1
40
8
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Année de publication
1871
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
7
Pagination
174-176
Type d'intervention
Compte-rendu
URL
<p><span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778787/f173.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778787/f173.image</a></span></p>
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Présenter l'Annuaire du bureau des longitudes
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>L'Annuaire<em> du bureau des longitudes </em>est un périodique de médiation scientifique recommandé par André aux lecteurs positivistes : </p>
<p><span>« </span>Les remarques précédentes nous conduisent à signaler à nos lecteurs l'<em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, et à leur recommander avec insistance les notices scientifiques qui s'y trouvent. (...) En dehors de la valeur spécile de ce résumé (étude sur l'analyse spectrale de Delaunay), en dehors de l'intérêt qu'ont les philosophes d'être renseignés sur la nature et l'origine de ces phénomènes, nous avons encore un motif pour recommander cette notice : c'est qu'on y trouve un exemple très simple et très-concluant de l'application des règles auxquelles doit être soumis l'emploi combiné de l'observation et de l'induction scientifique. » (André (1871), p. 175)</p>
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Delaunay, Charles, « Notice sur la constitution de l'univers », <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1869, pp. 443-583.(<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65460983/f451.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65460983/f451.item</a>)</p>
<p>Delaunay, Charles, « Notice sur la constitution de l'univers », <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1870, pp. 445-616 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6541703g/f451.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6541703g/f451.item</a>)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>André présente les travaux de Delaunay sur la constituion de l'univers :<br /><br />« Dans l'annuaire de 1869, M. Delaunay avait inséré une étude sur l'analyse spectrale, où toutes les parties de cette importante découverte étaient exposées avec la méthode et la clarté qu'on lui connait. Il nous a donné, dans l'annuaire de 1870, les résultats auxquels viennent enfin d'aboutir les observations sur les météores et les étoiles filantes. Suivant son habitude dans ces notices spéciales, M. Delaunay adopte la marche d'exposition historique; ce qui a, entre autres, l'avantage de bien déterminer la position de la question, et d'initier peu à peu le lecteur aux difficultés du problème, de manière à le conduire insensiblement à la solution. M. Delaunay se tient toujours dans la région élevée des considérations générales; il n'emprunte aux observations que les moyennes défintives, que les résultats décisifs. Il ne demande à la science abstraite que le strict nécessaire, et sous une forme si nette et si claire, que la lecture en est facile, même sans préparation scientifique antérieure. Tous ces différents éléments sont réunis et coordonnées, de manière à les faire tous concourir à l'induction finale. En dehors de la valeur spécile de ce résumé (étude sur l'analyse spectrale de Delaunay), en dehors de l'intérêt qu'ont les philosophes d'être renseignés sur la nature et l'origine de ces phénomènes, nous avons encore un motif pour recommander cette notice : c'est qu'on y trouve un exemple très simple et très-concluant de l'application des règles auxquelles doit être soumis l'emploi combiné de l'observation et de l'induction scientifique. » (André (1871), p. 175)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Annuaire du bureau des longitudes</em> <span>est le second compte-rendu publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em></span>. Parue en 1871, l'intervention a pour objectif de promouvoir auprès du lecteur positiviste les notices scientifiques de l'<em>Annuaire</em>. Après avoir souligné les difficultés rencontrées par les journaux scientifiques pour tenir correctement les lecteurs au courant du mouvement scientifique contemporain<a href="#_ftn1" title="">[1]</a>, André montre que l’<em>Annuaire</em> répond aux exigences de médiation scientifique. L’auteur présente ainsi l’étude de Delaunay sur l’analyse spectrale pour illustrer les qualités scientifiques et philosophiques des notices scientifiques publiées par l’<em>Annuaire</em> : <br /><br />« Dans l'annuaire de 1869, M. Delaunay avait inséré une étude sur l'analyse spectrale, où toutes les parties de cette importante découverte étaient exposées avec la méthode et la clarté qu'on lui connait. Il nous a donné, dans l'annuaire de 1870, les résultats auxquels viennent enfin d'aboutir les observations sur les météores et les étoiles filantes. Suivant son habitude dans ces notices spéciales, M. Delaunay adopte la marche d'exposition historique; ce qui a, entre autres, l'avantage de bien déterminer la position de la question, et d'initier peu à peu le lecteur aux difficultés du problème, de manière à le conduire insensiblement à la solution. M. Delaunay se tient toujours dans la région élevée des considérations générales; il n'emprunte aux observations que les moyennes défintives, que les résultats décisifs. Il ne demande à la science abstraite que le strict nécessaire, et sous une forme si nette et si claire, que la lecture en est facile, même sans préparation scientifique antérieure. Tous ces différents éléments sont réunis et coordonnées, de manière à les faire tous concourir à l'induction finale. En dehors de la valeur spécile de ce résumé (étude sur l'analyse spectrale de Delaunay), en dehors de l'intérêt qu'ont les philosophes d'être renseignés sur la nature et l'origine de ces phénomènes, nous avons encore un motif pour recommander cette notice : c'est qu'on y trouve un exemple très simple et très-concluant de l'application des règles auxquelles doit être soumis l'emploi combiné de l'observation et de l'induction scientifique. » (André (1871), p. 175)</p>
