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-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Léchalas, Georges (1851-1919)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/125" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Ingénieur-Philosophe
Année de publication
1906
Périodique de publication
Revue de métaphysique et de morale
Volume
14
Pagination
109-114
Type d'intervention
Étude Critique
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Compléter les études de Milhaud et Piéron sur la théorie du hasard de Cournot qui fait trouver le type le plus parfait du hasard dans le déterminisme le plus rigoureux qui soit, le déterminisme mathématique
Défendre la théorie du hasard de Cournot (contre les conceptions de Renouvier et de de Montessus) et montrer la possible conciliation du hasard et du déterminisme
Présenter et examiner le parfait exemple de hasard donné par Cournot : le nombre π
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Laplace, <em>Essai philosophique sur les probabilités</em></p>
<p>Laplace, <em>Théorie analytique des probabilités</em></p>
<p>Renouvier</p>
<p>Maldidier, Jules, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/290" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Hasard</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 43, 1897, pp. 561-598. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171829/f565.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171829/f565.item</a><span>)</span></p>
<p>Milhaud, Gaston, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/298" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le hasard chez Aristote et chez Cournot</a><span> », in </span><i>Revue de Métaphysique et de morale</i><span>, t. 10, Paris, 1902, pp. 667-681. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image</a><span>)</span></p>
<p>Piéron, Henri, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/292" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Essai sur le Hasard. La psychologie d’un concept</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 10, 1902, pp. 682-695. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item</a><span>)</span></p>
<p>Tarde, Gabriel, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/294" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La notion de hasard chez Cournot</a><span> », in </span><i>Revue de Philosophie</i><span>, t. 5, 1904, pp. 497-515. (</span><a href="https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/128" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Hasard</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.10, Louvain, 1903, pp. </span><span>148-164. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791</a>)</span></p>
<p>Mansion, Paul, La portée objective du calcul des probabilités, discours prononcé dans la séance publique de la classe des sciences de l'Académie royale de Belgique, le 16 décembre 1903</p>
<p>Poincaré, Henri, <em>La Science et l'hypothèse</em></p>
<p>Cournot</p>
<p><span>Montessus de Ballore, Robert de, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/344" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos du hasard</a><span> », in </span><em>La revue du mois</em><span>, t. 3, 1907, pp. 364-369. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1235548/f367.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1235548/f367.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Léchalas, suite au numéro spécial de la <em>Revue de métaphysique et de morale</em> consacré à l'oeuvre de Cournot, entend compléter, pour les lecteurs, les études de Milhaud et Piéron sur le hasard chez le géométre-philosophe :</p>
<p>« Les lecteurs occasionnels du numéro de la <em>Revue de métaphysique et de morale</em>consacré à l’œuvre de Cournot ont dû éprouver quelque étonnement en y lisant, à plusieurs reprises, que sa théorie du hasard est un des éléments essentiels de sa philosophie et en n’y trouvant nulle part une étude expresse de cette théorie. C’est qu’ils n’avaient pas connaissance des deux articles consacrés à celle-ci par MM. Milhaud et Piéron, dans le numéro de novembre 1902. Rappeler ces deux articles, c’est dire que nous ne songeons aucunement à les recommencer ; mais peut-être après eux reste-t-il à insister sur ce caractère si intéressant de la théorie de Cournot, qui fait trouver le type le plus parfait du hasard dans le déterminisme le plus rigoureux qui soit, le déterminisme mathématique. » (Léchalas (1906), p. 109)<br /><br />Léchalas entend compléter les études de Piéron et Milhaud en examinant le parfait exemple de hasard donné par Cournot : le nombre pie (exemple généralement délaissé selon l'ingénieur par les commentateurs de Cournot (Piéron, Milhaud, Tarde, Maldidier)) :</p>
