1
40
20
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1908
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
15
Pagination
312-313
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2166_t1_0312_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2166_t1_0312_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de Hugon, en particulier la partie sur la constitution des corps
Acculturation
Non
Référence bibliographique
P. Ed. Hugon<em>, </em><em>Philosophia naturalis. </em><em>Pars prima : Cosmologia</em><em>.</em> Parisiis, Lethielleux, 1908
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<span><em>R. P. Ed. Hugon, Philosophia naturalis. Pars prima: Cosmologia</em> est le huitième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1908, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Hugon, en particulier la partie consacrée à l'étude de la constitution des corps. </span>
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The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
R. P. Ed. Hugon, Philosophia naturalis. Pars prima: Cosmologia
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
27
Pagination
318-319
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie du Baron Descamps
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Baron Descamps, <em>La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em>, Bruxelles, Hayez, 1925</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage du Baron Descamps a pour objectif principal d'étuder les problèmes situés aux confins des sciences et de la philosophie et ayant trait à la définition (expérimentale et rationnelle) de la matière : </p>
<p>« On peut donner de l’être corporel une double définition : l’une expérimentale à titre propre, c’est-à-dire ne renfermant que des déterminations relevant de l’expérience prolongée autant que possible jusqu’aux ultimes particules des corps ; l’autre rationnelle à un titre éminent, s’appuyant sur les données expérimentales, mais pouvant dépasser à certains égards les constats de l’expérience, moyennant toutefois justification de cette induction plus profonde. 1° Définition expérimentale. Au point de vue de la structure, tout corps se caractérise par une composition de parties aptes à l’extraposition. A cette détermination primordiale se rattachent la quantité et l’impénétrabilité. (…) 2° Définition rationnelle. Après avoir examiné la nature des corps au point de vue descriptif, c’est-à-dire sous l’aspect des propriétés générales que l’expérience relève, l’autre la considère au point de vue constitutif et se demande quels sont les constituants ultimes auxquels les corps peuvent être réduits. » (Nys (1925), p. 318)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em> est le quatorzième<span> compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1925, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Descamps. </span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
76-90
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_21_1647" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_21_1647</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Million (<em>La Clef de la philosophique scolastique</em> (1896)), Boiteux (<em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em> (1898)), Mariupolsky (<em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em> (1897)), Lagrésille (<em>Essai sur les fonctions métaphysiques</em> (1898), Vailati (<em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em>), Hischer (<em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em>)</p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Million, P., <em>La Clef de la philosophie scolastique</em><em>. Étude sur la composition substantielle des corps</em>, Paris, Delhomme, 1896</p>
<p>Boiteux, J., <em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em>, Paris, Plon, 1898</p>
<p>Mariupolsky, L., <em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em>, Bern, Steiger, 1897</p>
<p>Lagrésille, <em>Éssai sur les fonctions métaphysiques</em>, Paris, 1898</p>
<p>Hischer, Wilhelm, <em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em></p>
<p>Vailati, Giovanni, <em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de Million contient un exposé préliminaire de la théorie cosmologique de l'École, une réfutation de l'atomisme et du dynamisme, les preuves en faveur de la composition essentielle des corps, un essai de conciliation entre la théorie de l'École et les sciences naturelles</p>
<p>L'ouvrage de Boiteux est une réfutation du matérialisme et de la croyance à l'existence d'une multitude indéfinie de mondes habités</p>
<p>L'ouvrage de Mariupolsky est une étude historique de la théorie évolutionniste</p>
<p>L'ouvrage de Hischer est un essai d'astronomie :</p>
« L'influence de l'éther sur les mouvements des étoiles fait depuis longtemps l'objet de savantes recherches et d'ardentes discussions. D'après l'auteur, cette influence est, du moins à l'heure présente, un fait hors de doute. Aussi pose-t-il en thèse "que tous les corps célestes se trouvent entourés d'une atmosphère gazeuse extrêmement étendue et semblablement inghérente à chacun d'eux; cette matière remplit tous les espaces interplanétaires." Sous une forme laconique mais toujours claire et précise, M. Hischer expose l'origine et le développement des planètes et de leurs lunes, la théorie des mouvements dont elles sont animées, la constitution physique du soleil, les causes de certains phénomènes, spécialement intéressants, tels que la lumière solaire, l'origine de la chaleur à la surface des planètes, etc... Il courronne enfin son travail par une description sommaire des événements qui doivent marquer la fin du monde. » (Nys (1899), p. 87)
<p>L'ouvrage de Vailati est un exposé sur l'importance et l'utilité de l'histoire de la mécanique </p>
<p>L'ouvrage de Lagrésille est une tentative d'application de l'algèbre à la métaphysique</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em>est le troisième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Million<a></a><span>[1]</span>(<em>La Clef de la philosophique scolastique</em>(1896)), Boiteux<a></a><span>[2]</span>(<em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em>(1898)), Mariupolsky<a></a><span>[3]</span>(<em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em>(1897)), Lagrésille<a></a><span>[4]</span>(<em>Essai sur les fonctions métaphysiques</em>(1898), Vailati<a></a><span>[5]</span>(<em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em>), Hischer<a></a><span>[6]</span>(<em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em>)</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>L'ouvrage de Million contient un exposé préliminaire de la théorie cosmologique de l'École, une réfutation de l'atomisme et du dynamisme, les preuves en faveur de la composition essentielle des corps, un essai de conciliation entre la théorie de l'École et les sciences naturelles.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>L'ouvrage de Boiteux est une réfutation du matérialisme et de la croyance à l'existence d'une multitude indéfinie de mondes habités.</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>L'ouvrage de Mariupolsky est une étude historique de la théorie évolutionniste.</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>L'ouvrage de Lagrésille est une tentative d'application de l'algèbre à la métaphysique.</p>
<p><a></a><span>[5]</span><span> </span>L'ouvrage de Vailati est un exposé sur l'importance et l'utilité de l'histoire de la mécanique.</p>
<p><a></a><span>[6]</span><span> </span>L'ouvrage de Hischer est un essai d'astronomie : « L'influence de l'éther sur les mouvements des étoiles fait depuis longtemps l'objet de savantes recherches et d'ardentes discussions. D'après l'auteur, cette influence est, du moins à l'heure présente, un fait hors de doute. Aussi pose-t-il en thèse "que tous les corps célestes se trouvent entourés d'une atmosphère gazeuse extrêmement étendue et semblablement inghérente à chacun d'eux; cette matière remplit tous les espaces interplanétaires." Sous une forme laconique mais toujours claire et précise, M. Hischer expose l'origine et le développement des planètes et de leurs lunes, la théorie des mouvements dont elles sont animées, la constitution physique du soleil, les causes de certains phénomènes, spécialement intéressants, tels que la lumière solaire, l'origine de la chaleur à la surface des planètes, etc... Il courronne enfin son travail par une description sommaire des événements qui doivent marquer la fin du monde. » (Nys (1899), p. 87)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
14
Pagination
103-112
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie électro-magnétique
Stéréochimie
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906))</p>
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Thevenin, <em>Hypothèse sur la constitution de la matière, </em>Paris, Thomas, 1904</p>
<p>Van t’Hoff, <em>La chimie physique et ses applications</em>, Paris Hermann, 1903</p>
<p>A.Rist, <em>La philosophie naturelle intégrale</em>, Hermann, Paris, 1904</p>
<p>Duhem, <em>La théorie physique, son objet, sa structure</em>, Paris, Chevalier, 1906</p>
<p>Poincaré, <em><span>Électricité et Optique. Les théories de Maxwell et la théorie électro-magnétique de la lumière</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p>Th. Dubot, <em>Preuves de l’existence de Dieu</em>, Paris, Beauchesne, 1906</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Thevenin propose une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Nys discute cependant la valeur de ce mécanisme :</p>
<p>« On ne peut nier que toutes ces conceptions nouvelles ont avec leurs devanciers un caractère commun, celui de réduire le monde physique à un minimum de causes. C’est notamment la tendance de la théorie électromagnétique de la lumière et de toutes ces hypothèses qui considèrent comme des phénomènes électriques toutes les radiations dont l’éther est le siège. Or cette tendance générale et persistante des sciences n’indique-t-elle pas suffisamment que la théorie vraiment unitaire de la matière est la seule qui puisse répondre complètement aux exigences des faits ? Telle est, en réalité, l’opinion de M. Thevenin. Telle est aussi la thèse qu’il développe et s’efforce d’établir dans son intéressant travail : Hypothèse sur la constitution de la matière. « Mon hypothèse, dit-il, peut se résumer comme suit : il y a deux choses dans l’univers : - un substratum matériel unique et commun à toutes les substances, - des mouvements variés à l’indéfini qui donnent à la matière les formes et les propriétés diverses avec lesquelles elle nous apparaît. » (…) Ce système, on le voit, est une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Échappera-t-il aux nombreuses critiques dont fut l’objet la conception mécanique du novateur français ? Malgré le talent que déploie son auteur, malgré la sincérité de ses convictions, nous ne le croyons pas. La réduction de toutes les propriétés de la matière au mouvement pur et simple, l’homogénéité substantielle de tous les substrats, et partant l’absence de tout principe interne de finalité sont pour nous autant de principes cosmologiques incompatibles avec la récurrence des espèces chimiques et l’ordre admirable qui régit leurs transformations. » (Nys (1907), pp. 103-104)</p>
<p>« Bien que le travail de M. Van t’ Hoff revête un caractère purement scientifique, il touhe cependant de si près aux questions vitales de la cosmologie que nul philosophe ne peut s’en désintéresser. (…) Quels sont ces progrès réalisés par la chimie physique ? C’est ce problème qua tenté de résoudre M. Van t’Hoff en montrant d’une part la grande influence que cette étude a exercée sur les sciences pures et appliquées, d’autre part les immenses services qu’elle a rendus à diverses branches de nos connaissances, notamment à la chimie, à la chimie appliquée ou technologique, à la physiologie et même à la géologie. Tel est le résumé de ce beau travail qui se recommande autant par sa méthode et sa clarté que par la solidité et l’intérêt de ses conclusions. » (Nys (1907), pp. 106-107)</p>
<p>L’ouvrage de Duhem présente la thèse phénoménaliste au sujet de la valeur et de la structure de la physique théorique</p>
Nys, à la suite de Duhem, rappelle l'éclectisme théorique de Poincaré en physique :<br /><em><br /></em>« On connaît à ce sujet l’opinion de M. Poincaré : « Deux théories contradictoires, écrit le célèbre mathématicien, peuvent, pourvu qu’on ne les mêle pas, et qu’on n’y cherche pas le fond des choses, être toutes deux d’utiles instruments de recherche. » » (Nys (1907), p. 110)<br /><br />
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Bulletin cosmologique </em><span>est le sixième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1907, l'intevrention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906)).
