« De l'esprit métaphysique en géométrie », in La Philosophie Positive, t. 3, Paris, 1868, pp. 265-277. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image)
« Le spiritualisme et l'école expérimentale », in La Philosophie Positive, t. 4, Paris, 1869, pp. 135-153. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778756/f134.image)
« Variétés. Le postulatum d'Euclide à l'Académie des sciences », in La Philosophie Positive, t. 6, Paris, 1870, pp. 310-311. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f313.image)
« De l'Espace », in La Philosophie Positive, t. 11, Paris, 1873, pp. 169-184. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77882g/f168.image)
« De la Matière, de la Vie et de l'Esprit », in La Philosophie Positive, t. 12, Paris, 1874, pp. 32-58. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77883t/f33.image)
« Sur l'établissement des lois numériques », in La Philosophie Positive, t. 31, Paris, 1883, pp. 339-362. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f338.image)
« Études critiques de philosophie mathématique », in La Philosophie Positive, t. 31, Paris, 1883, pp. 243-273. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f242.item)
Voir la liste des articles, comptes rendus et variétés publiés par André dans La Philosophie Positive dans la Table Générale des matières contenues dans les seize premiers volumes (1867-1876), in La Philosophie Positive, t. 16, Paris, 1876, p. 475 et dans la Table Générale des matières contenues dans les quinze derniers volumes (1876-1883), in La Philosophie Positive, t. 31, Paris, 1883, p. 461.
Quelques polytechniciens (X) dans l'affaire Dreyfus par Hubert Lévy-Lambert (X 53) : http://www.annales.org/archives/x/dreyfusards.html
Heilbron, Johan, « Sociologie et positivisme en France au XIXe siècle : les vicissitudes de la Société de sociologie (1872-1874) », in Revue française de sociologie, 2007/2 (Vol. 48), pp. 307-331. (https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2007-2-page-307.htm)
Comité des travaux historiques et scientifiques : CTHS-La France savante, Diane Dosso, Bruno Delmas : http://cths.fr/an/savant.php?id=120128#
Etat Civil :
André est né à Nuits-Saint-Georges le 29 mars 1858. Il meurt à Dijon le 20 mars 1913.
Formation :
Après des études au Lycée de Dijon et au Collège Sainte Barbe, il intègre l'École Polytechnique en 1857.
En 1859, il est élève à l'École d'application du génie et de l'artillerie de Metz.
Carrière scientifique :
En 1861, André est nommé lieutenant en second au 9e régiment d'artillerie.
En 1867, il est nommé capitaine en second au 7e régiment d'artillerie.
En 1870, il est affecté à l'École de pyrotechnie et à la Commission d'expériences de Bourges.
En 1877, il est chef d'escadron au 34e régiment d'artillerie.
En 1885, il est lieutenant-colonel à Grenoble, puis colonel en 1888.
En 1893, il est nommé général de brigade.
De 1894 à 1896, il est commandant de l'École polytechnique.
En 1899, il est général de division commandant la 10e division de l'École polytechnique.
De 1900 à 1904, il est nommé ministre de la Guerre.
En 1902, il est conseiller général du canton de Gevrey-Chambertin.
André participe à l'établissement des nouvelles méthodes de tir, aux études relatives à la mélimite, et à la confection des cartouches du nouveau fusil dit Lebel. Il prend part aux recherches théoriques sur l'aviation et publie en 1865 De la navigation aérienne et de l'aviation. Il publie ses recherches en sciences-militaires dans la Revue d'artillerie et L'Armée Moderne[1].
Engagements sociaux, civiques et politiques :
4 articles de fond et 1 recension sont consacrés à la philosophie positive des sciences mathématiques. André (1868), André (1870) et André (1873) ont pour objectif principal de faire la preuve que les premiers principes de la géométrie sont des généralisations de l’expérience établies à partir d’un processus d’abstraction inductif. Ainsi, l'espace géométrique, conçu positivement comme un artifice logique sans aucune valeur ontologique, est l'abstraction subjective de la propriété objective qu'à la matière d'être étendue. L'auteur est ainsi conduit à éliminer les résidus métaphysiques (en particulier la croyance en l'existence de l'espace) qui se trouvent aux fondements de la géométrie. André (1883) restitue aux sciences mathématiques leur caractère de sciences naturelles. Il est alors amené à corriger, modifier et compléter les considérations de Comte sur la mathématique (division, définition, classification et organisation des sciences mathématiques). André, à l'instar de Littré et Wyrouboff, entretient une interprétation phénoméniste extrêmement stricte de la philosophie positive.