<p>« On peut donc voir la principale originalité de la thèse de Cournot dans l’affirmation de leur parfaite conciliabilité (déterminisme et hasard), et l’on doit reconnaître une logique supérieure dans le fait de chercher alors un parfait exemple de hasard dans la distribution des chiffres d’un nombre défini de toute éternité. Or, le fait est digne de remarque, il semble que les admirateurs de Cournot soient comme effarouchés par de tels exemples : ils les passent sous silence, comme s’ils étaient dangereux, et laissent aux adversaires le privilège d’en parler, privilège dont ils usent volontiers (en note : Nous citerons comme observant ce silence M. Maldidier, <em>Revue philosophique </em>de juin 1897, MM. Milhaud et Piéron, <em>Revue de métaphysique et de morale</em>novembre 1902 ; Tarde, Revue de philosophie de septembre 1904). Il y a là, semble-t-il, une indécision qui nous surprend : si le hasard est dû à l’interférence de deux causes indépendantes, si cette interférence suffit à l’engendre, il faut l’affirmer hautement partout où on reconnaîtra cette interférence. On sait que Cournot a choisi le nombre pie, rapport de la circonférence au diamètre, disant qu’entre ce rapport objectif et la base 10 du système de numération dans lequel nous l’exprimons, il n’existe aucun lien. » (Léchalas (1906), pp. 110-111).</p>
<p></p>
Discute
<p>Renouvier</p>
<p>Mansion, Paul, La portée objective du calcul des probabilités, discours prononcé dans la séance publique de la classe des sciences de l'Académie royale de Belgique, le 16 décembre 1903</p>
<p>Montessus</p>
Commentaire Discute
<p>Léchalas examine et discute les arguments invoqués par Renouvier, Mansion et de Montessus à l'égard de la théorie du hasard de Cournot et à son analyse du nombre pie comme parfait exemple de hasard</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Milhaud, Gaston, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La définition du hasard de Cournot</a><span> », in </span><i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i><span>, t. 72, 1911, pp. 136-159. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image</a><span>)</span></p>
<p>Mentré, François, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/307" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot : Hasard et déterminisme. Complément à la note de M. G. Léchalas</a><span> », in </span><em>Revue de Métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 375-380. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11061m/f15.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11061m/f15.image</a><span>)</span></p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>À propos de Cournot. Hasard et déterminisme </em>est la première étude critique publié par Léchalas dans la <em>Revue de métaphysique et de morale</em>. Parue en 1906, l'intervention a pour objectif de défendre la théorie du hasard de Cournot (contre les conceptions de Renouvier, de Mansion et de de Montessus) et montrer la possible conciliation du hasard et du déterminisme. Léchalas est conduit à examiner le parfait exemple de hasard donné par Cournot : le nombre π. </p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
À propos de Cournot. Hasard et déterminisme
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Montessus de Ballore, Robert de (1870-1937)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/343" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
La revue du mois
Volume
3
Pagination
364-369
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Discuter les théories philosophiques du hasard qui s'appuient sur des idées générales a priori
Montrer qu'une théorie du hasard doit se baser sur l'étude expérimentale des évènements (déterminer les caractères expérimentaux immédiats des évènements dus au hasard, en déduire la nature métaphysique des évènements dus au hasard et en donner une définition logique du hasard)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Laplace</p>
<p>Renouvier</p>
<p>Cournot</p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Pour Montessus de Ballore, les théories du hasard de Cournot, Renouvier et Laplace ont le tort de s'appuyer sur des idées géénrales a priori :<br /><br />« J’ai donné au Congrès de philosophie de Genève de 1904 une définition du hasard qui me paraît à la fois logique et nouvelle. Une théorie du hasard, très en faveur autrefois, mais désuète aujourd’hui, veut que le hasard ne soit qu’un mot dû à notre ignorance. Elle se trouve en germe dans les écrits de Laplace. Elle confère au hasard un caractère purement subjectif, elle le nie : c’est, pourrait-on dire, une théorie facile du sujet. Une autre théorie, qui a trouvé son expression la plus nette dans les écrits de Renouvier, fait dériver le hasard de l’intervention des Commencements absolus dans la chaîne des évènements autrement soumis au déterminisme. Cette théorie est en contradiction absolue avec celle de Cournot, qui a voulu concilier le hasard et le déterminisme. À mon sens, ces théories, comme la plupart des théories philosophiques anciennes, ont le tort de s’appuyer sur des idées générales a priori, plutôt que sur des faits. » (Montessus de Ballore(1907), p. 364)</p>
<p><br /><br /></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
URL
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1235548" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1235548</a>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>À propos du hasard </em>est la première discussion en philosophie des sciences publiée par Montessus de Ballore dans <em>La revue du mois</em>. Parue en 1907, l'intervention a pour objectif de montrer qu'une théorie du hasard doit se baser sur l'étude expérimentale des évènements (déterminer les caractères expérimentaux immédiats des évènements dus au hasard, en déduire la nature métaphysique des évènements dus au hasard et en donner une définition logique du hasard). De cette étude expérimentale, Montessus de Ballore est conduit à définir le hasard comme suit :</p>
