2
40
48
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Noël, Georges (18??-????)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/58" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Inconnu
Année de publication
1870
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
6
Pagination
44-72
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Histoire des Sciences-Mathématiques
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f47.item" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f47.item</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Histoire des Sciences
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Thèse - Objectif
Montrer que les Hindous n’avaient pas eu d’école de géomètres originaux, cherchant et découvrant des vérités abstraites
Montrer qu’à l’imitation de leurs livres astronomiques, les livres géométriques des Hindous ne devaient être que des formulaires remplis d’énoncés sans démonstrations, ramassés dans des ouvrages grecs, et rassemblés, sans ordre scientifique, par des compilateurs inintelligents
Référence bibliographique
<p><span>Chasles, Michel, </span><em>Aperçu historique sur l’origine et le développement des méthodes en géométrie</em><span>, Bruxelles, 1837. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65439706" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65439706</a><span>)</span></p>
Discute
<p><span>Chasles, Michel, </span><em>Aperçu historique sur l’origine et le développement des méthodes en géométrie</em><span>, Bruxelles, 1837. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65439706" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65439706</a><span>)</span></p>
Commentaire Discute
<p>Noël discute la thèse de Chasles selon laquelle les indiens ont devancé les Grecs dans l’invention de certaines théories géométriques :</p>
<p>« En consultant, il y a quelques mois, le célèbre ouvrage de M. Chasles sur les méthodes en géométrie, livre si remarquable au point de vue de l’histoire et de la philosophie de la science de l’étendue, j’y rencontrai une assertion historique qui ne laissa pas que de me surprendre. Dans sa note sur la géométrie des Hindous (…) M. Chasles n’hésite pas à déclarer que les Indiens ont su allier l’algèbre à la géométrie, art inconnu aux Grecs; qu’ils ont employé d’un côté l’algèbre pour abréger et faciliter les démonstrations géométriques, de l’autre la géométrie pour démontrer des règles d’algèbre et les peindre aux yeux par des figures; qu’en un mot ils ont su exprimer graphiquement les formules (…). Je me contenterai de montrer que l’astronomie indienne, copiée sur l’astronomie grecque, n’a rien d’original. (…) Ce qui prouvera que, loin d’avoir avancé les Grecs dan s l’invention de certaines théories géométriques, ainsi que l’a supposé M. Chasles, les Indiens n’ont fait que reproduire, sans en comprendre l’esprit, des formules trouvées en Grèce plusieurs siècles auparavant. » (Noël (1869), pp. 408-411)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La Science géométrique dans l'Inde ancienne </em><span>est le septième article de fond en philosophie des sciences publié par Noël dans <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. Parue en 1870 et motivée par l'ouvrage de Chasles </span><em>Aperçu historique sur l’origine et le développement des méthodes en géométrie</em><span>, l'objectif de l'intervention de Noël est de 1° montrer que les Hindous n’avaient pas eu d’école de géomètres originaux, cherchant et découvrant des vérités abstraites, 2° montrer qu’à l’imitation de leurs livres astronomiques, les livres géométriques des Hindous ne devaient être que des formulaires remplis d’énoncés sans démonstrations, ramassés dans des ouvrages grecs, et rassemblés, sans ordre scientifique, par des compilateurs inintelligents.</span></p>
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Title
A name given to the resource
Science géométrique dans l'Inde ancienne (Deuxième article) (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pichard, Prospère Frédéric (1839-1???)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/66" target="_blank" rel="noreferrer">Bibliographie</a></p>
Statut
Garde-Mines-Philosophe
Année de publication
1872
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
9
Pagination
161-177
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77880s/f162.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77880s/f162.image</a>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Exposer les principes et méthodes fondamentales du positivisme (méthode expérimentale; objet de la connaissance et classification positiviste des sciences; définition, méthode et objet des sciences mathématiques, astronomiques, physiques et chimiques).