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1901
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
8
Pagination
5-25
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Atomisme
Thèse - Objectif
Examiner les différentes définitions scientifiques de la notion de masse
Montrer que les 5 définitions scientifiques de la notion de masse permettent de mesurer la masse mais sont dans l'incapacité d'en déterminer la nature essentielle
Déterminer la nature essentielle de la notion de masse
Faire la preuve que la masse est une quantité dimensive, une réalité physique absolue
Référence bibliographique
<p>Berthelot, <em>Essai de mécanique chimique</em></p>
<p>Secchi, <em>Unité des forces physiques</em></p>
<p>Clausius, <em>Théorie mécanique de la chaleur</em></p>
<p><em>Helmholtz, </em><em>Mémoire sur la conservation de la force</em><em>, </em>Paris, Masson, 1869</p>
<p><em>Hannequin, </em><em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes, </em>Paris, Alcan, 1899</p>
<p>Rankine</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Dressel<em>, </em><em>Lehrbuch der Physik</em><em>, </em>Freiburg, Herder, 1895</p>
<p>Newton</p>
<p>Stallo, <i>La matière et la physique moderne, </i>Paris, Alcan, 1884</p>
<p>Jouffret, <em>Introduction à la théorie de l’énergie</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1883</p>
<p>Proust</p>
<p>Thompson</p>
<p>Dumas</p>
<p>Berzélius</p>
<p>Cumer</p>
<p>Marignac</p>
<p>Stas</p>
<p>Avogrado</p>
<p>Ampère</p>
<p>Clausius</p>
<p>Mouret, <em>Force et masse</em>, Annales de Philosophie chrétienne</p>
<p>Stewart, <em>La conservation de l’énergie. Qu’est-ce la force ?</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Sum. Théol.</em></p>
<p>de St-Robert</p>
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys renvoie aux ouvrages de Berthelot, Secchi, Cllausius et Helmholtz pour illustrer la tendance générale qui consiste à ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle :<br /><br />« De plus en plus, les hommes de science s’inspirent de vues mécanistes dans l’interprétation des phénomènes de la nature. Ramener les faits à un minimum de causes, et, en dernière analyse, aux deux facteurs de masse et de mouvement, telle est la grande préoccupation de nos savants modernes. L’Essai de mécanique chimique dde Berthelot, l’Unité des forces physiquesde Secchi, la Théorie mécanique de la chaleur de Clausisus, la Conservation de la force d’Helmholtz, etc. suffisent à nous montrer qu’uil existe de fait une tendance générale ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle. » (Nys (1901), p. 5)</p>
<p>Nys reprend la remarque d’Hannequin au sujet des obscurités qui entourent le concept de masse :</p>
<p>« Cependant, malgré le rôle immense qui lui (la notion de masse) est dévolu et les études nombreuses dont elle fut l’objet, le concept de masse demeure enveloppé de certains obscurités : « Pour qui veut atteindre, dit Hannequin, au-delà de la vitesse et de l’accélération, les conditions de la genèse et des variations du mouvement, pour qui veut, en un mot, soumettre à l’analyse et pénétrer ses lois, trois termes liés ensemble s’offrent à nos définitions, qu’aucun artifice ne saurait, pour le moment, ni séparer ni réduire : l’accélération, la force et la masse. A vrai dire, de c’est trois termes, le premier seul est directement saisi et géométriquement clair ; les deux autres, nous ne nous faisons aucune difficulté de le reconnaître, sont par eux-mêmes obscurs et confus. » » (Nys (1901), pp. 5-6)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Hannequin une nouvelle fois pour illustrer la quatrième définition de la masse :</p>
<p>« Bien voisine de la précédente est l’opinion partagé par la plupart de nos atomistes modernes. Elle consiste à rattacher la masse au volume réel. « La masse, écrit M. Hannequin, est pour la mécanique toujours proportionnelle au volume qu’elle occupe, quelles que puissent être les raisons physiques qui donnent aux corps dans la nature réelle, des densités multiples et diverses. « Aussi, le principe de l’invariabilité du volume atomique, placé à la base de l’atomisme, n’est lui-même qu’une application concrète de cette opinion. » (Nys (1901), p. 12)</p>
<p>Nys cite Helmholtz, le principe de Rankine et le principe de Lavoisier pour illustrer l’une des propriétés les plus caractéristiques du concept de masse :</p>
<p>« La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération. Que penser de cette première définition ? D’abord, elle a l’incontestable avantage de répondre à tous les besoins de la mécanique, dont l’objet principe d’étude est la mesure quantitative du mouvement et de ses causes. En nous représentant la masse comme un diviseur de la force, elle nous donne un moyen pratique, non seulement d’en apprécier le rôle, mais aussi de déterminer les valeurs respectives qu’elle peut prendre dans les différents corps de la nature. De plus, elle met en relief l’une des propriétés les plus caractéristiques et les plus importantes de la masse : sa constance. « La masse, dit Helmholtz, est éternellement invariable. » ; et cette propriété de la matière est une des données fondamentales de notre mécanique. Aussi, le principe de Lavoisier qui établit l’invariabilité de la masse, et le principe de Rankine qui exprime la constance de l’énergie totale de l’univers, sont-ils regardés, à juste titre, comme les plus belles conquêtes de la science moderne. » (Nys (1901), pp. 7-8)</p>
<p>Cite Dressel montrer l’incapacité de la première définition scientifique de la masse à rendre compte de sa nature essentielle :</p>
<p>« Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. De plus, c’est quelque chose d’absolu que la masse. Le corps la possède aussi bien à l’état de repos qu’en mouvement, sous l’influence de la force comme dans l’état d’isolement complet. N’y eût-il qu’un seul corps au monde, il aurait encore sa masse appropriée. « La masse, écrit Dressel dans son ouvrage de physique, n’est pas seulement une relation ou une abstraction, mais une chose réelle et existante ; sinon, comment serait-elle le support du mouvement. » La définition classique (La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération), irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure, et d’où vient l’étonnante propriété qu’elle possède de paralyser, proportionnellement à sa grandeur, l’action de la force, de manière à diminuer la vitesse du mouvement communiqué. » » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>Nys cite Newton pour illustrer la deuxième définition scientifique de la masse :</p>
<p>« Pour un lieu déterminer, la masse des corps, dit-on, n‘est autre chose que leur poids. » La matière, avait dit Newton, attire la matière en raison directe des masses et en raison inverse du carré des distances. La pesanteur n’est qu’un cas particulier de cette attraction universelle. Elle désigne cette force attractive avec laquelle la terre attire vers son centre les corps placés dans son voisinage. Lorsqu’un corps est immobile, cette influence terrestre se manifeste sous forme d’une pression verticale que le corps exerce de haut en bas sur son appui. Le résultat de cette pression s’appelle le poids. » (Nys (1901), p. 9)<br /><br /></p>
<p>Nys rappelle, au moment d’aborder la cinquième définition scientifique de la masse, la définition de l’inertie donnée par Newton</p>
<p>« Cinquième définition. « La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement. » De toutes les définitions jusqu’ici parcourues, nous n’en trouvons point qui mérite plus d’attention. Il importe d’abord de préciser le sens de deux termes : l’inertie et la résistance. Dans sa première loi du mouvement, Newton définit l’inertie « un attribut, en vertu duquel la matière ne peut, d’elle-même, modifier ni son état de repos, ni son mouvement ». » (Nys (1901), p. 14).</p>
<p>Nys cite Stallo pour rendre compte du rapport entre le poids et la masse</p>
<p>« Mais en fait, ce poids qu’est-il par rapport à la masse ? « Il n’est pas l’équivalent ou plutôt la représentation d’une unité substantielle absolue dans le corps pesé, mais seulement l’expression d’une relation entre deux corps qui s’attirent mutuellement ; de plus, ce point peut être indéfiniment réduit par un simple changement de position par rapport au corps avec lequel il est en relation. » » (Nys (1901), pp. 9-10)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Stallo pour montrer l’incapacité par nature de l’hypothèse de Proust à donner une définition essentielle de la masse :</p>
<p>« Supposé même qu’à la lumière de faits nouveaux, les difficultés soulevées contre les vues du chimiste anglais s’évanouissent pour faire place à une démonstration rigoureuse, quelle conclusion jaillirait de cette nouvelle découverte ? nos grosses masses sensibles sont un multiple exact d’une petite masse inconnue ; telle serait la seule déduction logique. Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la masse ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme. » La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>Nys cite jouffret pour illustrer la troisième définition scientifique de la masse</p>
<p>« Plusieurs auteurs modernes tendent à rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient. C’est notamment la pensée qu’exprime Jouffret dans son bel ouvrage sur la théorie de l’énergie. « La masse d’un corps, dit-il, dépend du nombre d’atomes qu’il renferme. » » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>Nys dresse la liste des scientifiques (Thompson, Dumas, Berzélius, Cumer, Marignac, Stas) qui ont tenté, en vain, de vérifier l’hypothèse de Proust :</p>
<p>« Mais cette hypothèse de Proust (d’après laquelle nos atomes chimiques ne seraient eux-mêmes que des produits de condensation d’une matière primitive homogène, disséminée en atomes infinitésimaux et égaux en poids) n’a pu jusqu’ici prendre rang dans la science. Reprise par Thompson et plus tard par Dumas, elle passionna plusieurs chimistes de marque, tels : Berzélius, Cumer, Marignac et Stas, qui, dans le but de la vérifier, se livrèrent aux recherches stœchiométriques les plus précises. Tous ces travaux aboutirent à un même résultat : l’impossibilité de concilier l’hypothèse avec les poids actuels de nos atomes chimiques. » (Nys (1901), p. 11)</p>
<p>Nys cite l’hypothèse d’Avogradro, l’hypothèse d’Ampère et les travaux de Clausius pour montrer que la détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudre probablement jamais.</p>
<p>« La détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudra probablement jamais. L’hypothèse d’Avogradro et d’Ampère qui établit indirectement l’identité de volume pour les molécules des corps gazeux considérés dans les mêmes conditions physiques de température et de pression, ne nous donne à ce sujet aucun renseignement ; car il est par trop clair que ce volume comprend, outre l’espace plein, des distances interatomiques et intramoléculaires qui nous sont totalement inconnues. Plusieurs physiciens, entre autres Clausisu, ont tenté maints essais dans cette voie ; mais les résultats obtenus sont à ce point problématiques que le volume réel de la matière reste encore une énigme. » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>Nys cite l’étude de Mouret pour illustrer la cinquième définition</p>
<p>« La matière possède donc un pouvoir réducteur du mouvement, susceptible de mesure mais invariable pour un corps donné. Cette puissance de réduction est sa quantité d’inertie, c’est-à-dire, sa masse. « De toute manière, dit M. Mouret, quels que soient les synonymes que l’on emploie sous prétexte de définir la masse, notre notion de masse dérive d’un seul et même fait, qui est cette réduction, en plus ou moins grande proportion, de l’accélération du mouvement dans la transmission du mouvement par contiguïté. » » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p>Nys renvoie à Stewart pour montrer que la résistance active ne peut pas servir à mesure la masse</p>
<p>« Or, cette résistance active peut-elle servir de mesure à la masse ? Ce serait une erreur de l’affirmer, car cette sorte de résistance lui est totalement étrangère. Si l’on supprimait toutes les résistances de ce genre, le coup d’aile d’un moucheron mettrait en mouvement une lourde voiture de roulier, et la moindre force qui agirait seule sur un corps pourrait le déplacer. Cependant, même dans ce cas, l’accélération communiquée par une même force à des corps de poids différent serait aussi différente, et inversement proportionnelle à leur quantité de matière. » (Nys (1901), p. 16)</p>
<p>Nys renvoie aux analyses métaphysiques de Saint-Thomas sur la quantité :</p>
<p>« Au point de vue métaphysique, on distingue dans un corps deux sortes de réalités : d’une part, les propriétés, ou d’une manière plus générale, les accidents ; d’autre part, la substance qui en est le support et le substrat commun. Bien qu’une substance n’existe jamais sans ses propriétés distinctives, et qu’aucune de ces propriétés ne précède les autres d’une priorité temporelle, cependant, dans l’ordre de la pensée, il en est une que nous concevons en premier lieu, comme étant le sujet récepteur des autres ; c’est la quantité. » (Nys (1901), p. 18)</p>
<p>Nys rappelle un principe de mécanique énoncé par M. de St-Robert</p>
<p>« Sans l’intervention des résistances extrinsèques, le moindre mouvement mettrait en branle une lourde voiture de roulier. » (Nys (1901), p. 22)</p>
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Discute
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La définition de la masse</em> est le neuvième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1901, l’intervention a deux objectifs<a></a><span>[1]</span>. Le premier objectif est d’examiner les cinq définitions scientifiques de la notion de masse<a></a><span>[2]</span>et de montrer que ces définitions, tout en donnant une mesure appropriée de la masse, sont dans l’incapacité de faire connaître la nature intime de cette notion<a></a><span>[3]</span>. Le deuxième objectif est de déterminer la nature essentielle de la masse et de faire la preuve que la masse est une quantité dimensive<a></a><span>[4]</span>.</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans la première partie de ce travail, nous nous proposons donc de passer en revue les définitions courantes, de les soumettre à un examen critique afin de préciser quelles sont, à côté des résultats acquis, les questions d’ordre philosophique non encore résolues. Dans la seconde partie, nous essayerons de combler ces lacunes, en donnant de la masse une définition qui mette en relief sa réalité physique et nous rende compte de toutes ses propriétés. » (Nys (1901), p. 6)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>Première définition : La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération</p>
<p>Deuxième définition : Pour un lieu déterminé, la masse des corps n’est autre chose que leur poids</p>
<p>Troisième définition : Rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient.</p>
<p>Quatrième définition : Consiste à rattacher la masse au volume réel.</p>