<p>« Étant donné que certains évènements ont un caractère commun et, pour cette raison, constituent une classe, mais différent à certains points de vue, ce qui permet de les ranger en catégories bien définies, le hasard consiste dans l’absence de relations bien définies entre les causes rangeant tel événement de telle classe dans telle catégorie et les caractères distinctifs de cette catégorie. » (Montessus de Ballore(1907), p. 369)</p>
<p><br /><br /><br /></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
À propos du hasard
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Noël, Georges (18??-????)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/58" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Statut
Inconnu
Année de publication
1868
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
2
Pagination
422-441
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f424.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f424.image</a></span>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Critique des conceptions métaphysiques selon lesquelles les axiomes et les définitions mathématiques sont des vérités a priori indépendantes de l'expérience, des principes subjectifs et absolus représentant les formes logiques de l'entendement
Démontrer l'origine phénoménale et le caractère expérimental des axiomes et des définitions mathématiques
Examiner le procédé inductif d'abstraction par lequel les notions mathématiques sont construites
Référence bibliographique
<p>Mill, Stuart, <i>Système de logique déductive et inductive, </i>traduit sur la 6e édition anglaise, par Louis Peisse, Paris, 1866<i>. </i>(<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115970" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115970</a>)</p>
Kant
Commentaire Référence bibliographique
S'opposant à la philosophie kantienne, qu'il qualifie de position métaphysique, Noël présente aux lecteurs du périodique les thèses phénoménistes de Mill selon lesquelles les axiomes et les définitions des sciences mathématiques, formés à partir d'un processus d'abstraction inductif, sont d'origine purement expérimentale :<br /><p>« L'on admet que ces prémisses des mathématiques sont des vérités à priori indépendantes de l'expérience, des principes subjectifs resprésentant les formes logiques de l'entendement, et l'on conclut naturellement de cette hypothèse que les propositions mathématiques, qui ne sont qu'une déduction des axiomes, un déroulement pendant lequel l'esprit chemine seul sans le secours de l'expérience, particpent toutes, aucaractère d'absolue nécessité des premiers principes. C'est là l'opinion des métaphysiciens, et ceux-ci ajoutent avec Kant que ces raisons premières des choses possédées par l'intelligence, et dont les axiomes représentent une partie, constituent une sorte de science absolue, extra-phénoménale, antérieure et supérieure à toutes les autres sciences, une source rationnelle d'où découlent, par mode déductif, les différentes branches des connaissances expérimentales. Cette opinion étaphysique, soumise l'épreuve de la méthode positive, se montre immédiatement en désaccord avec la réalité, et se trouve reléguée au rang des hypothèses condamnées. (...) Examinons donc ces mathématiques qui semblent faire exception, et cherchons si réellement elles échappent à la condition commune d'avoir point point de départ une généralisation de l'expérience, et si elles ne sont pas fondées, elles aussi, sur l'induction. La question posée en ces termes consiste à montrer l'origine objective des axiomes et définitions, et à mettre en lumière le procédé inductif qui leur a donné naissance. Nous l'allons essayer en prenant pour guides les excellentes pages que M. Mill a consacré à ce sujet (...). » (Noël (1868), pp. 422-423)</p>
Discute
Kant
Intervention Citée
Oui
Cité par
André, Louis, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/46" target="_blank" rel="noreferrer">Études critiques de philosophie mathématique</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t. 31, Paris, 1883, pp. 243-273.
Commentaire Cité par
<p>André renvoie le lecteur aux analyses de Noël. Ces analyses donnent la preuve du caractère expérimental des axiomes mathématiques : <br /><br />« Il n'y a plus d'ailleurs à insister aujourd'hui sur l'objectivité des axiomes de la science des nombres; cette objectivité a été mise en pleine évidence par M. Noël dans cette Revue. Ce qui reste à faire, c'est d'introduire cette conception dans notre philosophie. » (André (1883), pp. 246-247)</p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Des Axiomes et des définitions mathématiques</em> est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Noël au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1868, l’intervention de Noël vise non seulement à combattre les conceptions métaphysiques selon lesquelles les axiomes et les définitions mathématiques sont des vérités a priori indépendantes de l'expérience, des principes subjectifs et absolus représentant les formes logiques et essentielles de l'entendement, mais aussi à démontrer l'origine phénoménale et le caractère expérimental des sciences mathématiques dont les notions premières sont construites par un procédé inductif. Cette démonstration est réalisée à partir d’un commentaire de l’ouvrage de Stuart Mill <i>Système de logique déductive et inductive</i>.</p>
Dans ce premier article, Noël prend ses exemples dans le domaine de la géométrie.
