Legrésille, on l’entend, professe le dynamisme à outrance, très voisin du Leibnizianisme. Il n’hésite même pas à attribuer à l’atome primordial un pouvoir spontané d’orientation et d’autorotation, voire même une liberté restreinte. Un exposé des principes de la raison pure, de la raison morale et de la raison scientifique, une preuve de l’existence de Dieu tirée de la raison universelle, font l’objet de la seconde partie. » (Nys (1897), p. 312)</p>
<p> </p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Mabilleau est d’exposer l’évolution de l’atomisme (atomisme dans l’antiquité, atomisme au moyen âge et atomisme dans les temps modernes) et de le promouvoir comme philosophie de l'avenir</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Lahousse est de déterminer, à partir de la théorie thomiste, les causes constitutives, la cause efficiente et la cause finale de l’univers matériel</p>
Discute
<p>Legrésille, H, <em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>, Paris, 1897</p>
<p>Mabilleau, L.,<em>Histoire de la philosophie atomistique, Paris, Alcan, 1896</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Legrésille sont ralliement aux doctrines dynamistes</p>
<p>Tout en reconnaissant la valeur du travail historique réalisé par Mabilleau, Nys discute les conclusions philosophiques de l'auteur, en particulier celles en faveur de l'atomisme philosophique : <br /><br />« Au terme de ce beau travail, M. Mabilleau se plaît à mettre en lumière la valeur scientifique et philosophique de la doctrine atomistique. Après avoir suivi si patiemment la lente évolution de ce système à travers les âges, on comprend aisément, qu’en présence du prestige dont il jouit à l’heure présente et du rôle immense qu’il joue dans les sciences naturelles, l’auteur se plaise à le considérer comme la philosophie de l’avenir. C’est là un enthousiasme facile à comprendre, mais que nous ne saurions partager. Et si Voltaire a pu dire que la philosophie corpusculaire est le plus court chemin pour trouver l’âme et Dieu, l’histoire contemporaine ne semble nullement devoir confirmer ce pronostic. » (Nys (1897), p. 314)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em>est le deuxième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1897, l’intervention est une présentation des ouvrages de Michelitz<a></a><span>[1]</span>(<em>Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft </em>(1897)), Legrésille<a></a><span>[2]</span>(<em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>(1897)), Mabilleau<a></a><span>[3]</span>(<em>Histoire de la philosophie atomistique </em>(1896)) et Lahousse<a></a><span>[4]</span>(<em>Prœlectiones metaphysicœ specialis</em>(1896)). Cette présentation est l'occasion pour Nys de discuter brièvement les théories mécanistes, atomistes et dynamistes et de promouvoir la théorie thomiste pour les études de cosmologie. <br /><br /><br /><span>[1]</span>L'objectif de l'ouvrage de Michelitz est de faire la preuve que la théorie thomiste s'harmonise avec les faits et théories chimiques actuelles : « Cet ouvrage ne comprend qu’une centaine de pages. Le premier tiers est tout entier consacré à l’étude des phénomènes chimiques : mélange, combinaison, phénomènes d’isomérie, de polymérie, d’allotropie, lois de poids et de volume, etc… on le sait, c’est de cet ensemble de faits que se réclame généralement la théorie mécanique. Bien loin, cependant, d’y voir des difficultés sérieuses contre la théorie aristotélicienne, M. Michelitz se croit autorisé à en déduire toute une série de preuves en faveur de la transformation essentielle de la matière. Tout au moins, l’interprétation scolastique semblerait s’harmoniser mieux avec les faits que l’atomisme philosophique. Peut-être, les considérations et les vues émises à ce sujet, n’emporteront-elles point les convictions des hommes de science ; elles sont dignes, néanmoins, d’un examen sérieux. Après avoir parcouru rapidement le domaine de la chimie, qui est avant tout le domaine des transformations substantielles, l’auteur fait l’exposé de la théorie thomiste et de ses preuves. L’étude des propriétés de la matière lui donne l’occasion d’aborder les faits principaux de l’ordre physique et de réfuter successivement les interprétations exclusivement mécanistes que la science moderne en a données. Le travail se termine par l’histoire abrégée de l’atomisme et de la théorie scolastique. » (Nys (1897), p. 311)<br /><br /><a></a><span>[2]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Legrésille est de montrer que le point de vue le plus complet du monde et les principes de la raison universelle repose sur un dynamisme proche du Leibnizianisme : « Les deux parties que comprend ce livre sont la réponse à ces deux questions : 1° Quel est le point de vue le plus complet du monde ? 2) Quels sont les principes de la raison universelle ? Au dire de l’autre « le point de synthétique réclame l’unification de la raison et l’unification de la science. Deux méthodes nous permettent d’y arriver : la première consiste à déduire de la raison unifiée, par voie de démonstration les lois du monde intelligible ; la seconde consiste à partir de la monade qui fait fonction d’atome primordial pour arriver aux éléments des corps bruts et à ceux des corps organisés. » Telle est l’idée maîtresse de la première partie. M. Legrésille, on l’entend, professe le dynamisme à outrance, très voisin du Leibnizianisme. Il n’hésite même pas à attribuer à l’atome primordial un pouvoir spontané d’orientation et d’autorotation, voire même une liberté restreinte. Un exposé des principes de la raison pure, de la raison morale et de la raison scientifique, une preuve de l’existence de Dieu tirée de la raison universelle, font l’objet de la seconde partie. » (Nys (1897), p. 312)<br /><br /><span>[3]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Mabilleau est d’exposer l’évolution de l’atomisme (atomisme dans l’antiquité, atomisme au moyen âge et atomisme dans les temps modernes) et de le promouvoir comme philosophie de l'avenir<br /><br /><span>[4]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Lahousse est de déterminer, à partir de la théorie thomiste, les causes constitutives, la cause efficiente et la cause finale de l’univers matériel.</p>
<p> </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1900
Périodique de publication
Néo-Scolastique
Volume
7
Pagination
446-455
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1900_num_7_28_1725" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1900_num_7_28_1725</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de De Backer (<em><span>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</span></em><span> (1899)), Royer (<em>La constitution du monde. Dynamique des atomes </em>(1900)), Tuccimei (<em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em> (1897)), Salis Seewis (<em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva </em>(1887)), Vailati (<em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède </em>(1897) et <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle</em> scienze) et Hannequin (<em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em> (1899)).</span></p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>De Backer, <em>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</em>, Paris, Briguet, 1899</p>
<p><span>Royer, Clémence, </span><em>La constitution du monde. Dynamique des atomes</em><span>, Paris, Schleicher frères, 1900</span></p>
<p>Tuccimei, <em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em>, Rome, 1897</p>
<p>Salis Seewis, <em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva</em>, Rome, 1887</p>
<p>Vailati, Giovanni, <em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède</em>, Turin, 1897</p>
<p>Vailati, Giovani, <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze, </em>Turin, 1898</p>
<p>Hannequin, <em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em>, Paris, Alcan, 1899.</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de De Backer est une étude générale de la cosmologie thomiste et de sa conciliation avec les données des sciences modernes :</p>
<br />« Bien que le cadre de ce livre ne comporte pas une étude approfondie de toutes les théoires modernes qui se trouvent en connexion avec la cosmologie, l'auteur a tenu cependant à accorder aux principales une place importante. Les faits et les lois d'ordre chimique, notamment, y sont l'objet d'une interprétation et d'une discussion loyales qui montrent, une fois de plus, que les doctrines traditionnelles restent toujours de leur temps, qu'elles n'ont rien à redouter des progrès de la vraie science. » (Nys (1900), p. 447)
<div><span></span></div>
<p>Les ouvrages de Tuccimei et Salis Seewis sont consacrées à l'étude de l'évolutionnisme. </p>
<p>Les ouvrages de Vailati sont dédiées à l'histoire des sciences. Vailati (1897) est une reconstitution historique des arguments dont se sert Archimède pour établir sa théorie physique du centre de gravité. Vailati (1898) est un plaidoyer en faveur de l'histoire des sciences.</p>
<p>L'ouvrage de Hannequin est l'étude épistémologique et métaphysique de l'atomisme. </p>
<p>L'ouvrage de Royer est un plaidoyer scientiste </p>
Discute
<p><span>Royer, Clémence, </span><em>La constitution du monde. Dynamique des atomes</em><span>, Paris, Schleicher frères, 1900</span></p>
Commentaire Discute
Nys dénonce les erreurs philosophiques, méthodologiques et scientifiques de l’ouvrage de Royer. Il considère que l'ouvrage doit être placé au ban de la science naturelle
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Non
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em><span>est le quatrième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1900, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de De Backer (<em><span>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</span></em><span> (1899)), Royer (<em>La constitution du monde. Dynamique des atomes </em>(1900)), Tuccimei (<em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em> (1897)), Salis Seewis (<em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva </em>(1887)), Vailati (<em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède </em>(1897) et <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle</em> scienze) et Hannequin (<em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em> (1899)).</span></span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1903
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
10
Pagination
312-321
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_39_3151" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_39_3151</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Poincaré (<em>La science et l'hypothèse</em> (1903)), de Freycinet (<em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em> (1902)), Lagrésille (<em>Le fonctionnisme universel</em> (1902)), Delaporte (<em>Essai philoosphique sur les géométries non-euclidiennes</em> (1903)), Glodius Plat (<em>Leibniz. La Monadologie</em> (1900)), Werckmeister (<em><span>Der Leibnizsche Substanzbegriff</span></em> (1899)), Joanne Maura et Gelabert (<em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em> (1899))</p>
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Poincaré, <em>La science et l’hypothèse</em>, Paris, Flammarion, 1903</p>
<p>De Freycinet, <em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1902</p>
<p>H., Lagrésille, <em>Le fonctionnisme universel. Essai de synthèse philosophique</em>, Paris, Fischbacher, 1902</p>
<p>Delaporte, <em>Essai philosophique sur les géométries non-euclidiennes</em>, Paris, Naud, 1903</p>
<p>Glodius Plat, <em><span>Leibniz. La Monadologie</span></em>, Paris, Lecoffre, 1900</p>
<div><span></span></div>
<p>Werckmeister, <em>Der Leibnizsche Substanzbegriff</em>, Halle, Niemeyer, 1899.</p>
<p><span>D. Joanne Maura et Gelabert, </span><em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em><span>, Oriolae, 1899</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente les chapitres et des thèses philosophiques (théorie, rôle et valeur des hypothèses scientifiques ; thèse de la réalité des rapports entre les choses) de l’ouvrage de Poincaré. Il reproche au mathématicien de donner du crédit à une forme de subjectivisme en sciences-mathématiques et à une forme d’instrumentalisme en sciences physiques : </p>
<p>« Le travail de M. Poincaré présente u vif intérêt. Il est cependant regrettable que ‘l’auteur ait amoindri, au profit d’un certain subjectivisme, la part de l’abstraction intellectuelle dans la formation de nos concepts relatifs au nombre, à la grandeur, à l’espace et à la mécanique. Un recours plus judicieux à ce procédé génétique eût sans aucun doute fait disparaître les apparentes oppositions que nous constatons entre l’expérience et les données abstraites de la science. De plus, quoi qu’en dise le savant français, ainsi comprises les théories physiques semblent réduites au rôle de simples recettes pratiques. Le physicien, comme tout homme de sciences d’ailleurs, doit avoir le culte de la vérité. Par vocation, il est observateur de la nature. Il doit, non pas la créer à son gré, mais en dévoiler les secrets dans la mesure que comportent ses méthodes. Or on ne conçoit pas que des théories indifférentes à l’égard de la nature intime des phénomènes et des objets qu’on veut analyser, ou même en désaccord avec elle, ne soient pas un obstacle réel à la découverte de la vérité intégrale, une perpétuelle source d’illusions pour l’intelligence. » (Nys (1903), pp. 314-315)</p>
<p> </p>
<p>L’ouvrage de De Freycinet a pour objectif de réhabiliter le caractère expérimental et les données physiques en mécanique :<br /><br />« Depuis un quart de siècle il existe une tendance marquée à faire de la mécanique une science nettement abstraite. Négligeant les corps réels, on construit des systèmes dans lesquels la masse et la force sont à l’état de coefficient et d’expression analytique ; on pose un certain nombre de postulats et d’axiomes, et l’on recherche le mouvement que ces systèmes doivent prendre suivant des hypothèses déterminées. M. de Freycinet se refuse, et avec raison, d’entrer dans ces voies nouvelles. Fidèle à la tradition des Galilée, des Newton, des d’Alembert, des Laplace et des Lagrange, il reprend les anciennes méthodes classiques, malheureusement, à son avis, trop délaissées, mais pour en accentuer le caractère expérimental et mettre davantage en relief les données physiques qui leur servent de base. Les faits précèdent et motivent les théories analytiques ; ils les maintiennent dans la région du réel, hors de laquelle les plus brillants exercices de calcul sont décevants. Excellente méthode, beaucoup plus sûre que le procédé nouveau, et en tous cas pus favorable à la découverte des lois naturelles. Aussi, en réagissant contre la tendance moderne qu’on peut regarder à juste titre comme peu philosophique et même dangereuse, M. de Freycinet a rendu, à notre avis, un immense service à la science. » (Nys (1903), p. 315)</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Lagrésille est de fournir une explication du monde par le moyen des fonctions intelligibles.</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Delaporte est de déterminer, après avoir recherché les notions métaphysiques que nous avons sur l’espace géométrique, quelle géométrie répond le mieux à ces notions.</p>
<p>L’ouvrage de Glodius Plat a pour objectif d’exposer la philosophie de Leibniz à partir de ces quantre grands chefs d’idées : la substance, l’âme, Dieu et le bien.</p>
<p>L’ouvrage de Werckmeister est une monographie dédiée à l’idée de substance dans l’œuvre philosophique de Leibniz.</p>
<p>L’ouvrage de Joanne Maura et Gelabert est un exposé de la doctrine scolastique sur la vie sentitve et la nature de l’âme des bêtes.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Bulletin cosmologique </em><span>est le cinquième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1903, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Poincaré (<em>La science et l'hypothèse</em> (1903)), de Freycinet (<em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em> (1902)), Lagrésille (<em>Le fonctionnisme universel</em> (1902)), Delaporte (<em>Essai philoosphique sur les géométries non-euclidiennes</em> (1903)), Glodius Plat (<em>Leibniz. La Monadologie</em> (1900)), Werckmeister (<em>Der Leibnizsche Substanzbegriff</em> (1899)), Joanne Maura et Gelabert (<em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em> (1899))</span>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
14
Pagination
103-112
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie électro-magnétique
Stéréochimie
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906))</p>
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Thevenin, <em>Hypothèse sur la constitution de la matière, </em>Paris, Thomas, 1904</p>
<p>Van t’Hoff, <em>La chimie physique et ses applications</em>, Paris Hermann, 1903</p>
<p>A.Rist, <em>La philosophie naturelle intégrale</em>, Hermann, Paris, 1904</p>
<p>Duhem, <em>La théorie physique, son objet, sa structure</em>, Paris, Chevalier, 1906</p>
<p>Poincaré, <em><span>Électricité et Optique. Les théories de Maxwell et la théorie électro-magnétique de la lumière</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p>Th. Dubot, <em>Preuves de l’existence de Dieu</em>, Paris, Beauchesne, 1906</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Thevenin propose une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Nys discute cependant la valeur de ce mécanisme :</p>
<p>« On ne peut nier que toutes ces conceptions nouvelles ont avec leurs devanciers un caractère commun, celui de réduire le monde physique à un minimum de causes. C’est notamment la tendance de la théorie électromagnétique de la lumière et de toutes ces hypothèses qui considèrent comme des phénomènes électriques toutes les radiations dont l’éther est le siège. Or cette tendance générale et persistante des sciences n’indique-t-elle pas suffisamment que la théorie vraiment unitaire de la matière est la seule qui puisse répondre complètement aux exigences des faits ? Telle est, en réalité, l’opinion de M. Thevenin. Telle est aussi la thèse qu’il développe et s’efforce d’établir dans son intéressant travail : Hypothèse sur la constitution de la matière. « Mon hypothèse, dit-il, peut se résumer comme suit : il y a deux choses dans l’univers : - un substratum matériel unique et commun à toutes les substances, - des mouvements variés à l’indéfini qui donnent à la matière les formes et les propriétés diverses avec lesquelles elle nous apparaît. » (…) Ce système, on le voit, est une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Échappera-t-il aux nombreuses critiques dont fut l’objet la conception mécanique du novateur français ? Malgré le talent que déploie son auteur, malgré la sincérité de ses convictions, nous ne le croyons pas. La réduction de toutes les propriétés de la matière au mouvement pur et simple, l’homogénéité substantielle de tous les substrats, et partant l’absence de tout principe interne de finalité sont pour nous autant de principes cosmologiques incompatibles avec la récurrence des espèces chimiques et l’ordre admirable qui régit leurs transformations. » (Nys (1907), pp. 103-104)</p>
<p>« Bien que le travail de M. Van t’ Hoff revête un caractère purement scientifique, il touhe cependant de si près aux questions vitales de la cosmologie que nul philosophe ne peut s’en désintéresser. (…) Quels sont ces progrès réalisés par la chimie physique ? C’est ce problème qua tenté de résoudre M. Van t’Hoff en montrant d’une part la grande influence que cette étude a exercée sur les sciences pures et appliquées, d’autre part les immenses services qu’elle a rendus à diverses branches de nos connaissances, notamment à la chimie, à la chimie appliquée ou technologique, à la physiologie et même à la géologie. Tel est le résumé de ce beau travail qui se recommande autant par sa méthode et sa clarté que par la solidité et l’intérêt de ses conclusions. » (Nys (1907), pp. 106-107)</p>
<p>L’ouvrage de Duhem présente la thèse phénoménaliste au sujet de la valeur et de la structure de la physique théorique</p>
Nys, à la suite de Duhem, rappelle l'éclectisme théorique de Poincaré en physique :<br /><em><br /></em>« On connaît à ce sujet l’opinion de M. Poincaré : « Deux théories contradictoires, écrit le célèbre mathématicien, peuvent, pourvu qu’on ne les mêle pas, et qu’on n’y cherche pas le fond des choses, être toutes deux d’utiles instruments de recherche. » » (Nys (1907), p. 110)<br /><br />
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Bulletin cosmologique </em><span>est le sixième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1907, l'intevrention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906)).