<p>Cinquième définition : La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>La première définition « ne nous fait point connaître la nature intime de cet agent mystérieux. Placée comme une sorte d’intermédiaire entre la force et l’accélération, la masse ne nous apparaît que sous un aspect purement relatif. Elle est un nombre, un quotient, dont la valeur quantitative dépend essentiellement de deux autres nombres. En soi, dit-on elle n’est ni la force, ni l’accélération, mais un rapport constant entre ces deux facteurs qui lui sont étrangers. Et ce rapport déterminé en exprime la mesure. Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. (…) La définition classique, irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure (…) » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>La deuxième définition « ne désigne, en réalité, qu’une mesure conventionnelle ; elle est une application particulière de ce principe général énoncé plus haut (première définition) que les masses trouvent leur mesure dans l’action des forces. Aussi, si dans l’évaluation de ce facteur mécanique, la pesanteur a été choisie de préférence à d’autres forces de la nature, c’est uniquement à raison des avantages pratiques qu’elle présente. Sous cette mesure arbitraire et variable, l’entité de la masse persistante et toujours identique à elle-même au sein de toutes les variations et circonstances de l’univers, nous reste donc aussi voilée que dans la définition précédente. Nous n’en avons saisi qu’un aspect particulier et relatif. » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>La troisième définition conduit à cette conclusion que « nos grosses masses sensibles sont un multiple exacte d’une petite masse inconnue. (…) Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la mase ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme ». La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>La quatrième définition ne donne « qu’une mesure incertaine et purement théorique du facteur en question. La masse n’est pas l’étendue ; qu’est-elle donc ? » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>La cinquième définition n’atteint pas le dernier pourquoi du phénomène. « Constater le fait d’une déperdition du mouvement dans l’action des forces mécaniques sur la matière, affirmer que dans la quantité de réduction ou de résistance passive se trouve une manifestation directe et immédiate de la quantité de masse, c’est exprimer deux faits incontestables, mais ce n’est point en donner la raison. Comment se fait cette réduction ? D’où vient qu’elle est toujours et nécessairement proportionnelle à la quantité de matière ? Quelle est enfin dans les corps cette réalité cachée qui jouit du magique pouvoir de paralyser partiellement le mouvement communiqué ? Ne sont-ce pas là autant de questions non résolues et d’un vif intérêt ? » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>« Puisque les sciences se sont arrêtées au seuil de ces questions nouvelles, il ne nous reste qu’à faire appel à la métaphysique. Dans ce domaine, une seule définition semble pouvoir soutenir le contrôle des faits et réaliser nos espérances. La voici : la masse d’un corps est sa quantité dimensive, ou, pour employer un langage plus correct, c’est par sa quantité que le corps remplit la fonction de masse et jouit des propriétés dévolues à ce facteur mécanique. » (Nys (1901), p. 18)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Définition de la masse (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
316-338
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps
Discuter le mécanisme cosmologique modéré
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p><span>Mendéléeff</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Oswald, <em>Éléments de chimie inorganique</em></p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de philosophie chrétienne</em>, 1898</p>
<p>Charousset, « Le problème métaphysique du mixte » in <em>Revue de philosophie</em>, 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
<p>Helmholtz</p>
<p><span>Appell, <em>Mécanique rationnelle</em>, Gauthier-Villars, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, « L'hylémorphisme dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 11, Louvain, 1904, pp. 35-57</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys montre que l’hypothèse d’une conciliation entre la finalité immanente et l’homogénéité de la matière est en désaccord avec le système périodique de Mendéléeff :</p>
<p>« Mais l’hypothèse sur laquelle s’appuie l’objection a un autre défaut plus grave : elle est antiscientifique et controuvée par le système périodique de Mendéléeff. Il résulte en effet des recherches entreprises par ce chimiste « que les propriétés des éléments se trouvent en relations périodiques avec leurs poids atomiques » (Nys (1905), p. 323)</p>
<p>Nys cite des passages d’Oswald en faveur de sa propre théorie :</p>
<p>« Cette loi naturelle que les corps peuvent être rangés en classes à propriétés essentielles entièrement identiques, est la loi fondamentale de la chimie. » - « L’expérience, ajoute-t-il, montre de plus en plus que différents corps appartenant à la même classe, c’est-à-dire formés de la même matière, concordent dans leurs propriétés d’une manière non seulement approchée, mais exacte, si bien que, quand la mesure d’une propriété a été prise sur un échantillon d’une matière, on peut s’attendre à la même valeur sur les autres échantillons de cette matière » (Nys (1905), p. 326)</p>
<p>Nys renvoie aux études de Domet de Vorges, Charousset et Laminne dans lesquelles est examiné le problème de l’unité du mixte :</p>
<p>« Pour établir, dit-on, l’unité du mixte inorganique, il faut découvrir en lui des propriétés nouvelles que ne possèdent point les composants dans leur été d’isolement. Or, il n’est pas démontré que les propriétés du composé ne sont point, malgré les apparences, une nouvelle combinaison de propriétés préexistantes. Cette difficulté n’est pas récente. Déjà en 1898, elle avait été soulevée par M. Domet de Vorges dans les <em>Annales de philosophie chrétienne, </em>t. XXXVIII, avril-septembre, p. 695. M. Charousset l’a reproduite en lui donnant de larges développements dans deux articles sur <em>Le problème métaphysique du mixte</em>(<em>Revue de philosophie</em>, juin et novembre 1903). M. le chanoine Laminne lui accorde aussi une importance spéciale dans son intéressant travail <em>Les quatre éléments.</em> » (Nys (1905), p. 327)</p>
<p>Nys renvoie au théorème d’Helmholtz qui, selon Hartmann, donne du crédit à une forme modérée de cosmologie mécaniste compatible avec la constance des propriétés corporelles. Il discute la valeur cosmologique accordée par Hartmann à ce théorème :</p>
<p>« L’insuffisance de ce système (mécaniste), ajoute cet auteur (Hartmann), n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. Le voici : « Si les forces en activité dans un liquide parfait possèdent un potentiel, on peut attribuer aux tourbillons qui se produisent au sein de ce liquide, quelles que soient, d’ailleurs, leur forme, leur rapidité et la tension interne du milieu, les nombreuses propriétés suivantes : 1° Un volume constant. 2° Une composition constante, en ce sens qu’aucune particule de matière n’est enlevée ou ajoutée au tourbillon. 3° Une intensité invariable en tant que le produit du diamètre du tourbillon par la rapidité de la rotation conserve la même grandeur : de ce produit dépend l’action du tourbillon sur son milieu. 4° Un enchaînement constant en sorte qu’il n’y a jamais soit disparition, soit réalisation d’enchaînements nouveaux de tourbillons. » Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. Ce n’est pas sans doute que nous en contestions la vérité. La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. (…) Toutefois, malgré le vif intérêt qui s’attache à ces spéculations, il est d’élémentaire prudence de suspendre son jugement sur le sort que l’avenir leur réserve. Que de théories semblables ont disparu à tout jamais du domaine scientifique après avoir éveillé l’attention et provoqué même l’enthousiasme du monde savant ! » (Nys (1905), pp. 336-337)</p>
<p>Nys renvoie à Appell pour montrer l’importance scientifique du théorème d’Helmholtz :</p>
<p>« La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. De plus, les équations employées pour définir les mouvements tourbillonnaires présentent, avec les équations de l’électrodynamique, une analogie de forme qui a permis d’éclairer l’une des théories par l’autre. (Appel) » (Nys (1905), p. 336).</p>
Discute
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
Commentaire Discute
<p>Nys discute les tentatives de Lamine pour concilier l’homogénéité de la matière et la finalité immanente. (Nys (1905), p. 320)</p>
<p>Nys discute la cosmologie mécaniste modérée d’Hartmann :<br /><br />« Le mécanisme pur est une conception simpliste du monde corporel = l’unité essentielle de la matière, l’unité de toutes les forces réduites à du mouvement local, tels sont les deux principes physiques sur lesquels il prétend fonder l’explication cosmologique de l’ordre universel. M. Hartmann partage notre opinion sur l’insuffisance de pareille théorie. S’il est illogique de placer dans l’homogénéité de la matière la raison de la diversité des propriétés dont est revêtu chaque corps simple, il ne l’est pas moins de vouloir justifier la constance de ces mêmes caractères distinctifs en les réduisant à des modalités de l’élément le plus instable de la nature, le mouvement local. D’ailleurs, le mouvement n’étant pas une force ne peut être cause d’aucun phénomène. Mais l’insuffisance de ce système, ajoute cet auteur, n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. (…) Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. (…) Aussi tous les scolastiques modernes admettront sans peine, croyons-nous, que l’hypothèse mécanique mitigée peut rendre compte de la constance des caractères attribués au fluide parfait, et ne trouveront cependant pas, dans l’interprétation de ce fait, le moindre essai de solution du problème que soulève l’ordre universel. » (Nys (1905), p. 335-336)</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) </em><span>est le quatorzième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps et de discuter le mécanisme cosmologique modéré.</span>
Cité par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
Discuté par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span>pp. 324-330
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1879
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
23
Pagination
177-199
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>Wyrouboff présente les étapes par lesquelles les conceptions théoriques de la chimie sont passées et ont abouti à la théorie atomique : théorie dualiste, théorie des types et théorie atomique.</p>
Référence bibliographique
<p>Wurtz, Adolphe, <em>Dictionnaire de chimie pure et appliquée</em>, Paris, Hachette, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f</a>)</p>
<p>Naquet, Alfred, <em>Principes de chimie fondés sur la théorie modernes</em>, F. Savy, Paris, 1865<em><br /></em></p>
<p>Berthelot, Marcelin, <em>La synthèse chimique</em>, Baillière, Paris, 1876 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x</a>)</p>
<p>Brodie, <em>Le Calcul des opérations chimiques, soit une méthode pour la recherche par le moyen de symboles des lois de la distribution du poids dans les transformations chimique</em>, trad. par A. Naquet, Paris, Gauthier-Villars, 1879</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T. 3, Paris, Bachelier, 1838 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109113f.r=.langFR" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109113f.r=.langFR</a>)</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Berzelius</p>
<p>Guyton de Morveau</p>
<p>Richter</p>
<p>Dalton</p>
<p>Dumas</p>
<p>Laurent</p>
<p>Gerhardt</p>
<p>Kékulé</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Afin de réaliser l'historique des conceptions théoriques de la chimie, Wyrouboff présente aux lecteurs du périodique le système dualiste de Lavoisier et Berzelius, le langage chimique de Guyton de Morveau, la loi des propositions définies de Richter, la loi des proportions multiples de Dalton, les observations de Dumas sur le chlore, la théorie des types de Laurent et Gerhadt, la théorie atomique de l'école de Wurtz.</p>
<p>Wyrouboff présente les conceptions de Comte sur la chimie. Il estime qu'elles représentent la base des nouvelles recherches positives dans le champ de la chimie :<br /><br /> « Il faut revenir aux idées de M. Comte, non sans doute pour les accepter telles quelles, mais pour les continuer dans le même sens, et l'on y reviendra, j'en suis profondément convaincu. Dans quelques années d'ici, - les choses marchent vite de nos jours - la théorie atomique, déjà fortement ébranlée, aura fait son temps, on reprendre l'étude depuis longtemps abandonnée de la chimie minérale, et la philosophie chimique, telle que la concevait M. Comte, sera fondée à l'état pleinement positif. » (Wyrouboff (1879), p. 199).</p>
<p>Wyrouboff présente les définitions de la chimie données par Wurtz, Naquet et Berthelot</p>
<p>Wyrouboff examine les critiques de Berthelot et de Brodie à l'égard de la théorie atomique</p>
Discute
<p>Wurtz, Adolphe, <em>Dictionnaire de chimie pure et appliquée</em>, Paris, Hachette, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f</a>)</p>
<p>Naquet, Alfred, <em>Principes de chimie fondés sur la théorie modernes</em>, F. Savy, Paris, 1865</p>
<p>Berthelot, Marcelin, <em>La synthèse chimique</em>, Baillière, Paris, 1876 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x</a>)</p>
<p>Brodie, Benjamin, <em>Le Calcul des opérations chimiques, soit une méthode pour la recherche par le moyen de symboles des lois de la distribution du poids dans les transformations chimique</em>, trad. par A. Naquet, Paris, Gauthier-Villars, 1879</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff met en relief le flou conceptuel des définitions de la chimie données par Wurtz, Naquet et Berthelot :<br /><br /><span>« </span>Il ne serait pas difficile de citer une dizaine de définitions différentes, souvent contradictoires, données la plupart au hasard, comme des phrases banales que la routine oblige de mettre en tête des manuels et des traités; j'aime mieux appeler l'attention du lecteur sur ce fait, que les chimistes modernes, préoccupés de leurs théories et de leurs systèmes n'éprouvent aucun besoin de nous dire comment ils entendent définir la science dont ils s'occupent. Le <em>Dictionnaire </em>de M. Wurtz, ce recueil des doctrines nouvelles, ne contient même pas le mot chimie. L'introduction qui le précède et qui examine l'histoire de la science depuis Lavoisier jusqu'à nos jours, se contente de nous dire que la chimie "est une science française", définiton très patriotique, mais très insuffisante; un grand nombre d'autres ouvrages dus à l'école atomique sont dans le même cas, ils nous exposent avec détail les faits chimiques, les théories chimiques, sans nous dire ce qu'ils entendent par <em>chimie</em>. (...) Parcourez les livres modernes et vous y rencontrerez des phrases comme celle-ci : "La chimie s'occupe des propriétés des corps et des actions qu'ils exercent les uns sur les autres, en tant que ces actions touchent à leur constitution intime, la modification de la constitution intime étant l'altération de la molécule dans la nature, le nombre, la distance et le mode de groupement des atomes qu'elle contient (Naquet)", ce qui revient à dire que la chimie n'existerait plus le jour où il serait reconnu que les atomes sont des êtres purement imaginaires. (...) Que signifie cette définition que vient de formuler un illustre savant : La chimie est la science de l'analyse et de la synthèse ? (Berhelot). <span>»</span> (Wyrouboff (1879), pp. 179-180).</p>