<div><br /><div>
<p class="p1"><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> André souligne les difficultés rencontrées par les journaux scientifiques pour tenir correctement les lecteurs au courant du mouvement scientifique contemporain. Ces difficultés reposent principalement sur des exigences éditoriales auxquelles l’annuaire n’a pas à se plier. « Nos lecteurs ont pu se rendre compte, par eux-mêmes, des difficultés qu’on rencontre à se tenir au courant du mouvement scientifique contemporain. Les journaux scientifiques traitent, presque tous, des questions ou trop spéciales, ou trop générales ; les conditions de périodicité auxquelles ils sont soumis, les entraînent, tantôt à écourter des théories fondamentales, tantôt, par suite de l’absence de faits, à attacher une importance exagérée à des découvertes secondaires ; les conditions d’actualité les forcent d’ailleurs à répartir sur plusieurs numéros les éléments d’une même question, sans avoir, le plus souvent, la possibilité de les réunir dans une étude d’ensemble. Les <i>Années</i>, les <i>Revues scientifiques</i>, dont nous n’entendons pas contester l’utilité, sont soumises aux mêmes lois, il faut chaque année, produire une volume d’une dimension déterminée ; il faut souvent scinder arbitrairement une étude, lors même que la capacité des auteurs permettrait d’en coordonner les différentes parties, et d’en dégager des considérations générales. Les remarques précédentes nous conduisent à signaler à nos lecteurs l’<i>Annuaire du bureau des Longitudes</i>, et à leur recommander avec insistance les notices scientifiques qui s’y trouvent. Les auteurs de ces notices ne sont astreints à aucune des conditions fâcheuses dont nous parlions tout à l’heure ; ils peuvent choisir, à leur gré, leurs sujets et leurs moments, ils ne sont assujettis à aucune condition d’étendue, l’actualité ne les talonne pas ; ils peuvent examiner dans leur ensemble les questions qu’ils ont choisies. » (André (1871), pp. 174-175)</p>
</div>
</div>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Annuaire du bureau des longitudes. Bibliographie
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pinet, Gaston Léon Édouard (1844-1918)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/69" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Année de publication
1881
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
27
Pagination
165-186
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77898v/f165.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77898v/f165.image</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Donner un résumé dogmatique de la conception contienne de la Mathématique (distinction positiviste entre la mathématique concrète et la mathématique abstraite)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p><span>Comte, Auguste, </span><em>Cours de Philosophie positive</em><span>, Paris, Bachelier, 1838.</span></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>L'Ensemble de la science mathématique, résumé des idées d’Auguste Comte</em> est l'unique article de fond en philosophie des sciences publié par Pinet au sein de<em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1879, l'intervention de Pinet a pour objectif de donner un résumé dogmatique de la conception comtienne de la science mathématique. L'auteur présente et détaille ainsi la distinction positiviste entre la mathématique concrète<a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> et la mathématique abstraite<a href="#_ftn1" title="">[2]</a>.<br /><div><br /><div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> La mathématique concrète porte sur les phénomènes géométriques et mécaniques. Elle a caractère de physique expérimentale. Elle se compose ainsi des sciences géométriques et des sciences mécaniques.</p>
</div>
</div>
<div>
<div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[2]</a> La mathématique abstraite porte sur des relations numériques. Elle a caractère essentiellement rationnel. Elle se compose ainsi de l'analyse mathématique.</p>
</div>
</div>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Ensemble de la science mathématique, résumé des idées d’Auguste Comte (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1873
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
11
Pagination
169-184
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77882g/f168.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77882g/f168.image</a></span></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter et rejeter les conceptions métaphysiques qui attribuent une réalité objective à l'espace (Montrer que la croyance à l'existence de l'espace, qui échappe à toute vérification expérimentale et résulte d'un processus illégitime d'attribution d’existence à une conception abstraite, est une entité, un vestige de l'influence métaphysique sur les sciences et la philosophie)
Montrer que l'espace doit être conçu positivement comme un artifice logique sans aucune valeur ontologique, comme l'abstraction subjective de la propriété objective qu'à la matière d'être étendue
Référence bibliographique
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive.</em></p>
<p>Cousin, Victor</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>André vise à compléter les analyses de Comte sur les sciences-mathématiques, en particulier la dixième leçon consacrée aux sciences géométriques :</p>
<p>« C'est dans la dixième leçon que Comte insiste sur le caractère objectif de la géométrie, et qu'il trace quelques lignes sur l'espace. Tout en renvoyant à cette leçon les lecteurs qui désirent approfondir cette question, nous transcrivons, pour la commodité de la discussion, les passages qui y ont directement rapport. (...) Ce sont là les passages que nous allons chercher à interpréter et à compléter. » (André (1873), pp. 176-177)</p>