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The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Lemaire, J. (18??-19??)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/189" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Philosophe
Philosophe
Année de publication
1910
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
17
Pagination
104-132
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_4254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_4254</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Exposer les découvertes et les hypothèses scientifiques qui se rapportent aux propriétés des corps et à leur constitution intime et qui peuvent intéresser directement les problèmes cosmologiques
Référence bibliographique
<p>Poincaré<em>, </em><em>Revue Générale des Sciences</em>, 30 mai, 1908</p>
<p>Poincaré<em>, </em><em>Revue Scientifique</em>, 7 août, 1909</p>
<p><span>Abraham</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Kaufmann</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Jamin, <i>Cours de Physique</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Lorentz</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Dwelshauwers, <em>Revue Générale des Sciences, </em>15 octobre 1908</p>
<p><span>Crémieux, <i>Revue Générale des Sciences, </i>1907 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Lesage</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Ritz, <i>Rivista di Scienze</i>, 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Barlow et Pope, <i>Annual reports on the progress of chemistry</i>, tome V</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Le Bas</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Traube, <i>Annual reports</i>, 1907</p>
<p><span>J. Stark, <i>Physikalische Zeitschrift</i>, 1908 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>H. Kauffmann, <i>Physikalische Zeitschrift</i>, 1908 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>De Thierry, <i>Introduction à l’étude de la Chimie</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Zeeman, <i>Rivista di Scienze,</i> vol. V., 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Ritz, <i>Revue Générale des Sciences</i>, 15 février 1909 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Nernst (Discours fait à la Société chimique de Berlin 11 novembre 1908)</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Rutherford, <i>Le Radiuem</i>, 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Debierne, <i>Reuve Générale Des Sciences</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>William Ramsay, <i>Congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences</i>, 1907</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Ramsay, <em>Chemiker Zeitung</em>, 1909</p>
<p>Ramsay, <em>Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft</em>, 1909</p>
<p>Guillaume, « États de la matière », <em>Revue Générale des Sciences</em>, 1907</p>
<p>Nordmann, <em>Comptes rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1909</p>
<p>A.C. et A.E. Jessup, <em>Philosophical Magazine</em></p>
<p>Alex. Findlay ; <em>Annual reports of the progress of chemistry, </em>V</p>
<p>Urbain, <em>Revue Scientifique</em>, 1909</p>
<div><span>Landolt</span></div>
<div><span></span></div>
Helmholtz
<p>Mme Curie</p>
<p>J. J. Thomson, <em>Annual reports on the progress of chemistry</em></p>
<p>N. J. Lockyer, <em>Annual reports on the progress of chemistry</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théorie (synthèses ou recherches) de Poincaré, Abraham, Kaufmann, Jamin, Dwelshauwers sur la mécanique nouvelle</p>
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Crémieux, Lesage, Lorentz, Ritz sur la force gravifique</p>
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Barlow et Pope, Le Bas, Traube, Stark, Kauffmann, De Thierry sur la valence</p>
Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Zeeman, Ritz, Nernst sur les propriétés luminiques
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Rutherford, Debierne, Ramsay sur la désagrégation spontanée des corps radioactifs</p>
Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Ramsay, Curie, Guillaume sur la désagrégation artificielle de certains éléments
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Thomson, Lockyer, Nordmann, Jessup, Findlay, Urbain, Helmholtz, Landolt sur la formation des éléments chimiques par voie d’évolution</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Théorie scientifique examinée
Mécanique nouvelle
Valence
Propriétés luminiques
Force gravifique
Radioactivité
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique</em> est le septième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1910, l'intervention a pour objectif de présenter les découvertes et les hypothèses scientifiques qui se rapportent aux propriétés des corps et à leur constitution intime et qui peuvent intéresser directement les problèmes cosmologiques<a></a><span>[1]</span>.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« <em>Dans ces dernières années les travaux des physiciens et des chimistes se sont portés sur des questions intéressant directement les problèmes cosmologiques. Aussi a-t-il semblé utile de consacrer ce bulletin à un bref exposé des découvertes et des hypothèses scientifiques les plus importants des dernières années. Nous ferons connaître successivement celles qui se rapportent aux propriétés des corps et celles qui ont trait à leur constitution intime » (Nys & Lemaire (1910), p. 104)</em></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin de cosmologie
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Lemaire, J. (18??-19??)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/189" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1910
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
17
Pagination
104-132
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_4254" target="_blank" rel="noreferrer">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_4254</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin de cosmologie
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1914
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
21
Pagination
125-151
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_82_2207" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_82_2207</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie électronique
Radioactivité
Thèse - Objectif
Présenter les faits nouveaux, les découvertes et théories modernes (atomique, électromagnétique, électron, radioactivité, magnéton...) sur la constitution de la matière
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Perrin, Les preuves de la réalité moléculaire, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<p>Perrin, <em>Les atomes</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<p>Poincaré, Les rapports de la matière et de l’éther, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>E. Bloch, La théorie électronique des métaux, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Lucien Poincaré, <em><span>La physique moderne, son évolution</span></em>, Paris, Flammarion, 1909</p>
<div><span></span></div>
<p>Ramsay, <em>La chimie moderne</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1909</p>
<p>Manville, <em>Les découvertes modernes en physique</em>, Paris, Hermann, 1909</p>
<p>Langevin, Les grains d’électricité, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<div>Pécheux, <em><span>Détermination des poids atomiques et des poids moléculaires</span></em>, Paris, Delagrave, 1913</div>
<div><span></span></div>
<p><span>Curie, </span><em>Sur les rayonnements des corps radioactifs</em><span><em>, Ouvrage</em>, Paris, Alcan</span></p>
<p>Bouty, <em><span>La vérité scientifique</span></em>, Paris, Flammarion, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Nernst, <em>Traité de chimie générale</em>, Hermann, 1911</p>
<p>Delbet, <em>La science et la réalité</em>, Paris, Flammarion, 1913</p>
<p>Debierne, <em><span>Sur les transformations radioactives</span></em><span>, in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Rutherford et Royds, <em>Le Radium</em>, 1909</p>
<p>Houllevigue, <em><span>La matière, sa vie et ses transformations</span></em>, Paris, Collin, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Herz, <em>Les bases physico-chimiques de la chimie analytique</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1909</p>
<p>Rey, Les fondements objectifs de la notion d’électron<em><span>, Revue Philosophique, 1913</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p>Weiss, Les moments magnétiques des atomes et le magnéton, <span>in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Weiss<em>, Le </em>magnéton,<em>Revue générales des Sciences</em>, 1913</p>
<div>Bauer, Les quantités élémentaires d’énergie, <span>in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</div>
<div><span></span></div>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente et examine les nouvelles découvertes, théories et idées modernes sur la constitution de la matière à partir des exposés de Poincaré, Perrin, Bloch, L. Poincaré, Ramsay, Manville, Langevin, Pécheux, Curie, Bouty, Nernst, Delbet, Debierne, Rutherford, Royds, Houllevigue, Herz, Rey, Weiss, et Bauer. </p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La constitution de la matière d'après les Physiciens modernes</em> est le vingtième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1914, l'intervention a pour objectif de présenter les faits nouveaux, les découvertes et théories modernes (atomique, électromagnétique, électron, radioactivité, magnéton...) sur la constitution de la matière.<a></a>[1]</p>
<p></p>
<p><a></a>[1] Un deuxième article devait paraître et permettre de déterminer parmi les éléments exposés par Nys, les faits qui pouvaient avoir une portée cosmologique. L’article n’est jamais paru : « Nous avons exposé jusqu’ici les idées modernes sur la constitution physique de la matière. A côté d’hypothèses hardies que les physiciens eux-mêmes n’acceptent qu’avec de grandes réserves, à côté de conceptions vraisemblables mais qui dépassent la portée actuelle de l’expérience, nous avons rencontré un certain nombre de faits nouveaux dont le cosmologue ne peut se désintéresser, parce qu’ils jettent un jour nouveau sur la constitution métaphysique de la matière. Quels sont ces faits, quelle est leur portée cosmologique ? Ces deux questions feront l’objet d’un prochain article. » (Nys (1914), p. 151).</p>
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Title
A name given to the resource
Constitution de la matière d'après les Physiciens modernes (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Milhaud, Gaston (1858-1918)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/295" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Scientia
Volume
10
Pagination
370-380
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
URL
<p><a href="https://amshistorica.unibo.it/7" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://amshistorica.unibo.it/7</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter le réalisme de Cournot et ses caractéristiques essentiels
Examiner la valeur que Cournot accorde aux théories explicatives et principes rationnels
Montrer que le réalisme de Cournot et sa théorie de l'ordre rationnel permet de sauver la valeur objective de la science et de dépasser le pragmatisme scientifique
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1861</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité élémentaire de la théorie des fonctions et du calcul infinitésimal</em>, Paris, 1857</p>
<p><span>Cournot, Antoine-Augustin, <em>De l'origine et des limites de la correspondance entre l'algèbre et la géométrie</em>, Paris, 1847</span></p>
<p>Poincaré, <em>La Science et l'hypothèse</em></p>
<p>Poincaré, <em>La Valeur de la science</em></p>
<p>Duhem</p>
<p>Mach</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Pour montrer la modernité des analyses et principes de la philosophie de Cournot, Milhaud examine les analogies et les parentés entre cette philosophie et celles de Poincaré et Duhem. Milhaud réalise cet examen à partir des solutions apportées par ces auteurs au problème de la valeur de la science théorique :<br /><br /></p>
<p>« Quand on lit Cournot, on est souvent frappé de l’intérêt tout actuel que présentent ses discussions et ses analyses. En particulier, et dès l’<em>Essai sur les fondements de nos connaissances</em>, c’est-à-dire dès 1851, on a l’impression qu’il traite par avance, à propos de la valeur de la science rationnelle, les problèmes mêmes qui devaient être si souvent agités par quelques-uns d’entre nous ; il se préoccupe de solutions analogues à celles auxquelles le nom de M. H. Poincaré surtout devait donner un certain retentissement ; il les discute et, sans s’y arrêter, les dépasse volontiers. Ceux qui parmi nous ont contribué à combattre la conception naïvement positiviste de la science en montrant toute la part que peut revendiquer l’activité créatrice de l’esprit, ont vite été effrayés des tendances sceptiques ou pragmatistes, qu’ils semblaient encourager, et tous on fait effort pour sauver la valeur objective de la vérité scientifique. Le passage de <em>Science et Hypothèse</em>à <em>La valeur de la Science</em>, met suffisamment en évidence, en ce qui concerne M. Poincaré lui-même, l’orientation de ce mouvement et de cet effort. Or, précisément c’est en se pénétrant de cette tendance qu’on a le plus de chance de comprendre Cournot. Celui-ci apparaît assez souvent comme un Poincaré qui serait allé jusqu’au bout d’une semblable réaction, et qui finirait par croire non plus seulement à la réalité de la rotation de la Terre, mais même à la vérité des postulats de la géométrie. (…) J’arrive tout de suite à ce qui fait l’objet propre de cette étude : Quels sont les caractères de la partie rationnelle des sciences, des théories explicatives, et notamment des principes sur lesquels on les fonde ? Théories et principes se trouvent-ils nécessairement déterminés par les faits auxquels ils correspondent ? Ou, s’il y a quelque indétermination, comment se fait le choix du savant ? A quelle appréciation objective pouvons-nous prétendre ? » (Milhaud (1911), pp. 370-371)</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Cournot et le pragmatisme scientifique contemporain</em> est le quarantième article de fond en philosophie des sciences publié par Milhaud dans <em>Scientia</em>. Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de présenter le réalisme de Cournot et ses caractéristiques essentiels. Il s'agit de faire la preuve que ce réalisme permet de sauver la valeur objective de la science et de dépasser le pragmatisme scientifique. Pour Milhaud, les principes de la philosophie de Cournot, en particulier sa théorie de l'ordre rationnel, offrent une solution au problème contemporain de la valeur de la science.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Cournot et le pragmatisme scientifique contemporain
Cournot (1847)
Cournot (1851)
Cournot (1857)
Cournot (1861)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
De La Vallée Poussin, Charles-Louis Joseph Xavier (1827-1903)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/131" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Minéralogiste-Philosophe
Année de publication
1895
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
2
Pagination
139-162
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1895_num_2_6_1409" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1895_num_2_6_1409</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Présenter les principes, théories et objets d'étude de la cristallographie
Référence bibliographique
<p>Bravais</p>
<p>Mitscherlich</p>
<p>Bartholin</p>
<p>Fresnel, Augustin</p>
<p>Leydolt</p>
<p>Baumhauer</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La Cristallographie (suite) </em><span>est le deuxième article de fond publié par De La Vallée Poussin dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1895, l'intervention </span><a></a><span>a pour objectif de présenter les principes, théories et objets d'étude de la cristallographie.</span></p>
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Title
A name given to the resource
Cristallographie (suite) (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Lemaire, J. (18??-19??)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/189" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1919
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
21
Pagination
494-496
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1919_num_21_84_2230_t1_0494_0000_3" target="_blank" rel="noreferrer">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1919_num_21_84_2230_t1_0494_0000_3</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
D. Nys, professeur à l'Université de Louvain, Cosmologie
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Parodi, Dominique (1870-1955)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/314" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1924
Périodique de publication
Revue de métaphysique et de morale
Volume
31
Pagination
585-597
Type d'intervention
Étude Critique
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Parodi rappelle la distinction de Cournot entre la science théorique et l’histoire :</p>
<p>« Déjà Cournot avait distingué entre la science théorique et l’histoire : si rationnelles et logiquement liées qu’on suppose les lois de la nature, il faut faire entrer en ligne de compte d’autre part, les données auxquelles elles s’appliquent. » (Parodi (1924), p. 596)</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11217p/f81.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11217p/f81.image</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De l'explication dans les sciences par Émile Meyerson
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1901
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
8
Pagination
5-25
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Atomisme
Thèse - Objectif
Examiner les différentes définitions scientifiques de la notion de masse
Montrer que les 5 définitions scientifiques de la notion de masse permettent de mesurer la masse mais sont dans l'incapacité d'en déterminer la nature essentielle
Déterminer la nature essentielle de la notion de masse
Faire la preuve que la masse est une quantité dimensive, une réalité physique absolue
Référence bibliographique
<p>Berthelot, <em>Essai de mécanique chimique</em></p>
<p>Secchi, <em>Unité des forces physiques</em></p>
<p>Clausius, <em>Théorie mécanique de la chaleur</em></p>
<p><em>Helmholtz, </em><em>Mémoire sur la conservation de la force</em><em>, </em>Paris, Masson, 1869</p>
<p><em>Hannequin, </em><em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes, </em>Paris, Alcan, 1899</p>
<p>Rankine</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Dressel<em>, </em><em>Lehrbuch der Physik</em><em>, </em>Freiburg, Herder, 1895</p>
<p>Newton</p>
<p>Stallo, <i>La matière et la physique moderne, </i>Paris, Alcan, 1884</p>
<p>Jouffret, <em>Introduction à la théorie de l’énergie</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1883</p>
<p>Proust</p>
<p>Thompson</p>
<p>Dumas</p>
<p>Berzélius</p>
<p>Cumer</p>
<p>Marignac</p>
<p>Stas</p>
<p>Avogrado</p>
<p>Ampère</p>
<p>Clausius</p>
<p>Mouret, <em>Force et masse</em>, Annales de Philosophie chrétienne</p>
<p>Stewart, <em>La conservation de l’énergie. Qu’est-ce la force ?</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Sum. Théol.</em></p>
<p>de St-Robert</p>
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys renvoie aux ouvrages de Berthelot, Secchi, Cllausius et Helmholtz pour illustrer la tendance générale qui consiste à ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle :<br /><br />« De plus en plus, les hommes de science s’inspirent de vues mécanistes dans l’interprétation des phénomènes de la nature. Ramener les faits à un minimum de causes, et, en dernière analyse, aux deux facteurs de masse et de mouvement, telle est la grande préoccupation de nos savants modernes. L’Essai de mécanique chimique dde Berthelot, l’Unité des forces physiquesde Secchi, la Théorie mécanique de la chaleur de Clausisus, la Conservation de la force d’Helmholtz, etc. suffisent à nous montrer qu’uil existe de fait une tendance générale ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle. » (Nys (1901), p. 5)</p>
<p>Nys reprend la remarque d’Hannequin au sujet des obscurités qui entourent le concept de masse :</p>
<p>« Cependant, malgré le rôle immense qui lui (la notion de masse) est dévolu et les études nombreuses dont elle fut l’objet, le concept de masse demeure enveloppé de certains obscurités : « Pour qui veut atteindre, dit Hannequin, au-delà de la vitesse et de l’accélération, les conditions de la genèse et des variations du mouvement, pour qui veut, en un mot, soumettre à l’analyse et pénétrer ses lois, trois termes liés ensemble s’offrent à nos définitions, qu’aucun artifice ne saurait, pour le moment, ni séparer ni réduire : l’accélération, la force et la masse. A vrai dire, de c’est trois termes, le premier seul est directement saisi et géométriquement clair ; les deux autres, nous ne nous faisons aucune difficulté de le reconnaître, sont par eux-mêmes obscurs et confus. » » (Nys (1901), pp. 5-6)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Hannequin une nouvelle fois pour illustrer la quatrième définition de la masse :</p>
<p>« Bien voisine de la précédente est l’opinion partagé par la plupart de nos atomistes modernes. Elle consiste à rattacher la masse au volume réel. « La masse, écrit M. Hannequin, est pour la mécanique toujours proportionnelle au volume qu’elle occupe, quelles que puissent être les raisons physiques qui donnent aux corps dans la nature réelle, des densités multiples et diverses. « Aussi, le principe de l’invariabilité du volume atomique, placé à la base de l’atomisme, n’est lui-même qu’une application concrète de cette opinion. » (Nys (1901), p. 12)</p>
<p>Nys cite Helmholtz, le principe de Rankine et le principe de Lavoisier pour illustrer l’une des propriétés les plus caractéristiques du concept de masse :</p>
<p>« La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération. Que penser de cette première définition ? D’abord, elle a l’incontestable avantage de répondre à tous les besoins de la mécanique, dont l’objet principe d’étude est la mesure quantitative du mouvement et de ses causes. En nous représentant la masse comme un diviseur de la force, elle nous donne un moyen pratique, non seulement d’en apprécier le rôle, mais aussi de déterminer les valeurs respectives qu’elle peut prendre dans les différents corps de la nature. De plus, elle met en relief l’une des propriétés les plus caractéristiques et les plus importantes de la masse : sa constance. « La masse, dit Helmholtz, est éternellement invariable. » ; et cette propriété de la matière est une des données fondamentales de notre mécanique. Aussi, le principe de Lavoisier qui établit l’invariabilité de la masse, et le principe de Rankine qui exprime la constance de l’énergie totale de l’univers, sont-ils regardés, à juste titre, comme les plus belles conquêtes de la science moderne. » (Nys (1901), pp. 7-8)</p>
<p>Cite Dressel montrer l’incapacité de la première définition scientifique de la masse à rendre compte de sa nature essentielle :</p>
<p>« Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. De plus, c’est quelque chose d’absolu que la masse. Le corps la possède aussi bien à l’état de repos qu’en mouvement, sous l’influence de la force comme dans l’état d’isolement complet. N’y eût-il qu’un seul corps au monde, il aurait encore sa masse appropriée. « La masse, écrit Dressel dans son ouvrage de physique, n’est pas seulement une relation ou une abstraction, mais une chose réelle et existante ; sinon, comment serait-elle le support du mouvement. » La définition classique (La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération), irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure, et d’où vient l’étonnante propriété qu’elle possède de paralyser, proportionnellement à sa grandeur, l’action de la force, de manière à diminuer la vitesse du mouvement communiqué. » » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>Nys cite Newton pour illustrer la deuxième définition scientifique de la masse :</p>
<p>« Pour un lieu déterminer, la masse des corps, dit-on, n‘est autre chose que leur poids. » La matière, avait dit Newton, attire la matière en raison directe des masses et en raison inverse du carré des distances. La pesanteur n’est qu’un cas particulier de cette attraction universelle. Elle désigne cette force attractive avec laquelle la terre attire vers son centre les corps placés dans son voisinage. Lorsqu’un corps est immobile, cette influence terrestre se manifeste sous forme d’une pression verticale que le corps exerce de haut en bas sur son appui. Le résultat de cette pression s’appelle le poids. » (Nys (1901), p. 9)<br /><br /></p>
<p>Nys rappelle, au moment d’aborder la cinquième définition scientifique de la masse, la définition de l’inertie donnée par Newton</p>