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Axiomes et des définitions mathématiques (Des)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Noël, Georges (18??-????)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/58" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a>
Statut
Inconnu
Année de publication
1868
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
3
Pagination
63-79
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f62.image</a></span></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Théorie scientifique examinée
Science des nombres
Thèse - Objectif
Combat les conceptions métaphysiques selon lesquelles les axiomes et les définitions mathématiques sont des vérités a priori indépendantes de l'expérience, des principes subjectifs et absolus représentant les formes logiques de l'entendement
Démontrer l'origine phénoménale et le caractère expérimental des axiomes et des définitions mathématiques
Examiner le procédé inductif d'abstraction par lequel les notions mathématiques sont construites
Référence bibliographique
<span>Mill, Stuart, </span><i>Système de logique déductive et inductive, </i><span>traduit sur la 6e édition anglaise, par Louis Peisse, Paris, 1866</span><i>. </i><span>(</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115970" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115970</a><span>)</span>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<span>André, Louis, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/46" target="_blank" rel="noreferrer">Études critiques de philosophie mathématique</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em><span>, t. 31, Paris, 1883, pp. 243-273.</span>
Commentaire Cité par
<p><span>André renvoie le lecteur aux analyses de Noël. Ces analyses donnent la preuve du caractère expérimental des axiomes mathématiques : </span><br /><br /><span>« Il n'y a plus d'ailleurs à insister aujourd'hui sur l'objectivité des axiomes de la science des nombres; cette objectivité a été mise en pleine évidence par M. Noël dans cette Revue. Ce qui reste à faire, c'est d'introduire cette conception dans notre philosophie. » (André (1883), pp. 246-247)</span></p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Des Axiomes et des définitions mathématiques</em> est le deuxième article de fond en philosophie des sciences publié par Noël au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1868, l’intervention de Noël vise non seulement à combattre les conceptions métaphysiques selon lesquelles les axiomes et les définitions mathématiques sont des vérités a priori indépendantes de l'expérience, des principes subjectifs et absolus représentant les formes logiques et essentielles de l'entendement, mais aussi à démontrer l'origine phénoménale et le caractère expérimental des sciences mathématiques dont les notions premières sont construites par un procédé inductif d'abstraction<a href="#_ftn1" title="">[1]</a>. Cette démonstration est réalisée à partir d’un commentaire de l’ouvrage de Stuart Mill <i>Système de logique déductive et inductive</i>.</p>
<p>Dans ce deuxième article, Noël prend ses exemples dans le domaine de la science des nombres. </p>
<div><br /><div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> « Ni les propriétés que ceux-ci (les principes mathématiques) affirment, ni les êtres auxquels ils rapportent ces propriétés ne sont des créations de l’esprit, des formes nécessaires de l’entendement. Les êtres (nombres et types géométriques) représentent bien des objets réels ; les propriétés (axiomes et définitions) s’appliquent bien à ces objets. Seulement, ces êtres représentent les objets naturels pour ainsi dire simplifiés, c’est-à-dire envisagés uniquement sous un certain attribut qui leur est commun, celui de pluralité et d’étendue ; et les propriétés énoncées sont celles que cette simplification rend manifestes. Les objets ainsi dépouillés, ou plutôt supposés dépouillés, de tous leurs attributs, sauf un, constituent des espèces et des genres abstraits ; les propriétés que nous reconnaissons dans ces genres abstraits sont les propriétés abstraites des objets naturels. En un mot, pour découvrir les lois de la pluralité et de l’étendue, nous isolons, par abstraction, ces attributs ; nous les séparons de tous ceux avec e-lesquels ils coexistent réellement dans les choses ; nous négligeons ces derniers, et nous supposons que les objets ne possèdent, en fin de compte, que la pluralité et l’étendue. Ce procédé que permettent et la constitution de notre esprit et la constitution du monde, n’est, à vrai dire, qu’un artifice employé pour la commodité de notre investigation. (…) Nous rangeons les axiomes dans la catégorie des lois générales de la physique, de la chimie, de la biologie, etc., dont l’objectivité et la valeur scientifique sont bien définies. Ce classement achève de préciser notre pensée, et indique avec clarté comment nous comprenons la nature, l’origine concrète et la signification abstraite des prémisses de la mathématique. » (Noël (1868), pp. 76-79)</p>
</div>
</div>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Axiomes et des définitions mathématiques (deuxième et dernier article) (Des)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Chimiste
Année de publication
1870
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
6
Pagination
23-43
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Théorie scientifique examinée
Calcul des probabilités
Thèse - Objectif
Examiner les difficultés doctrinales et méthodologiques que rencontre actuellement la statistique
Donner une définition (buts, méthodes, objets et limites rationnelles) et déterminer la place de la statistique dans la science sociale
Montrer que les déviances et les critiques adressées actuellement à la statistique repose sur l'usage du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux
Combattre l'utilisation du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux et dénoncer l'empirisme auquel conduit cette utilisation