<p>Bien que Wyrouboff se rallie aux critiques formulées par Berthelot à l'égard de la théorie atomique, le Chimiste-Philosophie formule plusieurs reproches : </p>
<br />« Ce livre (<em>Synthèse chimique</em>) (...) a le tort de donner le premier rang à la synthèse, alors qu'elle n'est qu'un contrôle des recherches analytiques, de ne parler qu'incidemment de la chimie inorganique alors qu'elle devrait être placée en première ligne (...). Les doctrines existantes supprimées, les théories et les hypothèses balayées, l'auteur met-il quelque chose à leur place ou bien, ce qui convient mieux, nous explique-t-il pourquoi aucune doctrine unique n'est nécessare, et nous montre-t-il ce que doit être la chimie telle qu'il l'entend ? Nullement. Il se contente de substituer à l'idée de types et de radicaux complexes, l'idée bien plus rationnelle de fonctions chimiques (il en admet six : cerbures d'hydrogène, alcools, aldéhydes, acides, éthers, alcalis, amides, radicaux métalliques). il ne sort donc pas de la chimie du carbone et nous laisse encore une fois dans cette inacceptable alternative : ou bien la "synthèse chimique" n'est pas une méthode générale, ou bien la chimie moinérale n'est pas une chimie. Malgré la tentative très remarquable de M. berthelot, nous restons donc dans une époque de transition, attendant toujours une généralisation vraiment positive qui embrassera dans un même tableau l'ensemble des phénomènes chimiques. » (Wyrouboff (1879), pp. 193-194)
<p>Bien que Wyrouboff se rallie aux critiques formulées par Brodie à l'égard de la théorie atomique, le Chimiste-Philosophe rejette le système d'<span>écriture abstrait et purement formel des réactions chimiques inventée par l'auteur :<br /><br />« M. Brodie, un chimiste anglais bien connu par ses beaux travaux, a passé plusieurs années de sa vie à imaginer une nouvelle notation plus conforme, selon lui, à la réalité. Come . M. berthelot, M. brodie attaque vivement les théories atomiques, il attaque même la notation moderne qu'il trouve illogique et arbitraire, rempl!ant l'une et l'autre par une théorie et une notation à lui. (...) La notation de M. brodie ne vaut guère mieux, malgré la très-grande ingéniosité des formules. (...) S'il fallait absolument choisir entre deux conceptions arbitraires, tout esprit positif préférerait de beaucoup la fiction des atomes, qui gardent encore quelque chose de matériel, à ces symboles grecs qui n'ont même pas l'avantage de présenter, comme les symboles universellement admis, la première lettre du nom des corps simples. M. Brodie qui a voulu bannir la métaphysique sous forme d'hypothèse l'a prise pour guide sous forme de méthode de raisonnement - ce n'est pas un progrès, c'est une aggravation du mal. Et d'ailleurs, que nous importe une nouvelle notation ? Les notations anciennes, abstraction faite des théories qu'elles cachent, suffisent amplement pour exprimer tout ce que nous connaissons, elles sont même la partie la plus développée, la plus parfaite de la chimie; ce qu'il nous faut ce sont des faits nouveaux, des relations chimiques nouvelles, des classifications rétabissant l'équilibre rompu depuis longtemps au prodit de la chimie organique; c'est à la solution de ces problèmes que M. Brodie eût dû appliquer son esprit novateur. » (Wyrouboff (1879), pp. 194-196)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Thèse - Objectif
<p>Montrer que la théorie atomique est une hypothèse métaphysique qui vise à pénétrer les causes premières des phénomènes chimiques</p>
<p>Réactualiser les conceptions de Comte sur la chimie</p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>De l’Esprit métaphysique en chimie </em>est le huitième </span>article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1879, l'intervention du Chimiste-Philosophe a pour objectif de montrer, à partir de la distinction positiviste entre la recherche des faits et de leurs lois et la recherche des causes premières et des substances, que la théorie atomique est une hypothèse métaphysique qui vise à l'explication ontologique des phénomènes chimiques. Elle doit donc être éliminée de la chimie et remplacée par des recherches positives réactualisant les conceptions de Comte sur la chimie. L'enjeu du texte est ainsi de montrer que les principes fondamentaux du positivisme, en particulier la distinction entre le comment et le pourquoi des phénomènes, permettent d'identifier et d'éliminer les résidus métaphysiques des sciences positives et de promouvoir des recherches pleinement positives. <br /><br />« Dans toutes les sciences positives, sauf peut-être les mathématiques, il y a et il y a eu de tout temps deux courants qu'il n'est pas toujours facile de distinguer : d'un côté on cherche des faits nouveaux et des lois nouvelles, de l'autre on s'efforce d'expliquer les faits existants. (...) Il importe de préciser dans chaque science spéciale ce qui est vraiment scientifique et partant durable, d'indiquer avec certitude le cadre dans lequel les recherches positives doivent se mouvoir. L'école des sciences que nous nous proposons de fonder le plus tôt qu'il nous sera possible, aura justment pour but d'enseigner ainsi les six branches abstraites du avoir positif; elle le ddébarassera de tout cet accessire de théories et d'explications fort ingénieuses je n'en disconviens pas, mais absolument hypothétiques et qui n'expliquent en réalité rien du tout. Aujourd'hui je veux traiter sommairement une des questions qui se rattachent à cet ordre d'idées, je veux montrer quelle dose considérable de métaphysique se mélange aux doctrines de la chimie moderne, et indiquer les conséquences déplorables qui en découlent inévitablement. Cette étude fera ressortir, je l'espère toute l'opportunité des conceptions de M. Comte et l'utilité de l'enseignement scientifique qu'il a conçu. (...) lles idées de M. Comte sont justes et profondes et la chimie après s'en être prodigieusement écrtée, y revient petit à petit, démontrant ainsi, par sa marche même, la supériorité de la philosophie positive. » (Wyrouboff (1879), pp. 177-178)<br /><br />Pour un commentaire du texte, nous renvoyons à Bensaude-Vincent (2008)<br /><br />Source : <br /><br />- Bensaude-Vincent, Bernadette, « Le positivisme fait-il obstacle au progrès scientifique ? », in <em>Positivismes, Philosophie, Sociologie, Histoire, Sciences</em>, éd. Thurnout, Brepols, 1999, pp.217-246.<br /><br />- Bensaude-Vincent, Bernadette, <em>Matière à penser, Essais d’histoire et de philosophie de la chimie</em>, éd. Presses universitaires de Paris Ouest, Paris, 2008. (<a href="http://books.openedition.org/pupo/1308" target="_blank" rel="noreferrer">http://books.openedition.org/pupo/1308</a>)</p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Cité par
<p><span><span>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, </span></span>« <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer">Les Hypothèses scientifiques</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t. 25, Paris, 1880, pp. 169-184. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image</a>)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Esprit métaphysique en chimie (De l’)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1904
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
11
Pagination
35-57
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Deville</p>
Commentaire Référence bibliographique
« Les tenants du thomisme rajeuni l'ont compris et ils sont essayé de renverser la barrière que, de commun accord, chimistes et physiciens avaient pplacée entre ces deux départements de la philosophie naturelle. La raison principale de cet essai de réductionn est le phénomène de "dissociation" découvert autrefois par Deville. » (Nys (1904), p. 37)
<div><span></span></div>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hylémorphisme dans le monde inorganique</em> est le douzième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1904, l'intervention a pour objectif d'examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur.</p>
Cité par
<p>Nys, « Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 12, Louvain, 1905, pp. 316-338.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hylémorphisme dans le monde inorganique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1880
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
25
Pagination
169-184
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Déterminer la nature, la valeur et la légitimité des hypothèses scientifiques
Montrer que les hypothèses scientifiques sont des fictions (ou artifices logiques n'ayant aucune valeur ontologique) théoriquement et empiriquement fécondes qui portent exclusivement sur des entités inobservables (éther, atomes...)
Justifier à partir de critères épistémiques de nature pragmatiste (simplicité, commodité, prédiction...) l'élaboration et l'utilisation des hypothèses dans la connaissance scientifique
Élaborer un code d’honneur présidant l’élaboration et l’usage des hypothèses scientifiques et permettant de bloquer l’argument de la pente glissante de l’école empiriste (transformation de l'hypothèse en dogme scientifique)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Naville, Ernest, <em>La logique de l'hypothèse</em>, Paris, Germer-Baillière, 1880</p>
<p><span>Comte, Auguste, </span><em>Cours de Philosophie positive</em>.</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/14" target="_blank" rel="noreferrer">L’hypothèse de l’éther en optique</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t.2, Paris, 1868, pp. 246-264 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image</a>)</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/18" target="_blank" rel="noreferrer">De l’esprit métaphysique en chimie</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t. 23, Paris, 1879, pp. 177-199. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image</a>)</p>
Discute
<p>Naville, Ernest, <em>La logique de l'hypothèse</em>, Paris, Germer-Baillière, 1880</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff reproche à Naville de confondre suppositions phénoménales (qui portent exclusivement sur des entités et phénomènes observables) et hypothèses scientifiques (qui portent exclusivement sur des entités inobservables): <br /><br />« Ce que M. Naville appelle l'hypothèse, n'est que la comparaison d'un fait observé avec d'autres faits connus (...). Qu'est-ce qu'une hypothèse scientifique ? c'est une tentative d'interprétation d'une classe de phénomènes au moyen d'une propriété plus générale qui peut ou semble pouvoir exister. Elle n'est pas susceptible de vérification directe (...). En effet, si elle pouvait se vérifier, elle ne serait plus une hypothèse, elle deviendrait une théorie certaine. Voyer les ondulations et l'unité des forces en physique, l'atomisme en chimie, le transformisme en biologie - toutes ces vues de l'esprit échappent évidemment à l'observation; on ne peut ni voir l'éther, ni constater l'identité de s propriétés dynamiques de la matière, ni parcevoir le groupement des atomes, si atomes il y a (...). La matière impondérable, les particules inseccables des corps (...) sont en dehors de la sphère des investigations positives, et appartiennent à la classe des conceptions imaginaires. » (Wyrouboff (1880), p. 175)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Théorie scientifique examinée
Théorie de l'éther
Commentaire Théorie scientifique examinée
<p>Wyrouboff rappelle l'exemple de l'hypothèse de l'éther pour illustrer le danger d'une transformation d'une fiction en dogme scientifique. Il met ainsi en avant la nécessité de distinguer l'hypothèse scientifique de la croyance en la réalité de l'entité inobservable qu'elle postule :<br /><br /><span>« L'hypothèse des ondulations de l'éther, après avoir provoqué d'admirables découvertes, a fini par arrêter toutes les investigations expérimentales; on s'est complu dans l'entassement de formules mathématiques qui expliquent sur le papier les phénomènes connues, sans faire connaître de phénomènes nouveaux; aussi cette partie de la science est-elle restée exactement au point où l'ont laissé e les travaux de Fresnel, d'Arago et de Biot. Tout cela n'est pas douteux et des faits de ce genre se présentent en foule; mais leur simple énoncé ne suffit pas, il faut les examiner de plus près et les interpréter. il y a dans toutes les hypothèses scientiifques deux choses très distinctes : une supposition qui permet de relier les péhnomènes observés entre eux et une croyance à la réalité de cette supposition. On imagine un fluide infiniment peu dense et ininiment élastique, on le fait onduler suivant les lois positives de la mécanique, et il se trouve qu'il explique les phénomènes lumineux; puis, peu à peu, on se persuade que ce fluide existe et que rien n'existerait sans lui. Ce sont là deux opérations différentes de l'esprit, dont la première n'entraîne pas nécessairemnt la seconde : on peut accepter l'hypotèhèse et s'en servir sans la prendre le moins du monde pour l'expression d'un fait réel. La supposition, en tant qu'introduction d'une cause possible, n'est nullement en contradiction avec l'esprit le plus rigoureusement positif; elle ne se substitue pas à l'observation, puisque, dès le principe, elle reconnaît son caractère imaginaire, elle n'a qu'une prétention, celle de présenter un procédé artificiel, mais commode pour se retrouver au milieu d'un dédale de faits dont les rapports constants sont inconnus. La confusion d'une entité et d'un phénomène naturel est, au contrarire, manifestement incompatible avec le caractère propre de la méthode scientifique; elle sape la base même du savoir objectif et constitue par conséquent un grave danger. <span>» (Wyrouboff (1880), p. 180). </span></span></p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>Les Hypothèses scientifiques </em>est le neuvième article de fond </span><span>en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. Parue en 1880, l'intervention du Chimiste-Philosophe est motivée par la parution de l'ouvrage d'Ernest Naville <em>La Logique de l'hypothèse.</em> L'objectif du texte est de déterminer la nature, la valeur et la légitimité des hypothèses scientifiques dans la connaissance positive. Wyrouboff soutient la thèse selon laquelle les hypothèses scientifiques sont des fictions (ou artifice logique) qui portent exclusivement sur des entités inobservables et qui ont pour caractéristiques principales d'être théoriquement et empiriquement fécondes. Ainsi, </span>ce qui rend nécessaire l’élaboration et l’usage des hypothèses et qui leur confère une valeur et une légitimité est non seulement leur capacité à simplifier, ordonner et classer les lois expérimentales déjà connues, mais aussi et surtout leur fécondité heuristique et empirique, c’est-à-dire leur capacité à prédire des lois expérimentales nouvelles. L’élaboration et l’utilisation des hypothèses dans la connaissance scientifique se justifient ici à partir de critères épistémiques de nature pragmatiste. Ces critères déterminent le maintien ou la disparition des hypothèses. En effet, pour Wyrouboff, dès que l'hypothèse manifeste des signes d’épuisement théorique ou empirique, il convient de l’abandonner et de la remplacer par une autre.<br /><br />Wyrouboff est le premier Scientifique-Philosophe à introduire, employer et analyser au sein du champ de la philosophie française des sciences, la notion de fiction scientifique. En employant la notion de fiction (ou artifice logique) pour parler des hypothèses scientifiques, le Chimiste-Philosophe met en relief le code d'honneur fictionaliste des positivistes. Ce code d'honneur, qui consiste à reconnaître que les hypothèses portant sur des entités inobseravbles (éther, atomes...) sont des fictions provisoires auxquelles les savants non seulement ne doivent reconnaître aucune valeur ontologique, mais aussi et surtout doivent renoncer dès qu’elles cessent de satisfaire les critères épistémiques de nature pragmatiste telle que la simplicité et la fécondité, permet d’éviter tout dérapage métaphysique en science. Le code d’honneur positiviste ainsi systématisé permet de bloquer l’argument empiriste de la pente glissante (ou transformation de la fiction en dogme scientifique) généralement invoqué à l’encontre de l’introduction des hypothèses portant sur des entités inobservables dans la connaissance scientifique : </p>