<p>« Cinquième définition. « La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement. » De toutes les définitions jusqu’ici parcourues, nous n’en trouvons point qui mérite plus d’attention. Il importe d’abord de préciser le sens de deux termes : l’inertie et la résistance. Dans sa première loi du mouvement, Newton définit l’inertie « un attribut, en vertu duquel la matière ne peut, d’elle-même, modifier ni son état de repos, ni son mouvement ». » (Nys (1901), p. 14).</p>
<p>Nys cite Stallo pour rendre compte du rapport entre le poids et la masse</p>
<p>« Mais en fait, ce poids qu’est-il par rapport à la masse ? « Il n’est pas l’équivalent ou plutôt la représentation d’une unité substantielle absolue dans le corps pesé, mais seulement l’expression d’une relation entre deux corps qui s’attirent mutuellement ; de plus, ce point peut être indéfiniment réduit par un simple changement de position par rapport au corps avec lequel il est en relation. » » (Nys (1901), pp. 9-10)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Stallo pour montrer l’incapacité par nature de l’hypothèse de Proust à donner une définition essentielle de la masse :</p>
<p>« Supposé même qu’à la lumière de faits nouveaux, les difficultés soulevées contre les vues du chimiste anglais s’évanouissent pour faire place à une démonstration rigoureuse, quelle conclusion jaillirait de cette nouvelle découverte ? nos grosses masses sensibles sont un multiple exact d’une petite masse inconnue ; telle serait la seule déduction logique. Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la masse ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme. » La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>Nys cite jouffret pour illustrer la troisième définition scientifique de la masse</p>
<p>« Plusieurs auteurs modernes tendent à rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient. C’est notamment la pensée qu’exprime Jouffret dans son bel ouvrage sur la théorie de l’énergie. « La masse d’un corps, dit-il, dépend du nombre d’atomes qu’il renferme. » » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>Nys dresse la liste des scientifiques (Thompson, Dumas, Berzélius, Cumer, Marignac, Stas) qui ont tenté, en vain, de vérifier l’hypothèse de Proust :</p>
<p>« Mais cette hypothèse de Proust (d’après laquelle nos atomes chimiques ne seraient eux-mêmes que des produits de condensation d’une matière primitive homogène, disséminée en atomes infinitésimaux et égaux en poids) n’a pu jusqu’ici prendre rang dans la science. Reprise par Thompson et plus tard par Dumas, elle passionna plusieurs chimistes de marque, tels : Berzélius, Cumer, Marignac et Stas, qui, dans le but de la vérifier, se livrèrent aux recherches stœchiométriques les plus précises. Tous ces travaux aboutirent à un même résultat : l’impossibilité de concilier l’hypothèse avec les poids actuels de nos atomes chimiques. » (Nys (1901), p. 11)</p>
<p>Nys cite l’hypothèse d’Avogradro, l’hypothèse d’Ampère et les travaux de Clausius pour montrer que la détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudre probablement jamais.</p>
<p>« La détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudra probablement jamais. L’hypothèse d’Avogradro et d’Ampère qui établit indirectement l’identité de volume pour les molécules des corps gazeux considérés dans les mêmes conditions physiques de température et de pression, ne nous donne à ce sujet aucun renseignement ; car il est par trop clair que ce volume comprend, outre l’espace plein, des distances interatomiques et intramoléculaires qui nous sont totalement inconnues. Plusieurs physiciens, entre autres Clausisu, ont tenté maints essais dans cette voie ; mais les résultats obtenus sont à ce point problématiques que le volume réel de la matière reste encore une énigme. » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>Nys cite l’étude de Mouret pour illustrer la cinquième définition</p>
<p>« La matière possède donc un pouvoir réducteur du mouvement, susceptible de mesure mais invariable pour un corps donné. Cette puissance de réduction est sa quantité d’inertie, c’est-à-dire, sa masse. « De toute manière, dit M. Mouret, quels que soient les synonymes que l’on emploie sous prétexte de définir la masse, notre notion de masse dérive d’un seul et même fait, qui est cette réduction, en plus ou moins grande proportion, de l’accélération du mouvement dans la transmission du mouvement par contiguïté. » » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p>Nys renvoie à Stewart pour montrer que la résistance active ne peut pas servir à mesure la masse</p>
<p>« Or, cette résistance active peut-elle servir de mesure à la masse ? Ce serait une erreur de l’affirmer, car cette sorte de résistance lui est totalement étrangère. Si l’on supprimait toutes les résistances de ce genre, le coup d’aile d’un moucheron mettrait en mouvement une lourde voiture de roulier, et la moindre force qui agirait seule sur un corps pourrait le déplacer. Cependant, même dans ce cas, l’accélération communiquée par une même force à des corps de poids différent serait aussi différente, et inversement proportionnelle à leur quantité de matière. » (Nys (1901), p. 16)</p>
<p>Nys renvoie aux analyses métaphysiques de Saint-Thomas sur la quantité :</p>
<p>« Au point de vue métaphysique, on distingue dans un corps deux sortes de réalités : d’une part, les propriétés, ou d’une manière plus générale, les accidents ; d’autre part, la substance qui en est le support et le substrat commun. Bien qu’une substance n’existe jamais sans ses propriétés distinctives, et qu’aucune de ces propriétés ne précède les autres d’une priorité temporelle, cependant, dans l’ordre de la pensée, il en est une que nous concevons en premier lieu, comme étant le sujet récepteur des autres ; c’est la quantité. » (Nys (1901), p. 18)</p>
<p>Nys rappelle un principe de mécanique énoncé par M. de St-Robert</p>
<p>« Sans l’intervention des résistances extrinsèques, le moindre mouvement mettrait en branle une lourde voiture de roulier. » (Nys (1901), p. 22)</p>
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Discute
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La définition de la masse</em> est le neuvième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1901, l’intervention a deux objectifs<a></a><span>[1]</span>. Le premier objectif est d’examiner les cinq définitions scientifiques de la notion de masse<a></a><span>[2]</span>et de montrer que ces définitions, tout en donnant une mesure appropriée de la masse, sont dans l’incapacité de faire connaître la nature intime de cette notion<a></a><span>[3]</span>. Le deuxième objectif est de déterminer la nature essentielle de la masse et de faire la preuve que la masse est une quantité dimensive<a></a><span>[4]</span>.</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans la première partie de ce travail, nous nous proposons donc de passer en revue les définitions courantes, de les soumettre à un examen critique afin de préciser quelles sont, à côté des résultats acquis, les questions d’ordre philosophique non encore résolues. Dans la seconde partie, nous essayerons de combler ces lacunes, en donnant de la masse une définition qui mette en relief sa réalité physique et nous rende compte de toutes ses propriétés. » (Nys (1901), p. 6)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>Première définition : La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération</p>
<p>Deuxième définition : Pour un lieu déterminé, la masse des corps n’est autre chose que leur poids</p>
<p>Troisième définition : Rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient.</p>
<p>Quatrième définition : Consiste à rattacher la masse au volume réel.</p>
<p>Cinquième définition : La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>La première définition « ne nous fait point connaître la nature intime de cet agent mystérieux. Placée comme une sorte d’intermédiaire entre la force et l’accélération, la masse ne nous apparaît que sous un aspect purement relatif. Elle est un nombre, un quotient, dont la valeur quantitative dépend essentiellement de deux autres nombres. En soi, dit-on elle n’est ni la force, ni l’accélération, mais un rapport constant entre ces deux facteurs qui lui sont étrangers. Et ce rapport déterminé en exprime la mesure. Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. (…) La définition classique, irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure (…) » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>La deuxième définition « ne désigne, en réalité, qu’une mesure conventionnelle ; elle est une application particulière de ce principe général énoncé plus haut (première définition) que les masses trouvent leur mesure dans l’action des forces. Aussi, si dans l’évaluation de ce facteur mécanique, la pesanteur a été choisie de préférence à d’autres forces de la nature, c’est uniquement à raison des avantages pratiques qu’elle présente. Sous cette mesure arbitraire et variable, l’entité de la masse persistante et toujours identique à elle-même au sein de toutes les variations et circonstances de l’univers, nous reste donc aussi voilée que dans la définition précédente. Nous n’en avons saisi qu’un aspect particulier et relatif. » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>La troisième définition conduit à cette conclusion que « nos grosses masses sensibles sont un multiple exacte d’une petite masse inconnue. (…) Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la mase ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme ». La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>La quatrième définition ne donne « qu’une mesure incertaine et purement théorique du facteur en question. La masse n’est pas l’étendue ; qu’est-elle donc ? » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>La cinquième définition n’atteint pas le dernier pourquoi du phénomène. « Constater le fait d’une déperdition du mouvement dans l’action des forces mécaniques sur la matière, affirmer que dans la quantité de réduction ou de résistance passive se trouve une manifestation directe et immédiate de la quantité de masse, c’est exprimer deux faits incontestables, mais ce n’est point en donner la raison. Comment se fait cette réduction ? D’où vient qu’elle est toujours et nécessairement proportionnelle à la quantité de matière ? Quelle est enfin dans les corps cette réalité cachée qui jouit du magique pouvoir de paralyser partiellement le mouvement communiqué ? Ne sont-ce pas là autant de questions non résolues et d’un vif intérêt ? » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>« Puisque les sciences se sont arrêtées au seuil de ces questions nouvelles, il ne nous reste qu’à faire appel à la métaphysique. Dans ce domaine, une seule définition semble pouvoir soutenir le contrôle des faits et réaliser nos espérances. La voici : la masse d’un corps est sa quantité dimensive, ou, pour employer un langage plus correct, c’est par sa quantité que le corps remplit la fonction de masse et jouit des propriétés dévolues à ce facteur mécanique. » (Nys (1901), p. 18)</p>
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Définition de la masse (La)
-
Intervention
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Auteur Intervention
Renoirte, Fernand (1894-1958)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/208" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
27
Pagination
398-399
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_8_2418_t1_0398_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_8_2418_t1_0398_0000_1</a></p>
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Désiré Nys, La Notion de Temps
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
316-338
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps
Discuter le mécanisme cosmologique modéré
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p><span>Mendéléeff</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Oswald, <em>Éléments de chimie inorganique</em></p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de philosophie chrétienne</em>, 1898</p>
<p>Charousset, « Le problème métaphysique du mixte » in <em>Revue de philosophie</em>, 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
<p>Helmholtz</p>
<p><span>Appell, <em>Mécanique rationnelle</em>, Gauthier-Villars, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, « L'hylémorphisme dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 11, Louvain, 1904, pp. 35-57</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys montre que l’hypothèse d’une conciliation entre la finalité immanente et l’homogénéité de la matière est en désaccord avec le système périodique de Mendéléeff :</p>
<p>« Mais l’hypothèse sur laquelle s’appuie l’objection a un autre défaut plus grave : elle est antiscientifique et controuvée par le système périodique de Mendéléeff. Il résulte en effet des recherches entreprises par ce chimiste « que les propriétés des éléments se trouvent en relations périodiques avec leurs poids atomiques » (Nys (1905), p. 323)</p>
<p>Nys cite des passages d’Oswald en faveur de sa propre théorie :</p>
<p>« Cette loi naturelle que les corps peuvent être rangés en classes à propriétés essentielles entièrement identiques, est la loi fondamentale de la chimie. » - « L’expérience, ajoute-t-il, montre de plus en plus que différents corps appartenant à la même classe, c’est-à-dire formés de la même matière, concordent dans leurs propriétés d’une manière non seulement approchée, mais exacte, si bien que, quand la mesure d’une propriété a été prise sur un échantillon d’une matière, on peut s’attendre à la même valeur sur les autres échantillons de cette matière » (Nys (1905), p. 326)</p>
<p>Nys renvoie aux études de Domet de Vorges, Charousset et Laminne dans lesquelles est examiné le problème de l’unité du mixte :</p>
<p>« Pour établir, dit-on, l’unité du mixte inorganique, il faut découvrir en lui des propriétés nouvelles que ne possèdent point les composants dans leur été d’isolement. Or, il n’est pas démontré que les propriétés du composé ne sont point, malgré les apparences, une nouvelle combinaison de propriétés préexistantes. Cette difficulté n’est pas récente. Déjà en 1898, elle avait été soulevée par M. Domet de Vorges dans les <em>Annales de philosophie chrétienne, </em>t. XXXVIII, avril-septembre, p. 695. M. Charousset l’a reproduite en lui donnant de larges développements dans deux articles sur <em>Le problème métaphysique du mixte</em>(<em>Revue de philosophie</em>, juin et novembre 1903). M. le chanoine Laminne lui accorde aussi une importance spéciale dans son intéressant travail <em>Les quatre éléments.</em> » (Nys (1905), p. 327)</p>
<p>Nys renvoie au théorème d’Helmholtz qui, selon Hartmann, donne du crédit à une forme modérée de cosmologie mécaniste compatible avec la constance des propriétés corporelles. Il discute la valeur cosmologique accordée par Hartmann à ce théorème :</p>
<p>« L’insuffisance de ce système (mécaniste), ajoute cet auteur (Hartmann), n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. Le voici : « Si les forces en activité dans un liquide parfait possèdent un potentiel, on peut attribuer aux tourbillons qui se produisent au sein de ce liquide, quelles que soient, d’ailleurs, leur forme, leur rapidité et la tension interne du milieu, les nombreuses propriétés suivantes : 1° Un volume constant. 2° Une composition constante, en ce sens qu’aucune particule de matière n’est enlevée ou ajoutée au tourbillon. 3° Une intensité invariable en tant que le produit du diamètre du tourbillon par la rapidité de la rotation conserve la même grandeur : de ce produit dépend l’action du tourbillon sur son milieu. 4° Un enchaînement constant en sorte qu’il n’y a jamais soit disparition, soit réalisation d’enchaînements nouveaux de tourbillons. » Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. Ce n’est pas sans doute que nous en contestions la vérité. La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. (…) Toutefois, malgré le vif intérêt qui s’attache à ces spéculations, il est d’élémentaire prudence de suspendre son jugement sur le sort que l’avenir leur réserve. Que de théories semblables ont disparu à tout jamais du domaine scientifique après avoir éveillé l’attention et provoqué même l’enthousiasme du monde savant ! » (Nys (1905), pp. 336-337)</p>
<p>Nys renvoie à Appell pour montrer l’importance scientifique du théorème d’Helmholtz :</p>
<p>« La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. De plus, les équations employées pour définir les mouvements tourbillonnaires présentent, avec les équations de l’électrodynamique, une analogie de forme qui a permis d’éclairer l’une des théories par l’autre. (Appel) » (Nys (1905), p. 336).</p>
Discute
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
Commentaire Discute
<p>Nys discute les tentatives de Lamine pour concilier l’homogénéité de la matière et la finalité immanente. (Nys (1905), p. 320)</p>
<p>Nys discute la cosmologie mécaniste modérée d’Hartmann :<br /><br />« Le mécanisme pur est une conception simpliste du monde corporel = l’unité essentielle de la matière, l’unité de toutes les forces réduites à du mouvement local, tels sont les deux principes physiques sur lesquels il prétend fonder l’explication cosmologique de l’ordre universel. M. Hartmann partage notre opinion sur l’insuffisance de pareille théorie. S’il est illogique de placer dans l’homogénéité de la matière la raison de la diversité des propriétés dont est revêtu chaque corps simple, il ne l’est pas moins de vouloir justifier la constance de ces mêmes caractères distinctifs en les réduisant à des modalités de l’élément le plus instable de la nature, le mouvement local. D’ailleurs, le mouvement n’étant pas une force ne peut être cause d’aucun phénomène. Mais l’insuffisance de ce système, ajoute cet auteur, n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. (…) Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. (…) Aussi tous les scolastiques modernes admettront sans peine, croyons-nous, que l’hypothèse mécanique mitigée peut rendre compte de la constance des caractères attribués au fluide parfait, et ne trouveront cependant pas, dans l’interprétation de ce fait, le moindre essai de solution du problème que soulève l’ordre universel. » (Nys (1905), p. 335-336)</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) </em><span>est le quatorzième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps et de discuter le mécanisme cosmologique modéré.</span>
Cité par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
Discuté par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span>pp. 324-330
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Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
18
Pagination
341-365
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
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Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Énergétique
Thèse - Objectif
Présenter l'énergétique auprès du public néo-thomiste
Examiner les différences épistémologiques et méthodologiques entre l'énergétique et le mécanisme
Présenter les éléments qui constituent l’énergie, ses formes diverses et son mode de classement
Etudier les définitions de l'énergie
Présenter les principes sur lesquels s'appuie l'énergétique (nature, portée et relation du principe de Carnot ou principe de la dégradation de l'énergie, principe de conservation de l'énergie, principe d'Hamilton ou principe de la moindre action)
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Cantu, Discours prononcé à un Congrés de Paris</p>
<p>Ostwald, <em>Die Ueberwindung des wissenschaftlichen Materialismus</em></p>
<p>Ostwald, <em>L’énergie</em>, Paris, Alcan, 1910</p>
<p>Ostwald, <em>Rivista di Scienza</em>, 1907</p>
<p>Duhem, <em>L’Évolution de la mécanique</em>, Paris, Joannin, 1903</p>
<p>Duhem, <em>La théorie physique, son objet et sa structure</em><em>, </em>Paris, Chevalier et Rivière, 1906</p>
<p>Picard, <em>La Science moderne et son été actuel</em>, Paris, Flammarion, 1910</p>
<p>Brunhes, <em>La Dégradation de l’énergie</em>, Paris Flammarion, 1908</p>
<p>L. Poincaré, <i>La physique moderne, son évolution</i></p>
<p>Lebon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Rey, <em>L'énergétique et le mécanisme</em>, Paris, Alcan, 1908</p>
<p>Langevin</p>
<p>Perrin</p>
<p>Mach, <em>La mécanique</em>, Paris, Hermann, 1904</p>
<p>Oswtald, <em>Vorlesungen über Naturphilosophie</em>, Leipzig, Vait und Comp., 1905</p>
<p><span>Picard, <i>La Science moderne et son état actuel</i>, Paris, Flammarion, 1910</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>H. Poincaré, <i>La Science et l’Hypothèse</i>, Paris, Flammarion, 1907</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p><span>Lodge, <i>La vie et la matière</i>, Paris, Alcan, 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Freycinet, <i>Essai sur la philosophie des sciences</i>, Paris, Gauthier-Villar, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<div><span>Le Chatelier, « Principes de l’énergétique », in <i>Journal de Physique théorique et appliquée</i>, 1904</span></div>
<div><span></span></div>
<p>Sadi Carnot, <i>Réflexions sur la puissance motrice du feu</i>, 1824</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys cite Cantu pour illustrer l’importance du mécanisme pour les scientifiques :</p>
<p>« Jusqu’en ces dernières années, le mécanisme avait été le système préféré des hommes de science. Ramener tous les phénomènes naturels à des modalités du mouvement local, réduire tous les agents de la nature aux deux facteurs de masse et de mouvement, en un mot, supprimer, dans l’explication scientifique des faits, l’élément force ou qualitatif pour y substituer l’élément purement quantitatif (…). On ne compte plus les travaux entrepris dans le but d’établir l’unité essentielle de la matière et la réductibilité de toutes les forces physiques à des vibrations d’une matière pondérable ou impondérable. Encore en 1900, si grand était le crédit du mécanisme, que le professeur Cantu dans un Congrès tenu à Paris, ne craignait point de s’exprimer en ces termes : « L’esprit de Descartes plane sur la physique moderne. Que dis-je, il en est le flambeau ; plus nous pénétrons dans la connaissance des phénomènes naturels, plus se développe et se précise l’audacieuse conception cartésienne relative au mécanisme de l’univers. Il n’y a dans le monde physique que de la matière et du mouvement. » » (Nys (1911), pp. 341-342)</p>
Nys présente les critiques adressées par Ostwald à l'encontre du mécanisme : <br /><p>« Dès 1895, M. Ostwald, malgré les protestations de nombreux naturalistes, s’en prenait ouvertement à l’idole du jour, et annonçait la banqueroute prochaine du mécanisme qu’il appelait « un matérialisme scientifique ». (…) « Toutes choses sont formées d’atomes en mouvement ; ces atomes et les forces qui agissent entre eux sont les dernières réalités dont se composent les phénomènes particuliers… La mécanique des atomes peut donner la clef du monde physique. » « Je veux exprimer ici ma conviction que cette manière de voir, malgré son crédit, est insoutenable que cette théorie n’a pas atteint son but, car elle se trouve en contradiction avec des vérités tout à fait hors de doute et universellement acceptées. La conclusion s’impose ; il faut l’abandonner et la remplacer, autant que faire se peut, par une meilleure. » (…) Pour M. Ostwald, le mécanisme présente deux autres graves inconvénients : le premier est de faire appel à de multiples hypothèses indémontrables et gratuites ; le second est de ne pouvoir expliquer la liaison qui existe incontestablement entre les phénomènes physiques dans le sens étroit du mot et les phénomènes psychologiques. » » (Nys (1911), p. 342)</p>
Nys présente la définition donnée par Ostwald de l'énergétique :<br /><br /><em></em>« On entend par énergétique, écrit M. Ostwald, le développement de cete idée que tous les phénomènes de la nature doivent être conçus et représentés comme des opérations effectuées sur les diverses énergies. » (Nys (1911), p. 345)
Nys rappelle les critiques énoncées par Duhem à l'encontre du mécanisme :<br /><br />« D’après lui (Duhem), la physique doit s’élever avec énergie contre la première et la plus essentielle prétention du mécanisme, savoir, la réduction de toutes les propriétés des corps aux grandeurs, figures et mouvements locaux. Elle doit rendre aux qualités leur importance réelle et à la notion du mouvement toute la généralité que lui attribuait Aristote. (…) Ailleurs le savant français devient encore plus tranchant, et déclare même que le mécanisme est en physique un faux idéal, que si parfois l’explication mécanique a pu mettre le physicien sur le chemin des découvertes, elle a été en réalité beaucoup moins féconde qu’on n’a coutume de le répéter, si bien que beaucoup de ces découvertes en sont absolument indépendantes. » (Nys (1911), p. 343)
<p>Nys présente le témoigne de Picard sur les défauts et faiblesses du mécanisme :</p>