Compléter et corriger les thèses de Comte sur la science sociale en général, sur la statistique en particulier
Fournir l'ébauche d'une méthodologie pour assurer une certaine scientificité positive à la statistique
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Quételet, <em>Physique sociale ou essai sur le développement des facultés de l'homme</em>, Paris, 1869</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de philosophie positive</em></p>
<p>Schlözer</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/17" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Minéralogie</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t. 16, Paris, 1876, pp. 199-215. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Wyrouboff, Grégoire, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/42" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Qu'est-ce que la géologie</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t.1, Paris, 1867, pp. 31-50. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff corrige et complète les études de Comte sur la science sociale. Tout en s'accordant avec Comte sur le fait de s'opposer à l'usage du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux, Wyrouboff est conduit à montrer, à l'encontre du père du positivisme (condamnation et rejet de la statistique), que cette science doit faire partie intégrante de la physique sociale : <br /><br />« Ceci nous amène tout naturellement à examiner la méthode employée par les statisticiens et qui est devenue de nos jours, aux yeux de la plupart des savants, une condition indispensable de toute bonne statistique.Cette méthode consiste dans l’application aux phénomène sociaux d’une branche des mathématiques qui est connue sous le nom de calcul des probabilités ou de calcul des chances, et dont le problème est de calculer l’erreur commise et la probabilité du retour d’un événement, étant donné un certain nombre d’observations. M. Comte, dans deux endroits du quatrième volume de son grand ouvrage, a condamné l’usage de cette méthode d’une manière absolue. (…) Je me range volontiers à cette opinion si nette et si précise, non cependant sans y faire quelques réserves et sans lui donner quelques développements qui me paraissent indispensables. (...) M. Comte a eu tort de traiter avec dédain la statistique, qui doit désormais faire partie intégrante de la physique sociale, il a eu tort de rejeter un procédé de recherche qui pouvait ne pas lui servir pour les spéculations philosophiques, mais qui est d'une incontestable utilité pour la science qui observe les faits particuliers. » (Wyrouboff (1870))</p>
<p>Wyrouboff rappelle et complète la définiton de la statistique donnée par Schlözer :<br /><br /></p>
<p>« J’ai dit plus haut que la statistique ne pouvait s’occuper que des phénomènes statiques de la société, et c’est là un point très-important à considérer. Un savant allemand, Schlözer, a donné de la statistique une définition célèbre qui, malgré son vague, dénote un esprit très-sagace et un sentiment profond de la nature des phénomènes dont il s’occupe. « La statistique, a-t-il dit, est l’histoire en repos, et l’histoire est la statistique en mouvement ; et il ajoute plus loin, que l’histoire est un tout et que la statistique en est une partie. Sous cette forme, la définition à proprement parler, n’en est pas une, elle ressemble plutôt à un de ces spirituels jeux de mots comme savaient les faire les métaphysiciens, car les deux termes qu’il s’agit de définir se déterminent l’un par l’autre ; mais, en la précisant davantage et en lui ajoutant ce qui lui manque, nous allons voir qu’elle exprime très-bien le caractère de la statistique. » (Wyrouboff (1870), pp. 27-28)</p>
<p>Wyrouboff renvoie à ses articles sur la géologie et la minéralogie pour illustrer la nécessité de définir rationnellement les sciences :<br /><br />« Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. » (Wyrouboff (1870), p. 30)</p>
Discute
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de philosophie positive</em></p>
<p>Quételet, <em>Physique sociale ou essai sur le développement des facultés de l'homme</em>, Paris, 1869</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff reproche à Comte son dédain pour la statistique et condamne l'utilisation, par Quetelet, du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux :<br /><br />« J'ai voulu élucider un point délicat, puisque deux hommes comme M. Comte et M. Quetelet, l'un le plus profond penseur du siècle, l'autre le statisticien le plus sagace de notre époque, ont pu diverger aussi considérablement à son égard. Si j'ai réussi à me faire comprendre, le lecteur verra que la conclusion des pages qui précèdent est cell-ci : M. Comte a eu tort de traiter avec dédain la statistique, qui doit désormais faire partie intégrante de la physique sociale, il a eu tort de rejeter un procédé de recherche qui pouvait ne pas lui servir pour les spéculations philosophiques, mais qui est d'une incontestabe utilité pour la science qui observe les faits particuliers; M. Quetelet a tort, de son côté, de croire qu'on peut introduire le calcul des chances dans l'étude de la sociologie. À l'inverse de M. Comte, il a tort d'employer une méthode spéciale pour établir des faits généraux. » (Wyrouboff (1870), p. 43).</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>De la méthode dans la statistique </em>est le sixième article de fond publié par Wyrouboff dans <span> </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1870, l’intervention, motivée par la publication de la deuxième édition de la <em>Physique sociale</em>de Quételet<a></a><span>[1]</span>, a pour objectif principal de combattre l’utilisation du calcul des probabilités dans l’étude des phénomènes sociaux et de dénoncer l’empirisme auquel cette utilisation conduit<a></a><span>[2]</span>. Le Chimiste-Philosophe est ainsi conduit à donner une définition (buts, méthodes, objets et limites rationnelles) et à déterminer la place de la statistique dans la science sociale<a></a><span>[3]</span>, à montrer que les déviances et les critiques adressées actuellement à la statistique reposent sur une mauvaise définition de la statistique ainsi que sur l’usage du calcul des probabilités dans l’étude des phénomènes sociaux, à compléter et corriger les études de Comte sur la science sociale, et à fournir l’ébauche d’une méthodologie susceptible d’assurer une certaine scientificité positive à la statistique.