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>Doctrine du Réel. Catéchisme à l'usage des gens qui ne se paient pas de mots (premier article)</em> est le premier article </span><span>de fond en philosophie des sciences publié par Pichard dans <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span>. Publiée en 1872, l'intervention de Pichard a pour objectif de présenter les principes et méthodes fondamentales du positivisme (méthode expérimentale; objet de la connaissance et classification positiviste des sciences; définition, méthode et objet des sciences mathématiques, astronomiques, physiques et chimiques). </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Doctrine du Réel. Catéchisme à l'usage des gens qui ne se paient pas de mots (premier article)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pichard, Prospère Frédéric (1839-1???)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/66" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Garde-Mines-Philosophe
Année de publication
1873
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
10
Pagination
161-180
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778814/f160.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778814/f160.image</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter les principes et méthodes fondamentales du positivisme (définition de la philosophie positive; lois; nature, objet et valeur de la connaissance positive)
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>Doctrine du Réel. Catéchisme à l'usage des gens qui ne se paient pas de mots (dernier article)</em> est le dernier article </span><span>de fond en philosophie des sciences de Pichard dans <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. Publiée en 1873, l'intervention de Pichard a pour objectif de présenter les principes et méthodes fondamentales du positivisme (définition de la philosophie positive; nature, objet et valeur de la connaissance positive) </span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Doctrine du Réel. Catéchisme à l'usage des gens qui ne se paient pas de mots (dernier article)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pinet, Gaston Léon Édouard (1844-1918)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/69" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Année de publication
1881
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
27
Pagination
165-186
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77898v/f165.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77898v/f165.image</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Donner un résumé dogmatique de la conception contienne de la Mathématique (distinction positiviste entre la mathématique concrète et la mathématique abstraite)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p><span>Comte, Auguste, </span><em>Cours de Philosophie positive</em><span>, Paris, Bachelier, 1838.</span></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
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<em>L'Ensemble de la science mathématique, résumé des idées d’Auguste Comte</em> est l'unique article de fond en philosophie des sciences publié par Pinet au sein de<em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1879, l'intervention de Pinet a pour objectif de donner un résumé dogmatique de la conception comtienne de la science mathématique. L'auteur présente et détaille ainsi la distinction positiviste entre la mathématique concrète<a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> et la mathématique abstraite<a href="#_ftn1" title="">[2]</a>.<br /><div><br /><div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> La mathématique concrète porte sur les phénomènes géométriques et mécaniques. Elle a caractère de physique expérimentale. Elle se compose ainsi des sciences géométriques et des sciences mécaniques.</p>
</div>
</div>
<div>
<div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[2]</a> La mathématique abstraite porte sur des relations numériques. Elle a caractère essentiellement rationnel. Elle se compose ainsi de l'analyse mathématique.</p>
</div>
</div>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Ensemble de la science mathématique, résumé des idées d’Auguste Comte (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Guiraud, Aristide (18??-1???)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/71" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Inconnu
Année de publication
1877
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
18
Pagination
19-40
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Histoire des Sciences-Mathématiques
Histoire des Sciences-Physiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77889w/f18.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77889w/f18.item</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Histoire des Sciences
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Astronomie
Thèse - Objectif
Présenter les théories et découvertes astronomiques de Galilée
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Guiraud présente au public du périodique les découvertes et théories astronomiques de Galilée
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>Galilée, Étude sur sa vie et ses découvertes est l'unique article <span>de fond en philosophie des sciences publié par Guiraud dans <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em></span><em>. </em>Parue en 1877, l'intervention de Guiraud a pour objectif de présenter au public du périodique les découvertes et théories astronomiques de Galilée. </p>
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Title
A name given to the resource