Discute
<p>Cousin, Victor</p>
Commentaire Discute
<p>Pour André, les écrits de Cousin permettent d'illustrer le processus par lequel les métaphysiciens hypostasient l'espace en lui attribuant une réalité objective :<br /><br /></p>
<p><span>« Pour les métaphysiciens, l'Espace est, - non pas une qualité, une manière d'être d'une chose existante - mais une chose existante elle-même. (...) Ainsi nous pouvons dire qu’on admet que l’espace n’est pas comparable à l’attraction, qui n’existe qu’à la condition que deux molécules de matière soient en présence ; ni à la lumière, qui présuppose un corps éclairant; ni à la couleur, qui exige au moins l’existence d’un corps coloré, ni à l’électricité, ni à l’affinité, ni à la vie… Ainsi, nous pouvons dire que l’espace n’est pas considéré comme étant au nombre de ce que la science nomme les propriétés de la matière, propriétés qui ne sont pas des choses, mais des conditions d’existence, propriétés qui ne sont que si la matière est. Non, l’espace n’est pas considéré ainsi : loin de là, on le tient pour une chose dont l’existence est absolument indépendante de celle de la matière; témoin M. Cousin, qui dans ses leçons sur Locke, affirme que l’espace existerait encore si la matière cessait d’exister. On va même plus loin, car, réservant la relativité à la matière, on accorde l’absolu à l’espace et on dit : « non-seulement l’espace subsisterait toujours si la matière était anéantie, mais l’esprit, qui se prête à l’idée d’anéantissement de la matière, se refuse à admettre l’anéantissement de l’espace. » » (André (1873), pp. 172-173)</span></p>
<div><span> </span></div>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><i>De l’espace </i>est le troisième article de fond en philosophie des sciences publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1873, l’intervention d’André a pour objectif d’éliminer les derniers résidus métaphysiques présents à la base des sciences géométriques, en particulier la croyance en l’existence de l’espace<a href="#_ftn1" title="">[1]</a>. Après avoir présenté les conceptions métaphysiques de la notion d’espace<a href="#_ftn1" title="">[2]</a> et montré qu’elles résultent d'un processus illégitime d'attribution d’existence à une conception abstraite qui échappe à toute vérification expérimentale, l’auteur soutient que l’espace doit être conçu positivement comme un artifice logique sans aucune valeur ontologique, comme l'abstraction subjective de la propriété objective qu'à la matière d'être étendue :<br /><br />« En dehors de la matière et de ses propriétés, reconnues par l’observation, abstraites par l’esprit, nous n’étudions rien, nous ne voulons rien étudier. Et, de plus, nous n’oublions jamais notre point de départ, nous n’oublions jamais que l’abstraction n’est qu’un artifice de l’esprit, artifice utile, artifice indispensable, mais dont la facilité plus ou moins grande ne doit entraîner en nous l’idée d’aucune réalité objective. Si nous nous maintenons sévèrement à ce point de vue, que devient donc l’espace ? Il devient ce que sont les autres propriétés de la matière, la mobilité, l’attraction, la chaleur, la lumière, l’affinité, la vie… il devient une manière d’être de la matière. En lui-même, l’espace est une pure conception de l’esprit, c’est l’abstraction de la propriété qu’à la matière d’être étendue. (…) Ce que nous savons, c’est qu’au nombre des propriétés de la matière figure celle d’être étendue. C’est là la forme scientifique et philosophique sous laquelle doit se présenter à nous l’objet qui sert de base à l’étude de la géométrie. » (André (1873), pp. 178-179). </p>
<p>Cette étude permet à André de compléter les écrits de Comte sur les sciences-géométriques (Dixième leçon du <em><em>Cours de Philosophie positive</em></em>).</p>
<div><br /><br /><div>
<p class="p1"><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> « En cherchant à rendre sa signification positive à l’idée fondamentale de la géométrie, nous avons eu pour but de combattre une de ces entités qu’on laisse encore avec trop de complaisance s’étaler dans les sciences; nous avons cherché à attirer l’attention sur ce point particulier, à cause de la difficulté même que rencontre l’esprit à se débarrasser, relativement à l’étendue, des influences de l’éducation et des idées qui lui ont été suggérées par une vue fausse du monde. » (André (1873), p. 183).</p>
</div>
<div>
<p class="p1"><a href="#_ftnref1" title="">[2]</a> « Pour les métaphysiciens, l’espace est, - non une qualité, une manière d’être d’une chose existante – mais une chose existante elle-même. (…) Ainsi nous pouvons dire qu’on admet que l’espace n’est pas comparable à l’attraction, qui n’existe qu’à la condition que deux molécules de matière soient en présence ; ni à la lumière, qui présuppose un corps éclairant; ni à la couleur, qui exige au moins l’existence d’un corps coloré, ni à l’électricité, ni à l’affinité, ni à la vie… Ainsi, nous pouvons dire que l’espace n’est pas considéré comme étant au nombre de ce que la science nomme les propriétés de la matière, propriétés qui ne sont pas des choses, mais des conditions d’existence, propriétés qui ne sont que si la matière est. Non, l’espace n’est pas considéré ainsi : loin de là, on le tient pour une chose dont l’existence est absolument indépendante de celle de la matière; témoin M. Cousin, qui dans ses leçons sur Locke, affirme que l’espace existerait encore si la matière cessait d’exister. On va même plus loin, car, réservant la relativité à la matière, on accorde l’absolu à l’espace et on dit : « non-seulement l’espace subsisterait toujours si la matière était anéantie, mais l’esprit, qui se prête à l’idée d’anéantissement de la matière, se refuse à admettre l’anéantissement de l’espace. C’est sous cette forme que la métaphysique nous a transmis l’idée de l’espace; nous allons rechercher si la philosophie positive doit accepter cet héritage sans bénéfice d’inventaire. » (André (1873), pp. 172-173)</p>