2 articles de fond sont consacrés à une présentation et défense des principes et méthodes fondamentales du système positiviste (André (1869), André (1874)). Il convient de souligner qu'en 1868, André publie une brochure Le Positivisme pour tous (préface de Littré) dédiée à un exposé élémentaire des principes et méthodes fondamentales de La Philosophie positive.
1 recension est dédiée à un périodique d'actualité scientifique : L'Annuaire du Bureau des Longitudes (André (1871))
De 1872 à 1874, André est membre de la première Société de sociologie. Il est membre de la Société positiviste internationale et de la Société de Sociologie de Paris.
Source :
- Dosso, Diane et Delmas, Bruno, Comité des travaux historiques et scientifiques : CTHS-La France savante. (http://cths.fr/an/savant.php?id=12012)
- Heilbron, Johan (2007), « Sociologie et positivisme en France au XIXe siècle : les vicissitudes de la Société de sociologie (1872-1874) », in Revue française de sociologie, 2007/2 (Vol. 48), pp. 307-331. (https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2007-2-page-307.htm)
- Lévy-Lambert, Hubert (2006), « Quelques polytechniciens (X) dans l'affaire Dreyfus », in La Jaune et la Rouge, 2006, pp. 60-65. (http://www.annales.org/archives/x/dreyfusards.html)
[1] Ces informations sont données par Dosso, Diane et Delmas, Bruno, Comité des travaux historiques et scientifiques : CTHS-La France savante (http://cths.fr/an/savant.php?id=12012)
« L’ensemble de la science mathématique, résumé des idées d’Auguste Comte », in La Philosophie Positive, t.27, Paris, 1881, pp. 165-186. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77898v/f165.image)
Christian Marbach, « Langlois, X 1806, reporter de guerre et/ou historien », Bulletin de la Sabix [En ligne], 52 | 2013 (http://sabix.revues.org/1165)
Etat-Civil :
Pinet est né à Paris le 15 juin 1844. Il meurt à Paris le 21 novembre 1918.
Formation :
En 1864, il entre à l’École Polytechnique.
En 1866, il intègre l’École d’Application de l’Artillerie et du Génie.
Carrière scientifique :
Le 1er décembre 1868, il est Lieutenant en second du 10ème régiment d’artillerie.
Le 26 juillet 1869, il est Lieutenant en second de la 8ème compagnie d’ouvriers d’artillerie.
Le 6 août 1869, il est Lieutenant en second du 10e régiment d’artillerie.
Le 24 octobre 1870, il est Lieutenant du 10e régiment d’artillerie.
Le 20 avril 1872, il est Capitaine en second à Rennes.
Le 30 aout 1872, il est Capitaine en second à l’École de Pyrotchenie.
Le 21 octobre 1873, il est Capitaine en second du 35ème régiment d’artillerie.
Le 11 mai 1875, il est Capitaine en second du 26ème régiment d’artillerie.
Le 3 janvier 1876, il est Capitaine du 4ème régiment d’artillerie.
Du 29 mars 1880 au 17 avril 1884, il est Inspecteur des Études à l’École Polytechnique.
Du 17 avril 1884 au 1er juillet 1887, il est Capitaine du 2e Bataillon d’artillerie de forteresse.
Du 1er juillet 1887 au 18 Juillet 1894, il est Chef d’Escadron du 1er régiment de pontonniers.
Du 18 juillet 1894 au 6 avril 1896, il est Chef d’Escadron du 4ème régiment d’artillerie.
Du 6 avril 1896 au 20 mai 1898, il est Chef d’Escadron à l’État-Major.
De 1900 à 1913, il est Bibliothécaire de L’École Polytechnique.
Engagements sociaux, civiques et politiques :
Aucune information.
Activité philosophique et éditoriale en philosophie des sicences :
L’activité éditoriale en philosophie des sciences de Pinet débute en 1881 et cesse en 1881. Elle se déploie exclusivement dans la revue La Philosophie Positive. Elle se compose d’un article de fond et représente la totalité de la production de l’auteur dans le périodique.
[1] La mathématique concrète porte sur les phénomènes géométriques et mécaniques. Elle a un caractère de physique expérimentale. Elle se compose ainsi des sciences géométriques et des sciences mécaniques.
[2] La mathématique abstraite porte sur des relations numériques. Elle a un caractère essentiellement rationnel. Elle se compose ainsi de l'analyse mathématique.