<p>« Une objection (...) surgit immédiatement. Si les hypothèses aboutissent quelques fois à la découverte de données positives, elles détournent le plus souvent des recherches purement expérimentales, elles tendent par leur simplicité et leur généralité à écarter les faits précis et à les remplacer par des explications nécessairement imaginaires : entre leur usage et leur abus aucune ligne de démarcation n’est possible ; elles sont donc essentiellement nuisibles et il faut les bannir. C’est la manière de voir de l’école empirique. (...) Reste à savoir (...) si l’esprit humain n’est pas ainsi fait qu’il dépassera toujours les limites assignées à la supposition, et se laissera toujours glisser sur cette pente fantale qui mène directement au gouffre de la philosophie subjective. » (Wyrouboff (1880), pp. 179-181)</p>
<p>L'argument de la pente glissante avance ainsi l'idée que les scientifiques seraient nécessairement amenés, à partir d'hypothèses qui ne semblent pas en elles-mêmes mencacer la positiivté du savoir, à régresser dans un état métaphysique que les positivistes ne veulent pas. C'est une forme de panique métaphysique. il y aurait ainsi pente glissante car 1. La formulation d'hypothèse portant sur des inobservables aurait pour résultat d'aboutir à une dégénrescence ontologique. 2. Ce qui fait glisser vers ce résultat est une nécessité non pas logique ou conceptuelle, mais une progression naturelle due à des facteurs psychologique. Ce serait une tendance naturelle des scientifiques à hypostasier les fictions utiles en substances effectives. Bien que les scientifiques au moment d'instituer des théories portant sur des entités inobservables ont conscience qu'elles n'ont aucune valeur ontologique, finiraient, du fait des services qu'elles rendent à la science, en particulieur leur fonction heuristique, par s'engager ontologiquement envers celle-ci. Ils finiraient nécessairement par perdre le sentiment de leur véritable valeur en tant que fiction. Ils confrondraient ainsi l'uitle avec le vrai et transformeraient la fiction en dogme scientifique. Pour éviter d'aboutir à ce résultat anti-positiviste, le mieux serait alors de ne pas se mettre sur la pente glissante qui semble y mener, c'est-à-dire de prohiber la constitution et l'usage des hypothèses en faisant <em>voeu de chasteté épistémique </em>(Bensaude-Vincent (2008)). Afin de bloquer cet argument, Wyrouboff complète le code d’honneur fictionaliste en avançant la nécessité d’une éducation positiviste des scientifiques :<br /><br />« Au fur et à mesure de la disparition de la croyance aux fictions, les hypothèses ne seront plus considérées comme des constructions définitives destinées à rester à demeure dans la science. (...) Elles deviendront de la sorte ce qu’elles eussent toujours été si l’éducation générale des savants avait été à la hauteur de leur savoir spécial, c’est-à-dire des échafaudages essentiellement provisoires (...). Enfermée dans ces limites précises, elle est parfaitement légitime, mais son emploi implique une série de réserves et de précautions qui toutes se réduisent à ceci : l’artifice logique ne doit jamais passer à une conception métaphysique. J’ai montré en quoi consistait ce passage qu’on est trop enclin de franchir inconsciemment : l’esprit transforme la supposition en réalité. Nous touchons ici aux véritables causes du danger incontestable de l’hypothèse et de la haine qu’elles inspirent à l’école empirique. Ces causes connues, le danger disparaît, les haines s’apaisent et l’hypothèse conquiert son droit de cité en aidant tout lemonde et ne gênant personne. (...) La philosophie positive (...) seule peut, en indiquant la voie et en précisant les limites, préserver la science de l’intrusion de la métaphysique, tout en laissant à l’hypothèse une large et légitime place ; elle seule peut réagir efficacement contre les tendances individuelles qui menacent incessamment d’exagérer la part du subjectif au détriment de l’objectif. » (Wyrouboff (1880), pp. 181-184)</p>
<p><span><br /><br /></span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff renvoie le lecteur à Wyrouboff (1868) et Wyrouboff (1879) pour illustrer le danger d'une transformation d'une fiction en dogme scientifique. Il met ainsi en avant la nécessité de distinguer l'hypothèse scientifique de la croyance en la réalité de l'entité inobservable postulée par cette hypothèse.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Hypothèses scientifiques (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1869
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
4
Pagination
52-70
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778756/f51.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778756/f51.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Théorie minéralogique
Thèse - Objectif
Combattre la thèse de l’indépendance de la science minéralogique à l’égard de la chimie
Démontrer que les substances inorganiques peuvent s’individualiser et que la forme cristalline peut être considérée comme l’expression de cet individualisme
Montrer que la cristallographie est un chapitre de la minéralogie
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation de certaines théories minéralogiques
Référence bibliographique
<p>Neumann, <em>Lehrbuch der Mineralogie</em>, 1839</p>
<p>Chevreul</p>
<p>Rammelsberg, <em>Manuel de chimie cristallographique</em></p>
<p>Weltzien</p>
<p>Necker, <em>le règne minéral ramené aux méthodes de l’histoire naturelle</em>, Paris, 1835</p>
<p>Frankenheim</p>
<p>Leydoldt</p>
<p>Scharff, <em>Der Kristall und die Pflanze</em>, 1862</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff cite Chevreul et Neumann pour montrer la différence qui existe entre les définitions de l’espèce des chimistes et les définitions des minéralogistes. Il souligne la confusion que cela peut apporter. Cette confusion repose sur l’idée que la minéralogie est considérée comme une science à part, absolument indépendante de la chimie :</p>
« On a considéré jusqu'à présent la minéralogie comme une science à part, absolument indépendante de la chimie, et l'on a étudié les combinaisons minérales comme si elles étient quelque chose d'autre que les combinaisons que nous porudisons dans nos laboratoires. Cette manière de voir et de procéder, que la plupart des minéralogistes n'ont pas encore abndonnée, amène nécessairement la plus grande confusion. Nous avons les définitions de l'espèce des chimistes et les définitions des minéralogistes; les unes sont différentes des autres parce qu'elles se rapportent à des côtés différents de l'objet à définir. Voici par exemple, une définition chimique qui appartient à M. Chevreul : « Dans les corps simples, l'espèce est une collection d' êtres simples qui sont identiques par leurs priopriétés; dans les corps composés, elle est une collection d'êtres identiiques par la nature, les proportions et l'arrangement des éléments. » Comparez cette définiton avec celle-ci que j'emprunte à l'un des minéralogistes les plus illustres de l'Allemagne : « l'espèce minérale est une collection de minéraux qui présentent une identité absolue ou relative de leurs propriétés morphologiques et chimiques; » et vous verrez facilement qu'entre les deux l'accord n'est pas possible. » (Wyrouboff (1869), pp. 50-51).
<p>Wyrouboff rappelle l’aperçu systématique de toutes les combinaisons inorganiques réalisé par Weltzien.</p>
<p>Wyrouboff reprend l’introduction de l’ouvrage de Necker dans laquelle l’auteur identifie le cristal comme l’individu de la nature inorganique :</p>
<p>« Tout d’abord se présente la question de savoir si quelque chose de semblable à ce que dans les sciences organiques on appelle individu, existe dans les corps inertes. Cette question a été discutée avec une grande sagacité dans un livre, fort ancien déjà, depuis longtemps en discrédit auprès des minéralogistes, mais dont l’introduction est une des choses les plus remarquables que j’aie lues sur la minéralogie. « Il existe, dit M. Necker, des individus parmi les êtres, dépourvus d’organes, et ces individus sont les cristaux. » (Introduction p. 56). M. Necker a raison, le cristal est en effet l’individu de la nature inorganique, parce qu’il ne peut être divisé en restant semblable à lui-même, et parce qu’il a un ensemble de propriétés que nous pouvons reconnaître avec exactitude. » (Wyrouboff (1869), p. 56).</p>
<p>Wyrouboff reprend les travaux et la théorie sur l’absence d’amorphie dans la nature de Frankenheim.</p>
<p>Wyrouboff présente les expériences et procédés sur le cristal de roche et le carbonate de chaux de Leydoldt.</p>
<p>Wyrouboff étudie la brochure de Scharff dans laquelle l’auteur soutient que le cristal a une vie propre comparable à la vie des plantes ou des animaux.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-Henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>De l’Individu dans le règne inorganique</em> est le quatrième </span><span>article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1869, l’intervention du Chimiste-Philosophe a pour objectif de montrer que les substances inorganiques peuvent s’individualiser et que la forme cristalline peut être considérée comme l’expression de cet individualisme. L’enjeu du texte est ainsi de faire de la cristallographie un chapitre de la minéralogie conçue comme la chimie concrète. Faisant suite à son article sur <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/17" target="_blank" rel="noreferrer"><em>La Minéralogie</em></a>, Wyrouboff revient sur la nécessité de combattre la thèse </span><span>de l’indépendance de la science minéralogique à l’égard de la chimie. </span>Le Chimiste-Philosophe, dans un souci d’acculturation scientifique, est conduit à présenter plusieurs travaux et thèses réalisés en minéralogie et cristallographie.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Individu dans le règne inorganique (De l’)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophie
Année de publication
1913
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
20
Pagination
397-399
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_79_2071_t1_0397_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_79_2071_t1_0397_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie de Lemaire
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>J. Lemaire, <em>Cosmologia sive philosophia mineralium</em>, Mechliniae, 1913</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de Lemaire est une présentation des thèses les plus importants de la cosmologie. Il est destiné aux étudiants du séminaire :</p>
« Les propriétés passives ou inertes de la matière, notamment la quantité, l’étendue et les réalités qui s’y rattachent, tels l’espace, le lieu interne et externe ; les propriétés actives qu’on a coutume de répartir en trois classes, propriétés physiques, chimiques et mécaniques, ainsi que le temps qui leur est apparenté, tel est tout indiqué l’objet d’étude qui s’impose à l’attention du cosmologue. L’auteur y consacre une partie relativement considérable de son livre. (…) L’étude des propriétés actives de la matière amène naturellement l’examen critique des système cosmologiques : le mécanisme, le dynamisme et l’atomisme dynamique (…). A cette occasion se posait le délicat problème de la nature des composés chimiques. (…) Enfin, un dernier chapitre est consacré aux principes et aux preuves de la doctrine scolastique sur la constitution de la substance corporelle. (...) Dans ce petit travail de 128 pages, le jeune professeur a su condenser en un exposé clair, méthodique et substantiel toutes les thèses les plus importantes de la cosmologie. Il l'a fait suivant une méthode qui répond spécialement aux exigences de l'enseignement de la philosophie dans un séminaire. » (Nys (1913), pp. 398-399)
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>J. Lemaire, prof. in Seminario minori Mechliniensi, Cosmologia sive philosophia mineralium</em> est le douzième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1913, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de cosmologie de Lemaire. </p>
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Title
A name given to the resource
J. Lemaire, prof. in Seminario minori Mechliniensi, Cosmologia sive philosophia mineralium
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
103-105
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_5_2400_t1_0103_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_5_2400_t1_0103_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie de Dario
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae, Paris, Beauchesne, 1923</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Dario a pour objectif d’étudier les problèmes situés aux confins des sciences et de la philosophie et ayant trait à la constitution de la matière. L’étude est divisée en trois livres :</p>
<p>« Le livre premier est consacré à la quantité et à ses multiples attributs : l’étendue, le nombre, l’espace et notamment l’espace kantien, les géométries non euclidiennes, la masse, l’infini mathématique, tels sont les principaux sujets exposés et discutés dans cette partie. L’autre n’admet pas la possibilité d’une multitude infinie actuelle. Parmi les nombreuses théories sur l’espace, il donne ses préférences à la théorie suarézienne qui réduit l’espace à une simple représentation mentale ou imaginaire d’étendue pénétrable par la matière. Le livre second traite des questions relatives à l’activité des corps. On y trouve une étude sur l’action à distance, le temps, le mouvement. On y trouve une étude sur l’action à distance, le temps, le mouvement, la conception mécanique des activités corporelles, des notions de thermodynamique et d’énergétique, une discussion sur la méthode et la valeur de la physique, sur les lois de la nature, le miracle, le déterminisme et la finalité dans le monde purement matériel. (…) Le troisième livre comprend d’abord un exposé détaillé des théories modernes sur la structure des gaz, des liquides, des solides, des cristaux et colloïdes, sur la composition et la structure des atomes, sur la constitution électronique de la matière. » (Nys (1923), pp. 103-104)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae </em>est le treizième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1923, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de cosmologie de Dario.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Munnynck, Marc de (1871-1945)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/143" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
242-258
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Non