</div>
</div>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Espace (De l')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1868
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
3
Pagination
265-277
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Théorie scientifique examinée
Géométrie
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em></em><i>De l’Esprit métaphysique en géométrie </i>est le premier article de fond publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1868, l’objectif de l’intervention est d’éliminer les conceptions métaphysiques qui se trouvent aux fondements de la géométrie<a href="#_ftn1" title="">[1]</a> en rendant à cette science sa véritable base, l’observation :<br /><br />« Car, si, d’une part, le caractère inhérent à toute science est de réunir le consentement universel sur une doctrine qu’aucune discussion ne peut ébranler, nous savons d’ailleurs que le propre de toute conception métaphysique est de faire naître immédiatement la conception opposée ; de sorte qu’en accueillant dans son sein des théories métaphysiques, la géométrie s’expose en butte à des discussions interminables. Et, en effet, définitions de l’étendue et des lignes, axiomes, postulatum, tout prête à la critique, et tout est attaqué depuis longtemps, non-seulement au point de vue scientifique, mais même au point de vue purement logique. Pour faire disparaître ces difficultés, auxquelles nous nous heurtons encore (…), il suffirait de rejeter ces considérations hétéroclites qui déshonorent la science, il suffirait de rendre enfin à la géométrie sa vraie base, l’observation. Au point de vue scientifique, l’étendue, comme le mouvement, comme la pesanteur, comme la vie, est une propriété de la matière dont les lois fondamentales sont puisées dans l’observation. La science n’a pas à décider si ces lois sont nécessaires, absolues, innées : son rôle doit se borner à en constater la réalité. Rien, en dehors de ce qui découle de l’observation, n’a su réunir tous les hommes dans une même certitude (…). » (André (1868), p. 268).<br /><br />En concevant la géométrie comme une science dont les premiers principes sont des généralisations de l’expérience établies à partir d’un processus d’abstraction inductif, on abandonne toutes les préoccupations métaphysiques à son sujet, en particulier l’idée de justifier d’une manière absolue ses principes.<br />Pour illustrer la nécessité d’éliminer ces préoccupations métaphysiques, l’auteur expose certaines conséquences néfastes qui se produisent dans l’enseignement de la géométrie lorsqu’on laisse la métaphysique imposer sa méthode dans l’établissement des principes fondamentaux de cette science<a href="#_ftn2" title="">[2]</a>. Cet exposé permet alors à André de souligner la nécessité d’enseigner la géométrie comme une science expérimentale<a href="#_ftn3" title="">[3]</a>.</p>
<p>Ainsi, à l’instar de <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/48" target="_blank" rel="noreferrer">Littré</a><span> et </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/11" target="_blank" rel="noreferrer">Wyrouboff</a>, André adopte une interprétation phénoméniste extrêmement stricte de la philosophie positive pour fournir aux lecteurs les principes positivistes permettant de s’affranchir des recherches ontologiques et d’éliminer des sciences positives toute forme résiduelle de métaphysique.<br /><br /></p>
<div>
<div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> « Les sciences mathématiques, quoique plus avancées que les autres, n’ont pas encore pu, elles non plus, se débarrasser entièrement des considérations métaphysiques. Mais, leurs méthodes étant trop solides et trop fécondes, leurs déductions trop rigoureuses, pour que la métaphysique ait pu s’y incorporer d’une manière intime et continue, c’est principalement dans l’établissement de leurs points de départ qu’elle s’est réfugiée. Cette position particulière permet aux métaphysiciens de discuter à peu de frais et sans une étude préalable de la science ; elle leur permet aussi, malgré l’incompatibilité des méthodes, de faire rentrer dans leur philosophie les mathématiques, dont ils prétendent établir les principes. » (André (1868), p. 266).</p>
</div>
<div>
<p><a href="#_ftnref2" title="">[2]</a> « En dehors des aberrations philosophiques et même purement scientifiques de ceux dont l’esprit est resté toujours confiné dans les études mathématiques, nous pouvons constater quelle est la difficulté pour les élèves d’arriver, dans les conditions qui leur sont faites, à se rendre un compte exact de la nature de la méthode en géométrie. Tout est préparé pour leur donner ces « idées fausses, si difficiles à rectifier, », et qui ne peuvent disparaître que par un travail rétrospectif, effectué après une étude approfondie des autres sciences ; de sorte que la géométrie va, en quelque sorte, à l’encontre de son but, qui doit être la préparation et l’initiation aux sciences plus compliquées. Il en résulte, d’autre part, chez bon nombre d’esprits, une répugnance qui les arrête et les détourne de l’étude, parce que, en raison de la confusion établie entre deux procédés aussi contradictoires que ceux de la métaphysique et de la science, l’élève en arrive à ne plus savoir distinguer ce qu’il doit tenir pour évident de ce qui nécessite une démonstration. » (André (1868), p. 276)</p>
</div>
<div>