<p>« Malgré ses sympathies pour le mécanisme, M. Picard reconnaît avec une réelle franchise, ses défauts et sa faiblesse : « Il faut toutefois reconnaître, dit-il, que dans plusieurs cas, les contradictions et les bizarreries de quelques théories ont amené une sorte de découragement, et que les savants d’aujourd’hui n’ont plus, à ce point de vue, l’enthousiasme des physiciens géomètres de la première moitié du siècle dernier. Il a pu même paraître à quelques-uns qu’il était étrange d’expliquer le connu par l’inconnu, le visible par l’invisible. » (Nys (1911), p. 343)</p>
<p>Nys reprend la critique de Brunhes à l'égard du mécanisme :</p>
<p>« D’autres savants, notamment M. Brunhes, voient dans le principe même de la dégradation de l’énergie, l’objection la plus grave qu’on puisse soulever contre la conception du mécanisme universel. Et de fait, si l’expérience établit que la quantité d’énergie se conserve intacte dans l’univers, elle prouve avec non moins de certitude que la qualité de l’énergie diminue, c’est-à-dire que l’énergie devient de moins en moins apte à produire de nouveaux effets mécaniques. Cette distinction entre la quantité et la qualité ne se comprend plus dans un système qui bannit la qualité du domaine de la science. » (Nys (1911), p. 344)</p>
<p>Nys renvoie à la critique de Lucien Poincaré à l'égard du mécanisme :</p>
« Telle est aussi la conclusion de M. L. Poincaré : « le principe de Carnot, dit-il, conduirait donc à envisager un certain classement des énergies et nous montrerait que, dans les transformations possibles, ces énergies tendent toujours vers une sorte de diminution de qualité, vers une dégradation. Il réintroduirait ainsi un élément de différenciation dont il semble bien difficile de donner une explication mécanique » » (Nys (1911), p. 344)
<p>Nys renvoie à Lebon pour montrer les tentatives visant à transformer le le mécanisme</p>
<p>« Après avoir régné sans rival pendant plusieurs siècles dans le domaine des sciences, le mécanisme est donc tombé dans un discrédit dont il ne semble pas près de se relever malgré de nombreuses tentatives visant à le transformer (Lebon (1908)). » (Nys (1911), p. 344)</p>
Nys dresse la liste des scientifiques qui ont inauguré le néo-mécanisme : <br /><br />« A côté de ces deux théories rivales, il en existe une troisième, appelée d’ordinaire le néo-mécanicisme. Intermédiaire entre le mécanisme et l’énergétique, cette théorie se refuse à vouloir représenter la substance même des choses, mais à l’encontre de l’énergétique, elle prétend que la science a pour objet non seulement les phénomènes actuellement perçus, mais encore l’ultra-phénomène ; car si celui-ci n’est pas actuellement perceptible, il se peut qu’il le devienne un jour. Ce mouvement inauguré par MM. Rey, Langevin, Perrin et d’autres physiciens n’est pas sans importance. Nous lui consacrerons plus tard une étude spéciale. » (Nys (1911), p. 345)
<p>Nys cite Rey pour illustrer l'objectif principal du mécanisme :</p>
« Le mécanisme, avons-nous dit, prétendait pénétrer jusqu’à la nature intime des êtres et exprimer toute sa richesse en la réduisant aux deux réalités de masse homogène et de mouvement local. Ainsi que le dit M. Rey, un de ses chaud partisans, le mécanisme ne peut se désintéresser de la présentation réelle de l’expérience. Cette théorie, en effet, est essentiellement figurative, elle cherche à se représenter le réel et n’a vraiment de sens qu’à la condition d’être une anticipation sur la réalité ; elle a donc la prétention de correspondre à des données de l’expérience et de prolonger notre perception dans les régions encore inconnues et non perceptibles. » (Nys (1911), p. 346)
<p>Nys renvoie à L. Poincaré, Ostwald, Lebon, Mach pour illustrer l’objectif principal de l’énergétique :</p>
<p>« À l’encontre de la théorie mécanique, l’énergétique se résout à ne pas voir immédiatement le fond des choses ; elle ne cherche plus à enlever brusquement ses dernières voiles à la nature, à deviner ses suprêmes secrets (L. Poincaré). Elle prend les phénomènes tels qu’ils se présentent et s’interdit toute explication au sujet de leur essence. Un caractère essentiel de la science nouvelle est de renoncer à toute hypothèse quelconque (Ostwald). Elle se préoccupe donc uniquement de la mesure des phénomènes et jamais de leur interprétation ; elle étudie les transformations de l’énergie et ne connaît les phénomènes que par leurs actions énergétiques. Elle mesure des quantités de chaleur, des champs magnétiques, des différences de tension électrique, des courants, etc., et recherche des relations numériques générales ou mathématiques entre ces grandeurs dont elle ne discute jamais la nature (LeBon). « Pour reste fidèle à la méthode qui a conduit les chercheurs les plus illustres à leurs grandes découvertes, dit M. Mach, nous devons limiter notre science physique à l’expression des faits observables sans construire des hypothèses derrière ces faits… Nous avons donc simplement à découvrir les dépendances réelles des mouvements de masse, des variations de la température, des variations de la valeur de la fonction potentielle, des variations chimiques, sans nous imaginer rien d’autre sous ces éléments, qui sont les caractéristiques physiques directement ou indirectement données par l’observation ». En un mot, l’énergétique est plutôt une méthode qu’une doctrine (Lebon). » (Nys (1911), pp. 346-347).</p>
<p>Nys cite Duhem et Ostwald sur le retour des qualités en physique : </p>
<p>« D’après M. Duhem, la mécanique nouvelle, en accordant aux qualités la large place qui leur est due en physique, se présente comme une réaction contre les idées atomistiques et cartésiennes, comme un retour – bien imprévu de ceux-là mêmes qui y ont le plus contribué – aux principes les plus profonds des doctrines péripatéticiennes. L’énergétique raisonne des qualités, mais afin de le faire avec précision, elle les figure par des symboles numériques, en sorte qu’elle est tout à la fois une théorie des qualités et une mathématique universelle. (…) M. Ostwald partage la même opinion (…). » (Nys (1911), p. 348)</p>
<p>Nys, après avoir indiqué que l’énergétique condamne et rejette le dualisme instauré par le mécanisme entre la matière et l’énergie, montre que Duhem n’est pas aussi radical qu’Ostwald :</p>
<p>« C’est ce dualisme (matière/énergie) que l’énergétique condamne et rejette sans réserve. Il n’y a dans l’univers, dit-on, qu’une seule entité aux formes multiples, une seule réalité dont un peut mesurer les incessantes transformations, c’est l’énergie. Tous les énergétistes ne sont cependant point aussi radicaux. Bien que M. Duhem ne cache pas ses sympathies pour la théorie nouvelle, il admet l’existence de substrats matériels ou de substances corporelles qu’il conçoit même à la manière des scolastiques. Mais en physique il en fait abstraction pour ne s’occuper que du fait observable ou expérimental. « Nous persisterons donc à admettre, dit-il, que tout mouvement suppose un mobile, que toute force vive est la force vive d’une matière. « Vous recevez un coup de bâton, nous dit M. Ostwald ; que ressente-vous, le bâton ou l’énergie ? » nous avouerons ressentir l’énergie du bâton, mais nous continuerons à conclure qu’il existe un bâton porteur de cette énergie. Nous n’oublierons pas d’ailleurs, que cette énergie, qui réside en certains lieux de l’espace, qui se transporte d’une région à une autre, ressemble singulièrement à une Matière, qui aurait renié son nom, mais n’aurait pu changer d’essence. » » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p>Nys cite Ostwald pour montrer le refus des énergétiques du dualisme du mécanisme :</p>
<p>« En analysant la matière, écrit l’auteur de la théorie nouvelle, en en déterminant les parties composantes, nous sommes donc arrivés à voir qu’elle constitue une notion superflue. La physique doit l’ignorer, car elle peut donner une représentation scientifique complète de tous les phénomènes cosmiques sans lui accorder aucune place dans ses calculs. » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p>Nys renvoie au statut de l’énergie chez Oswtald :</p>
<br />« Pour M. Ostwald, il semble qu’il n’y ait qu’une seule substance dans le temps et dans l’espace et cette substance est l’énergie. En effet, dit-il, la substance est ce qui existe. Or la seule réalité existante pour nous, ce sont les phénomènes ou énergies diverses que nos sens peuvent percevoir. En dehors du domaine des réalités perceptibles nous ne pouvons rien connaître. La chose en soi qu’on désigne souvent sous le nom de matière n’est rien. Nous ajoutons même, dit-il, que l’accident est aussi l’énergie. L’accident est ce par quoi les choses se diversifient. Or ce qui est diversifié n’est que de l’énergie, puisque toutes les formes diverses qu’elle peut revêtir sont des manifestations de la réalité énergétique. » (Nys (1911), p. 350)<br /><br /><div><span></span></div>
<p>Nys renvoie à la définition de la matière de Lebon :</p>
<p>« Loin de conclure à la non-existence de la matière, M. Lebon la proclame le principal élément des choses. Mais pour lui, elle n’est que de l’énergie ayant acquis de la fixité ; elle est même par sa dissociation l’origine de la plupart des forces de l’univers. « La matière, dit-il, est une forme particulière d’énergie caractérisée par sa fixité relative et sa concentration en quantité immense sous un faible volume. » « La matière n’est en réalité que de l’énergie condensée. » Il serait sans doute possible, ajoute l’auteur, à une intelligence supérieure d’imaginer l’énergie sans substance, car rien ne prouve qu’elle doive avoir nécessairement un support, mais une telle conception nous est inaccessible. Ce physicien, on le voit, maintient le mot de matière, mais en change complètement le sens usuel. » (Nys (1911), p. 351)</p>
<p>Nys renvoie à la critique de la matière de Mach :</p>
<p>« M. Mach n’accorde guère plus d’importance à la matière que son collègue français (LeBon). Il nie même formellement l’existence des substances. « Nous devons, dit-il, limiter notre science physique à l’expression des faits observables, sans construire des hypothèses derrière ces faits, ou plus rien n’existe qui puisse être conçu ou prouvé. » Aussi le corps pour lui devient un ensemble relativement constant de sensations tactiles et visuelles, lié aux sensations d’espace et de temps. Et « la matière n’a plus d’autre fonction que de représenter la liaison entre les propriétés particulières parmi lesquelles il faut notamment citer la masse. » (…) M. Mach est donc un phénoménaliste pour qui « la chose en soi » « est une notion vide et contradictoire ». La « chose », dit-il encore, est un symbole mental pour un complexus de sensations d’une stabilité relative. Ce ne sont pas les choses (les objets, les corps), mais bien les couleurs, les sons, les pressions, les espaces, les durées (ce que nous appelons d’habitude des sensations), qui sont les véritables éléments du monde. Ces sensations, nous les groupons en un tout complexe que nous nous représentons cependant par un seul concept, et cela en vertu de la loi de l’économie de la pensée qui régit toute notre activité intellectuelle. Le concept de « matière » ou de corps n’a pas d’autre origine, ni d’autre réalité ». (Nys (1911), p. 351-352)</p>
<p>Nys cite Ostwald, Picard, Brunhes sur la valeur des différentes classifications des énergies</p>
<div><span></span></div>
<p>Nys cite Poincaré, Lebon, Brunhes sur la difficulté de définir l’énergie :</p>
<p>« Les savants eux-mêmes reconnaissent cette difficulté. « Nous ne pouvons, dit M. Poincaré, donner de l’énergie une définition générale… Mais quelles que soient les notions nouvelles que les expériences futures nous donneront sur le monde, nous sommes sûrs d’avance qu’il y aura quelque chose qui demeurera constant et que nous pouvons appeler l’énergie. M. LeBon ajoute la raison de cette difficulté. « Dans certains cas élémentaires, dit-il, il est facile de distinguer l’énergie cinétique de l’énergie potentielle, mais dès qu’on s’écarte un peu de ces cas… les formules finissent par embrasser des choses tellement hétérogènes qu’on ne peut plus définir l’énergie ». Tel est aussi l’avis de M. Brunhes ». » (Nys (1911), p. 357)</p>
<p>Nys renvoie à Boucher et Lodge pour mettre en garde le lecteur contre les définitions vulgaire de l’énergie :</p>
<p>« Il importe donc de se mettre en garde contre ces définitions commodes et faciles qui répondent fidèlement à la notion vulgaire de l’énergie, mais qui sont inconciliables avec sa notion scientifique. Telle est, par exemple, la définition suivante : « On entend par énergie l’ensemble des différentes forces naturelles. » (Boucher). « Il ne faut pas oublier, dit avec raison M. Lodge, la distinction entre la force et l’énergie. Ces termes sont tellement confondus d’habitude par les vulgarisateurs, qu’il est quelque fois difficile de les distinguer : ils sont absolument distincts en physique. » (Lodge) ». En fait, la force n’est qu’un des éléments constitutifs de l’énergie et ne doit jamais être confondue avec l’énergie elle-même. » (Nys (1911), pp. 357-358).</p>
<p><span>Nys renvoie à l’ouvrage de Freycinet pour illustrer la possibilité d’évaluer une quantité d’énergie en travail</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys renvoie à Le Chatelier pour illustrer le<span> </span>problème de la confusion entre Travail et Energie :</p>
<p>« Il y a identité absolue de ignification dans les termes suivants : Puissance motrice (Sadi Carnot) ; Force (S. Robet) ; Power of working (Tait) ; Motivity (Thomson) ; Available energy (Maxwell) ; Kraft (Mayer) ; Freie enegie (Helmholtz). Souvent l’expression d’Energie et parfois aussi celle de Travail sont employées à tort dans le même sens. » (Le Chatelier) (Nys (1911), p. 359)</p>
<p>Nys renvoie à Le Bon pour distinguer énergie et force :<br /><br /> « le sens de ces deux termes (énergie et force) diffère pour le physicien, dit LeBon, parce que l’énergie est mesurée par sa transformation en travail. Elle représente alors le produit d’une force par un déplacement. La force n’est, dans ce cas, qu’un des facteurs de l’énergie.(LeBon) » (Nys (1911), p. 359)</p>
<p>Nys cite la définition du principe de Carnot :</p>
<p>« On peut comparer, dit ce physicien, la puissance motrice de la chaleur à celle d’une chute d’eau… La puissance motrice d’une chute d’eau dépend de la hauteur et de la quantité du liquide ; la puissance motrice de la chaleur dépend aussi de la quantité de calorique employé, et de ce que nous appellerons la hauteur de sa chute, c’est-à-dire de la différence de température des corps entre lesquels se fait l’échange du calorique. » En d’autres termes, pour que la chaleur puisse produire du travail mécanique, il faut non seulement de la chaleur, mais du froid ; il faut non qu’on puisse faire descendre une partie de cette chaleur sur un corps à température plus basse ; la chaleur tend alors à se mettre en équilibre entre les corps inégalement chauds et jouit du même coup d’une vraie puissance motrice. » (Nys (1911), p. 361)</p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<div>
<p><em>L'énergétique et la théorie scolastique</em> est le seizième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de faire connaître la théorie énergétique auprès du public néo-thomiste. Nys présente et étudie :</p>
<ul><li>Les différences épistémologiques et méthodologiques entre l’énergétique et le mécanisme<a></a>[1]</li>
<li>Les éléments qui constituent l’énergie, ses formes diverses et son mode de classement</li>
<li>Les définitions de l’énergie</li>
<li>Les principes sur lesquels s'appuie l'énergétique (nature, portée et relation du principe de Carnot ou principe de la dégradation de l'énergie, principe de conservation de l'énergie, principe d'Hamilton ou principe de la moindre action)</li>
</ul><p></p>
<p><a></a>[1] Première différence : « Le mécanisme prétendait pénétrer jusqu’à la nature intime des êtres et exprimer toute sa richesse en la réduisant aux deux réalités de masse homogène et de mouvement local. (…) À l’encontre de la théorie mécanique, l’énergétique se résout à ne pas voir immédiatement le fond des choses ; elle ne cherche plus à enlever brusquement ses dernières voiles à la nature, à deviner ses suprêmes secrets. Elle prend les phénomènes tels qu’ils se présentent et s’interdit toute explication au sujet de leur essence. » (Nys (1911), pp. 346-347) ; Deuxième différence : « Il existe entre le mécanisme et l’énergétique une seconde différence non moins profonde. Pour soumettre les phénomènes aux calculs mathématiques, les mécanistes avaient établi en physique le règne de la quantité et en avaient banni tout élément qualitatif. Les énergétistes, au contraire, plus soucieux des données de l’expérience, restituent aux diverses énergies leur caractère qualitatif et différentiel. » (Nys (1911), pp. 347-348) ; Troisième différence : « En troisième lieu, l’énergétique se distingue encore du mécanisme en ce qu’elle supprime le dualisme classique de la matière et de l’énergie. » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p> </p>
<em><span><br /></span></em></div>
<div><span></span></div>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Énergétique et la théorie scolastique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1912
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
19
Pagination
5-41
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_73_2007" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_73_2007</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Énergétique
Thèse - Objectif
Examiner la valeur de la théorie énergétique au point de vue philosophie
Étudier les rapports de l'énergétique avec la cosmologique scolastique
Montrer que l’énergétique, du point de vue cosmologique, consacre plusieurs doctrines scolastiques : restauration de la qualité, resserrer les frontières du domaine de la physique à la réalité phénoménale, démarcation entre la cosmologie et les sciences naturelles
Discuter et dénoncer la transformation de l'énergétique en dynamisme absolue (phénoménisme et monisme)
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Rey, <em>La théorie de la physique chez les physiciens contemporains</em>, Paris, Alcan, 1907</p>
<p>Thomson, <em>Revue Générale des sciences pures et appliquées</em>, 1903</p>
<p><span>Duhem, <i>L’évolution de la mécanique</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald, <em>L’énergie</em></p>
<p>Mach, <em>Die Principien der Wärmlehre</em></p>
<p>Nys, <em>Cosmologie</em>, Louvain, 1906</p>
<p>Van ‘t Hoff, <em>Leçons de chimie physique</em></p>
<p>De Heen, <em>La chaleur</em></p>
<p>LeBon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Picard, <em>De la méthode dans les sciences</em>, Paris, Alcan, 1910</p>
Rey,<em><span> </span>L’énergétique et le mécanisme au point de vue des conditions de la connaissance, </em>Paris, Alcan, 1908
<p><span>L. Poincaré, <i>La physique moderne, son évolution</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p>Lodge, <em>La vie et la matière</em>, Paris, Alcan, 1909</p>
<p>Brunhes, <em>La dégradation de l’énergie</em></p>
<p>Hirn, <em>Analyse élémentaire de l’univers</em></p>
Klimke, <em>Der Monismus und seine philosophischen Grundlagen</em>, 1911
<p>Boscowich</p>
<p>Kant</p>
<p>Palmieri</p>
<p>Carbonelle</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys cite Rey et Thomson pour illustrer le principe réductionniste du mécanisme :</p>
<p>« Pour le mécanisme, avons-nous dit, la notion primitive, fondamentale est la notion du mouvement local. Tous les autres phénomènes doivent s’y réduire, et si à l’heure présente, cette réduction n’est pas encore un fait accompli, ou soulève même de graves difficultés, le mécanisme conserve l’espoir de la réaliser un jour (Rey). Guider par cette conception de l’univers, la théorie mécanique n’admet donc d’autres énergies que les énergies relevant du mouvement local ou de la position des corps dans l’espace. Les principes sur lesquells elle appuie la théorie physique n’ont aussi d’autre objet que le mouvement spatial ou les notions qui s’y réfèrent, tels les espaces et temps homogènes, les déplacements, la vitesse, les masses, les accélérations, etc… (Thomson). La quantité, seule, a droit de cité dans les sciences physico-chimiques. » (Nys (1911), pp. 5-6)</p>
<p>Nys Cite Duhem pour illustrer le retour des doctrines péripatéticiennes :</p>
<p>« M. Duhem avait déjà signalé cet heureux résultat de la théorie nouvelle. L’énergétique, dit-il, est une théorie des qualités et une mathématique universelle. En accordant auxqualités la large place qui leur revient en physique, elle est une réaction contre les idées cartésiennes et un retour aux principes les plus profonds des doctrines péripatéticiennes. » (Nys (1911), p. 7)</p>
<p>Nys Cite les critiques d’Ostwald et de Mach à l’égard du principe réductionniste du mécanisme :</p>
<p> « En réalité, l’identification de tous les phénomènes avec le mouvement local contradit si manifestement au témoignage des sens, que des savants eux-mêmes, notamment M. Ostwald, la condamnent au nom de l’expérience sensible (Ostwald). D’autres y voeint une mutilation de la réalité, une altération des phénomènes entreprise dans le but de les faire rentrer dans le cadre étroit du mécanisme, ce qui souvent voile les analogies fécondes et empêche les progrès de la science (Mach). » (Nys (1911), p.7)</p>
Nys renvoie à sa propre critique du réductionnisme mécaniste :<br /><p>« Qu’il se produise du mouvement local dans toutes les variations de la matière, encore même qu’il ne soit pas toujours visible, tous le concèdent. Qu’il n’y ait que du mouvement local, c’est une conception que la métaphysique, d’accord avec les données sensibles les plus incontestables, tient pour inadmissible. » (Nys (1911), p. 7)</p>
<p>Nys cite Mach, Ostwald, Duhem pour illustrer le fait que l’énergétique exclut du domaine des sciences physiques les recherches ontologiques sur la substance des êtres :</p>
<p>« La physique, écrit M. Mach, a pour objet exclusif les sensations, c’est-à-dire les phénomènes perçus par les sens. « La physique actuelle, ajoute M. Duhem, n’est pas une métaphysique ; elle ne se propose pas de pénétrer derrière nos perceptions pour saisir l’essence et la nature intime de ces perceptions. Tout autre est son but. » Telle est aussi l’opinion de M. Ostwald. Cette tendance de l’énergétique à ne point dépasser dans ses investigations l’objectivité phénoménale de la matière, s’accentue de plus en plus chez les hommes de science. (…) En ne réservant à la physique que la réalité phénoménale, l’énergétique a donc circonscrit cette science dans ses frontières naturelles et supprimé du même coup une source de malentendus et de perpétuels conflits avec la cosmologie » (Nys (1911), pp. 8-10)</p>
<p>Nys cite les critiques de Van ‘t Hoff, de Heen, LeBon, Picard et Rey qu'ils adressent à l’égard de l’exclusivisme de l’énergétiste (s’abstenir de toute recherche, de tout jugement sur la constitution des propriétés de la matière, se limiter exclusivement à la description des faits, exclure l’explication de la nature, valeur purement méthodologique et instrumental de la physique énergétique) :</p>
<p>« D’abord, bien que les énergétistes aient fait preuve de sage prudence en restreignant à la réalité phénoménale l’objet de la physique, on peut se demander si la méthode employée dans l’étude de cet objet est en tous points recommandable. (…) L’exclusivisme préconisé par les éngétistes nous paraît donc un défaut plutôt qu’une qualité. Plusieurs physiciens, d’ailleurs, lui adressent ce reproche. Van ‘t Hoff, malgré ses sympathies par la théorie nouvelle, exprimer le regret de ne pas y trouver de place pour l’hypothèse. M. de Heen a la critique plus modante : « Qu’il nous soit permis, dit-il, de constater ici qu’il existe une école de savants atteints d’un al intellectuel qu’on pourrait désigner sous le nom de pessimisme scientifique. Elle paraît s’être condamnée à ne jamais tâcher de savoir : pour elle toute conviction qui n’a pas la certitude du fait observé est d’importance nulle… Au contraire, ajoute-t-il, la physique a pour mission de remonter le plus possible à la nature des choses… à recherche la cause des phénomènes ». « La mécanique énergétique, écrit M. LeBon, trouvant plus simple d’ignorer la matière que de chercher à l’expliquer, ne conduira jamais à une conception philosophique très haute. La science n’aurait jamais progressé si elle s’était refusée à tâcher de comprendre ce qui lui semblait d’abord inaccessible ». Citons enfin l’opinion de M. picard : « L’importance du du point de vue énergétique est immense, dit-il, et personne ne songe à le nier, mais on peut penser qu’il y a là un esprit exclusif peu favorable à l’invention scientifique. » » (Nys (1911), pp. 11-12)</p>
<p>Nys présente le substantialisme de Duhem :</p>
<p>« M. Duhem, dont on connaît les sympathies pour la physique énergétique, est substantialiste convaincu. Pour lui, le noumène est tout aussi réel et objectif que le phénomène. Sans en nier l’existence qu’il établit par ailleurs, il en fait simplement abstraction en physique parce que cette science n’a pas à s’en occuper. Combien cette attitude semble rationnelle et prudente, surtout chez le physicien énergétiste qui s’interdit en principe toute incursionns les régions de l’ultra-phénomène. » (Nys (1911), p. 15)</p>
<p>Nys renvoie à Mach pour montrer que le phénoménalisme de certains énergétistes s’inspirent de la psychologie pragmatiste :</p>