Galilée, Étude sur sa vie et ses découvertes
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Clavel, Adolphe Charles (1815-1881)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/75" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Médecin-Philosophe
Année de publication
1872
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
9
Pagination
295-299
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77880s/f296.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77880s/f296.image</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter et discuter la classification des sciences de Herbert Spencer
Référence bibliographique
<p>Spencer, Hebert, « Classification des sciences », in <i>La Revue <span>scientifique de la France et de</span></i> l'étranger, 1872, pp. 651-658 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215078f/f10.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215078f/f10.image</a>)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Clavel présente la nouvelle classification des sciences de Spencer</p>
Discute
<p>Spencer, Hebert, « Classification des sciences », in <i>La Revue scientifique de la France et de</i> l'étranger, 1872, pp. 651-658 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215078f/f10.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215078f/f10.image</a>)</p>
Commentaire Discute
<p>Clavel discute les principes méthodologiques et épistémologiques à partir desquels Spencer établit la distinction entre les sciences abstraites, concrètes-abstraites et concrètes.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Herbert Spencer, Classification des Sciences </em>est l'unique compte-rendu en philosophie des sciences publié par Clavel au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Publiée en 1872, l'intervention de Clavel a pour objectif de présenter et discuter la classification des sciences de Spencer. La critique de l'auteur se focalise principalement sur les principes méthodologiques et épistémologiques à partir desquels Spencer établit une distinction entre les sciences abstraites, concrètes-abstraites et concrètes.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbert Spencer, Classification des Sciences
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Littré, Émile (1801-1881)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/48" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste-Philosophe
Année de publication
1880
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
24
Pagination
32-51
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie généraliste des sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner le concept de transrationalisme de Cournot
Montrer que le concept cournotien de transrationalisme est une concession faite au positivisme, un corollaire manifeste de la philosophie positive
Faire la preuve que Cournot est un demi-positiviste
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Cournot, Augustin, Matérialisme, vitalisme, rationalisme, études sur l'emploi des données de la science en philosophie, Paris, Hachette, 1875 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6138503q" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6138503q</a>)</p>
<p>Comte, Auguste</p>
<p>Spencer, Herbert</p>
Mill, Stuart
Discute
<p>Cournot, Augustin, Matérialisme, vitalisme, rationalisme, études sur l'emploi des données de la science en philosophie, Paris, Hachette, 1875 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6138503q" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6138503q</a>)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77895t/f31.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77895t/f31.image</a></p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Transrationalisme </em>est le troisième et dernier article de fond en philosophie des sciences publié par Littré dans <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1880, l'intervention de Littré a pour objectif de montrer que le concept cournotien de transrationalisme est une concession faite au positivisme, un corollaire manifeste de la philosophie positive.<a href="#_ftn1" title="">[1]</a> Ainsi, « nonobstant les critiques explicites que Cournot adresse au positivisme, Littré montre que sa conception de la science permet de le qualifier de demi-positiviste. » (Braverman (2017), p. 609). </p>
<div>Source :<br /><br />- <span>Braverman, Charles, </span><em>Kant, philosophe français du XIXe siècle : entre science, philosophie et épistémologie</em><span>, Nancy, 2017</span><br /><br /><div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> « J’emprunte ce mot (non l’idée, on verra qu’elle est un corollaire manifeste de la philosophie positive) à un livre que M. Cournot a publié peu avant sa mort. Il a voulu exprimer ce qui est au delà de la raison (…). Aujourd’hui, j’ai été très satisfait de trouver chez lui un terme unique et correctement formé qui exprimât ce que j’ai dit bien des fois, à savoir que, ne connaissant ni l’origine ni la fin des choses, il n’y a pas lieu de nier qu’il y ait quelque chose au delà de cette origine et de cette fin (ceci est contre les matérialistes et les athées), pas plus qu’il n’y a lieu d’affirmer ce quelque chose (ceci est contre les spiritualistes, les métaphysiciens et les théologiens). Grâce à M. Cournot, je ne serai plus gêné par la périfphrase. Outre cet avantage, ce me sera une occasion de revenir sur divers points de la doctrine positive. (…) Seulement, je remarque, et c’est une remarque dont il m’est permis de faire mon profit, que ce système a des points de contact qui ne sont ni fortuits ni petits avec la philosophie positive. (…) A quelques idées essentielles