<p><a href="#_ftnref3" title="">[3]</a> André souligne au sujet des axiomes : « Définissons donc les axiomes comme ils doivent l’être ici : des vérités d’observation relatives à l’étendue. (…) Pour mettre l’esprit en état d’interpréter les énoncés des axiomes, il faudrait avoir déjà, au sujet des définitions, donné à l’élève quelque idée de l’abstraction et de la manière dont on peut abstraire ; (…) Passant alors aux propriétés de l’étendue, on aurait à faire voir comment les propriétés qu’on va constater, ne peuvent jamais être vérifiées d’une manière absolue ; la division de la matière est un phénomène complexe, dans lequel interviennent des perturbations ; nous ne pouvons donc jamais observer une division de l’étendue purement géométrique. Néanmoins, d’après l’observation de ces phénomènes complexes dont quelques-uns s’écartent, insensiblement pour nous, du phénomène abstrait que nous voulons étudier, l’esprit arrive, par induction si l’on veut, à dégager la loi de la division géométrique de l’étendue. » (André (1868), pp. 272-273).</p>
</div>
</div>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Éliminer les conceptions métaphysiques qui se trouvent aux fondements de la géométrie
Présenter les conséquences néfastes de la métaphysique sur l'enseignement des principes de la géométrie
Montrer que la géométrie est une science dont les premiers principes sont des généralisations de l’expérience établies à partir d’un processus d’abstraction inductif
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Wyrouboff, Grégoire, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/14" target="_blank" rel="noreferrer">L’hypothèse de l’éther en optique</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t.2, Paris, 1868, pp. 246-264 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image</a>)</p>
<p>Pascal, Blaise,<em> <span class="a-size-large">Opuscules philosophiques. Fragment d'un traité du vide ou de l'Autorité en matière de philosophie. De l'Esprit géométrique fragments</span></em><span class="a-size-large">, </span><span class="a-size-large">Publiés et annotés par M. Ernest Havet, 1864</span></p>
<p>Descartes, <i>Règle pour la direction de l'esprit</i></p>
<p>Laplace</p>
<p>Legendre, Adrien-Marie, <em>Élément de géométrie </em>(<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202689z" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202689z</a>)</p>
<p>Locke</p>
<p>Abbé Yvon</p>
<p>d'Alembert</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>André reprend l'analyse positiviste opérée par Wyrouboff sur l'hypothèse de l'éther pour souligner la nécessité d'éliminer les derniers résidus métaphysiques des sciences positives : </p>
<p>« L'influence de la métaphysique a persisté jusqu'à nos jours; M. Wyrouboff nous a montré ici même (voir le numéro de mars-avril 1868), comment elle a su se maintenir, dans les sciences physiques, en détournant les hypothèses de leur véritable signification scientifique. Il nous a fait voir comment l'hypothèse de l'éther, en particulier, si séduisante tout d'abord en raison de sa simplicité, si utile tant qu'elle s'est bornée à relier ensemble les résultats des premières observations, est devenue embarrassante aujourd'hui pour les physiciens, qui sont forcés d'entasser complications. sur complications pour lui permettre de rendre compte des derniers faits connus. » (André (1868), p. 266)</p>
<p>André cite Pascal pour illustrer les tentatives des métaphysiciens pour s'approprier les principes des mathématiques :<br /><br />« Pascal a déjà signalé ces efforts des métaphysiciens pour s'approprier les principes des mathématiques; ils les apprécie ainsi dans son opuscule sur l'<em>esprit géométrique</em> : " C'est de cette sorte que la logoqe a peut-être emprunté les règles de la géométrie sans en comprendre la force et ainsi, en les mettant à l'aventure parmi celles qui lui sont propres, il ne s'ensuit pas de là qu'ils (les logiciens) aient entré dans l'esprit de la géométrie; et je serai bien éloigné, s'ils n'en donnent pas d'autres marques de l'avoir dit en passant, de les mettre en parallèle avec cette science qui apprend la véritable méthode de conduire la raison. Mais je serai au contraire bien disposé à les en exclure, et presque sans retour. Car de l'avoir dit en passant, sans avoir pris garde que tout est renfermé là-dedans, et, au lieu de suivre ces lumières, s'égarer à perte de vue après des recherches inutiles, pour courir à ce que celles-là offrent et qu'elles ne peuvent donner, c'est véritablement montrer qu'on n'est guère clairvoyant, et bien plus que si l'on avait manqué de les suivre parce qu'on ne les avait pas aperçues."» (André (1868), pp. 266-267)</p>
<p>André cite Descartes pour souligner le danger d'une intrusion de la métaphysique dans les principes fondamentaux des mathématiques :<br /><br />« Descartes lui-même avait déjà pensé aux dangers d'un pareil état de choses : "... les savants, dit-il, dans la <em>Règle III pour la direction de l'esprit</em>, non contents de reconnaître les choses claires et certaines, ont osé d'abord affirmer les choses obscures et inconnues, auxquelles ils n'arrivaient que par des conjectures probables; ensuite, y ajoutant par degré une foi entière et les mêlant indistinctement aux choses vraies et évidentes, ils ont fini par ne pouvoir plus rien conclure, qui ne parût dépendre de quelque proposition obscure, et dès lors qui ne fût incertain"» (André (1868), p. 267)</p>
<p>André cite Laplace pour montrer que les savants ont laissé aux métaphysiciens le soin de discuter des principes fondamentaux de la géométrie :<br /><br />« Après avoir exposé les principes de la géométrie, Laplace ajoutait : "La démonstration laisse à désirer du côté de la rigueur, leur seul énoncé porduit la conviction. Il ne faut donc pas, dans l'enseignement, insister sur ce qui peut manquer encore à la rigueur des preuves que l'on en donne, et l'on doit abandonner cette discussion aux métaphysiciens-géométres, du moins jusqu'à ce qu'elles aient été suffisamment éclairices pour ne laisser aucun nuage dans l'esprit des commençants.... Si l'on insiste trop, en commençant, sur l'exactitude de leurs démonstrations, il est à craindre que de vaines subtitlités ne produisent de fausses idées, qu'il est très-difficile ensuite de rectifier. Malheureusmeent, les exemples de personnes égarées pour toujours, par ces subtilités, ne sont pas rares." Les géomètres enseignants se sont matériellement conformés, dans leurs livres au moins, à cette recommandation de Laplace; ils exposent les préliminares sans éclaircir aucune des difficultés qu'ils présentent. Il y a plus; dans la crainte d'effaroucher quelqu'école, dans la crainte de s'aliéner les spiritualistes qui jouissent du privilège de présider à la rédaction de nos programmes officiels, même scientifiques, ils ont rédigé leur exposition de manière à permettre à chaque conception métaphysique d'y retouver les traces de son influence; d'où obscurité plus profonde, difficultés plus sérieses et même fautess contre la logique."» (André (1868), pp. 267-268)</p>