<p>« On ne peut nier que l’évolution rapide de ce système soit due aussi à linfluence de la psychologie pragmatiste. M. Mach, l’un des phénoménalistes les plus ardents, s’est manifestement inspiré des idées nouvelles. Ce n’est pas le lieu d’entreprendre la critique de cette psychologie dont le crédit, d’ailleurs, ne cesse de décroître. Mais il paraît au moins fort étrange de voir la psychologie imposer ses lois à la science physique qui devrait, au contraire, constituer la base de toutes les disciplines philosophiques. » (Nys (1911), p. 15)</p>
<p>Nys cite L. Poincaré sur l’existence de la matière :</p>
<p>« La substance cesse d’être ce que M. Mach appelle « la monstrueuse et inconnaissable chose en soi qui se cache derrière les phénomènes », pour devenir le principe primordial, organisateur et régulateur de l’évolution cosmique. Telle est la pensée qu’exprimer M. L. Poincaré dans son bel ouvrage sur la Physique moderne : « Du point de vue philosophique, il est d’ailleurs assez difficle de ne pas conclure des qualités que révèlent les forme variées de l’énergie à l’existence d’une substance possédant ces qualités ; cette énergie qui réside en une région, qui se transporte d’un endroit à un autre éveille forcément, quoi que lon en ait, l’idée de la matière »</p>
<div><span>Nys examine les relations entre le dynamisme des énergétistes et la conception de la nature érigée autrefois en système dynamique par Boscowich, Kant, Palmieri, Carbonelle, etc. </span></div>
<div><span></span></div>
Discute
<p>LeBon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Mach, <em>Die Principien der Wärmlehre</em></p>
Ostwald, <em>L’énergie</em>
<p><span>Ostwald, <i>Vorlesungen über Naturphilosophie</i></span></p>
<div><span></span></div>
Commentaire Discute
<p>Nys critique le phénoménalisme de certains énergétistes (Mach, LeBon, Ostwald) :</p>
<p>« En second lieu, il faut bien le reconnaître, la réaction inaugurée par l’énergétique a malheureusement dépassé, chez plusieurs de ses partisans de marque, les justes limites imposées par les faits et la raison elle-même. Conformément à la méthode préconisée, les physiciens cessent d’étendre leurs investigations au delà des phénomènes. C’est leur droit. Mais leur indifférence légitime à l’égard de la substance les auorise-t-elle à en nier l’existence ? Assurément non. Telle n’est point cependant l’opinion de plusieurs énergétistes. Tandis que M. Le Bon se contente de mettre en doute la réalité substantielle, M. Ostwald n’admet que le phénomène-énergie et M. Mach déclare contradictoire la notion même de la « chose en soi ». L’univers se ramène de la sorte à une série continue de phénomènes toujours en voie de transformation, doués du privilège de ne pouvoir disparaître que pour réapparaître sous des formes nouvelles qui préparent elles-mêmes le retour des formes antérieures. Ce phénoménalisme outré, est d’autant plus regrettable qu’il ne fait point partie intégrante de la théorie et ne découle point de ses principes. » (Nys (1911), p. 14)</p>
Nys dénoncé le dynamisme de certains énergétistes (Ostwald, Lebn) :
<p>« Toute la réalité cosmique se résume en un mot, l’énergie ; la matière est bannie de la physique comme un élément inutile. « Le caractère distinctif de l’énergétique, écrit M. Ostwald, est l’abandon du dualisme qui a régné jusqu’à ceci entre la matière et l’énergie ; celle-ci y prend la place du concept le plus général... Non seulement, la matière doit supporter le voisinage de l’énergie, comme on le voit dans les traités modernes de sciences naturelles, écrits dans un esprit de progrès, mais il lui faut céder la place sans conditions et rentrer comme une reine déchue dans son domaine, où elle s’éteindra au milieu des courtisans de sa vieillesse ». « La transformation de la matière en énergie, réalisée dans nos laboratoires, dit M. Le Bon, a prouvé que l’antique dualité entre la force et la matière devait disparaître. » » (Nys (1911), p. 17)</p>
Nys discute et critique le dynamisme et le monisme énergétiste d'Ostwald
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'énergétique et la théorie scolastique (suite et fin) </em>est le dixseptième article publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1911, l'intervention a pour objectif d'examiner la valeur de la théorie énergétique au point de vue philosophie et d’étudier les rapports de l'énergétique avec la cosmologique scolastique. Nys mène une discussion et critique forte de la transformation de l'énergétique en dynamisme absolue (phénoménisme et monisme), en particulier celui d’Ostwald.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Énergétique et la théorie scolastique (suite et fin) (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1922
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
66-92
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l’infinitude ou de la finitude de l’espace
Montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Descartes, <em>Principia philosophiae</em></p>
<p>Spinoza, <em>Ethica</em></p>
<p>Clarke</p>
<p>Newton</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Kant, <em>Critique de la raison pure</em>, Paris, Flammarion</p>
<p>Haeckel, <em>Die Welträthsel, Gemeinverständliche Studien über monistische Philosophie</em>, Stuttgart, Kröner, 1899</p>
<p>Büchner, <em>Fore et matière ou principes de l’ordre naturel de l’univers</em>, Paris, Reinwald, 1884</p>
<p>Arrhénius, <em>L’évolution des mondes</em>, Paris, Béranger, 1910</p>
<p>Nys, <em>Cosmologie</em>, 1918</p>
<p>Poincaré, <em>Les hypothèses cosmogoniques</em>, Paris, Hermann, 1911</p>
<div>Aristote, <em><span>De caelo</span></em></div>
<div><span></span></div>
<div>Nys, <em><span>La notion d’espace</span></em>, 1922</div>
<div><span></span></div>
<p>Charlier, "Ist das Weltall begrenzt oder unbegrenzt in Raum und Ziet ?"<em>, Archiv für systematische Philosophie</em>, 1896</p>
<p>Gutberlet, <em>Ist das Veltall begrenzt oder undebrenzt ?</em>, 1897</p>
<p>Klimke, <em>Der Monismus</em>, 1911</p>
<p>Olbers, <em>Astronomisches Jahrbuch</em>, 1826</p>
<p>Wundt, <em>Ueber das Kosmologische Problem</em>, 1877</p>
<p>Wundt, <em>Einige Bemerkungen zu der Abhandlung von Lasswitz</em>, 1877</p>
<p>Lasswitz, <em>Ein Beitrag zum Kosmologischen Problem, </em>1877</p>
<p>Seeliger, <em>Scientia</em>, 1914</p>
<div>Nordmann, <em><span>Einstein et l’univers</span></em>, 1921</div>
<div><span></span></div>
<p>Marguet, "Translation solaire", <em>Revue de métaphysique et de morale</em>, 1912</p>
<p>Haas, "Ist die Welt in Raum und Zeit unendlich ?", <em>Archiv für systematische Philosophie</em>, 1912</p>
<p>Carra de Vaux, "Sur la force et la matière physique", <em>Revue de Philosophie</em>, 1903</p>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p>Tannery, "Sur la question de l’infinitude de l’univers", <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1901</p>
<p>Aristote, <em>Physicorum</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Il Sententiarum</em></p>
<p><em>Saint-Thomas,</em> <em>Summa theologica</em></p>
<p>De Broglie, "La notion du vide", <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1888</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys renvoie à Descartes, Leibniz, Kant, Spinoza, Newton, Clarke, Haeckel, Büchner au moment d'examiner les arguments des partisans de l'infinité de l'espace
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré des preuves d’Arrhénius en faveur de l’infinitude de l’espace :</p>
<p>« Indépendamment des deux postulats que l’on peut ranger parmi les hypothèses purement gratuites ou fausses, à savoir l’éternel passé de l’univers et son éternelle évolution dans l’avenir, la théorie d’Arrhénius présente un point faible qui n’a point échappé à la sagacité du savant français H. Poincaré. « Cette raison, dit-il, (invoquée en faveur de l’espace réel infini), n’est pas convaincante, car on peut penser qu’une fois arrivées à de très grandes distances, les poussières ne subissent plus la pression de radiation, la lumière étant toujours plus ou moins absorbée dans son parcours. » » (Nys (1922), p. 73)</p>
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré de l’argument de Olbers en faveur de la finitude de l’univers :</p>
<p>« Récemment, H. Poincaré a repris l’argument de son devancier, en lui donnant une forme toute française. « Si l’univers est infini, écrit-il, une droite de direction quelconque, issue de notre œil, doit finir par rencontrer une étoile ; il semble en résulter que le Ciel tout entier devrait avoir l’éclat du soleil ». Mais loin de se laisser ébranler par cette difficulté, l’illustre physicien la déclare sans fondement. « Cette conclusion, ajoute-t-il, n’est pas légitime, parce que la lumière subit toujours une absorption plus ou moins forte dans les espaces interstellaires. » » (Nys (1922), p. 79)</p>
<p>Nys renvoie à Aristote, Charlier, Gutberlet, Klimke, Olbers, Wundt, Lasswitz au moment d'examiner les arguments des partisans de la finitude de l'espace</p>
<p>Nys reprend à son compte la conclusion de Carra de Vaux :</p>
<p>« En second lieu, la totalité de la matière existante occupe-t-elle un espace fini ou infini ? Du point de vue métaphysique ce problème paraît insoluble. Du point de vue scientifique, « de même qu’il serait insensé de rechercher dans les phénomènes physiques une preuve en faveur de l’infinité de l’espace et du temps, de même jamais, à notre avis, les phénomènes physiques ne fourniront une preuve péremptoire en faveur de l’opinion contraire. Notre esprit étant borné, dit M. Carra de Vaux, nous sommes forcés de limiter le champ de son travail. Mais cela ne prouve pas du tout que les choses ne se continuent pas encore à l’infini au-delà de ces bornes. La connaissance que nous avons de la partie du monde qui est proche de nous ne nous renseigne pas sur les parties qui en sont éloignées, et il est tout à fait vain de chercher dans la science des conclusions sur l’infini qu’elle ne peut pas donner. L’expérience ne nous fournit pas ces connaissances et l’analyse mathématique ne nous rend que ce que nous y mettons après l’avoir puisé dans l’expérience. » (Nys (1922), pp. 88-89)</p>
<p>Nys examine à partir d’Aristote, Saint-Thomas, De Broglie la problématique du vide (Dans l'hypothèse d'un univers fini, le vide qui l'entoure ne serait-il pas infini ?) :</p>
<p>« Avant de clore cette étude, disons un mot d’un doute qui a souvent tourmenté savants et philosophes. Puisque le choix nous en est laissé, dit-on, admettons avec certains finitistes que les étoiles fixes les plus éloignées de nous, constituent les limites dernières de l’univers réel. Une nouvelle question va se poser ; au delà de ces limites qu’y a-t-il ? Du vide, nous dira-t-on. Mais alors, ne faut-il pas attribuer à ce vide ce que nous avons refusé à la matière réelle à savoir l’infinitude ? » (Nys (1922), p. 89)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'espace réel ou l'univers actuel est-il infini ? </em>est le vingt-deuxième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1922, l'intervention a pour objectif d'examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l'infinitude et de la finitude de l’espace. L'enjeu est de montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Espace réel ou l'univers actuel est-il infini? (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
221-241
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1661" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1661</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Mécanique
Thèse - Objectif
Défendre la théorie réaliste du lieu interne (réalité objective du lieu interne indépendante de tout rapport)
Déterminer la nature intime de la réalité constitutive du lieu interne
Combattre la théorie d'une relativité essentielle du mouvement
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Mansion, Paul, « Les premiers principes de la Métagéométrie », in <em>Revue Néo-scolastique</em>, 1896 (<a href="https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498?pageId=T1_242" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498?pageId=T1_242</a>)</p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1895</p>
<p>Aristote</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Balmès, <em>Philosophie fondamentale</em></p>
<p>Descartes, <em>Principes philosophiques</em></p>
<p>Kant, <em>Metaph. Anfangsgründe der Natur. Wissenschaften</em></p>
<p>Jean de Saint-Thomas, <em>Cursus philosoph.</em></p>
Bergson, <em>Matière et Mémoire</em>
<p>Schneid, <em>Die phil. Lehre von Zeit und Raum</em></p>
<p>Remer, <em>Summa proelect. phil. scholasticae, </em>1895</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys cite l'article de Mansion pour montrer que les données de la géométrie corroborent l'hypothèse de la réalité objective du lieu interne :<br /><br />« Considéré dans son être total, le mouvement comprend donc une double formalité : l'une invisible mais seule réelle, à savoir le flux ininterrompu d'ubications intrinsèques qui se succèdent dans le corps à chaque étape nouvelle du mouvement. L'autre est la succession continue de positions que le mobile délaisse pendant son parcours. C'est la manifestation sensible de la réalité interne et cachée du mouvement. Nos sens n'atteignent que cette seconde formalité ou, si l'on veut, l'enveloppe du phénomène; la raison pénètre jusqu'à sa cause constitutive réelle. Si cette conclusion est légitime, et pour notre part nous aimons à la croire justifiée, le lieu cesse d'être une simple dénomination extrinsèque, un mot vide de sens réel. Il a sa cause interne objective, il relève en un mot d'un accident mobile localisateur que les scolastiques du XVIe siècle avaient désigné d'un nom heureux mais peu usité dans notre langage modenre : l'ubication intrinsèque. Beaucoup d'esprit peu familiarisés avec cette conception du lieu intrinsèque, n'accepteront peut-être qu'avec une grande défiance notre conclusion finale. Pour corroborer leur foi naissante, voyons si l'hypothèse mentionnée ne trouve pas de nouveaux points d'appui dans l'expérience. La géométrie, ou la science de l'espace, est la physique mathématique des disctances. Aussi, il n'y a en elle, dit M. Mansion, qu'une seule notion fondamentale irréductible, c'est la distance entre deux points données. En fait, lorsque la notion spatiale a atteint dans nos intelligences son complet développement, elle ne nous représente plus l'espace réel que sous la forme d'un vaste système de relations reliant entre elles les multiples substances corporelles qui peuplent l'univers. Que ces rapports de distance établis entre les corps soient vraiment objectifs, qui oserait le nier ? Le géomètre les compare entre eux, les mesure, et quand il détermine leur grandeur respective, il se garde bien de n'attribuer à son jugement qu'une valeur purement subjective. Il y voit sans aucun doute l'expression mathématique d'un fait réel. » (Nys (1899), pp. 224-225)
<p>Nys rappelle les attaques formulées par Domet de Vorges à l'encontre de la thèse qui attribue le mouvement à une qualité motrice produire ou au moins développée dans le mobile par le moteur. </p>
<p>Nys rappelle la définition du mouvement d'Aristote pour combattre la théorie de la relativité du mouvement :<br /><br />« Nous avouons que cette conception (relativiste) du mouvement nous paraît bien neuve. En tous cas, Aristote qui en fit une analyse si fine et si profonde ne l'a point connue. Dans la célèbre définition qu'il nous en donne : "le mouvement est l'acte d'une être en puissance encore en susceptivité", on chercherait en vain cette prétendue relativité. Au contraire, s'il est une réalité qu'il s'efforce de mettre en relief, c'est bien cet acte incomplet qui perfectionne l'être en puissance en appelant toutefois un perfectionnement ultérieur. Or, où se trouve cet acte ? Dans une pluralité de corps ou mieux dans leurs relations de distance ? Évidemment non; le mobile et lui seul en est le siège. » (Nys (1899), p. 230)</p>
Nys cite Leibniz, Balmès, Descartes, Kant et Jean de Saint-Thomas pour illustrer la thèse de la relativité du mouvement et de la négation du mouvement absolu : <br /><br /><p>« Ces considérations sur la nature et le but du mouvement local nous permettent enfin de résoudre une autre question souvent agitée chez les anciens scolastiques, renouvelée par Leibniz et Balmès et reprise encore par plusieurs auteurs modernes, à savoir : S’il n’existait qu’un corps dans l’espace imaginaire, ce corps serait-il susceptible de mouvement ? En d’autres termes, le mouvement absolu est-il possible ? Pour qui n’accorde au mouvement qu’un être relatif, ou en fait consister toute l’essence dans le changement de relation de distance, il est clair que la question posée appelle une solution négative. « Changer de lieu, dit Balmès, est pour les corps un changement dans leur position respective. Donc un corps unique ne peut se mouvoir. (…) Donc le mouvement dans la supposition d’un corps unique est une pure illusion. » « Le mouvement, dit Descartes, est essentiellement relatif. Tout ce qui est positif et réel dans les corps qui se meuvent et qui nous les fait dire en mouvement se trouve aussi bien dans les autres corps contigus, qui sont censés rester immobiles. » Leibniz qui définit le mouvement « le changement d’espace », et Kant qui l’appelait « le changement de la relation extérieure d’une chose avec l’espace », partagent évidemment la même opinion. Plusieurs scolastiques, mais pour des raisons d’un autre ordre, se rangent aussi de cet avis. « Dans le vide absolu, dit Jean de Saint-Thomas, un corps ne pourrait se mouvoir, parce qu’à défaut de points de repère, il serait impossible de distinguer les positions du corps l’une de l’autre ». Telle est aussi la thèse favorite de la plupart de nos mathématiciens modernes. » (Nys (1899), pp. 233-234)</p>
<p>Nys renvoie à l'ouvrage de Bergson au moment de montrer que les auteurs qui défendent la thèse d'une relativité essentielle du mouvement ont abordé le mouvement en tant que géomètres et non en tant que physciens :<br /><br />« Le mouvement, quelle qu’en soit na nature, est une réalité objective qui a son siège déterminé et qui, partant, ne peut être attribuée au gré de nos caprices tantôt à tel corps, tantôt à tel autre. Descartes et, après lui, tous les mathématiciens qui se sont prononcés pour la relativité essentielle du mouvement ont donc traité du mouvement non en physiciens, mais en géomètres. C’est de ce procédé abstractif qu’est née l’opinion si communément répandue de l’impossibilité du mouvement absolu. » (Nys (1899), p. 237)</p>
<p>Nys examine les théories de Schneid et Remer au moment d'aborder la question d'une relativité conçue comme élément complémentaire extrinsèque au lieu interne : <br /><br />« L’accident localisateur pour lequel nous avons revendiqué une place spéciale dans le domaine des réalités physiques a-t-il un être complet indépendamment de toute relation avec les corps ambiants ? Faut-il lui reconnaître un caractère absolu, ou ne doit-on pas lui adjoindre à titre d’élément complémentaire extrinsèque une certaine relativité ? Plusieurs auteurs, partisans d’ailleurs de la théorie réaliste du lieu interne, ont cru voir dans la relativité un élément indispensable, essentiel même à la conception adéquate de cette notion. L’espace interne, dit le Dr Schneid, est une détermination passive, un mode d’être intrinsèque qui résulte de l’espace externe et qui, partant, ne peut exister sans un milieu ambiant. (…) L’espace interne et l’espace externe sont donc inséparables à tel point que l’espace externe constitue l’élément formel du lieu. (…) Dans le même ordre d’idées, nous rencontrons encore une autre théorie, très voisine d’ailleurs de l’opinion mentionnée. Elle nous est proposée par le P. Remer dans une de ses thèses cosmologiques. Lorsqu’un corps, dit-il, fait partie d’un système matériel, ce corps se trouve localisé. Or, cette localisation n’est pas une dénomination purement verbale. D’où vient-elle ? Comment se produit-elle ? Elle résulte de deux facteurs : du corps lui-même et de son entourage. » (Nys (1899), pp. 238-239)</p>
Discute
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1895</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Balmès, <em>Philosophie fondamentale</em></p>
<p>Descartes<em>, Principes philosophiques</em></p>
<p>Kant<em>, Metaph. Anfangsgründe der Natur. Wissenschaften</em></p>
<p>Jean de Saint-Thomas<em>, Cursus philosoph.</em></p>
<p>Schneid, <em>Die phil. Lehre von Zeit und Raum</em></p>
<p>Remer<em>, Summa proelect. phil. scholasticae, 1895</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Domet De Vorges de rejeter la thèse qui attribue le mouvement à une qualité motrice produite ou au moins développée dans le mobile par le moteur : <br /><br />« Dans un article paru dans les Annales de Philosophie chrétienne, année 1895, M. le comte Domet De Vorges se déclare l’adversaire de l’opinion qui attribue le mouvement à une qualité motrice produite ou au moins développée dans le mobile par le moteur. A son avis, cette théorie serait non seulement inacceptable, mais contraire aux principes de la métaphysique aristotélicienne. Nous regrettons de ne pouvoir partager les idées de notre savant contradicteur. Ce n’est pas le lieu de faire la critique des arguments dont il essaie d’étayer sa thèse. Nous aurons bientôt l’occasion d’établir dans notre « Cours de Cosmologie » actuellement sous presse, 1° que M. Domet de Vorges, en rejetant la qualité motrice, a rejeté du même coup un facteur indispensable du mouvement sans rien lui substituer, laissant ainsi ce phénomène inexpliqué, 2° que la théorie aristotélicienne se concilie aisément avec l’hypothèse de l’impulsion. » (Nys (1899), pp. 228-229)</p>
<p>Nys discute la théroie d'une relativité essentielle du mouvement entretenue par Leibniz, Kant, Descartes, Balmès et Jean de Saint-Thomas</p>
<p>Nys discute la thèse de Schneid et Remer selon laquelle la relativité est un élément indispensable, essentiel même à la conception adéquate de la notion de lieu</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Étude sur l'Espace </em>est le huitième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique.</em><em> </em>Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de défendre la théorie réaliste du lieu interne, de déterminer la nature essentielle de cette notion et de combattre la théorie d'une relativité essentielle du mouvement : <br /><p>« De cette discussion se dégage une conclusion. Nous aimons à la mettre en relief, parce qu’elle constitue la base et le point de départ de l’étude métaphysique de l’espace ; elle lui donne même son orientation et permet de pressentir la théorie générale qu’elle renferme à l’état embryonnaire : Le lieu interne occupé par un corps n’est pas une dénomination purement verbale, ni une simple étiquette à l’usage de l’intelligence dans l’expression des relations spatiales. Au point de vue ontologique, il s’identifie au contraire avec l’étendue concrète dont le rôle essentiel est d’étendre la masse matérielle, d’un délimiter le volume et de le fixer d’une manière exclusive à telle place déterminée. Sur lui reposent comme sur leur fondement toutes les relations de distance dont l’ensemble constitue l’espace réel. » (Nys (1899), p. 241)</p>
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Title
A name given to the resource
Étude sur l'Espace
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pillon, François (1830-1914)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/413" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste
Année de publication
1891
Périodique de publication
L'année philosophique
Volume
2
Pagination
67-208
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2558628/f69.item.r=Cournot" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2558628/f69.item.r=Cournot</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Évolution historique de l'Atomisme (L')
Cournot
-
Intervention
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Auteur Intervention
Renoirte, Fernand (1894-1958)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/208" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1924
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
26
Pagination
371-375
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1924_num_26_3_2385_t1_0371_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1924_num_26_3_2385_t1_0371_0000_2</a></p>
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Title
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Henri Bergson, Durée et simultanéité à propos de la théorie d'Einstein
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1904
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
11
Pagination
35-57
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Deville</p>
Commentaire Référence bibliographique
« Les tenants du thomisme rajeuni l'ont compris et ils sont essayé de renverser la barrière que, de commun accord, chimistes et physiciens avaient pplacée entre ces deux départements de la philosophie naturelle. La raison principale de cet essai de réductionn est le phénomène de "dissociation" découvert autrefois par Deville. » (Nys (1904), p. 37)