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1662" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1662</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Examiner et déterminer l’origine, la nature et la valeur dialectique des hypothèses causales
Montrer que les hypothèses causales ont une existence transitoire, qu’elles ne sont jamais prouvées (elles ne sont pas vraies ; elles ne sont pas fausses), que ce sont des avantages et justifications psychologiques qui déterminent le maintien ou le rejet de ces hypothèses (elles sont bonnes ou mauvaises, utiles ou encombrantes)
Référence bibliographique
<p>Naville, Ernest, <em>La Logique de l’Hypothèse</em>, Paris, Alcan</p>
<p>Fowler, Thomas, <em>Éléments de logique</em></p>
<p><span>Fowler, Thomas, « The ethics of intellectual life », in <i>International Journal of Ethics</i>, 1899</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Bernard, Claude, <em>Introduction à l’étude de la Médecine expérimentale</em></p>
<p>Reid, <em>Essais sur les facultés de l’esprit humaine</em></p>
<p>Du Bois-Reymond</p>
<p>Claus, <em>Éléments de Zoologie</em></p>
<p>Schopenhauer</p>
<p>Ribot, <em>Les maladies de la mémoire</em></p>
<p>Mill, <em>Mes mémoires</em></p>
<p>Carlyle, <em>Sartor Resartus</em></p>
<p>De Freycinet, <em>Essais sur la Philosophie des Sciences</em></p>
<p>Ostwald, <em>Abrégé de Chimie générale</em></p>
<p>Quetelet, <em>Astronomie</em></p>
<p><span>Saint-Thomas d’Aquin, <i>De Coelo et Mundo</i></span></p>
<div><span></span></div>
Commentaire Référence bibliographique
<p>De Munnynck reconnaît à Naville d’avoir mis en lumière l’importance de l’hypothèse dans la méthodologie scientifique :</p>
<p>« Longtemps la « Logique de l’Hypothèse » est restée à l’état fragmentaire. De vagues indications, des vues incomplètes, des traites, lumineux parfois mais toujours isolés, voilà tout ce qu’on possédait sur cet intéressant chapitre de la logique. M. Naville a le mérite d’avoir mis en lumière l’importance primordiale du sujet, d’avoir réuni en un ensemble méthodique tous les aperçus exacts que ses prédécesseurs avaient éparpillés dans leurs écrits, et de les avoir augmentés d’idées personnelles, dont il est impossible de méconnaître la clarté et la haute valeur. Aussi paraît-il probable que longtemps encore, tout travail sur la même question, à moins de se condamner d’avance à faire double emploi, devra prendre pour base le beau livre du philosophe suisse. Personne ne l’ignore, la thèse fondamentale de cet ouvrage est l’universalité d’un certain processus logique à suivre pour les nouvelles conquêtes de l’esprit. Toujours, dans toutes les découvertes, on commence par supposer ce qu’on ne vérifie que dans la suite. » (De Munnynck (1899), p. 242).</p>
<p>De Munnynck reproche à Naville d'avoir donné de l'hypothèse une définition très (trop) large :</p>
<p>« Cependant, pour donner cette forme très universelle à sa conclusion, M. Naville a dû donner de l’hypothèse une définition très large. C’est son droit, puisqu’il ne manque pas d’avertir le lecteur, et que ses explications sont des modèles de clarté ; mais au point de vue spécial où nous nous plaçons, nous devons resserrer le champ de la question. » (De Munnynck (1899), p. 243)</p>
<p>De Munnynck renvoie aux études de Fowler pour montrer que l’importance des hypothèses ne s’est pas encore imposée à toutes les intelligences :</p>
<p>« Cette idée (« toujours, dans toutes les découvertes, on commence par supposer ce qu’on ne vérifie que dans la suite ») ne s’est pas encore imposée à toutes les intelligences. Le Rév. Thomas Fowler, vice-chancelier de l’Université d’Oxford, dont les Éléments de Logique sont très répandus en Angleterre, a fait un grief aux savants de se contenter dans leurs leçons et leurs écrits, d’établir quelque conclusion préconçue (…). On comprend quel abus le docteur Fowler veut ici combattre ; mais au moins l’expression de son idée semble malheureuse. Ce qu’il considère comme une violation de la loi morale appartient, suivant M. Naville, à l’essence même du travail intellectuel. » (De Munnynck (1899), p. 242)</p>
<p>De Munnynck renvoie à Claude Bernard et Reid pour illustrer le fait que l’histoire des sciences n’est que la nécropole des idées défuntes :</p>
<p>« Claude Bernard semble avoir eu devant les yeux ce sort commun de toutes les hypothèses antérieures, et l’avoir accepté pour les siennes propres avec résignation, lorsqu’il écrit : « Quand nous faisons une théoire générale dans nos sciences, la seule chose dont nous syons certains, c’est que toutes ces théories sont fausses, absolument parlant. ». Raid l’a d’ailleurs constaté depuis longtemps : « De toutes les découvertes anatomiques et physiologiques, pas une n’st due à uen conjecture… on peut en dire autant de toutes les parties de la création que l’esprit humaoin a étudiées avec quelque succès. Partout les découvertes ont été le fruit d’une observation patiente, d’un grand nombre d’expériences exactes et des conséquences légitimes qui en ont été déduites ; toujours elles ont démenti, jamais elles n’ont justifié les théories et les hypothèses que des esprits subtils avaient imaginées. » (De Munnynck (1899), p. 245)</p>
<p>De Munnynck renvoie à Quetelet, Ostwald et Saint-Thomas d’Aquine pour illustrer le fait qu’une hypothèse causale est bonne ou mauvaise, utile ou encombrante :</p>
<p>« Concluons qu’une hypothèse causale n’est jamais prouvée dans le sens propre du mot. Elle n’est pas vraie ; elle n’est pas fausse ; elle est tout simplement bonne ou mauvaise, utile ou encombrante, suivant des circonstances, que nous aurons bientôt l’occasion d’étudier. Bien que cette vérité ait été souvent méconnue, elle est cependant si claire que, sans étude spéciale, elle s’est pour ainsi dire imposée, au moins d’une manière vague et générale, à quelques esprits clairvoyants. Quetelet écrit dans son « Astronomie » : « Les systèmes aujourd’hui ne sont considérés que comme des moyens de classer les faits, et l’on ne juge de leur importance que par l’exactitude avec laquelle ils représentent les résultats de l’observation, lorsqu’on les soumet au calcul. » Parmi tous les modernes, W. Ostwald paraît avoir sur ce point les idées les plus claires, les convictions les plus arrêtées. « On appelle ces images intuitives de faits abstraits, des hypothèses. Elles ne peuvent se présenter avec un degré de vérité égal à celui des lois abstraites… Il arrive souvent dans l’histoire des sciences qu’une pareille image, après avoir représenté un certain nombre de lois, doit être abandonnée parce que des lois nouvelles sont en désaccord avec elle. Il faut alors chercher une autre image ; on dit que l’ancienne hypothèse est fausse, mais cela n’est pas absolument correct, une hypothèse ne pouvant pas plus être réfutée que démontrée. » Enfin, un texte de saint Thomas montre que le docteur angélique était loin de se faire illusion à ce sujet : « les suppositions des astrologues, dit-il, ne sont pas nécessairement vraies. Il ne faut pas mêmes les considérer comme telles, lorsqu’elles expliquent les faits observés ; car il existe peut-être une autre explication également satisfaisante, mais encore inconnue. ». » (De Munnynck (1899), p. 255)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hypothèse scientifique</em> est le deuxième article de fond en philosophie des sciences publié par De Munnynck dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1899, l'intervention a pour objectif d'examiner l’origine, la nature et la valeur dialectique des hypothèses causales<a></a><span>[1]. </span>L’auteur cherche ainsi à expliquer les faits suivant : 1° toutes les hypothèses causales finissent par disparaître de la science (Ces hypothèses ne sont pas infaillibles. Elles disparaissent au cours de l'histoire de la science<a></a><span>[2]</span>.) ; 2° les hommes de science se mettent rarement d’accord sur une hypothèse de quelque importance (aucun consensus n'est possible autour des hypothèses conjecturales<a></a><span>[3]</span>. Aucune n'a jamais rallié tous ceux qui étaient appelés à l'examiner. « Les hommes de science se mettent rarement d'accord sur une hypothèse de quelque importance.<a></a><span>[4]</span> ») ; 3° enfin les logiciens eux-mêmes semblent ne pas pouvoir expliquer l’adhésion donnée à certaines théories nullement vérifiées (Les scientifiques, tout en reconnaissant l'incertitude des conjectures, leur accordent un assentiment quasi absolu<a></a><span>[5]</span>. On ne semble pas pouvoir expliquer logiquement l'adhésion que donnent les savants à des théories nullement vérifiées. Il convient de se méfier des habitudes et de ne pas considérer les hypothèses comme des axiomes<a></a><span>[6]</span>.) L’étude de ces faits conduit De Munnynck à conclure « qu'une hypothèse causale n'est jamais prouvée dans le sens propre du mot. Elle n'est pas vraie; elle n'est pas fausse; elle est tout simplement bonne ou mauvaise, utile ou encombrante.<a></a><span>[7]</span> »</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>De Munnynck établit trois catégories d’hypothèses : Les suppositions directement observables (« Certaines suppositions n'expriment que des faits directement vérifiables par l'expérience sensible. On suppose, par exemple, que telle substance inconnue et fragile ; il suffit de la soumettre à un choc pour vérifier la conjecture. » De Munnynck (1899), 243.) ; Les suppositions indirectement observables (« La seconde espèce d'hypothèses exprime un fait qui échappe à une vérification directe par l'observation, mais qui est vérifiable et indiqué d'une manière déterminée par les faits d'expérience. Les atomes ne sont atteints par aucun de nos sens; ils semblent prouvés par les lois quantitatives des réactions chimiques, par la loi de Dulong et Petit, par celle de Kopp et Woestyn, par la récurrence des éléments, par les séries de Mendeléeff et par mille autres faits qui tous semblent nous indiquer du doigt l'atome chimique (…) Ces conjectures ne sont de vraies hypothèses que pour un temps; mais pour un temps plus long que celles de la première espèce, puisqu'il faut généralement beaucoup de conjectures vérifiables en elles-mêmes, et beaucoup de fines déductions pour établir définitivement leur réalité. Une fois qu'elles sont prouvées, on devrait s'abstenir de les appeler des hypothèses ; ce sont des faits scientifiques au même titre que les faits observés. Généralement un génie les conçoit ; quelques générations de travailleurs sont parfois nécessaires pour les établir ou les ruiner. Si l'on arrive à les démontrer, elles prennent place parmi les plus belles conquêtes de l'intelligence humaine ». De Munnynck (1899), 243.) ; Les suppositions qui ont pour objectif de déterminer la cause des phénomènes (Hypothèses causales). L’autre focalise son travail sur les hypothèses causales.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span><span> </span>« Aucune hypothèse causale n'est devenue une vérité certaine, une conquête définitive de l'esprit humain. Bien plus, aucune ne s'est maintenue comme théorie probable ; toutes ont fini par disparaître. (…) L'histoire des sciences n'est que la nécropole des idées défuntes ». De Munnynck (1899) 345.<span> </span>Il renvoie sur ce point sur le sujet de la banqueroute de la science.</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>« Lorsqu'une théorie est véritablement prouvée, on parvient toujours à se mettre d'accord sur la valeur des preuves. (…) tous peuvent juger si une conclusion est vraiment contenue dans tel principe évident, si une loi résulte logiquement de tel ou tel fait constaté. Or, cette entente générale ne se réalise jamais sur une hypothèse scientifique.<span> </span>Faut-il rappeler les interminables discussions sur la nature de l'éther, conçu comme cause productrice de nombreux phénomènes physiques? » De Munnynck (1899), 247.</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>De Munnynck (1899), 257.</p>
<p><a></a><span>[5]</span><span> </span>« Le cas le plus général, dit M. Naville, soit en physique, soit en histoire naturelle, est que les hypothèses ne sont pas susceptibles d'une démonstration immédiate, mais passent, lorsqu'elles sont vraies, par les degrés d'une probabilité croissante. » - (…) Et ici apparaît, palpable, évidente, la distinction essentielle à établir en les hypothèses qui n'ont pour objet qu'une loi expérimentale à vérifier, et les « hypothèses scientifiques » dans le sens restreint du mot, qui ont trait aux causes des phénomènes. (…) M. Naville : « Nous accordons (…) à des théories explicatives des faits une adhésion sans réserver. Les astronomes modernes accordent une confiance aussi entière à la théorie de Copernic qu'aux résultats d'un calcul mathématique... En théorie pure, si l'on s'en tient aux règles de la logique ordinaire, la plus haute probabilité ne peut devenir certitude. En fait, il est une foule d'hypothèses confirmées en mécanique, en physique, en chimie, sur la foi desquelles nous n'hésitons pas à régler notre conduite. La raison théorique et la raison pratique suivent ici des lignes divergentes ». De Munnynck (1899), 248. Ou encore « Enfin les philosophes eux-mêmes confessent qu'il y a quelque chose d'étrange, d'inexplicable par la logique ordinaire, dans l'assentiment donné à certaines hypothèses scientifiques ».</p>
<p><a></a><span>[6]</span><span> </span>« Qu'il nous soit permis de signaler un danger inhérent à ces hypothèses invérifiables, qui se maintiennent très longtemps dans la science. On finit presque toujours par perdre le sentiment de leur véritable valeur. Telle est la force de l'habitude et de l'entourage, que l'intelligence finit par accepter ces théories comme des axiomes, ou au moins comme des vérités définitivement acquises. Au lieu de les mettre constamment en rapport avec leurs seules prémisses possibles, les faits d'observation, pour ne jamais perdre de vue ce qu'elles contiennent d'arbitraire, l'esprit l’envisage dans une sorte d'intuition, isolées de toute preuve, sas la moindre tentation de jamais les révoquer en doute. » De Munnynck (1899) 257.</p>
<p><a></a><span>[7]</span><span> </span>De Munnynck (1899), 255.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
L'Hypothèse scientifique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Munnynck, Marc de (1871-1945)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/143" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
337-351
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Non
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_24_1673" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_24_1673</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Montrer la nature et la valeur instrumentale des hypothèses causales (pouvoir prédictif, unification des phénomènes, économie de la pensée…)
Présenter quelques règles exprimant les conditions indispensables d’une bonne hypothèse causale (simplicité, représentative, compréhensive…)
Référence bibliographique
<p><span>Morgan, Lloyd, <em>The Monist</em>, 1897</span></p>
<p><span>Naville, Ernest, </span><em>La Logique de l’Hypothèse</em><span>, Paris, Alcan</span></p>
<p>Berthollet</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Brandt</p>
<p>Berthelot, <em>La révolution chimique</em></p>
<p>Ostwald</p>
<p>De La Barre, <em>Congrès scientifique de Fribourg</em></p>
<p>Romanes, « Isolement comme facteur d’Évolution », in <em>The Monist</em>, 1897</p>
<p>Wallace</p>
<p>Gullick</p>
<p>Haeckel</p>