<p>Pour présenter les difficultés<span> qui se produisent dans l’enseignement de la géométrie lorsqu’on laisse la métaphysique imposer sa méthode dans l’établissement des principes fondamentaux de cette science, André examine les <em>Élément de géométrie </em>de Legendre :<br /><br />« Tout en présentant les caractères généraux dont nous venons de parler, les différents traités de géométrie élémentaire, en raison même de l'esprit anti-positif dans lequel ils sont presque tous conçus, nous offrent entre eux, quant aux détails, des différences sensibles. Ne pouvant faire porter notre critique sur chacun de ces livres en particulier, nous allons nous borner à examiner la marche qu'a suivie Legendre, dont les éléments de géométrie ont inspiré les rédacteurs de nos programmes officiels, et servi de modèle aux livre qui sont, depuis, devenus réellement classiques. » (André (1868), pp. 269 et suivantes)<br /></span></p>
<p>André cite l'abbé Yvon au sujet des axiomes :<br /><br />« Définissons donc les axiomes comme ils doivent l'être ici : <em>des vérités d'observation relatives à l'étendue</em>. l'abbé Yvon a déjà dit avant nous : "Les axiomes n'ont d'importance que comme premiers principes, c'est-à-dire comme enchaînement de vérités intimes et objectives. » (André (1868), pp. 272-273)</p>
<p>André rappelle une précaution recommandée par d'Alembert au sujet des définitions géométriques :<br /><br />« D'Alembert dit encore à l'article <em>géométrie </em>: "Au lieu de présenter les définitions brusquement, il faudrait considérer le corps tel qu'il est, et arriver à faire concevoir ce dont on veut parler en montrant comment on y arrive par des abstractions." (...) Pour mettre l'esprit en état d'interpréter les énoncés des axiomes, il faudrait avoir déjà, au sujet des définitions, donné à l'élève quelque idée de l'abstraction et de la manière dont on peut abstraire; précaution recommandée par d'Alembert, et que Legendre ne prend nullement en considération. » (André (1868), pp. 271, puis 273)</p>
<p>André cite Locke au sujet de certains axiomes :<br /><br />« Viennent ensuite les deux axiomes : <em>Le tout est plus grand que sa partie et : le tout est égal à la somme des parties dans lesquelles il a été divisé</em>. Aucune explication n'est donnée à l'appui. on peut, avec Locke (liv. IV, chap. VII), considérer ces maximes comme "des propositions purement verbales qui ne nous apprennent autre chose que le rapport que certains noms ont entre eux." On peut aussi, avec les idéalistes, les regarder comme des propositions absolument générales, plus ou moins nécessaires, plus ou moins innées, s'appliquant à toutes les propriétés de la matière, et dont la géométrie ne nous présente qu'une application particulière. Dans le premier cas, ces axiomes ne nous apprennent rien. "Que contient-elle de plus, dit Locke, que ce qu'emporte par soi-même la signification du mot <em>tout </em>? Et comprend-on que celui qui sait que le moit <em>tout</em> signifie ce qui est composé de toutes ses parties, soit fort éloigné de savoir que le <em>tout</em> est égal à toutes ses parties ?" » (André (1868), pp. 271-272)</p>
Cité par
<p>André, Louis, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/46" target="_blank" rel="noreferrer">Études critiques de philosophie mathématique</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer"><em>La Philosophie Positive</em></a><span>, t. 31, Paris, 1883, pp. 243-273.</span></p>
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Title
A name given to the resource
Esprit métaphysique en géométrie (De l')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Année de publication
1883
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
31
Pagination
339-362
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f338.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f338.image</a></span>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Examiner les différents procédés par lesquels les scientifiques transforment les tableaux expérimentaux et graphiques en lois numériques
Acculturation
Oui
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Acculturation
André présente aux lecteurs du périodique les différents procédés employés par les scientifiques pour établir des lois numériques à partir de tableaux expérimentaux et graphiques
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><i>Sur l'établissement des lois numériques </i>est le cinquième article de fond en philosophie des sciences publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1883, l’intervention d’André a pour objectif d’examiner les différents procédés par lesquels les scientifiques transforment les tableaux expérimentaux et graphiques en lois numériques.</p>
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Title
A name given to the resource
Établissement des lois numériques (Sur l')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1874
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
12
Pagination
32-58