<div><span></span></div>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hylémorphisme dans le monde inorganique</em> est le douzième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1904, l'intervention a pour objectif d'examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur.</p>
Cité par
<p>Nys, « Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 12, Louvain, 1905, pp. 316-338.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hylémorphisme dans le monde inorganique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1868
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
2
Pagination
246-264
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Théorie scientifique examinée
Théorie de l'éther
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Montrer que l'hypothèse de l'éther est une fiction qui manifeste des signes d'épuisement théorique et empirique et doit être remplacée par des recherches portant exclusivement sur les propriétés phénoménales de la matière
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation de la théorie des ondulations, de la théorie newtonienne de l'émission et de la théorie des vibrations matérielles de Schrauf
Référence bibliographique
<p>Lamé, Gabriel, <em>Leçons sur la théorie mathématique de l'élasticité des corps solides</em>, Bachelier, Paris, 1852 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p</a>)</p>
<p>Schrauf, Albrecht, <em>Physikalische Studien. Die gesetzmäßigen Beziehungen von Materie und Licht</em>, Gerold, Wien, 1867</p>
<p>Fresnel, Augustin, <em>Œuvres complètes d’Augustin Fresnel</em>, Paris, 1866-1870</p>
<p>Secchi, Angelo, <em>L'unité des forces physiques, essai de philosophie naturelle</em>, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j</a>)</p>
<p>Brach</p>
<p>Cauchy, Augustin, <em>Mémoire sur la dispersion de la lumière</em>, Prague, 1837</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff rapporte le témoignage de Lamé pour montrer que les physiciens ont fini par transformer la fiction de l'éther en dogme scientifique. Il relève le défaut de raisonnement par lequel les fictions scientifiques finissent par être considérées comme l'expression de la réalité. Certains physiciens, en inférant de l'utilité d'une construction théorique à sa vérité, seraient ainsi conduits à s'engager ontologiquement à reconnaître que l'éther existe réellement et qu'il représente la cause première des phénomènes lumineux : <br /><br /><span>« Qu'est-ce que tout cela si ce n'est un tissu d'ingénieuses fictions, et pourtant on n'ignore pas que la grande majorité des astronomes et des physiciens non-seulement les adoptent comme des probabilités, mais encore y croient comme à des axiomes indiscutables, et traitent d'insensés et de conservateurs, ceux qui cherchent à s'en affranchir. Voici, par exemple, ce que dit à propos de l'éther un illustre physicien de nos jours : <span>« l'existence de l'éther, incontestablement démontrée par la propagation de la lumière dans les espaces planétaires, l'explication si simple qu'elle donne des phénomènes de la diffraction dans la théorie des ondulations, et les lois de la double réfraction prouvent avec une certitude non moins grande que l'éther existe dans l'intérieur des corps. <span>»</span><span>» (Wyrouboff (1868), p. 248)</span></span></span></p>
<p>Wyrouboff présente la théorie des vibrations matérielles de Schrauf. Pour le Chimiste-Philosophe, cette théorie pose les bases des nouvelles recherches positives dans le champ de l'optique.</p>
Wyrouboff présente aux lecteurs du périodique la théorie de l'éther à partir des écrits de Fresnel, Cauchy, Brach et Secchi
Discute
<p>Lamé, Gabriel, <em>Leçons sur la théorie mathématique de l'élasticité des corps solides</em>, Bachelier, Paris, 1852 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p</a>)</p>
<p>Fresnel, Augustin, <em>Œuvres complètes d’Augustin Fresnel</em>, Paris, 1866-1870</p>
<p>Secchi, Angelo, <em>L'unité des forces physiques, essai de philosophie naturelle</em>, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j</a>)</p>
<p>Cauchy, Augustin, <em>Mémoire sur la dispersion de la lumière</em>, Prague, 1837</p>
<p>Brach</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff présente aux lecteurs du périodique les complications théoriques et la stérilité empirique de la théorie de l'éther à partir d'une critique des écrits de Fresnel, Cauchy, Brach et Secchi</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L’Hypothèse de l’éther en optique</em> est le troisième article de fond <span>en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span>. Parue en 1868, l'intervention du Chimiste-Philosophe est motivée par la réimpression des mémoires de Fresnel (partisan de la théorie de l'éther) et la publication de <em>Physikalische Studien. Die gesetzmäßigen Beziehungen von Materie und Licht </em>de Schrauf (adversaire de la théorie de l'éther). L'objectif de Wyrouboff est triple : <br /><br />i. Montrer que l'hypothèse de l'éther doit être considérée comme une fiction théorique provisoire et non comme un dogme scientifique. Ainsi, bien que cette théorie s'est montrée théoriquement et empiriquement féconde, elle ne doit pas être prise pour l'expression de la réalité. Le Chimiste-Philosophe dénonce ici la tendance de certains physiciens à hypostasier les fictions utiles en substances effectives :<br /><br />« Je reconnais sans difficulté qu'il y a quelque chose de flatteur pour l'orgueil de l'esprit humain, dans ctte possibilité que donnent les hypothèses scientifiques, non-seulement de coordonner les faits connus, mais encore de prévoir souvent à un intervalle très-éloigné des faits que l'observation ne nous fait même pas soupçonner. Je n'ai rien à objecter si l'on ne considère les hypothèses que comme des instruments provisoires que les progrès rendront un jour inutiles, et comme des satisfactions que l'esprit, toujours avide de savoir, se donne, en attendant les satisfactions plus grandes que procure la conscience de la vérité. Mais là ne se borne malheureusement pas le rôle qu’on leur attribue ; à force de sentir l’importance d’une interprétation hypothétique, on finit par la croire vraie, et ce qui ne devrait être qu’une raisonnable fiction, se confond ainsi avec la réalité. (...) On confond ainsi, comme on le confond autre part, l’utile avec le vrai, l’indispensable avec l’indiscutable. » (Wyrouboff (1868), pp.247-248). <br /><br />ii. Présenter les signes d'épuisement théorique et empirique de la théorie de l'éther. Cette présentation est réalisée à partir d'une étude critique des écrits de certains partisans de l'existence de l'éther (Fresnel, Secchi, Cauchy). Les complications théoriques, l'usage d'hypothèses ad-hoc, l'absence de nouvelles découvertes empiriques et certaines contradictions avec l'expérience conduisent le Chimiste-Philosophe à condamner l'hypothèse de l'éther. <br /><br />« L'hypothèse d'un fluide impondérable doit donc, dans l'état actuel de nos connaissances, être rejetée de l'optique comme une fiction qui a eu son incontestable utilité, mais qui a fait son temps et qui ne peut désormais que nous faire tourner dans un cercle vicieux. » (Wyrouboff (1868), p. 257).<br /><br />iii. Promouvoir, à partir des travaux de Schrauf sur la t<span>héorie des vibrations matérielles</span>, des recherches qui portent exclusivement sur les propriétés phénoménales de la matière. Pour Wyrouboff, l'hypothèse de l'éther doit être remplacée par des entités accessibles à l'observation, c'est-à-dire susceptibles d'être mises directement, au moyen de procédures expérimentales, en rapport avec des données phénoménales. Dans ces conditions, les recherches en optique doivent être guidées par cette idée que :<br /><br />« la lumière, comme tous les autres phénomènes physiques, n'est qu'une propriété, qu'une manière d'être de la matière elle-même. » (Wyrouboff (1868), p. 259).<br /><br />L'enjeu du texte est ainsi de montrer que les principes fondamentaux du positivisme permettent d'identifier et d'éliminer les résidus métaphyques des sciences positives <span>et de promouvoir des recherches pleinement positives.</span><br />L'examen critique de l'hypothèse de l'éther est l'occasion pour Wyrouboff de présenter au public du périodique la<span> théorie des ondulations, la théorie newtonienne de l'émission et la théorie des vibrations matérielles de Schrauf. <br />Il convient de souligner que le Chimiste-Philosophe reviendra sur l'hypothèse de l'éther en tant que fiction (ou artifice logique) dans son article de 1880 consacré aux<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer"> Hypothèses scientifiques</a>.<span><br /></span></span></p>
Cité par
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">André, Louis</a>, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/29" target="_blank" rel="noreferrer">De l'esprit métaphysique en géométrie</a> », in <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer"><em>La Philosophie Positive</em></a>, t. 3, Paris, 1868, pp. 265-277. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image</a>)</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer">Les Hypothèses scientifiques</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t. 25, Paris, 1880, pp. 169-184. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image</a>)</p>
Commentaire Cité par
<p>André reprend l'analyse positiviste opérée par Wyrouboff sur l'hypothèse de l'éther pour souligner la nécessité d'éliminer les derniers résidus métaphysiques des sciences positives : </p>
<p>« L'influence de la métaphysique a persisté jusqu'à nos jours; M. Wyrouboff nous a montré ici même (voir le numéro de mars-avril 1868), comment elle a su se maintenir, dans les sciences physiques, en détournant les hypothèses de leur véritable signification scientifique. Il nous a fait voir comment l'hypothèse de l'éther, en particulier, si séduisante tout d'abord en raison de sa simplicité, si utile tant qu'elle s'est bornée à relier ensemble les résultats des premières observations, est devenue embarrassante aujourd'hui pour les physiciens, qui sont forcés d'entasser complications. sur complications pour lui permettre de rendre compte des derniers faits connus. » (André (1868), p. 266)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Hypothèse de l’éther en optique (L’)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pasquier, Ernest (1849-1926)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/138" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Astronome-Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
262-281
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_19_1609" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_19_1609</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Hypothèse de M. Faye : Étendue de l’hypothèse de M. Faye ; caractère essentiel qui la différencie de l’hypothèse de Laplace ; Principe de mécanique servant de point de départ à l’hypothèse de Faye pour les planètes à rotation directe ; Formation des planètes à rotation directe, dans l’hypothèse de Faye ; Formation des planètes Uranus et Neptune dans la même hypothèse ; Observation de M. Wolf sur la partie de l’hypothèse de M. Faye relative à la formation du sysème solaire. Hypothèses de M. du Ligondès et du P. Braun : Hypothèse de M. du Ligondès ; Remarques au sujet de cette hypothèse ; Hypothèse du P. Braun. Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science : Considérations générales ; Origine et conservation apparente de l’énergie solaire ; Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science. Sur la fin des mondes)
Référence bibliographique
<p>Faye</p>
<p>Laplace</p>
<p>Gilbert, V., <em>Cours de mécanique analytique</em></p>
<p>Sarrau, <em>Cours de mécanique</em></p>
<p>Wolf</p>
<p>Radau, « Quelques remarques au sujet de la condensation des nébulauses », in <em>Bulletin astronomique</em>, 1885</p>
<p>Braun</p>
<p>du Ligondès</p>
<p>Pasquier, <em>Cours de mécanique analytique</em></p>
<p><span>Callandeau, <i>Bulletin astronomique</i>, 1897</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nolan, <em>Bulletin astronomique</em>, 1896</p>
<p><span>Darwin, G.</span></p>
<p><span>Kant</span></p>
<p><span>Eberhard, « Die Cosmogonie von Kant », in <em>Publicationen der v. Kuffern’schen Sternwartz in Wien</em>, 1894</span></p>
<p>Gilbert, « De la conservation de l’énergie solaire », in <em>Revue des Questions scientifiques</em>, avril 1885</p>
<p><span>Helmholtz</span></p>
<p>Mayer</p>
<div><span></span></div>
<p><span>Waterston</span></p>
<p><span>Thompson</span></p>
<p><span>Kelvin</span></p>
<p><span>Herschel</span></p>
<p>de la Vallée Poussin</p>
<p>De Lapparent, « La formation de l’écorce terrestre », in <em>Comptes rendus du Congrès scientifique international des catholiques</em>, 1888</p>
<p>Janssen, « L’âge des étoiles », in <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1888</p>
<p>See</p>
<p>Folie, « Sur le commencement et la fin du monde », in <em>Bulletins de l’Académie des Sciences de Belgique</em>, 1873</p>
<p>R.P. Carbonnelle, « Dégénérescence de l’énergie », in <em>Revue des Question scientifiques</em></p>
<p>Gilbert, <em>Revue des Questions scientifiques</em></p>
<p>Jouffret, <em>Introduction à la théorie de l’énergie</em>, Paris, 1883</p>
<p><span>Hirn, <i>Constitution de l’espace céleste</i>, 1889</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Folie, « Clausius, sa vie, ses travaux, et leur portée métaphysique », in <em>Revue des Questions scientifiques</em>, avril 1890</p>
<p>Poincaré, « Sur la stabilité du système solaire », in <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1898</p>
<p>Stainier, « La fin du monde », in <em>Bulletin de la Société scientifique de Bruxelles</em>, janvier 1898</p>
<p>Kant, <em>Théorie du ciel</em></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Mansion, Paul, «</span><span> </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.22, Louvain, 1920, pp. 148-189</span></p>
Commentaire Cité par
<p><span>Mansion reprend une remarque de Pasquier concernant l'incompatibilité de l'hypothèse cosmogonique de Kant avec les principes de la mécanique : </span><br /><br /><span>« </span><span>Dans son </span><em>Algemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels </em><span>(1755), Kant a exposé une hypothèse cosmogonique où il montre qu'il ignorait la mécanique de Newton, dont il se réclamait dans le titre et le texte de l'oeuvre : "la conclusion à laquelle il a été conduit est en condtradiction avec la loi des aires" remarque M. Pasquier". » (Mansion (1920), pp. 155-156)</span></p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Sur les hypothèses cosmogoniques (suite et fin) </em>est le quatrième article de fond en philosophie des sciences publié par Pasquier dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1898, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Hypothèse de M. Faye : Étendue de l’hypothèse de M. Faye ; caractère essentiel qui la différencie de l’hypothèse de Laplace ; Principe de mécanique servant de point de départ à l’hypothèse de Faye pour les planètes à rotation directe ; Formation des planètes à rotation directe, dans l’hypothèse de Faye ; Formation des planètes Uranus et Neptune dans la même hypothèse ; Observation de M. Wolf sur la partie de l’hypothèse de M. Faye relative à la formation du sysème solaire. Hypothèses de M. du Ligondès et du P. Braun : Hypothèse de M. du Ligondès ; Remarques au sujet de cette hypothèse ; Hypothèse du P. Braun. Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science : Considérations générales ; Origine et conservation apparente de l’énergie solaire ; Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science. Sur la fin des mondes)
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Title
A name given to the resource
Hypothèses cosmogoniques (suite et fin) (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pasquier, Ernest (1849-1926)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/138" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Astronome-Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
347-366
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_16_1572" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_16_1572</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique. Hypothèse nébulaire et hypothèse météorique : Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique ; Impuissance de la science actuelle à satisfaire à cette condition ; De l’hypothèse nébulaire ; nature des faits sur lesquels Herschel a fondé son hypothèse ; Confirmation, à un certain point de vue, de l’hypothèse herschélienne par la science moderne ; Difficulté essentielle inhérente à l’hypothèse nébulaire ; Hypothèse météorique de M. Lockyer ; Maintien de l’hypothèse nébulaire, faute de mieux /
État actuel de notre système solaire. Comparaison avec les systèmes des étoiles doubles. Lois de Képler et gravitation universelle : Description du monde solaire ; Rappel de quelques définitions relatives à l’ellipse ; Du périhélie et de l’aphélie ; temps de la révolution ; Lois de Képler ; Excentricités des orbites et durées de révolution dans le système solaire ; De la gravitation universelle)
Référence bibliographique
<p>Wolf, <em>Les hypothèses cosmogoniques</em></p>
<p>Faye</p>
<p>Laplace</p>
<span>W. Herschel, <em>Philosophical Transactions</em>, 1811</span>
<p><span>Roberts, <em>A Selection of photographes of Stars, etc.</em>, 1894</span></p>
<p>Bigourdan, <em>Annales de l’Observatoire de Paris</em>, 1884</p>
<p>Bigourdan, <em>Bulletin astronomique</em>, t.X, 1893</p>
<p>O. Struve, « Mesure micrométriques des étoiles doubles », in <em>Observation de Pulkovo</em></p>
<p>Lockyer</p>
<p>Zenger, <em>Comptes rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1887</p>
<p>Tait</p>
<p>Deslandres, <em>Bulletin astronomique</em>, 1897</p>
<p>Pickering, <em>Bulletin astronomique</em>, 1892</p>
<p>Huggins, <em>Bulletin astronomique</em>, 1892</p>
<p>Vogel</p>
<p>Scheiner, <em>Die Spectralanalyse der Gestirne</em>, Leipzig, 1890</p>
<p><span>Janssen</span></p>
<div><span></span></div>
<p>G. Darwin</p>
<p>William Thompson</p>
<p>See</p>
<p>Callandreau, <em>Bulletin astronomique</em>, mars 1897</p>
<p>Poincaré</p>
<p>See, « Le but de l’astronomie stellaire », in <em>Bulletin de la Société belge d’astronomie</em>, octobre, 1897</p>
<p><span>Backlund</span></p>
<p><span>Képler</span></p>
<p><span>Tycho-Brahé</span></p>
<p>Tisserand, <em>Traité de mécanique celeste</em>, 1896</p>
<p>A.Hall</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Mansion, Paul, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a> », in <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a>, t.22, Louvain, 1920, pp. 148-189</p>
Commentaire Cité par
<p><span>Mansion reprend une remarque de Pasquier concernant l'incompatibilité de l'hypothèse cosmogonique de Kant avec les principes de la mécanique : </span></p>
<span>« </span><span>Dans son </span><em>Algemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels </em><span>(1755), Kant a exposé une hypothèse cosmogonique où il montre qu'il ignorait la mécanique de Newton, dont il se réclamait dans le titre et le texte de l'oeuvre : "la conclusion à laquelle il a été conduit est en condtradiction avec la loi des aires" remarque M. Pasquier". » (Mansion (1920), pp. 155-156)</span>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Les hypothèses cosmogoniques (suite) </em>est le deuxième article de fond en philosophie des sciences publié par Pasquier dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique. Hypothèse nébulaire et hypothèse météorique : Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique ; Impuissance de la science actuelle à satisfaire à cette condition ; De l’hypothèse nébulaire ; nature des faits sur lesquels Herschel a fondé son hypothèse ; Confirmation, à un certain point de vue, de l’hypothèse herschélienne par la science moderne ; Difficulté essentielle inhérente à l’hypothèse nébulaire ; Hypothèse météorique de M. Lockyer ; Maintien de l’hypothèse nébulaire, faute de mieux /<br />État actuel de notre système solaire. Comparaison avec les systèmes des étoiles doubles. Lois de Képler et gravitation universelle : Description du monde solaire ; Rappel de quelques définitions relatives à l’ellipse ; Du périhélie et de l’aphélie ; temps de la révolution ; Lois de Képler ; Excentricités des orbites et durées de révolution dans le système solaire ; De la gravitation universelle)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hypothèses cosmogoniques (suite) (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pasquier, Ernest (1849-1926)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/138" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Astronome-Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
123-140
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1596" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1596</a></p>
Thèse - Objectif
Présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Unité probable d’origine du soleil et des planètes. Hypothèse de Laplace : Unité probable d’origine du soleil et des planètes ; Énoncé du problème cosmogonique tel qu’il se posait à Laplace pour le cas particulier du système solaire ; Ce qu’était, pour Laplace, le syst ème solaire, avant la transformation qui a donné naissance aux planètes ; Mode de formation des planètes d’après Laplace ; Résumé relatif à l’hypothèse de Laplace ; L’expérience de Plateau ne peut pas être considérée comme confirmant l’hypothèse de Laplace. Examen de la principale objection faite par M. Faye à l’hypothèse de Laplace : Portée de l’objection ; Comment l’objection est légitimée ; Réponse de M. Wolf à l’objection de M. Faye)
Référence bibliographique
<p>Laplace, <em>Exposition du Système du monde</em>, 1813</p>
<p>Faye</p>
<p>R.P. de Joannis, « Sur la formation mécanique du monde », in <em>Études</em></p>
<p>Herschel</p>
<p>Pasquier, <em>Cours de mécanique analytique</em></p>
<p>Kant</p>
<p>Plateau</p>
<p>Gilbert, V., <em>Cours de mécanique analytique</em>, 1891</p>
<p>Tisserand, V., <em>Traité de mécanique céleste</em></p>
<p>Wolf, <em>Hypothèses cosmogoniques</em></p>
<p>Hirn</p>
<p>Roche, « Essai sur la constitution et l’origine du système solaire », in <em>Mémoires de l’Académie de Montpellier</em>, 1873</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Mansion, Paul, «</span><span> </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.22, Louvain, 1920, pp. 148-189</span></p>
Commentaire Cité par
<p><span>Mansion reprend une remarque de Pasquier concernant l'incompatibilité de l'hypothèse cosmogonique de Kant avec les principes de la mécanique : </span><br /><br /><span>« </span><span>Dans son </span><em>Algemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels </em><span>(1755), Kant a exposé une hypothèse cosmogonique où il montre qu'il ignorait la mécanique de Newton, dont il se réclamait dans le titre et le texte de l'oeuvre : "la conclusion à laquelle il a été conduit est en condtradiction avec la loi des aires" remarque M. Pasquier". » (Mansion (1920), pp. 155-156)</span></p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Sur les hypothèses cosmogoniques </em>est le troisième article de fond en philosophie des sciences publié par Pasquier dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1898, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Unité probable d’origine du soleil et des planètes. Hypothèse de Laplace : Unité probable d’origine du soleil et des planètes ; Énoncé du problème cosmogonique tel qu’il se posait à Laplace pour le cas particulier du système solaire ; Ce qu’était, pour Laplace, le syst ème solaire, avant la transformation qui a donné naissance aux planètes ; Mode de formation des planètes d’après Laplace ; Résumé relatif à l’hypothèse de Laplace ; L’expérience de Plateau ne peut pas être considérée comme confirmant l’hypothèse de Laplace. Examen de la principale objection faite par M. Faye à l’hypothèse de Laplace : Portée de l’objection ; Comment l’objection est légitimée ; Réponse de M. Wolf à l’objection de M. Faye)
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hypothèses cosmogoniques (suite) (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Littré, Émile (1801-1881)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/48" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste-Philosophe
Année de publication
1872
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
9
Pagination
343-371
Type d'intervention
Article de Fond
URL
<p><span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77880s/f344.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77880s/f344.image</a></span></p>
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Théorie scientifique examinée
Hypothèse cosmogonique
Hypothèse cosmogonique de Laplace
Commentaire Théorie scientifique examinée
Littré rapporte l'exposition que Comte donne de l'hypothèse cosmogonique de Laplace
Thèse - Objectif
Présenter et examiner, à partir de la théorie contienne des hypothèses, la nature, la valeur et les limites des hypothèses positives de Cosmogonie (1°Hypothèse cosmogonique par rapport à l’univers, 2°Hypothèse cosmogonique par rapport au monde, 3°Hypothèse cosmogonique par rapport à la terre et 4°Hypothèse cosmogonique par rapport aux êtres vivants).