<p>Virchow</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>De Munnynck renvoie aux travaux de Berthollet, Lavoisier, Brandt pour illustrer le pouvoir prédictif des hypothèses (le fait que qu’une hypothèse fausse, complètement abandonnée, a pu faire découvrir des faits d’une importance primordiale) :</p>
<p>« Des faits vraiment nouveaux, des phénomènes totalement inconnus sont venus au jour à la suite de recherches inspirées par les théories les plus fausses. L’alchimiste Brandt de Hambourg cherchait vraisemblablement la pierre philosophale, lorsqu’il trouva le phosphore. Un exemple plus récent se trouve consigné dans le compte rendu de la séance de l’Académie des Sciences, du 2 avril 1785. Berthollet y déclare abandonner définitivement les idées de Stahl sur le phlogistique, pour embrasser la nouvelle théorie pneumatique de son collège Lavoisier. C’était là un progrès très sérieux, ; car jusqu’à cette époque les chimistes avaient repoussé les idées nouvelles avec une étrange unanimité, et Lavoisier était contraint de chercher des conseils et ds encouragements chez les géomètres. Or, ce pas décisif était fait par Berthollet en se basant sur une supposition absolument fausse ; il considérait le chlore comme un composé, capable de céder so oxygène aux métaux ou de le dégager à létat de liberté. » (De Munnynck (1899), pp. 342-343)</p>
<p>De Munnynck cite l’opinion d’Ostwald sur la valeur instrumentale des hypothèses :</p>
<p>« Si donc les hypothèses ne sont point vraies dans le sens propre du mot, comme nous l’avons établie ; si elles ne se justifient pas par une connexion logiquement rigoureuse avec les faits, il faut reconnaître néanmoins qu’elles sont souverainement utiles, et que la psychologie, la nature t les tendances de notre intelligence, les conditions indispensables de ses investigations, plaident puissamment pour la légitimité de leur usage. Elles apaisent dans une certaine mesure l’élan naturel de la raison vers les causes, élan artificiellement comprimé par la méthode positiviste des sciences d’observation ; elles correspondent à nos tendances vers l’unité ; elles possèdent, dans bien des cas, une grande valeur mnémotechnique ; elles contribuent enfin d’une manière inappréciable à la conquête progressive des secrets de la nature. De tous les instruments scientifiques, en est-il un plus précieux ? Telle est, d’ailleurs, l’idée que les esprits clairvoyants se sont formée au sujet de l’hypothèse. « La valeur d’une hypothèse, dit le professeur Ostwald, dépendra de la facilité avec laquelle on pourra la manier, et aussi du nombre des faits dont elle rendra compte. La façon dont une hypothèse possède ces qualités, permettra de décider s’il faut la conserver ou la rejeter… L’hypothèse est un outil, que l’on rejette aussitôt qu’il ne répond plus à l’état actuel de l’objet que l’on travaille. ». » (De Munnynck (1899), pp. 343-345)</p>
<p>De Munnynck renvoie au travail de De La Barre sur la substitution de l’étude de la quantité à celle de la qualité.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hypothèse scientifique (suite et fin)</em> est le troisième article de fond en philosophie des sciences publié par De Munnynck dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de montrer la valeur instrumentale de l'hypothèse causale (pouvoir prédictif<a></a>[1], unification des phénomènes, économie de la pensée<a></a>[2].…) et de déterminer quelques règles exprimant les conditions indispensables d’une bonne hypothèse causale (simplicité, représentative<a></a>[3], compréhensive<a></a>[4]…). </p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« M. Naville a établi que pour découvrir n'importe quelle vérité scientifique, il faut une hypothèse préalable. On peut, il est vrai, faire des trouvailles, des découvertes de hasard, qui s'imposent subitement à l'observation. Mais les trouvailles sont rares et souvent stériles toutes les recherches méthodiques, les seules véritablement fécondes pour la science, sont inspirées et dirigées par une supposition antérieure. (…) Or, l'hypothèse scientifique, dans le sens restreint que nou donnons ici au mot, nous fournit une idée directrice vraiment admirable. Par sa largeur et souvent par la précision de ses détails, l'hypothèse se prête à des déductions très nombreuses dont chacune constitue une nouvelle hypothèse subordonnée, qu'on s'efforce de vérifier par l'observation et qui dirige ainsi l'expérience. (…) Très souvent, dans l'histoire des sciences, on voit qu'une hypothèse certainement fausse, complètement abandonnée de nos jours, a fait découvrir des faits d'une importance primordiale. Nous ne voulons as fire allusion à l'usage ordinaire de tout hypothèse pour la prédiction des phénomènes futurs ; comme le système de Ptolémée par exemple, permettait de prédire les éclipses. Non ; des faits vraiment nouveaux, des phénomènes totalement inconnus sont venus au jour à la suite de recherches inspirées par les théories les plus fausses (..) ». De Munnynck (1899), 342-343.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« Cette unité, qu'une image synthétique prête à des phénomènes multiples, est sans conteste un des principaux avantages que présentent les hypothèses causales » De Munnynck (1899), 340-341. Exemple de l'hypothèse de l'émission ou l'hypothèse vibratoire. « La mémoire humaine est, hélas ! Bien limitée ; et à mesure qu'avance l'exploration des phénomènes naturels, les limites de la nature semblent reculer à l'infini. Les faits s'amoncellent, innombrables ; les lois particulières s'alignent, défiant par leur variété la mémoire la plus étendue et la plus tenace. Or, il est incontestable que certaines hypothèses nous aident puissamment à les retenir. Quelquefois même elles sont si parfaites, qu'elles nous dispensent en quelque sorte de retenir les faits et les lois, parce que ces dernières en résultent si nécessairement, qu'il suffit de réfléchir pour les retrouver. » De Munnynck (1899), 341.</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>« Elle doit être frappante et facilement maniable pour l'imagination. » (De Munnynck (1899), 346).</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>« Plus grand est le nombre de faits qu'elle comprendra dans sa synthèse, plus nombreux sont les phénomènes et les lois dont elle rendra compte d'une manière simple et claire, plus précieuse et utile sera l'hypothèse. » (De Munnynck (1899), 346).</p>
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Title
A name given to the resource
L'Hypothèse scientifique (suite et fin)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1883
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
16
Pagination
337-362
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17155d/f341.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17155d/f341.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Matière brute et la matière vivante (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Année de publication
1876
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
16
Pagination
199-215
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Théorie minéralogique
Thèse - Objectif
Déterminer la place que la minéralogie occupe dans la série hiérarchique du savoir positif
Combattre la thèse de l'indépendance de la science minéralogique à l'égard de la chimie
Montrer que la minéralogie doit être considérée comme la chimie concrète et consiste en la description de toutes les combinaisons chimiques qui se produisent dans les substances solides, naturelles et artificielles
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation des théories et méthodes de la minéralogie
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Référence bibliographique
<p>Haüy</p>
<p>Vauquelin</p>
<p>Berzelius</p>
<p>M.-F. Pisani,<em>Traité élémentaire de Minéralogie</em>, Paris, Masson, 1875.</p>
<p>Mitscherlich</p>
<p>Kobell, <em>Geschickte der Mineralogie von 1630-1860</em>, Munich, 1864.</p>
<p>Rammelsberg, <em>Chimie cristallographique</em>, 1855.</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire, « Qu'est-ce que la géologie », in <em>La Philosophie Positive</em>, t.1, Paris, 1867, pp. 31-50.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.1.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.3.</p>
Commentaire Référence bibliographique
Wyrouboff rappelle les découvertes de Haüy qui fixèrent les premières lois de la cristallisation, les recherches analytiques de Vauquelin et Berzelius qui déterminèrent d'une façon précise la composition des espèces minérales et la loi de l'isomorphisme de Mitscherlich.
Wyrouboff ((1876), pp.208-209) reproduit la conclusion de l'ouvrage de Kobell pour souligner les difficultés liées à la classification dans les sciences minéralogiques.
Pour Wyrouboff ((1876), pp. 211-212), l'ouvrage de Rammelsberg est la première tentative sérieuse pour fixer la chimie concrète.
Wyrouboff cite les passages où Comte présente la thèse selon laquelle la minéralogie est une science concrète correspondant à la chimie, science abstraite.
Discute
<p>M.-F. Pisani,<em>Traité élémentaire de Minéralogie</em>, Paris, Masson, 1875.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.1.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.3.</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff rejette la thèse de Pisani selon laquelle la science minéralogique est une science indépendante :</p>
<p>« M. Pisani (…) chimiste distingué, analyste de premier ordre, fort au courant de tout ce qui se rattache aux sciences inorganiques, ayant eu l’occasion de manipuler une quantité prodigieuse de substances minérales, il a essayé de réunir, dans un livre élémentaire, toutes les notions qui, selon lui, doivent constituer le bagage de la minéralogie contemporaine. Il y a décrit toutes les acquisitions nouvelles de la science, il y a signalé tous les procédés d’étude que nous possédons; tout cela est clair, facile élégant, mais, disons-le tout de suite, le livre pèche par sa base, par l’idée mère qui a servi à sa conception. C’est encore un livre construit sur l’ancienne idée devenue routinière à force d’être reproduite sans jamais être critiquée, de l’indépendance de la science minéralogique. C’est justement parce que cette idée est fausse et qu’elle est en même temps une idée courante, acceptée par tous sans examen, que j’ai cru utile de lui consacrer quelques pages à propos d’un livre récemment paru et destiné, sans aucun doute, à avoir du succès. » Wyrouboff ((1876), pp. 201-202).</p>
<p>Wyrouboff discute la définition que donne Comte de la chimie concrète : <br /><br />« MM. Comte (…) a identifié la minéralogie avec la chimie concrète et a défini celle-ci : l’application des notions chimiques à l’histoire naturelle de notre globe. Or, il est manifeste que l’histoire naturelle de notre globe est la géologie, science dépendante de l’astronomie, et n’ayant aucun rapport direct avec la chimie. (…) L’erreur que M. Comte a commise (…) est renfermée dans sa définition de la chimie concrète. Une science concrète ne peut jamais être une application des notions puisées dans la science abstraite correspondante à un ordre de phénomènes qui lui est complètement étranger. L’histoire naturelle de notre globe, qui est ici synonyme de géologie, n’a rien de commun avec cette science des combinaisons et des décompositions, qui a reçu le nom de chimie; elle en prend certains faits, certaines méthodes, comme elle prend des faits et des méthodes dans beaucoup d’autres sciences, mais elle n’en est pas la suite, la continuation directe et nécessaire. Une science concrète doit toujours être la description et la classification des corps dans lesquels la science abstraite correspondante cherche ses lois générales. (…) La minéralogie, considérée comme partie constituante de la géologie, ne rentre pas dans la définition: car la géologie décrit la terre, c’est-à-dire une planète, un corps céleste, et les corps célestes appartiennent de droit à l’astronomie. Il suit, de là, que l’histoire naturelle du globe, avec toutes ses branches et toutes ses subdivisions, est une astronomie concrète, et non une chimie concrète. » (Wyrouboff (1876), pp.205-206). <br /><br /><span>Le Chimiste-Philosophe</span><span> rejette ainsi l’idée que la chimie concrète est l’application méthodique du système des connaissances chimiques à l’histoire naturelle du globe.</span></p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La Minéralogie</em> est le sixième article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em>. Parue dans le tome 16 du périodique, l’intervention du Chimiste-Philosophe est motivé par la publication du <em>Traité élémentaire de Minéralogie</em> (1875) de Pisani. Rejettant la thèse de Pisani selon laquelle la science minéralogique est une science indépendante, Wyrouboff a pour objectif de déterminer la place que cette science occupe dans la série hiérarchique du savoir positif. L’enjeu du texte est ainsi d’assigner à la minéralogie une place déterminée dans la classification positiviste des sciences. Cette intervention est l’occasion pour Wyrouboff de présenter au public de la revue certaines théories et méthodes de la minéralogie. </p>
<p>En s'appuyant sur les principes de la classification positiviste des sciences (ou loi hiérarchique), en particulier la distinction entre les sciences abstraites ou générales (qui ont pour objet la découverte des lois qui régissent les diverses classes de phénomènes) et les sciences concrètes ou descriptives (qui ont pour objet d'appliquer ces lois à l'histoire des différents êtres existants), l'auteur défend la thèse selon laquelle la minéralogie est la chimie concrète dépendante de la chimie abstraite. Ainsi, une science concrète étant toujours la description et la classification des corps dans lesquels la science abstraite correspondante cherche ses lois générales, la minéralogie, considérée comme la chimie concrète, est la description de toutes les combinaisons chimiques qui se produisent dans les substances solides, naturelles et artificielles. <br />Il convient de souligner que le Chimiste-Philosophe reviendra sur la question de l’indépendance de la minéralogie à l’égard de la chimie en 1869 dans « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/15" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De l’Individu dans le règne inorganique</a> ». </p>
<div></div>
Cité par
<p>Wyrouboff, Grégoire, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/337" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la méthode dans la statistique</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie</a></em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> Positive</a><span>, t. 6, Paris, 1870, pp. 23-43. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.item)</a></p>
Commentaire Cité par
<p>Wyrouboff renvoie à ses articles sur la géologie et la minéralogie pour illustrer la nécessité de définir rationnellement les sciences :<br /><br />« Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. » (Wyrouboff (1870), p. 30)</p>
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Title
A name given to the resource
Minéralogie (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
388-404
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_20_1624" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_20_1624</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Montrer les difficultés, les dangers et les illogismes d'une théorie scolastique rajeunie qui tente de concilier les principes de la théorie scolastique et les principes de la théorie atomiste du composé chimique en sacrifiant l’unité essentielle des composés inorganiques