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Cette recherche, je me proposais de l’entreprendre ici à propos d’une question spéciale qui me préoccupe depuis longtemps, de la question de la constance du nombre des crimes et de l’utilité des peines, et j’ai été heureux de trouver une occasion favorable pour la commencer. J’ai devant moi un livre qui vient de paraître et qui est certainement l’œuvre la plus considérable du siècle dans cet ordre de travaux. Le célèbre directeur de l’Observatoire de Bruxelles, M. Quetelet, a passé quarante ans de sa vie à compulser des matériaux statistiques et à perfectionner les méthodes d’investigation de l’arithmétique sociale. Son dernier livre, qui n’est qu’une nouvelle édition « considérablement augmentée » pour me servir d’un terme consacré, d’un livre publié il y a trente-cinq ans, présente, dans sa forme actuelle, le résumé d’un demi-siècle de recherches et de méditations et, ne fût-ce qu’à ce seul titre, il mérite un sérieux examen. » (Wyrouboff (1870), p. 24)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« De toutes les parties du vaste domaine de la science sociale, la statistique est certainement celle qui a été la plus explorée. Cette manière d’étudier la société, en en réduisant tous les phénomènes à des chiffres et en soumettant les chiffres au calcul mathématique a été une réaction salutaire contre une creuse métaphysique qui avait fini par ériger en principe la nécessité de se passer de faits. Mais, comme il arrive toujours dans ces cas, la statistique a son tour, marchant sans méthode et sans but déterminé, se fourvoya complètement ; à force de s’élever contre l’abus du raisonnement, elle finit, sans s’en apercevoir, par tomber dans l’abus de l’observation. (…) Sans parler des objections de ceux qui ne veulent pas, par système, admettre la possibilité de l’existence de lois sociales fixes et déterminables, il est impossible de ne pas remarquer que la défiance à l’égard de ces recherches pour ainsi dire arithmétiques sur l’humanité, croît de plus en plus, même parmi ceux qui ne veulent pas d’autre science que la science expérimentale. Malheureusement, ces défiances sont fondées ; il n’est que trop certain que la statistique prête à tout instant le flanc aux plus justes critiques, et il n’est que trop vrai aussi que fort souvent les mêmes chiffres peuvent mener à deux conclusions diamétralement opposées, entre lesquelles il est difficile, sinon impossible, de faire son choix. (…) J’ai dit plus haut que la statistique rencontrait partout des défiances et des critiques si l’on veut remonter à leurs causes immédiates, on s’apercevra facilement qu’elles viennent de ce que les savants qui s’en occupent, veulent appliquer la méthode arithmétique à tous les phénomènes sociaux indistinctement, ; et cet abus tient exclusivement à l’absence d’une définition exacte de la science ; car il est évident que, si elle est « l’histoire en repos », elle est obligée de tout étudier ; et, comme elle n’a qu’un seul procédé d’étude à sa disposition, elle est forcée de l’appliquer toujours, sans s’inquiéter si les faits étudiés y conviennent. (…) Ceci nous amène tout naturellement à examiner la méthode employée par les statisticiens et qui est devenue de nos jours, aux yeux de la plupart des savants, une condition indispensable de toute bonne statistique. Cette méthode consiste dans l’application aux phénomène sociaux d’une branche des mathématiques qui est connue sous le nom de calcul des probabilités ou de calcul des chances, et dont le problème est de calculer l’erreur commise et la probabilité du retour d’un événement, étant donné un certain nombre d’observations. M. Comte, dans deux endroits du quatrième volume de son grand ouvrage, a condamné l’usage de cette méthode d’une manière absolue. (…) Je me range volontiers à cette opinion si nette et si précise, non cependant sans y faire quelques réserves et sans lui donner quelques développements qui me paraissent indispensables. (…) Il y a une raison directe qui nous fait rejeter absolument le calcul des chances du domaine de la physique sociale. (…) tant qu’on ne fera, comme M. Quetelet dans son livre, que des spéculations mathématiques ou géométriques sur la régularité ou la périodicité des phénomène sociaux, on aboutira forcément à un empirisme qui, pour être revêtu d’une apparence scientifique et suivi d’un cortège de formules mathématiques plus ou moins compliquées, n’en est pas moins grossier. » (Wyrouboff (1870)).</p>
<p> </p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>« La science sociale est composée de deux ordres de phénomènes, de phénomènes de repos et de phénomènes de mouvement, ou, pour me servir de l’expression technique, de phénomènes statiques et de phénomènes dynamiques, et que la statistique, qui ne peut par sa nature même s’occuper que des premiers, est une partie de la science et non pas la science tout entière. Il résulte de cette lacune dans l’appréciation des limites de la statistique, une tendance exagérée, souvent jusqu’au ridicule, de tout réduire en chiffres ; tendance très naturelle d’ailleurs, car tous les phénomènes sociaux, quels qu’ils soient, sont soumis à des lois précises. (…) Nous aurions ainsi à formuler une définition de la statistique (…) : <em>la statistique est la partie de la statique sociale qui s’occupe des phénomènes susceptibles d’être exprimés en nombres.