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77883t/f33.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77883t/f33.image</a></span></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Donner une définition positive de la notion de matière</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p class="p1"><i>De la Matière, de la Vie et de l'Esprit </i> est le quatrième article de fond en philosophie des sciences publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1874, l’intervention d’André a pour objectif de donner une définition positive de la notion de matière. Pour l’auteur la matière :<br /><br />« prendre la signification générale et précise de matière organique ou inorganique qui n’est pas à l’état d’organisation. La materia présente en puissance ou en action les propriétés qu’étudient les mathématiques, la physique et la chimie ; (…) La materia est toujours avec les propriétés dont nous venons de parler ; elle n’est pas sans la moindre d’entre elles La science peut, par un artifice, étudier les lois de ces propriétés indépendamment les unes des autres ; l’homme peut les abstraire en vertu d’une qualité intellectuelle ; mais cet artifice et cette qualité, qui correspondent aux propriétés de l’objet et du sujet, n’entraînent aucune réalité effective. » (André (1874), p. 43)</p>
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Title
A name given to the resource
Matière, de la Vie et de l'Esprit (De la)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1870
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
6
Pagination
310-311
Type d'intervention
Variétés
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Acculturation
Oui
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f313.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f313.image</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Montrer la nécessité de considérer la géométrie comme une science dont les premiers principes sont des généralisations de l’expérience établies à partir d’un processus d’abstraction inductif
Référence bibliographique
Bertrand, Joseph
Liouville, Joseph
Carton
Arago, François
Commentaire Référence bibliographique
<p>André présente l’incident qui s’est produit à l’Académie des sciences autour de la démonstration du postulat d’Euclide réalisée par Carton et rapportée favorablement par Bertrand.</p>
André rapporte la réaction de Liouville par rapport à la démonstration : <br /><p>« M. Bertrand paraissait croire qu’il n’y avait là matière qu’à un exercice de logique purement abstrait; mais il se trouve bien encore à l’Académie quelques mathématiciens de l’ancienne école, qui ne considèrent pas comme au-dessous d’eux, de s’occuper des bases et de la philosophie de la science. M. Liouville, répondant à la proposition qu’on venait de faire, conjura l’Académie de ne pas s’engager dans une semblable démarche sans plus ample informé. L’académie fut sage, et adjoignit M. Liouville à la commission chargée d’étudier la démonstration. » (André (1870), p. 310).</p>
<p>André cite Arago pour illustrer les erreurs de Bertrand :<br /><br />« Nous ne serons pas d'aussi bonne composition avec M. Bertrand; et, pour nous rendre raison de son erreur philosophique, nous rappellerons cette phrase d'Arago : « Aujourd’hui la partie philosophique de la science est très-négligée; les moyens de briller dans un examen et un concours marchent en première ligne; sauf quelques rares exceptions, les professeurs songent beaucoup plus à familiariser les élèves avec le mécanisme du calcul qu’à leur en faire sonder les principes. » (Biographie de Carnot). » (André (1870), p. 311)</p>
Discute
Bertrand, Joseph
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Commentaire Fiche Complète
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Le Postulatum d'Euclide à l'Académie des sciences </em>est le premier compte-rendu <span>publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span><em>. </em>Parue en 1870, l'intervention a pour objectif de présenter l’incident qui s’est produit à l’Académie des sciences autour de la démonstration du postulat d’Euclide réalisée par Carton et rapportée favorablement par Bertrand. Afin d’éviter de s’engager dans une vaine tentative de démonstration du postulatum (ou, à l’image de Bertrand, de donner son assentiment à une tentative de démonstration), les mathématiciens devraient considérer la géométrie comme une science dont les premiers principes sont donnés par l’observation : <br />« M. Bertrand ne voyait, pour son compte, aucune objection à cette démonstration; elle eut les honneurs du compte-rendu in extenso. Mais la démonstration n’en devenait malheureusement pas meilleure. On connaît la position de la question. Le postulat d’Euclide est, en général, ramené à ceci : deux droites qui sont, l’une perpendiculaire et l’autre oblique sur une troisième, se rencontrent toujours. C’est là un fait fondamental d’observation, à l’évidence duquel l’esprit ne se refuse pas et dont la démonstration serait, à notre avis, contradictoire des conditions de la géométrie. » (André (1870), p. 310).</p>
<div><span> </span></div>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Postulatum d'Euclide à l'Académie des sciences. Variété (Le)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1869
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
4
Pagination
135-153
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778756/f134.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778756/f134.image</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (Cosmologie)
Thèse - Objectif
Critique les tentatives philosophiques des spiritualistes qui visent à s’approprier les thèses et pratiques épistémologiques de l’école expérimentale pour sauver la métaphysique
Faire la preuve qu’il n’existe pas de différence fondamentale entre les principes épistémologiques de l’école positiviste et ceux de l’école expérimentale
Faire la preuve que le positivisme n’est pas un matérialisme
Référence bibliographique
<p>Bernard, Claude, <em><span>Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale en</span></em> France, Paris, 1867 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65347531/f9.item" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65347531/f9.item</a>)</p>