qui jouent le rôle de fondement dans le livre de M. Cournot, j’ai contesté le titre d’originalité, en ce sens qu’elles figurent explicitement dans un livre antérieur, celui de M. Comte. (…) Nous avons atteint les limites au delà desquelles s’ouvre le transrationalisme. Le mot est nouveau, non la chose. M. Comte en avait implictement établi la notion en renfermant rigoureusement le savoir positif dans les limites de l’expérience et de la hiérarchie des sciences ; expérience et hiérarchie qui laissent en dehors tous les temps et tous les espaces inaccessibles. (…) Dans cette étude sur la pensée d'un homme fort savant et fort consciencieux, j'ai voulu montrer que l'admission d'un transrationalisme ou d'un incognoscible est une grave concession faite à l'esprit positif. Transporter toutes les questions théologiques ou métaphysiques dans un domaine qui est en dehors de la raison ou de la connaissance, ce n'est pas, il est vrai, les annuler, mais c'est le subordonner, dans le gouvernement des sociétés, à toute l'autorité du savoir scientifique et de l'expérience. » Littré (1880)</p>
</div>
</div>
<p> </p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Littré examine certains principes fondamentaux de la philosophie de Cournot tel que le hasard</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Transrationalisme
Cournot (1875)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Chimiste
Année de publication
1870
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
6
Pagination
23-43
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Théorie scientifique examinée
Calcul des probabilités
Thèse - Objectif
Examiner les difficultés doctrinales et méthodologiques que rencontre actuellement la statistique
Donner une définition (buts, méthodes, objets et limites rationnelles) et déterminer la place de la statistique dans la science sociale
Montrer que les déviances et les critiques adressées actuellement à la statistique repose sur l'usage du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux
Combattre l'utilisation du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux et dénoncer l'empirisme auquel conduit cette utilisation
Compléter et corriger les thèses de Comte sur la science sociale en général, sur la statistique en particulier
Fournir l'ébauche d'une méthodologie pour assurer une certaine scientificité positive à la statistique
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Quételet, <em>Physique sociale ou essai sur le développement des facultés de l'homme</em>, Paris, 1869</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de philosophie positive</em></p>
<p>Schlözer</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/17" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Minéralogie</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t. 16, Paris, 1876, pp. 199-215. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Wyrouboff, Grégoire, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/42" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Qu'est-ce que la géologie</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t.1, Paris, 1867, pp. 31-50. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff corrige et complète les études de Comte sur la science sociale. Tout en s'accordant avec Comte sur le fait de s'opposer à l'usage du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux, Wyrouboff est conduit à montrer, à l'encontre du père du positivisme (condamnation et rejet de la statistique), que cette science doit faire partie intégrante de la physique sociale : <br /><br />« Ceci nous amène tout naturellement à examiner la méthode employée par les statisticiens et qui est devenue de nos jours, aux yeux de la plupart des savants, une condition indispensable de toute bonne statistique.Cette méthode consiste dans l’application aux phénomène sociaux d’une branche des mathématiques qui est connue sous le nom de calcul des probabilités ou de calcul des chances, et dont le problème est de calculer l’erreur commise et la probabilité du retour d’un événement, étant donné un certain nombre d’observations. M. Comte, dans deux endroits du quatrième volume de son grand ouvrage, a condamné l’usage de cette méthode d’une manière absolue. (…) Je me range volontiers à cette opinion si nette et si précise, non cependant sans y faire quelques réserves et sans lui donner quelques développements qui me paraissent indispensables. (...) M. Comte a eu tort de traiter avec dédain la statistique, qui doit désormais faire partie intégrante de la physique sociale, il a eu tort de rejeter un procédé de recherche qui pouvait ne pas lui servir pour les spéculations philosophiques, mais qui est d'une incontestable utilité pour la science qui observe les faits particuliers. » (Wyrouboff (1870))</p>
<p>Wyrouboff rappelle et complète la définiton de la statistique donnée par Schlözer :<br /><br /></p>
<p>« J’ai dit plus haut que la statistique ne pouvait s’occuper que des phénomènes statiques de la société, et c’est là un point très-important à considérer. Un savant allemand, Schlözer, a donné de la statistique une définition célèbre qui, malgré son vague, dénote un esprit très-sagace et un sentiment profond de la nature des phénomènes dont il s’occupe. « La statistique, a-t-il dit, est l’histoire en repos, et l’histoire est la statistique en mouvement ; et il ajoute plus loin, que l’histoire est un tout et que la statistique en est une partie. Sous cette forme, la définition à proprement parler, n’en est pas une, elle ressemble plutôt à un de ces spirituels jeux de mots comme savaient les faire les métaphysiciens, car les deux termes qu’il s’agit de définir se déterminent l’un par l’autre ; mais, en la précisant davantage et en lui ajoutant ce qui lui manque, nous allons voir qu’elle exprime très-bien le caractère de la statistique. » (Wyrouboff (1870), pp. 27-28)</p>