Acculturation
Oui
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, t.II, 27e leçon</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Littré donne un commentaire de la 27e leçon du <em>Cours de Philosophie positive </em>consacrée à « La Philosophie astronomique et la philosophie de la physique »</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>Les Hypothèses positives de cosmogonie </em>est le deuxième article de fond </span><span>en philosophie des sciences publié par Littré au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span><span><span>. Parue en 1872, l'intervention de Littré a pour objectif de p</span></span>résenter et d'examiner, à partir de la théorie contienne des hypothèses, la nature, la valeur et les limites des hypothèses positives de Cosmogonie :</p>
<p>« On donne, dans les choses scientifiques, le nom d’hypothèses positives à celles qui résultent de faits expérimentaux. Elles gagnent ou perdent en consistance, à mesure que les faits de cette nature leur sont favorables ou contraires. Dans les cas où elles n’atteignent jamais.à la vérification complète, elles en approchent sans cesse davantage, et satisfont l’esprit par le caractère toujours démontrable des faits et des lois qui leur servent de base, à la différence des hypothèses théologiques ou métaphysiques, dont le point d’origine n’est pas susceptible de vérification et dont la consistance décroit au lieu de croître. (…) La vérité est que M. Comte les a énoncées d’une manière précise il y a une quarantaine d’années; et depuis lors elles sont vulgaires parmi ses disciples. Pour eux, toutes les hypothèses se partagent immédiatement en positives et en non positives. De celles-ci ils ne tiennent compte; mais les autres, toujours précieuses par les faits expérimentaux qu’elles représentent, leur servent, dans les limites de l’approximation qu’elles comportent, de système à la fois provisoire et perfectible. L’application de la doctrine des hypothèses positives a été faite à la cosmogonie par M. Comte dans un morceau qu’il est tout-à-fait de mon sujet de reproduire : « les théories cosmogoniques, dit-il, sont, par leur nature, essentiellement conjecturales, quelques plausibles qu’elles puissent devenir. Car il ne peut en être ici comme dans l’établissement de la mécanique céleste, où, de l’étude géométrique des mouvements planétaires, on a pu remonter, avec une entière certitude, à une conception dynamique, d’après des lois générales du mouvement qui indiquaient exactement tel mécanisme, en donnant à tout autre une exclusion nécessaire. Nous ne saurions avoir aucune théorie abstraite des formations, analogues à celle des mouvements, qui puisse nous conduire mathématiquement à assigner telle formation déterminée comme effectivement correspondante à telle disposition effective. Toutes nos tentatives à cet égard ne peuvent consister qu’à construire, d’après des renseignements généraux, des hypothèses cosmogoniques plus ou moins vraisemblables, pour les comparer ensuite, le plus exactement possible, à l’ensemble des phénomènes bien explorés. Quelque consistance que ces hypothèses soient susceptibles d’acquérir par un tel contrôle, elles ne sauraient jamais, faute de ce criterium indispensable, être élevées, comme l’a été si justement la loi de la gravitation, au rang des faits généraux; car on serait toujours autorisé à penser qu’une hypothèse nouvelle conviendrait peut-être aussi bien aux mêmes phénomènes, en permettant, de plus, d’en expliquer d’autres, à moins qu’on ne parvînt un jour à représenter exactement toutes les circonstances caractéristiques, même numériquement envisagées; ce qui, en ce genre, est évidemment chimérique. » La cosmogonie est la production du monde. (…) Désormais tout problème cosmologique a pour objet : retrouver un état antérieur à l'aide des traces qu’il a laissées. C’est dire immédiatement que tout problème cosmologique renonce à rencontrer une origine suprême et cause de tout. (…) La cosmogonie, telle qu’elle s’offre aux yeux de la science moderne, se divise en celle de l’univers, celle du monde, celle de la terre, et enfin celle des êtres vivants qui l’habitent. » (Littré (1872), pp. 343-344)</p>
<p>Il examine ainsi, à partir de la 27e leçon du <em>Cours de Philosophie positive </em>:<br />1°Hypothèse cosmogonique par rapport à l’univers; <br />2°Hypothèse cosmogonique par rapport au monde;<br />3°Hypothèse cosmogonique par rapport à la terre;<br />4°Hypothèse cosmogonique par rapport aux êtres vivants.<br /><br />Littré est alors conduit à montrer que la valeur des hypothèses cosmogoniques, qui entendent seulement exposer l'enchaînement de quelques phases d'évolution en renonçant à tout absolu, reposent sur plusieurs critères. Ces critères fixent le degré de positivité de ces hypothèses et dépendent <br />- de la diversité des observations dont on peut faire la prévision numérique par une construction mathématique à partir de l'hypothèse initiale;<br />- de la fécondité heuristique, i.e la capacité à découvrir une nouvelle loi;<br />- de la solidarité avec les résultats d'autres sciences positives. <br /><br />Source :<br /><br />- Braverman, Charles, <em><em>Kant, philosophe français du XIXe siècle : entre science, philosophie et épistémologie</em><span>, Nancy, 2017</span></em>, pp. 609-613.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Hypothèses positives de Cosmogonie (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1880
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
25
Pagination
169-184
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Déterminer la nature, la valeur et la légitimité des hypothèses scientifiques
Montrer que les hypothèses scientifiques sont des fictions (ou artifices logiques n'ayant aucune valeur ontologique) théoriquement et empiriquement fécondes qui portent exclusivement sur des entités inobservables (éther, atomes...)
Justifier à partir de critères épistémiques de nature pragmatiste (simplicité, commodité, prédiction...) l'élaboration et l'utilisation des hypothèses dans la connaissance scientifique
Élaborer un code d’honneur présidant l’élaboration et l’usage des hypothèses scientifiques et permettant de bloquer l’argument de la pente glissante de l’école empiriste (transformation de l'hypothèse en dogme scientifique)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Naville, Ernest, <em>La logique de l'hypothèse</em>, Paris, Germer-Baillière, 1880</p>
<p><span>Comte, Auguste, </span><em>Cours de Philosophie positive</em>.</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/14" target="_blank" rel="noreferrer">L’hypothèse de l’éther en optique</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t.2, Paris, 1868, pp. 246-264 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image</a>)</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/18" target="_blank" rel="noreferrer">De l’esprit métaphysique en chimie</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t. 23, Paris, 1879, pp. 177-199. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image</a>)</p>
Discute
<p>Naville, Ernest, <em>La logique de l'hypothèse</em>, Paris, Germer-Baillière, 1880</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff reproche à Naville de confondre suppositions phénoménales (qui portent exclusivement sur des entités et phénomènes observables) et hypothèses scientifiques (qui portent exclusivement sur des entités inobservables): <br /><br />« Ce que M. Naville appelle l'hypothèse, n'est que la comparaison d'un fait observé avec d'autres faits connus (...). Qu'est-ce qu'une hypothèse scientifique ? c'est une tentative d'interprétation d'une classe de phénomènes au moyen d'une propriété plus générale qui peut ou semble pouvoir exister. Elle n'est pas susceptible de vérification directe (...). En effet, si elle pouvait se vérifier, elle ne serait plus une hypothèse, elle deviendrait une théorie certaine. Voyer les ondulations et l'unité des forces en physique, l'atomisme en chimie, le transformisme en biologie - toutes ces vues de l'esprit échappent évidemment à l'observation; on ne peut ni voir l'éther, ni constater l'identité de s propriétés dynamiques de la matière, ni parcevoir le groupement des atomes, si atomes il y a (...). La matière impondérable, les particules inseccables des corps (...) sont en dehors de la sphère des investigations positives, et appartiennent à la classe des conceptions imaginaires. » (Wyrouboff (1880), p. 175)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Théorie scientifique examinée
Théorie de l'éther
Commentaire Théorie scientifique examinée
<p>Wyrouboff rappelle l'exemple de l'hypothèse de l'éther pour illustrer le danger d'une transformation d'une fiction en dogme scientifique. Il met ainsi en avant la nécessité de distinguer l'hypothèse scientifique de la croyance en la réalité de l'entité inobservable qu'elle postule :<br /><br /><span>« L'hypothèse des ondulations de l'éther, après avoir provoqué d'admirables découvertes, a fini par arrêter toutes les investigations expérimentales; on s'est complu dans l'entassement de formules mathématiques qui expliquent sur le papier les phénomènes connues, sans faire connaître de phénomènes nouveaux; aussi cette partie de la science est-elle restée exactement au point où l'ont laissé e les travaux de Fresnel, d'Arago et de Biot. Tout cela n'est pas douteux et des faits de ce genre se présentent en foule; mais leur simple énoncé ne suffit pas, il faut les examiner de plus près et les interpréter. il y a dans toutes les hypothèses scientiifques deux choses très distinctes : une supposition qui permet de relier les péhnomènes observés entre eux et une croyance à la réalité de cette supposition. On imagine un fluide infiniment peu dense et ininiment élastique, on le fait onduler suivant les lois positives de la mécanique, et il se trouve qu'il explique les phénomènes lumineux; puis, peu à peu, on se persuade que ce fluide existe et que rien n'existerait sans lui. Ce sont là deux opérations différentes de l'esprit, dont la première n'entraîne pas nécessairemnt la seconde : on peut accepter l'hypotèhèse et s'en servir sans la prendre le moins du monde pour l'expression d'un fait réel. La supposition, en tant qu'introduction d'une cause possible, n'est nullement en contradiction avec l'esprit le plus rigoureusement positif; elle ne se substitue pas à l'observation, puisque, dès le principe, elle reconnaît son caractère imaginaire, elle n'a qu'une prétention, celle de présenter un procédé artificiel, mais commode pour se retrouver au milieu d'un dédale de faits dont les rapports constants sont inconnus. La confusion d'une entité et d'un phénomène naturel est, au contrarire, manifestement incompatible avec le caractère propre de la méthode scientifique; elle sape la base même du savoir objectif et constitue par conséquent un grave danger. <span>» (Wyrouboff (1880), p. 180). </span></span></p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>Les Hypothèses scientifiques </em>est le neuvième article de fond </span><span>en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. Parue en 1880, l'intervention du Chimiste-Philosophe est motivée par la parution de l'ouvrage d'Ernest Naville <em>La Logique de l'hypothèse.</em> L'objectif du texte est de déterminer la nature, la valeur et la légitimité des hypothèses scientifiques dans la connaissance positive. Wyrouboff soutient la thèse selon laquelle les hypothèses scientifiques sont des fictions (ou artifice logique) qui portent exclusivement sur des entités inobservables et qui ont pour caractéristiques principales d'être théoriquement et empiriquement fécondes. Ainsi, </span>ce qui rend nécessaire l’élaboration et l’usage des hypothèses et qui leur confère une valeur et une légitimité est non seulement leur capacité à simplifier, ordonner et classer les lois expérimentales déjà connues, mais aussi et surtout leur fécondité heuristique et empirique, c’est-à-dire leur capacité à prédire des lois expérimentales nouvelles. L’élaboration et l’utilisation des hypothèses dans la connaissance scientifique se justifient ici à partir de critères épistémiques de nature pragmatiste. Ces critères déterminent le maintien ou la disparition des hypothèses. En effet, pour Wyrouboff, dès que l'hypothèse manifeste des signes d’épuisement théorique ou empirique, il convient de l’abandonner et de la remplacer par une autre.<br /><br />Wyrouboff est le premier Scientifique-Philosophe à introduire, employer et analyser au sein du champ de la philosophie française des sciences, la notion de fiction scientifique. En employant la notion de fiction (ou artifice logique) pour parler des hypothèses scientifiques, le Chimiste-Philosophe met en relief le code d'honneur fictionaliste des positivistes. Ce code d'honneur, qui consiste à reconnaître que les hypothèses portant sur des entités inobseravbles (éther, atomes...) sont des fictions provisoires auxquelles les savants non seulement ne doivent reconnaître aucune valeur ontologique, mais aussi et surtout doivent renoncer dès qu’elles cessent de satisfaire les critères épistémiques de nature pragmatiste telle que la simplicité et la fécondité, permet d’éviter tout dérapage métaphysique en science. Le code d’honneur positiviste ainsi systématisé permet de bloquer l’argument empiriste de la pente glissante (ou transformation de la fiction en dogme scientifique) généralement invoqué à l’encontre de l’introduction des hypothèses portant sur des entités inobservables dans la connaissance scientifique : </p>
<p>« Une objection (...) surgit immédiatement. Si les hypothèses aboutissent quelques fois à la découverte de données positives, elles détournent le plus souvent des recherches purement expérimentales, elles tendent par leur simplicité et leur généralité à écarter les faits précis et à les remplacer par des explications nécessairement imaginaires : entre leur usage et leur abus aucune ligne de démarcation n’est possible ; elles sont donc essentiellement nuisibles et il faut les bannir. C’est la manière de voir de l’école empirique. (...) Reste à savoir (...) si l’esprit humain n’est pas ainsi fait qu’il dépassera toujours les limites assignées à la supposition, et se laissera toujours glisser sur cette pente fantale qui mène directement au gouffre de la philosophie subjective. » (Wyrouboff (1880), pp. 179-181)</p>
<p>L'argument de la pente glissante avance ainsi l'idée que les scientifiques seraient nécessairement amenés, à partir d'hypothèses qui ne semblent pas en elles-mêmes mencacer la positiivté du savoir, à régresser dans un état métaphysique que les positivistes ne veulent pas. C'est une forme de panique métaphysique. il y aurait ainsi pente glissante car 1. La formulation d'hypothèse portant sur des inobservables aurait pour résultat d'aboutir à une dégénrescence ontologique. 2. Ce qui fait glisser vers ce résultat est une nécessité non pas logique ou conceptuelle, mais une progression naturelle due à des facteurs psychologique. Ce serait une tendance naturelle des scientifiques à hypostasier les fictions utiles en substances effectives. Bien que les scientifiques au moment d'instituer des théories portant sur des entités inobservables ont conscience qu'elles n'ont aucune valeur ontologique, finiraient, du fait des services qu'elles rendent à la science, en particulieur leur fonction heuristique, par s'engager ontologiquement envers celle-ci. Ils finiraient nécessairement par perdre le sentiment de leur véritable valeur en tant que fiction. Ils confrondraient ainsi l'uitle avec le vrai et transformeraient la fiction en dogme scientifique. Pour éviter d'aboutir à ce résultat anti-positiviste, le mieux serait alors de ne pas se mettre sur la pente glissante qui semble y mener, c'est-à-dire de prohiber la constitution et l'usage des hypothèses en faisant <em>voeu de chasteté épistémique </em>(Bensaude-Vincent (2008)). Afin de bloquer cet argument, Wyrouboff complète le code d’honneur fictionaliste en avançant la nécessité d’une éducation positiviste des scientifiques :<br /><br />« Au fur et à mesure de la disparition de la croyance aux fictions, les hypothèses ne seront plus considérées comme des constructions définitives destinées à rester à demeure dans la science. (...) Elles deviendront de la sorte ce qu’elles eussent toujours été si l’éducation générale des savants avait été à la hauteur de leur savoir spécial, c’est-à-dire des échafaudages essentiellement provisoires (...). Enfermée dans ces limites précises, elle est parfaitement légitime, mais son emploi implique une série de réserves et de précautions qui toutes se réduisent à ceci : l’artifice logique ne doit jamais passer à une conception métaphysique. J’ai montré en quoi consistait ce passage qu’on est trop enclin de franchir inconsciemment : l’esprit transforme la supposition en réalité. Nous touchons ici aux véritables causes du danger incontestable de l’hypothèse et de la haine qu’elles inspirent à l’école empirique. Ces causes connues, le danger disparaît, les haines s’apaisent et l’hypothèse conquiert son droit de cité en aidant tout lemonde et ne gênant personne. (...) La philosophie positive (...) seule peut, en indiquant la voie et en précisant les limites, préserver la science de l’intrusion de la métaphysique, tout en laissant à l’hypothèse une large et légitime place ; elle seule peut réagir efficacement contre les tendances individuelles qui menacent incessamment d’exagérer la part du subjectif au détriment de l’objectif. » (Wyrouboff (1880), pp. 181-184)</p>
<p><span><br /><br /></span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff renvoie le lecteur à Wyrouboff (1868) et Wyrouboff (1879) pour illustrer le danger d'une transformation d'une fiction en dogme scientifique. Il met ainsi en avant la nécessité de distinguer l'hypothèse scientifique de la croyance en la réalité de l'entité inobservable postulée par cette hypothèse.</p>
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Title
A name given to the resource
Hypothèses scientifiques (Les)
-
Intervention
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Auteur Intervention
Léchalas, Georges (1851-1919)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/125" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Ingénieur-Philosophe
Année de publication
1914
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
21
Pagination
336-357
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_83_2220" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_83_2220</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter et examiner l’ouvrage de Meyerson, Identité et réalité (Le mécanisme ; La conservation de la matière ; La conservation de l’énergie ; L’élimination du temps ; L’unité de la matière ; Le principe de Carnot)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Meyerson, Émile, <em>Identité et Réalité</em>, Alcan, Paris, 1912</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Boutroux</p>
<p>Milhaud</p>
<p>Naville, Ernest, <em>Logique de l’hypothèse</em></p>
<p>Comte</p>
<p>Mach</p>
<p>Haeckel, <em>Énigmes de l’univers</em></p>
<p>Clausius, <em>Mémoires de l’Académie Royale de Belgique</em>, 1886</p>
J.J. Thomson
<p>Larmor</p>
<p>Perrin, Jean</p>
<p>Léchalas, <em>Étude sur l’espace et le temps</em></p>
<p>Poincaré, <em>Dernières pensées</em></p>
<p>Ostwald</p>
<p>Duhem</p>
<p>Cournot</p>
<p>Descartes</p>
<p>Huygens</p>
<p>Newton</p>
<p>Bayle</p>
<p>Rey, Jean</p>
<p><span>Kant</span></p>
<p><span>Schopenhauer</span></p>
<p>Spencer</p>
<div><span></span></div>
<p><span>Joule</span></p>
<p><span>Carnot</span></p>
<p><span>Mayer</span></p>
<p>Hirn</p>
<p>Helmholtz</p>
<p>Boussinesq, <em>Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la viee t de la liberté morale</em></p>
<p>Clauius</p>
<p>Brunhes, Bernard, <em>Dégradation de l’Énergie</em></p>
<p>Delsaulx</p>
<p>Gouy</p>
<p>Thirion, <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1877</p>
<p>Boltzmann, <em>Leçons sur la théoire des gaz</em></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
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<p><em>Identité et Réalité d'après M. Meyerson</em> est le quatrième article de fond publié par Léchalas dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1914, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner l’ouvrage de Meyerson, <em>Identité et réalité</em> (Le mécanisme ; La conservation de la matière ; La conservation de l’énergie ; L’élimination du temps ; L’unité de la matière ; Le principe de Carnot)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Léchalas reprend à Meyerson une citation de Cournot :</p>
<p>« Après avoir rappelé cette parole de Cournot : « il faut que les inventeurs de la théorie atomistique soient tombés de prime abord ou sur la clef même des phénomènes naturels, ou sur une conception que l’esprit humain lui suggère inévitablement », M. Meyerson fait ressortir le caractère explicatif des théories cinétiques. » (Léchalas (1914), p. 343)</p>
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Title
A name given to the resource
Identité et Réalité d'après M. Meyerson
Cournot
-
Intervention
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Auteur Intervention
Léchalas, Georges (1851-1919)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/125" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Ingénieur-Philosophe
Année de publication
1919
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
21
Pagination
480-494
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1919_num_21_84_2229" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1919_num_21_84_2229</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter et examiner l’ouvrage de Meyerson, Identité et réalité (L’irrationnel ; Les théories non mécaniques ; Le sens commun)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Malebranche</p>
<p>Boussinesq</p>
<p>Aristote</p>
<p>Jean Rey</p>
<p>Mach</p>
<p>Bergson</p>
<p>Le Roy</p>
<p>Duhem</p>
<p>Gibbs</p>
<p>Penjon</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
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<em>Identité et Réalité d'après M. Meyerson (suite et fin)</em><span> est le cinquième article de fond publié par Léchalas dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1919, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner l’ouvrage de Meyerson, Identité et réalité (L’irrationnel ; Les théories non mécaniques ; Le sens commun).</span>
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Title
A name given to the resource
Identité et Réalité d'après M. Meyerson (suite et fin)
-
Intervention
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Auteur Intervention
Renoirte, Fernand (1894-1958)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/208" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1927
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
29
Pagination
101-102
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1927_num_29_13_2463_t1_0101_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1927_num_29_13_2463_t1_0101_0000_2</a></p>
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Title
A name given to the resource
J. Chevalier, Le continu et le discontinu
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophie
Année de publication
1913
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
20
Pagination
397-399
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_79_2071_t1_0397_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_79_2071_t1_0397_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie de Lemaire
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>J. Lemaire, <em>Cosmologia sive philosophia mineralium</em>, Mechliniae, 1913</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de Lemaire est une présentation des thèses les plus importants de la cosmologie. Il est destiné aux étudiants du séminaire :</p>
« Les propriétés passives ou inertes de la matière, notamment la quantité, l’étendue et les réalités qui s’y rattachent, tels l’espace, le lieu interne et externe ; les propriétés actives qu’on a coutume de répartir en trois classes, propriétés physiques, chimiques et mécaniques, ainsi que le temps qui leur est apparenté, tel est tout indiqué l’objet d’étude qui s’impose à l’attention du cosmologue. L’auteur y consacre une partie relativement considérable de son livre. (…) L’étude des propriétés actives de la matière amène naturellement l’examen critique des système cosmologiques : le mécanisme, le dynamisme et l’atomisme dynamique (…). A cette occasion se posait le délicat problème de la nature des composés chimiques. (…) Enfin, un dernier chapitre est consacré aux principes et aux preuves de la doctrine scolastique sur la constitution de la substance corporelle. (...) Dans ce petit travail de 128 pages, le jeune professeur a su condenser en un exposé clair, méthodique et substantiel toutes les thèses les plus importantes de la cosmologie. Il l'a fait suivant une méthode qui répond spécialement aux exigences de l'enseignement de la philosophie dans un séminaire. » (Nys (1913), pp. 398-399)
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
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<p><em>J. Lemaire, prof. in Seminario minori Mechliniensi, Cosmologia sive philosophia mineralium</em> est le douzième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1913, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de cosmologie de Lemaire. </p>
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Title
A name given to the resource
J. Lemaire, prof. in Seminario minori Mechliniensi, Cosmologia sive philosophia mineralium
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
103-105
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_5_2400_t1_0103_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_5_2400_t1_0103_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie de Dario