<p>Bernard, Claude, <em>Introduction à l'étude de la médecine expérimentale</em>, Paris, Paris, 1865 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86120273" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86120273</a>)</p>
<p>Caro, Elme-Marie, <em><span>Le matérialisme et la science</span></em>, Paris, 1867 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95602c/f7.item" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95602c/f7.item</a>)</p>
<span>Comte, Auguste, </span><em>Cours de Philosophie positive</em>, Paris
Commentaire Référence bibliographique
<p><span>L’ouvrage de Caro, qui fait l’objet de l’étude critique d’André, s’appuie sur une interprétation spiritualiste des écrits de Claude Bernard pour caractériser les principes épistémologiques de l’école expérimentale.</span></p>
<p><span>André présente la théorie des hypothèses de Comte pour montrer qu’il n’existe pas, contrairement à ce que prétend Caro, de différence fondamentale entre le concept d’idée à priori de l’école expérimentale et le concept d’hypothèses de l’école positiviste :</span></p>
<p></p>
<p><span>« Nous comprenons que l’emploi de ce mot idée à priori, dans un sujet scientifique, par un savant aussi illustre que M. Claude Bernard, soit doux au coeur des spiritualistes, et qu’ils cherchent à s’en emparer pour nous l’opposer victorieusement. Mais il convient de rechercher si ce mot, tel qu’il est compris par M. Bernard, tel qu’il peut être compris par tout savant, est susceptible d’aucune des interprétations que lui ont attribuées les métaphysiciens; nous aurons à voir ensuite si cette idée à priori, scientifiquement interprétée, correspond à une divergence entre l’école positiviste et l’école expérimentale. (…) A regarder les choses de près, l’idée à priori de l’école expérimentale n’est donc tout au plus que ce que les savants ont l’habitude d’entendre par hypothèse. Tout en reconnaissant que M. C. Bernard a traité certaines parties de cette question avec un esprit nettement scientifique et un talent littéraire remarquable, il n’est plus permis à personne, aujourd’hui, d’ignorer que c’est Auguste Comte qui, le premier, dans son Cours de philosophie positive, a restitué aux hypothèses leur caractère véritable, déterminé à quelles conditions est assujetti leur emploi, et indiqué les services qu’elles sont appelées à rendre à la science. Pour quiconque connaît ce livre, il est au moins singulier qu’on croie trouver, à ce sujet, chez les savant, des idées étrangères et même opposées à la philosophie positive. (…) Sur ce premier point donc, en résumé, nous reconnaissons que, dans l’étude des phénomènes, dans l’organisation des expériences, notre esprit construit des hypothèses qui lui sont suggérées par la nature du phénomène considéré par les lois des phénomènes déjà connus, et que la condition de ces hypothèses est d’être expérimentalement vérifiable. L’idée est commune à l’école positive et à l’école expérimentale; il y a, paraît-il, une différence dans les mots : Comte a dit hypothèse, mot scientifique, appliqué à une idée scientifique; M. Claude Bernard a dit idée à priori, mot métaphysique appliqué à une idée scientifique. Les spiritualistes, nous le comprenons, préfèrent le mot d’à priori; mais les savants, même ceux de l’école expérimentale, préfèrent certainement le mot d’hypothèse. » André (1869), pp. 138-141)</span></p>
Discute
<p>Caro, Elme-Marie, <em>Le matérialisme et la science</em>, Paris, 1867 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95602c/f7.item" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95602c/f7.item</a>)</p>
Commentaire Discute
<p>André a pour objectif de mettre en relief les confusions conceptuelles et méthodologiques de l’ouvrage de Caro. L’analyse critique de l’ouvrage permet à André de faire la preuve non seulement qu’il n’existe pas de différence fondamentale entre les principes épistémologiques de l’école positiviste et ceux de l’école expérimentale, mais aussi que le positivisme, contrairement à ce que prétend Caro, n’est pas un matérialisme.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Le Spiritualisme et l'école expérimentale </em>est le deuxième article de fond publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1868, l’intervention a pour objectif de mettre en relief les confusions conceptuelles et méthodologiques de l’ouvrage de Caro <em>Le matérialisme et la science.</em> L’enjeu est de dénoncer les tentatives philosophiques des spiritualistes qui visent à s’approprier les thèses et pratiques épistémologiques de l’école expérimentale pour sauver la métaphysique. L’analyse critique de l’ouvrage permet à André de faire la preuve non seulement qu’il n’existe pas de différence fondamentale entre les principes épistémologiques de l’école positiviste et ceux de l’école expérimentale<a href="#_ftn1" title="">[1]</a>, mais aussi que le positivisme, contrairement à ce que prétend Caro, n’est pas un matérialisme.</p>
<p></p>
<div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> Afin de sauver la métaphysique spiritualiste, Caro établit plusieurs différences doctrinales entre l’école expérimentale et l’école positiviste. André va montrer que ces différences ne sont qu’apparentes : « M. Caro (…) établit, entre ce savant (de l'école expérimentale) et le positiviste, les trois différences caractéristiques suivantes : 1° « Contrairement à l’esprit de la doctrine positive, le savant expérimental fait une grande part à l’idée à priori dans la constitution de la sciences; » 2° « contrairement à l’un des dogmes les plus arrêtés de cette école, il laisse un grand nombre de questions ouvertes, et, par toutes ces issues, il permet, dans une certaine mesure, le retour aux conceptions métaphysiques; » 3° « l’une des deux écoles ne prétend qu’à établir d’une manière définitive la méthode scientifique, tandis qe l’autre prétend fonder une philosophie. » » (André pp. 137-138)</p>
</div>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Spiritualisme et l'école expérimentale (Le)