<p>Wyrouboff renvoie à ses articles sur la géologie et la minéralogie pour illustrer la nécessité de définir rationnellement les sciences :<br /><br />« Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. » (Wyrouboff (1870), p. 30)</p>
Discute
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de philosophie positive</em></p>
<p>Quételet, <em>Physique sociale ou essai sur le développement des facultés de l'homme</em>, Paris, 1869</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff reproche à Comte son dédain pour la statistique et condamne l'utilisation, par Quetelet, du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux :<br /><br />« J'ai voulu élucider un point délicat, puisque deux hommes comme M. Comte et M. Quetelet, l'un le plus profond penseur du siècle, l'autre le statisticien le plus sagace de notre époque, ont pu diverger aussi considérablement à son égard. Si j'ai réussi à me faire comprendre, le lecteur verra que la conclusion des pages qui précèdent est cell-ci : M. Comte a eu tort de traiter avec dédain la statistique, qui doit désormais faire partie intégrante de la physique sociale, il a eu tort de rejeter un procédé de recherche qui pouvait ne pas lui servir pour les spéculations philosophiques, mais qui est d'une incontestabe utilité pour la science qui observe les faits particuliers; M. Quetelet a tort, de son côté, de croire qu'on peut introduire le calcul des chances dans l'étude de la sociologie. À l'inverse de M. Comte, il a tort d'employer une méthode spéciale pour établir des faits généraux. » (Wyrouboff (1870), p. 43).</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>De la méthode dans la statistique </em>est le sixième article de fond publié par Wyrouboff dans <span> </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1870, l’intervention, motivée par la publication de la deuxième édition de la <em>Physique sociale</em>de Quételet<a></a><span>[1]</span>, a pour objectif principal de combattre l’utilisation du calcul des probabilités dans l’étude des phénomènes sociaux et de dénoncer l’empirisme auquel cette utilisation conduit<a></a><span>[2]</span>. Le Chimiste-Philosophe est ainsi conduit à donner une définition (buts, méthodes, objets et limites rationnelles) et à déterminer la place de la statistique dans la science sociale<a></a><span>[3]</span>, à montrer que les déviances et les critiques adressées actuellement à la statistique reposent sur une mauvaise définition de la statistique ainsi que sur l’usage du calcul des probabilités dans l’étude des phénomènes sociaux, à compléter et corriger les études de Comte sur la science sociale, et à fournir l’ébauche d’une méthodologie susceptible d’assurer une certaine scientificité positive à la statistique.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Cette recherche, je me proposais de l’entreprendre ici à propos d’une question spéciale qui me préoccupe depuis longtemps, de la question de la constance du nombre des crimes et de l’utilité des peines, et j’ai été heureux de trouver une occasion favorable pour la commencer. J’ai devant moi un livre qui vient de paraître et qui est certainement l’œuvre la plus considérable du siècle dans cet ordre de travaux. Le célèbre directeur de l’Observatoire de Bruxelles, M. Quetelet, a passé quarante ans de sa vie à compulser des matériaux statistiques et à perfectionner les méthodes d’investigation de l’arithmétique sociale. Son dernier livre, qui n’est qu’une nouvelle édition « considérablement augmentée » pour me servir d’un terme consacré, d’un livre publié il y a trente-cinq ans, présente, dans sa forme actuelle, le résumé d’un demi-siècle de recherches et de méditations et, ne fût-ce qu’à ce seul titre, il mérite un sérieux examen. » (Wyrouboff (1870), p. 24)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« De toutes les parties du vaste domaine de la science sociale, la statistique est certainement celle qui a été la plus explorée. Cette manière d’étudier la société, en en réduisant tous les phénomènes à des chiffres et en soumettant les chiffres au calcul mathématique a été une réaction salutaire contre une creuse métaphysique qui avait fini par ériger en principe la nécessité de se passer de faits. Mais, comme il arrive toujours dans ces cas, la statistique a son tour, marchant sans méthode et sans but déterminé, se fourvoya complètement ; à force de s’élever contre l’abus du raisonnement, elle finit, sans s’en apercevoir, par tomber dans l’abus de l’observation. (…) Sans parler des objections de ceux qui ne veulent pas, par système, admettre la possibilité de l’existence de lois sociales fixes et déterminables, il est impossible de ne pas remarquer que la défiance à l’égard de ces recherches pour ainsi dire arithmétiques sur l’humanité, croît de plus en plus, même parmi ceux qui ne veulent pas d’autre science que la science expérimentale. Malheureusement, ces défiances sont fondées ; il n’est que trop certain que la statistique prête à tout instant le flanc aux plus justes critiques, et il n’est que trop vrai aussi que fort souvent les mêmes chiffres peuvent mener à deux conclusions diamétralement opposées, entre lesquelles il est difficile, sinon impossible, de faire son choix. (…) J’ai dit plus haut que la statistique rencontrait partout des défiances et des critiques si l’on veut remonter à leurs causes immédiates, on s’apercevra facilement qu’elles viennent de ce que les savants qui s’en occupent, veulent appliquer la méthode