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae, Paris, Beauchesne, 1923</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Dario a pour objectif d’étudier les problèmes situés aux confins des sciences et de la philosophie et ayant trait à la constitution de la matière. L’étude est divisée en trois livres :</p>
<p>« Le livre premier est consacré à la quantité et à ses multiples attributs : l’étendue, le nombre, l’espace et notamment l’espace kantien, les géométries non euclidiennes, la masse, l’infini mathématique, tels sont les principaux sujets exposés et discutés dans cette partie. L’autre n’admet pas la possibilité d’une multitude infinie actuelle. Parmi les nombreuses théories sur l’espace, il donne ses préférences à la théorie suarézienne qui réduit l’espace à une simple représentation mentale ou imaginaire d’étendue pénétrable par la matière. Le livre second traite des questions relatives à l’activité des corps. On y trouve une étude sur l’action à distance, le temps, le mouvement. On y trouve une étude sur l’action à distance, le temps, le mouvement, la conception mécanique des activités corporelles, des notions de thermodynamique et d’énergétique, une discussion sur la méthode et la valeur de la physique, sur les lois de la nature, le miracle, le déterminisme et la finalité dans le monde purement matériel. (…) Le troisième livre comprend d’abord un exposé détaillé des théories modernes sur la structure des gaz, des liquides, des solides, des cristaux et colloïdes, sur la composition et la structure des atomes, sur la constitution électronique de la matière. » (Nys (1923), pp. 103-104)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae </em>est le treizième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1923, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de cosmologie de Dario.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Busco, Pierre (18??-19??)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/388" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Inconnu
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
100
Pagination
235-279
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Dans une note, Busco s'appuie sur la distinction Cournotienne entre sciences historiques et sciences rationnelles pour classer la cosmogonie :<br /><br />« Comme nous l’avons déjà indiqué, cette tendance à tirer l’ordre du désordre, le complexe du simple, caractéristique de la plupart des tentatives cosmogoniques, se détruit elle-même sous la poussée des faits. Pour expliquer la formation des mondes, les auteurs sont contraints d’introduire des conditions initiales de plus en plus précises, de plus en plus nombreuses. Cette structure initiale complexe et déterminée à laquelle il faut finalement revenir ne saurait être rattachée à aucune loi rationnelle et nécessaire ; elle apparaît comme un fait pur, laissant subsister dans la cosmogonie une sorte de contingence irréductible, et la situant dans le plan des sciences historiques par opposition aux sciences rationnelles, suivant la distinction établie par Cournot. » (Busco (1925), p. 276)</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17239f/f235.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17239f/f235.image</a></p>
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Title
A name given to the resource
Kant et Laplace
-
Intervention
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Auteur Intervention
Munnynck, Marc de (1871-1945)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/143" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
242-258
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Non
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1662" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1662</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Examiner et déterminer l’origine, la nature et la valeur dialectique des hypothèses causales
Montrer que les hypothèses causales ont une existence transitoire, qu’elles ne sont jamais prouvées (elles ne sont pas vraies ; elles ne sont pas fausses), que ce sont des avantages et justifications psychologiques qui déterminent le maintien ou le rejet de ces hypothèses (elles sont bonnes ou mauvaises, utiles ou encombrantes)
Référence bibliographique
<p>Naville, Ernest, <em>La Logique de l’Hypothèse</em>, Paris, Alcan</p>
<p>Fowler, Thomas, <em>Éléments de logique</em></p>
<p><span>Fowler, Thomas, « The ethics of intellectual life », in <i>International Journal of Ethics</i>, 1899</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Bernard, Claude, <em>Introduction à l’étude de la Médecine expérimentale</em></p>
<p>Reid, <em>Essais sur les facultés de l’esprit humaine</em></p>
<p>Du Bois-Reymond</p>
<p>Claus, <em>Éléments de Zoologie</em></p>
<p>Schopenhauer</p>
<p>Ribot, <em>Les maladies de la mémoire</em></p>
<p>Mill, <em>Mes mémoires</em></p>
<p>Carlyle, <em>Sartor Resartus</em></p>
<p>De Freycinet, <em>Essais sur la Philosophie des Sciences</em></p>
<p>Ostwald, <em>Abrégé de Chimie générale</em></p>
<p>Quetelet, <em>Astronomie</em></p>
<p><span>Saint-Thomas d’Aquin, <i>De Coelo et Mundo</i></span></p>
<div><span></span></div>
Commentaire Référence bibliographique
<p>De Munnynck reconnaît à Naville d’avoir mis en lumière l’importance de l’hypothèse dans la méthodologie scientifique :</p>
<p>« Longtemps la « Logique de l’Hypothèse » est restée à l’état fragmentaire. De vagues indications, des vues incomplètes, des traites, lumineux parfois mais toujours isolés, voilà tout ce qu’on possédait sur cet intéressant chapitre de la logique. M. Naville a le mérite d’avoir mis en lumière l’importance primordiale du sujet, d’avoir réuni en un ensemble méthodique tous les aperçus exacts que ses prédécesseurs avaient éparpillés dans leurs écrits, et de les avoir augmentés d’idées personnelles, dont il est impossible de méconnaître la clarté et la haute valeur. Aussi paraît-il probable que longtemps encore, tout travail sur la même question, à moins de se condamner d’avance à faire double emploi, devra prendre pour base le beau livre du philosophe suisse. Personne ne l’ignore, la thèse fondamentale de cet ouvrage est l’universalité d’un certain processus logique à suivre pour les nouvelles conquêtes de l’esprit. Toujours, dans toutes les découvertes, on commence par supposer ce qu’on ne vérifie que dans la suite. » (De Munnynck (1899), p. 242).</p>
<p>De Munnynck reproche à Naville d'avoir donné de l'hypothèse une définition très (trop) large :</p>
<p>« Cependant, pour donner cette forme très universelle à sa conclusion, M. Naville a dû donner de l’hypothèse une définition très large. C’est son droit, puisqu’il ne manque pas d’avertir le lecteur, et que ses explications sont des modèles de clarté ; mais au point de vue spécial où nous nous plaçons, nous devons resserrer le champ de la question. » (De Munnynck (1899), p. 243)</p>
<p>De Munnynck renvoie aux études de Fowler pour montrer que l’importance des hypothèses ne s’est pas encore imposée à toutes les intelligences :</p>
<p>« Cette idée (« toujours, dans toutes les découvertes, on commence par supposer ce qu’on ne vérifie que dans la suite ») ne s’est pas encore imposée à toutes les intelligences. Le Rév. Thomas Fowler, vice-chancelier de l’Université d’Oxford, dont les Éléments de Logique sont très répandus en Angleterre, a fait un grief aux savants de se contenter dans leurs leçons et leurs écrits, d’établir quelque conclusion préconçue (…). On comprend quel abus le docteur Fowler veut ici combattre ; mais au moins l’expression de son idée semble malheureuse. Ce qu’il considère comme une violation de la loi morale appartient, suivant M. Naville, à l’essence même du travail intellectuel. » (De Munnynck (1899), p. 242)</p>
<p>De Munnynck renvoie à Claude Bernard et Reid pour illustrer le fait que l’histoire des sciences n’est que la nécropole des idées défuntes :</p>
<p>« Claude Bernard semble avoir eu devant les yeux ce sort commun de toutes les hypothèses antérieures, et l’avoir accepté pour les siennes propres avec résignation, lorsqu’il écrit : « Quand nous faisons une théoire générale dans nos sciences, la seule chose dont nous syons certains, c’est que toutes ces théories sont fausses, absolument parlant. ». Raid l’a d’ailleurs constaté depuis longtemps : « De toutes les découvertes anatomiques et physiologiques, pas une n’st due à uen conjecture… on peut en dire autant de toutes les parties de la création que l’esprit humaoin a étudiées avec quelque succès. Partout les découvertes ont été le fruit d’une observation patiente, d’un grand nombre d’expériences exactes et des conséquences légitimes qui en ont été déduites ; toujours elles ont démenti, jamais elles n’ont justifié les théories et les hypothèses que des esprits subtils avaient imaginées. » (De Munnynck (1899), p. 245)</p>
<p>De Munnynck renvoie à Quetelet, Ostwald et Saint-Thomas d’Aquine pour illustrer le fait qu’une hypothèse causale est bonne ou mauvaise, utile ou encombrante :</p>
<p>« Concluons qu’une hypothèse causale n’est jamais prouvée dans le sens propre du mot. Elle n’est pas vraie ; elle n’est pas fausse ; elle est tout simplement bonne ou mauvaise, utile ou encombrante, suivant des circonstances, que nous aurons bientôt l’occasion d’étudier. Bien que cette vérité ait été souvent méconnue, elle est cependant si claire que, sans étude spéciale, elle s’est pour ainsi dire imposée, au moins d’une manière vague et générale, à quelques esprits clairvoyants. Quetelet écrit dans son « Astronomie » : « Les systèmes aujourd’hui ne sont considérés que comme des moyens de classer les faits, et l’on ne juge de leur importance que par l’exactitude avec laquelle ils représentent les résultats de l’observation, lorsqu’on les soumet au calcul. » Parmi tous les modernes, W. Ostwald paraît avoir sur ce point les idées les plus claires, les convictions les plus arrêtées. « On appelle ces images intuitives de faits abstraits, des hypothèses. Elles ne peuvent se présenter avec un degré de vérité égal à celui des lois abstraites… Il arrive souvent dans l’histoire des sciences qu’une pareille image, après avoir représenté un certain nombre de lois, doit être abandonnée parce que des lois nouvelles sont en désaccord avec elle. Il faut alors chercher une autre image ; on dit que l’ancienne hypothèse est fausse, mais cela n’est pas absolument correct, une hypothèse ne pouvant pas plus être réfutée que démontrée. » Enfin, un texte de saint Thomas montre que le docteur angélique était loin de se faire illusion à ce sujet : « les suppositions des astrologues, dit-il, ne sont pas nécessairement vraies. Il ne faut pas mêmes les considérer comme telles, lorsqu’elles expliquent les faits observés ; car il existe peut-être une autre explication également satisfaisante, mais encore inconnue. ». » (De Munnynck (1899), p. 255)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hypothèse scientifique</em> est le deuxième article de fond en philosophie des sciences publié par De Munnynck dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1899, l'intervention a pour objectif d'examiner l’origine, la nature et la valeur dialectique des hypothèses causales<a></a><span>[1]. </span>L’auteur cherche ainsi à expliquer les faits suivant : 1° toutes les hypothèses causales finissent par disparaître de la science (Ces hypothèses ne sont pas infaillibles. Elles disparaissent au cours de l'histoire de la science<a></a><span>[2]</span>.) ; 2° les hommes de science se mettent rarement d’accord sur une hypothèse de quelque importance (aucun consensus n'est possible autour des hypothèses conjecturales<a></a><span>[3]</span>. Aucune n'a jamais rallié tous ceux qui étaient appelés à l'examiner. « Les hommes de science se mettent rarement d'accord sur une hypothèse de quelque importance.<a></a><span>[4]</span> ») ; 3° enfin les logiciens eux-mêmes semblent ne pas pouvoir expliquer l’adhésion donnée à certaines théories nullement vérifiées (Les scientifiques, tout en reconnaissant l'incertitude des conjectures, leur accordent un assentiment quasi absolu<a></a><span>[5]</span>. On ne semble pas pouvoir expliquer logiquement l'adhésion que donnent les savants à des théories nullement vérifiées. Il convient de se méfier des habitudes et de ne pas considérer les hypothèses comme des axiomes<a></a><span>[6]</span>.) L’étude de ces faits conduit De Munnynck à conclure « qu'une hypothèse causale n'est jamais prouvée dans le sens propre du mot. Elle n'est pas vraie; elle n'est pas fausse; elle est tout simplement bonne ou mauvaise, utile ou encombrante.<a></a><span>[7]</span> »</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>De Munnynck établit trois catégories d’hypothèses : Les suppositions directement observables (« Certaines suppositions n'expriment que des faits directement vérifiables par l'expérience sensible. On suppose, par exemple, que telle substance inconnue et fragile ; il suffit de la soumettre à un choc pour vérifier la conjecture. » De Munnynck (1899), 243.) ; Les suppositions indirectement observables (« La seconde espèce d'hypothèses exprime un fait qui échappe à une vérification directe par l'observation, mais qui est vérifiable et indiqué d'une manière déterminée par les faits d'expérience. Les atomes ne sont atteints par aucun de nos sens; ils semblent prouvés par les lois quantitatives des réactions chimiques, par la loi de Dulong et Petit, par celle de Kopp et Woestyn, par la récurrence des éléments, par les séries de Mendeléeff et par mille autres faits qui tous semblent nous indiquer du doigt l'atome chimique (…) Ces conjectures ne sont de vraies hypothèses que pour un temps; mais pour un temps plus long que celles de la première espèce, puisqu'il faut généralement beaucoup de conjectures vérifiables en elles-mêmes, et beaucoup de fines déductions pour établir définitivement leur réalité. Une fois qu'elles sont prouvées, on devrait s'abstenir de les appeler des hypothèses ; ce sont des faits scientifiques au même titre que les faits observés. Généralement un génie les conçoit ; quelques générations de travailleurs sont parfois nécessaires pour les établir ou les ruiner. Si l'on arrive à les démontrer, elles prennent place parmi les plus belles conquêtes de l'intelligence humaine ». De Munnynck (1899), 243.) ; Les suppositions qui ont pour objectif de déterminer la cause des phénomènes (Hypothèses causales). L’autre focalise son travail sur les hypothèses causales.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span><span> </span>« Aucune hypothèse causale n'est devenue une vérité certaine, une conquête définitive de l'esprit humain. Bien plus, aucune ne s'est maintenue comme théorie probable ; toutes ont fini par disparaître. (…) L'histoire des sciences n'est que la nécropole des idées défuntes ». De Munnynck (1899) 345.<span> </span>Il renvoie sur ce point sur le sujet de la banqueroute de la science.</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>« Lorsqu'une théorie est véritablement prouvée, on parvient toujours à se mettre d'accord sur la valeur des preuves. (…) tous peuvent juger si une conclusion est vraiment contenue dans tel principe évident, si une loi résulte logiquement de tel ou tel fait constaté. Or, cette entente générale ne se réalise jamais sur une hypothèse scientifique.<span> </span>Faut-il rappeler les interminables discussions sur la nature de l'éther, conçu comme cause productrice de nombreux phénomènes physiques? » De Munnynck (1899), 247.</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>De Munnynck (1899), 257.</p>
<p><a></a><span>[5]</span><span> </span>« Le cas le plus général, dit M. Naville, soit en physique, soit en histoire naturelle, est que les hypothèses ne sont pas susceptibles d'une démonstration immédiate, mais passent, lorsqu'elles sont vraies, par les degrés d'une probabilité croissante. » - (…) Et ici apparaît, palpable, évidente, la distinction essentielle à établir en les hypothèses qui n'ont pour objet qu'une loi expérimentale à vérifier, et les « hypothèses scientifiques » dans le sens restreint du mot, qui ont trait aux causes des phénomènes. (…) M. Naville : « Nous accordons (…) à des théories explicatives des faits une adhésion sans réserver. Les astronomes modernes accordent une confiance aussi entière à la théorie de Copernic qu'aux résultats d'un calcul mathématique... En théorie pure, si l'on s'en tient aux règles de la logique ordinaire, la plus haute probabilité ne peut devenir certitude. En fait, il est une foule d'hypothèses confirmées en mécanique, en physique, en chimie, sur la foi desquelles nous n'hésitons pas à régler notre conduite. La raison théorique et la raison pratique suivent ici des lignes divergentes ». De Munnynck (1899), 248. Ou encore « Enfin les philosophes eux-mêmes confessent qu'il y a quelque chose d'étrange, d'inexplicable par la logique ordinaire, dans l'assentiment donné à certaines hypothèses scientifiques ».</p>
<p><a></a><span>[6]</span><span> </span>« Qu'il nous soit permis de signaler un danger inhérent à ces hypothèses invérifiables, qui se maintiennent très longtemps dans la science. On finit presque toujours par perdre le sentiment de leur véritable valeur. Telle est la force de l'habitude et de l'entourage, que l'intelligence finit par accepter ces théories comme des axiomes, ou au moins comme des vérités définitivement acquises. Au lieu de les mettre constamment en rapport avec leurs seules prémisses possibles, les faits d'observation, pour ne jamais perdre de vue ce qu'elles contiennent d'arbitraire, l'esprit l’envisage dans une sorte d'intuition, isolées de toute preuve, sas la moindre tentation de jamais les révoquer en doute. » De Munnynck (1899) 257.</p>
<p><a></a><span>[7]</span><span> </span>De Munnynck (1899), 255.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
L'Hypothèse scientifique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Munnynck, Marc de (1871-1945)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/143" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
337-351
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Non
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_24_1673" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_24_1673</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Montrer la nature et la valeur instrumentale des hypothèses causales (pouvoir prédictif, unification des phénomènes, économie de la pensée…)
Présenter quelques règles exprimant les conditions indispensables d’une bonne hypothèse causale (simplicité, représentative, compréhensive…)
Référence bibliographique
<p><span>Morgan, Lloyd, <em>The Monist</em>, 1897</span></p>
<p><span>Naville, Ernest, </span><em>La Logique de l’Hypothèse</em><span>, Paris, Alcan</span></p>
<p>Berthollet</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Brandt</p>
<p>Berthelot, <em>La révolution chimique</em></p>
<p>Ostwald</p>
<p>De La Barre, <em>Congrès scientifique de Fribourg</em></p>
<p>Romanes, « Isolement comme facteur d’Évolution », in <em>The Monist</em>, 1897</p>
<p>Wallace</p>
<p>Gullick</p>
<p>Haeckel</p>
<p>Virchow</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>De Munnynck renvoie aux travaux de Berthollet, Lavoisier, Brandt pour illustrer le pouvoir prédictif des hypothèses (le fait que qu’une hypothèse fausse, complètement abandonnée, a pu faire découvrir des faits d’une importance primordiale) :</p>
<p>« Des faits vraiment nouveaux, des phénomènes totalement inconnus sont venus au jour à la suite de recherches inspirées par les théories les plus fausses. L’alchimiste Brandt de Hambourg cherchait vraisemblablement la pierre philosophale, lorsqu’il trouva le phosphore. Un exemple plus récent se trouve consigné dans le compte rendu de la séance de l’Académie des Sciences, du 2 avril 1785. Berthollet y déclare abandonner définitivement les idées de Stahl sur le phlogistique, pour embrasser la nouvelle théorie pneumatique de son collège Lavoisier. C’était là un progrès très sérieux, ; car jusqu’à cette époque les chimistes avaient repoussé les idées nouvelles avec une étrange unanimité, et Lavoisier était contraint de chercher des conseils et ds encouragements chez les géomètres. Or, ce pas décisif était fait par Berthollet en se basant sur une supposition absolument fausse ; il considérait le chlore comme un composé, capable de céder so oxygène aux métaux ou de le dégager à létat de liberté. » (De Munnynck (1899), pp. 342-343)</p>
<p>De Munnynck cite l’opinion d’Ostwald sur la valeur instrumentale des hypothèses :</p>
<p>« Si donc les hypothèses ne sont point vraies dans le sens propre du mot, comme nous l’avons établie ; si elles ne se justifient pas par une connexion logiquement rigoureuse avec les faits, il faut reconnaître néanmoins qu’elles sont souverainement utiles, et que la psychologie, la nature t les tendances de notre intelligence, les conditions indispensables de ses investigations, plaident puissamment pour la légitimité de leur usage. Elles apaisent dans une certaine mesure l’élan naturel de la raison vers les causes, élan artificiellement comprimé par la méthode positiviste des sciences d’observation ; elles correspondent à nos tendances vers l’unité ; elles possèdent, dans bien des cas, une grande valeur mnémotechnique ; elles contribuent enfin d’une manière inappréciable à la conquête progressive des secrets de la nature. De tous les instruments scientifiques, en est-il un plus précieux ? Telle est, d’ailleurs, l’idée que les esprits clairvoyants se sont formée au sujet de l’hypothèse. « La valeur d’une hypothèse, dit le professeur Ostwald, dépendra de la facilité avec laquelle on pourra la manier, et aussi du nombre des faits dont elle rendra compte. La façon dont une hypothèse possède ces qualités, permettra de décider s’il faut la conserver ou la rejeter… L’hypothèse est un outil, que l’on rejette aussitôt qu’il ne répond plus à l’état actuel de l’objet que l’on travaille. ». » (De Munnynck (1899), pp. 343-345)</p>
<p>De Munnynck renvoie au travail de De La Barre sur la substitution de l’étude de la quantité à celle de la qualité.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hypothèse scientifique (suite et fin)</em> est le troisième article de fond en philosophie des sciences publié par De Munnynck dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de montrer la valeur instrumentale de l'hypothèse causale (pouvoir prédictif<a></a>[1], unification des phénomènes, économie de la pensée<a></a>[2].…) et de déterminer quelques règles exprimant les conditions indispensables d’une bonne hypothèse causale (simplicité, représentative<a></a>[3], compréhensive<a></a>[4]…). </p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« M. Naville a établi que pour découvrir n'importe quelle vérité scientifique, il faut une hypothèse préalable. On peut, il est vrai, faire des trouvailles, des découvertes de hasard, qui s'imposent subitement à l'observation. Mais les trouvailles sont rares et souvent stériles toutes les recherches méthodiques, les seules véritablement fécondes pour la science, sont inspirées et dirigées par une supposition antérieure. (…) Or, l'hypothèse scientifique, dans le sens restreint que nou donnons ici au mot, nous fournit une idée directrice vraiment admirable. Par sa largeur et souvent par la précision de ses détails, l'hypothèse se prête à des déductions très nombreuses dont chacune constitue une nouvelle hypothèse subordonnée, qu'on s'efforce de vérifier par l'observation et qui dirige ainsi l'expérience. (…) Très souvent, dans l'histoire des sciences, on voit qu'une hypothèse certainement fausse, complètement abandonnée de nos jours, a fait découvrir des faits d'une importance primordiale. Nous ne voulons as fire allusion à l'usage ordinaire de tout hypothèse pour la prédiction des phénomènes futurs ; comme le système de Ptolémée par exemple, permettait de prédire les éclipses. Non ; des faits vraiment nouveaux, des phénomènes totalement inconnus sont venus au jour à la suite de recherches inspirées par les théories les plus fausses (..) ». De Munnynck (1899), 342-343.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« Cette unité, qu'une image synthétique prête à des phénomènes multiples, est sans conteste un des principaux avantages que présentent les hypothèses causales » De Munnynck (1899), 340-341. Exemple de l'hypothèse de l'émission ou l'hypothèse vibratoire. « La mémoire humaine est, hélas ! Bien limitée ; et à mesure qu'avance l'exploration des phénomènes naturels, les limites de la nature semblent reculer à l'infini. Les faits s'amoncellent, innombrables ; les lois particulières s'alignent, défiant par leur variété la mémoire la plus étendue et la plus tenace. Or, il est incontestable que certaines hypothèses nous aident puissamment à les retenir. Quelquefois même elles sont si parfaites, qu'elles nous dispensent en quelque sorte de retenir les faits et les lois, parce que ces dernières en résultent si nécessairement, qu'il suffit de réfléchir pour les retrouver. » De Munnynck (1899), 341.</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>« Elle doit être frappante et facilement maniable pour l'imagination. » (De Munnynck (1899), 346).</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>« Plus grand est le nombre de faits qu'elle comprendra dans sa synthèse, plus nombreux sont les phénomènes et les lois dont elle rendra compte d'une manière simple et claire, plus précieuse et utile sera l'hypothèse. » (De Munnynck (1899), 346).</p>
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Title
A name given to the resource
L'Hypothèse scientifique (suite et fin)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Lemaire, J. (18??-19??)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/189" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1912
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
19
Pagination
536-546
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_76_2036" target="_blank" rel="noreferrer">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_76_2036</a></p>
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Title
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L'objet de la Cosmologie