</em>La statistique est donc une partie de la sociologie et de plus cette partie qui étudie la société en repos. La définition que je viens de donner peut sans doute être modifiée dans sa forme, un meilleur énoncé peut être trouvé ; mis ce qui me paraît important à conserver, c’est ce fait que la statistique ne peut pas s’occuper de tous les phénomènes statiques de la société. La statistique n’est pas une science à part, elle n’est qu’un chapitre particulier d’une science plus générale, de cette science à laquelle M. Comte a donné le nom de statique sociale, et qui n’est-elle-même qu’une partie de la physique sociale. Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. J’ai dit plus haut que la statistique rencontrait partout des défiances et des critiques si l’on veut remonter à leurs causes immédiates, on s’apercevra facilement qu’elles viennent de ce que les savants qui s’en occupent, veulent appliquer la méthode arithmétique à tous les phénomènes sociaux indistinctement, ; et cet abus tient exclusivement à l’absence d’une définition exacte de la science ; car il est évident que, si elle est « l’histoire en repos », elle est obligée de tout étudier ; et, comme elle n’a qu’un seul procédé d’étude à sa disposition, elle est forcée de l’appliquer toujours, sans s’inquiéter si les faits étudiés y conviennent. (…) Il y a donc, comme on voit, un intérêt considérable à déterminer, d’une manière précise, les limites de la statistique. » (Wyrouboff (1870), pp. 27-31)</p>
<p> </p>
Cité par
<p><span>Lottin, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/205" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le concept de loi dans les régularités statistiques</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue néo-scolastique</a></em><span>, t.18, Louvain, 1911, pp. </span><span>5-27. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967</a>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Lottin présente les critiques adressées par Wyrouboff à l'encontre de l'utilisation du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux.</p>
Discuté par
<p><span>Lottin, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/205" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le concept de loi dans les régularités statistiques</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue néo-scolastique</a></em><span>, t.18, Louvain, 1911, pp. </span><span>5-27. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967</a>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p>Lottin discute la notion que se fait Wyrouboff des lois statistiques. Le philosophe néo-thomiste estime qu'il est possible d'appliquer le calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux si on envisage la notion de loi dans un sens moins strict. </p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.image</a></p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De la méthode dans la statistique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Boussinesq, Joseph (1842-1929)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/274" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1879
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
7
Pagination
58-66
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Discute
<p><span>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4</span><span><sup>e</sup></span><span>série. », in <i>Journal des savants</i>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</span></p>
Source
<p><span>Mueller, Thomas Michael, "The Boussinesq Debate : Reversibility, Instability, and Free Will", in </span><em>Science in Context</em>, 2015, t. 28, pp. 613-635. (<a href="https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf</a>)</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux critiques formulées par Bertrand dans le Journal des savants à l'encontre de la tentative de Boussinesq de concilier la liberté et le déterminisme mécanique
Réfuter le déterminisme mécanique absolu
Montrer que le principe directeur qui intervient dans les cas d'indétermination mécanique où les équations différentielles de mouvement ne déterminent pas complètement la dynamique d'un corps en admettant des solutions singulières, constitue une solution non seulement pour concilier le libre arbitre et le mécanisme, mais aussi défendre scientifiquement le spiritualisme
Acculturation
Non
École Philosophique
Spiritualisme
Référence bibliographique
<p>Bernard, Claude</p>
<p>Berzélius</p>
<p>Cournot</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Laplace</p>
<p>Dubois-Reymond, Emil</p>
<p>Huxley</p>
<p>du Buat, L.</p>
<p>Cauchy</p>
<p>de Saint-Venant</p>
<p>Poisson</p>
<p><span>Janet, Paul, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <i>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</i>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</span></p>
<p><span>Duhamel, <i>Cours de mécanique</i></span></p>
<p><span>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4</span><span><sup>e</sup></span><span>série. », in <i>Journal des savants</i>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <i>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</i>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p><span>Boussinesq soutient, à l'encontre de Bertrand, que son travail mathématique sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique repose sur l'expérience et l'observation. Cet appel à l'expérience est représenté par le témoignage de Claude Bernard, Berzélius et Cournot :</span><span></span></p>
<p><span>« Aux lecteurs seuls il appartiendra, après avoir pris connaissance de mon étude et non pas seulement des sept pages de M. Bertrand, de juger si je m’y suis montré « intrépidement confiant dans les formules », comme m’en accuse mon éminent critique, ou si, au contraire, pénétré de ce principe que l’observation doit partout fournir au calcul ses bases et contrôler ses résultats, j’ai appelé constamment à mon aide l’expérience, représentée dans la question par le témoignage de physiologistes comme Claude Bernard, de chimistes comme Berzélius et de philosophes-géomètres comme Cournot. » (Boussinesq (1879), p. 58)</span></p>
<p><span>Boussinesq indique, pour dissiper un malentendu avec Bertrand, que son objectif premier dans son mémoire est de réfuter le déterminisme mécanique absolu défendu et entretenu par Laplace, Leibniz, Dubois-Reymond, Huxley... :</span></p>