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>De Anima</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De pluralitate formarum</em><span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>R. P. De Munnynck</p>
Commentaire Référence bibliographique
<span>Nys indique au lecteur que R. P. De Munnynck s’accorde avec l’interprétation de la théorie scolastique exposée dans Nys (1898) :</span>
<p><span>« Nous avons vu avec plaisir que le R. P. De Munnynck dans un remarquable travail présenté au dernier congrès des savants catholiques, à Fribourg, a mis en relief la nécessité d’élargir l’interprétation que la plupart des scolastiques modernes donnent à la formule traditionnelle « elementa virtute manent ». Les vues émises par le savant dominicain, s’accordent en tous points avec l’idée-mère développée dans la première partie de ce travail et formulée succinctement déjà dans notre dissertation <em>Le Problème cosmologique</em>. Nous sommes d’autant plus heureux de constater cette communauté d’opinions, que le R. P. ne connaissait pas alors nos vues à ce sujet : l’interprétation donnée lui était donc aussi personnelle. On ne rompt jamais sans crainte avec une tradition plusieurs fois séculaire. Aussi, nous aimons à souligner le précieux appui donné à cette interprétation nouvelle par le distingué Lecteur de Louvain. » (Nys (1898), p. 390)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La nature du composé chimique (suite et</em> fin<em>) </em><span>est le septième article de fond publié par Nys dans la</span><span> </span><em>Revue néo-scolastique.</em><span><em> </em></span><span>Parue en 1898, l'intervention a pour objectif de montrer les difficultés, les dangers et les illogismes d'une théorie scolastique rajeunie qui tente de concilier les principes de la théorie scolastique et les principes de la théorie atomiste du composé chimique en sacrifiant l’unité essentielle des composés inorganiques : <br /><br /></span>« En présence des difficultés créées par les sciences et spécialiement par la chimie moderne à la cosmologie de l’École, plusieurs philosophes, d’ailleurs partisans de la doctrine traditionnelle, se sont demandé s’il n’y avait pas lieu de tempérer les exigences de la théorie péripatéticienne sur la nature des composés chimiques, et d’admettre, conformément aux principes de l’atomisme scientifique, que tous les corps chimiquement composés ne sont que des agrégats de substances élémentaires. L’unie essentielle n’appartiendrait ainsi qu’auc éléments proprement dits, c’est-à-dire aux corps simples, et aux êtres doués de vie. Aussi bien, nous dit-on, cette concession ne fait que restreindre le champ d’application de la théorie générale, et partant ne saurait la compromettre. D’autre part, n’est-ce pas le moyen le plus simple et le plus radical de mettre fin à ce conflit perpétuel qui règne depuis tant d’années déjà entre la philosophie et les sciences ? Telle est la tendance nouvelle qui s’accentue lentement à raison de la grande simplicité de la solution proposée, menace d’ébranler chez un un bon nombre d’antiques convictions. C’est cette tendance conciliatrice que nous nous proposons d’examiner dans ce travail. » (Nys (1898), pp. 390-391). <br /><br />Nys met alors en relief le fait que cette théorie scolastique rajeunie n’élude pas les difficultés d’ordre scientifique liées aux composés chimiques, porte atteinte à un des principes fondamentaux de la théorie aristotélicienne (finalité immanente) et brise l’unité et l’harmonie de la théorie scolastique.<span class="apple-converted-space"> </span></p>
<p></p>
<p><span><br /><br /><br /></span></p>
Cité par
<p>Nys, « L'individu dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t.10, Louvain, 1903, pp. 5-23.</p>
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Title
A name given to the resource
Nature du composé chimique (suite et fin) (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1894
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
1
Pagination
163-171
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1894_num_1_2_1371" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1894_num_1_2_1371</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique (physique, chimie, géologie, cristallographie, minéralogie)
Présenter l'objet propre de chacune des sciences du monde inorganique
Montrer que la cosmologie, contrairement aux sciences du monde inorganique qui sont limitées à l'étude des propriétés expérimentales de la matière, a pour objectif de déterminer la cause efficiente première, les causes constitutives ultimes et la cause finale du monde inanimé
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation générale des objets et méthodes des sciences du monde inorganique
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Philosophie et Sciences dans l’étude du monde inorganique</em> est le premier article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1894, l’intervention a pour objectif de déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique. Après avoir examiné l’objet propre de chacune des sciences du monde inorganique (physique<a href="#_ftn1"><span>[1]</span></a>, chimie<a href="#_ftn2"><span>[2]</span></a>, géologie<a href="#_ftn3"><span>[3]</span></a>, cristallographie<a href="#_ftn4"><span>[4]</span></a>, minéralogie<a href="#_ftn5"><span>[5]</span></a>) et indiqué les limites d’investigation de ces sciences<a href="#_ftn6"><span>[6]</span></a>, Nys montre que la cosmologie a pour objet d’étude la détermination de la cause efficiente première, des causes constitutives ultimes et de la cause finale du monde inanimé.</p>
<p></p>
<p><a href="#_ftnref1"><span>[1]</span></a> « La physique a pour objet les propriétés communes de la matière. Elle étudie la pesanteur, le son, la chaleur, l’électricité, le magnétisme, la lumière, ainsi que le mouvement local qui accompagne l’exercice de toutes ces forces. » (Nys (1894), p. 164)</p>
<p><a href="#_ftnref2"><span>[2]</span></a> « La chimie se donne pour objet les transformations profondes et durables des substances corporelles ainsi que leur composition. » (Nys (1894), p. 167)</p>
<p><a href="#_ftnref3"><span>[3]</span></a> « La géologie embrasse les agglomérations plus ou moins considérables de particules minérales rassemblées par les lois naturelles. » (Nys (1894), p. 168)</p>
<p><a href="#_ftnref4"><span>[4]</span></a> « La cristallographie s’occupe d’un état particulier des substances matérielles, l’état cristallin. » (Nys (1894), p. 165)</p>
<p><a href="#_ftnref5"><span>[5]</span></a> « La minéralogie (…) est l’étude descriptive des minéraux dont se compose la croûte du globe. (Nys (1894), p. 166)</p>
<p><a href="#_ftnref6"><span>[6]</span></a> Les sciences du monde inorganique sont limitées à l’étude des propriétés expérimentales de la matière : « La physique, la minéralogie, la cristallographie, dans leur sphère propre, se proposent chacune comme idéal, la découverte d’une partie spéciale de l’ordre qui régit les activités et les manifestations sensibles de la nature matérielle. Cet ordre résulte de l’ensemble harmonieux des lois naturelles. » (Nys (1894), p. 170)</p>
Référence bibliographique
<p>Abbé Haüy</p>
<p>Avogadro</p>
<p>Ampère</p>
<p>Raoult</p>
<p>Van t'Hoff</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys reprend une citation de l'abbé Haüy pour illustrer l'étude de l'état cristallin réalisée par les cristallographes :</p>
« Il (le cristallographe) recherche quelle relation il y a lieu d'établir entre ces formes diverses et les substances qui les revêtent; il justifie par l'ensemble des faits cette loi d'une souveraine importance énoncée par l'abbé Haüy, il y a plus d'un demi siècle : "à toute espèce chimique correspond une forme cristallline spécifique."» (Nys (1894), p.165)
<p>Nys rappelle les théories et découvertes d'Avogadro, Ampère, Raoult et Van t'Hoff utilisés par les chimistes dans l'étude des transformations profondes et durables des substances corporelles et de leur composition :</p>
« Il (le chimiste) essaie même de pénétrer plus avant encore : guidé par une hypothèse vraisemblable due aux physiciens Avogadro et Ampère; s'inspirant d'aucunes fois des méthodes analogiques découvertes récemment par Raoult et Van t'Hoff; usant d'autres fois de l'isomorphisme ou de la méthode chimique proprement dite, il s'efforce de déterminer le poids de la plus petite quantité de matière qui soit capable d'exister en liberté et de représenter le corps sensible, en un mot la molécule. » (Nys (1894), pp.167-168)
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Title
A name given to the resource
Philosophie et Sciences dans l'étude du monde inorganique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Grocler (1846-1885)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/255" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Médecin
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
529-540
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>
Théorie scientifique examinée
Mécanique moléculaire
Commentaire Théorie scientifique examinée
<p>Afin de réfuter les démonstrations positives de Delboeuf en faveur du libre arbitre, Grocler s'appuie sur la mécanique moléculaire :</p>
<p>« J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable de fournir les démonstrations mathématiques annoncées. » (Grocler (1882), p. 530)</p>
<p><br /><br /><br /></p>
Thèse - Objectif
Réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique (critique du mécanisme absolu et démonstration de la liberté par les principes de la mécanique)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a><span>)</span></p>
<p>Cournot</p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a><span>)</span></p>
<p>de Saint-Venant, <span>« Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in </span><em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em><span>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a><span>)</span></p>
<p>Bernard, Claude, <span>« Cours du Muséum, Les définitions de la vie », in <em>Revue scientifique</em>, t. 20.</span></p>
<p>Ribot, Théodule, <span>« </span>La volonté comme pouvoir d'arrêt <span>»</span>, in <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1882.</p>
<p>Dubois-Reymond</p>
<p>Laplace</p>
Discute
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a><span>)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/273" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et de la liberté. Commentaires de M. Delboeuf</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l</i></span><i><span>’</span></i><i><span>étranger</span></i><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/273" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et de la liberté. Commentaires de M. Delboeuf</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l</i></span><i><span>’</span></i><i><span>étranger</span></i><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Grocler rappelle la réfutation par Delboeuf des tentatives de Boussinesq, de Saint-Venant et Cournot pour concilier l'existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l'univers.</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Les principes de la mécanique et la liberté </em>est la première discussion en philosophie des sciences publiée par Grocler dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'objectif de l'intervention est de réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique. Cette théorie est une tentative de démonstration de la liberté à partir des principes de la mécanique (la démonstration de la liberté considérée comme un problème de mécanique)<a></a><span>[1].<br /><br /></span></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans un mémoire qui vient de paraître dans la <em>Revue philosophique</em>, M. Delboeuf entreprend de nouveau la démonstration de la liberté, de « ce problème qui tout à la fois passionne et désespère ». S’il ne se laisse pas arrêter par « l’histoire monotone des avortements de toutes les tentatives faites jusqu’ici pour l’éclaircir », c’est qu’il a découvert ou cru avoir découvert dans les retranchements du déterminisme une brèche par où il pourra pénétrer dans la place et s’en rendre maître au nom de la liberté. (…) J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable e fournir les démonstrations mathématiques annoncées. Le travail de M. Delboeuf se divise en trois parties. La première, consacrée à l’exposé de données du problème de la liberté, ne doit pas nous arrêter ; nous remarquerons en passant une très judicieuse réfutation des solutions données par M. Boussinesq, M. de Saint-Venant et Cournot, qui déjà auparavant avaient tenter de concilier l’existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l’univers ; La seconde partie a pour objet la démonstration proprement dite de la liberté ; c’est elle par conséquent qui doit nous occuper spécialement. Quant à la troisième partie, qui explique le rôle de la liberté dans l’univers, elle ne nous retiendra qu’autant qu’elle complète le précédent article ; elle contient surtout des considérations métaphysiques et psychologiques qui ne rentrent pas dans notre cadre. » (Grocler (1882), pp. 529-530)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Principes de la mécanique et la liberté (Les)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Gredt, Joseph (1863-1939)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/179" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
483-487
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
Discuter la thèse de la divisibilité des formes essentielles et la théorie des formules de structure défendues et entretenues par Nys
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 60-83</span>
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
Discute
<span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 60-83</span>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/99" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux critiques du R. P. Gredt</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 487-491</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/99" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux critiques du R. P. Gredt</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 487-491</span></p>
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_48_1908" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_48_1908</a></p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Les théories cosmologiques de M. Nys</em> est l'unique discussion publié par Gredt dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour ojectif de discuter la thèse de la divisibilité des formes essentielles et la théorie des formules de structure défendues et entretenues par Nys.
Commentaire Référence bibliographique
À l'instar de Blanc et Charousset, Gredt défend la thèse de l'indivisibilité des formes essentielles :<br /><br /><span>« </span>MM. Blanc et A. Charousset se prononcent pour l'indivisibilité absolue de toute forme. M. Nys défend la divisibilité des formes dans toutes les espèces du monde matériel. Nous n'avons pas lu les articles de <em>La pensée contemporaine</em> et de la <em>Revue de philosophie</em>. Mais il nous faut avouer que l'article de M. Nys n'a pas pu nous convaincre. La thèse que nous faisons nôtre, c'est celle qu'il rejette. <span>» (Gredt (1905), p. 484)</span>
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Title
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Théories cosmologiques de M. Nys (Les)