arithmétique à tous les phénomènes sociaux indistinctement, ; et cet abus tient exclusivement à l’absence d’une définition exacte de la science ; car il est évident que, si elle est « l’histoire en repos », elle est obligée de tout étudier ; et, comme elle n’a qu’un seul procédé d’étude à sa disposition, elle est forcée de l’appliquer toujours, sans s’inquiéter si les faits étudiés y conviennent. (…) Ceci nous amène tout naturellement à examiner la méthode employée par les statisticiens et qui est devenue de nos jours, aux yeux de la plupart des savants, une condition indispensable de toute bonne statistique. Cette méthode consiste dans l’application aux phénomène sociaux d’une branche des mathématiques qui est connue sous le nom de calcul des probabilités ou de calcul des chances, et dont le problème est de calculer l’erreur commise et la probabilité du retour d’un événement, étant donné un certain nombre d’observations. M. Comte, dans deux endroits du quatrième volume de son grand ouvrage, a condamné l’usage de cette méthode d’une manière absolue. (…) Je me range volontiers à cette opinion si nette et si précise, non cependant sans y faire quelques réserves et sans lui donner quelques développements qui me paraissent indispensables. (…) Il y a une raison directe qui nous fait rejeter absolument le calcul des chances du domaine de la physique sociale. (…) tant qu’on ne fera, comme M. Quetelet dans son livre, que des spéculations mathématiques ou géométriques sur la régularité ou la périodicité des phénomène sociaux, on aboutira forcément à un empirisme qui, pour être revêtu d’une apparence scientifique et suivi d’un cortège de formules mathématiques plus ou moins compliquées, n’en est pas moins grossier. » (Wyrouboff (1870)).</p>
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<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>« La science sociale est composée de deux ordres de phénomènes, de phénomènes de repos et de phénomènes de mouvement, ou, pour me servir de l’expression technique, de phénomènes statiques et de phénomènes dynamiques, et que la statistique, qui ne peut par sa nature même s’occuper que des premiers, est une partie de la science et non pas la science tout entière. Il résulte de cette lacune dans l’appréciation des limites de la statistique, une tendance exagérée, souvent jusqu’au ridicule, de tout réduire en chiffres ; tendance très naturelle d’ailleurs, car tous les phénomènes sociaux, quels qu’ils soient, sont soumis à des lois précises. (…) Nous aurions ainsi à formuler une définition de la statistique (…) : <em>la statistique est la partie de la statique sociale qui s’occupe des phénomènes susceptibles d’être exprimés en nombres.</em>La statistique est donc une partie de la sociologie et de plus cette partie qui étudie la société en repos. La définition que je viens de donner peut sans doute être modifiée dans sa forme, un meilleur énoncé peut être trouvé ; mis ce qui me paraît important à conserver, c’est ce fait que la statistique ne peut pas s’occuper de tous les phénomènes statiques de la société. La statistique n’est pas une science à part, elle n’est qu’un chapitre particulier d’une science plus générale, de cette science à laquelle M. Comte a donné le nom de statique sociale, et qui n’est-elle-même qu’une partie de la physique sociale. Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. J’ai dit plus haut que la statistique rencontrait partout des défiances et des critiques si l’on veut remonter à leurs causes immédiates, on s’apercevra facilement qu’elles viennent de ce que les savants qui s’en occupent, veulent appliquer la méthode arithmétique à tous les phénomènes sociaux indistinctement, ; et cet abus tient exclusivement à l’absence d’une définition exacte de la science ; car il est évident que, si elle est « l’histoire en repos », elle est obligée de tout étudier ; et, comme elle n’a qu’un seul procédé d’étude à sa disposition, elle est forcée de l’appliquer toujours, sans s’inquiéter si les faits étudiés y conviennent. (…) Il y a donc, comme on voit, un intérêt considérable à déterminer, d’une manière précise, les limites de la statistique. » (Wyrouboff (1870), pp. 27-31)</p>
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Cité par
<p><span>Lottin, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/205" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le concept de loi dans les régularités statistiques</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue néo-scolastique</a></em><span>, t.18, Louvain, 1911, pp. </span><span>5-27. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967</a>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Lottin présente les critiques adressées par Wyrouboff à l'encontre de l'utilisation du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux.</p>
Discuté par
<p><span>Lottin, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/205" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le concept de loi dans les régularités statistiques</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue néo-scolastique</a></em><span>, t.18, Louvain, 1911, pp. </span><span>5-27. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967</a>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p>Lottin discute la notion que se fait Wyrouboff des lois statistiques. Le philosophe néo-thomiste estime qu'il est possible d'appliquer le calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux si on envisage la notion de loi dans un sens moins strict. </p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.image</a></p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De la méthode dans la statistique