<p><span>« Le premier de ces malentendus concerne l’objet même de mon étude (…). Cet objet est de réfuter une assertion célèbre de Leibniz, Laplace, Dubois-Reymond, Huxley, etc., en démontrant que les équations de mouvement d’un système matériel, prises telles que les suppose la mécanique classique, ne déterminent pas toujours toute la suite des mouvements du système. Or M. Bertrand, explicitement d’accord avec moi sur la partie mathématique du travail, est sous ce rapport de mon avis : mais il oublie de dire que tel était mon but principal. » (Boussinesq (1879), p. 59)</span></p>
<p><span>Contrairement à Bertrand, Boussinesq n'a jamais attaché de significaton obscure à la notion de force mécanique. Il se rattache sur ce point à L. du Buat, Cauchy et de Saint-Venant :</span><span></span></p>
<p><span>« J’ai été même, à cet égard, bien plus loin que M. Bertrand ; il paraît, en effet, attacher encore aux prétendues forces des mécaniciens un sens de cause, distinct de leur sens géométrique précis, tandis que je me suis astreint à ne voir en elles, conformément à ce dernier sens, que des produits de masses par des accélérations, les dépouillant ainsi dans ma pensée, à l’exemple de L. du Buat, Cauchy, M. Saint-Venant, etc., de leur signification obscure, tout comme on a fait pour les forces vives et les quantités de mouvement. » (Boussinesq (1879), p. 59)</span></p>
<p><span>Boussinesq rappelle que Poisson avait déjà mis en relief des cas d'indétermination mécanique. Ce point a été repris par Janet dans son rapport sur le mémoire du mathématicien lillois :</span><span></span></p>
<p><span>« M. Bertrand atténue, il est vrai, l’importance du but que j’ai poursuivi, en qualifiant de « paradoxe connu depuis longtemps » l’existence de cas où les équations du mouvement comportent plusieurs solutions. Il veut dire sans doute que Poisson avait déjà, en 1806, à propos d’études purement analytiques, trouvé un pareil exemple d’indétermination, savoir, celui que j’ai exhumé et que rappelle M. P. Janet dans son Rapport. (…) M. Bertrand a donc bien raison d’observer qu’on n’avait conclu jusqu’ici rien de grave du fait analytique qu’il dit « connu depuis longtemps ». Mais il pourrait ajouter qu’en revanche on a tiré la plus grave des conclusions de l’ignorance où l’on était à l’égard du même fait, puisqu’on a, sur on omission, édifié le système d’après lequel un déterminisme mécanique absolu réglerait tous les mouvements qui se produisent dans l’univers, et ne permettrait à aucune cause distincte des forces physico-chimiques, pas même la vie végétale ou animale, d’influer en rien sur le cours des choses. L’importance d’une telle conclusion aurait fait comprendre au lecteur le prix que M. Paul Janet avait attaché à ma thèse. » (Boussinesq (1879), pp. 59-60)</span></p>
<p><span></span></p>
<p><span>Boussinesq cite un passage de Duhamel pour souligner le fait que les géomètres présupposent toujours, malgré l'existence de cas d'indétermination mécanique, un déterminisme mécanique absolu. La pratique des géométries indiquent que ces derniers délaissent ou ignorent l'existence des cas d'indétermination mécanique :</span></p>
<p><span>« Pour montrer jusqu’à quel point ce fait, que Poisson déclare lui-même ne pouvoir s’expliquer, avait été compris et était resté « connu », mon éminent contradicteur aurait dû citer les cours ou même les mémoires de mécanique, publiés depuis, qui en auraient fait mention ou qui auraient signalé d’autres exemples analogues. Le nombre de ces cours ou mémoires, s’il en existe, doit être bien petit, à en juger par la conviction profonde dans laquelle ont vécu Laplace, Duhamel, etc., et où sont encore la plupart des géomètres, que « l’équation différentielle du mouvement d’un point, jointe aux circonstances initiales, détermine complètement le mouvement de ce point pendant un temps indéfini. » » (Boussinesq (1879), pp. 59-60).</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</span></p>
<p><span>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
<p><span>Naville, Ernest, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285">La physique et la morale</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 7, 1879, pp. 265-286. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item</a>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</span></p>
<p><span>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><i>Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants </i>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Boussinesq dans la <i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i>. Parue en 1879, l'intervention a pour objectif de répondre aux critiques formulées par Bertrand dans le <i>Journal des savants</i> à l'encontre de la tentative de Boussinesq de concilier la liberté et le déterminisme mécanique. Le mathématicien lillois revient sur sa réfutation du déterminisme mécanique absolu. Il reprend sa thèse selon laquelle le principe directeur, qui intervient dans les cas d'indétermination mécanique où les équations différentielles de mouvement ne déterminent pas complètement la dynamique d'un corps en admettant des solutions singulières, constitue une solution non seulement pour concilier le libre arbitre et le mécanisme, mais aussi pour défendre scientifiquement le spiritualisme.</span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants (Le)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
1882
Pagination
453-480
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Exposer les données du problème du libre arbitre et du déterminisme
Présenter et combattre les arguments des déterministes et des indéterministes (I. Arguments ordinaires pour et contre le libre arbitre ; II. Le libre arbitre peut-il être une illusion ? ; III. Peut-il exister des forces capables de modifier leur intensité, leur direction ou leur point d'application ? ; IV. De la prétendue nécessité d'un principe directeur pour lever des cas d'indétermination du mouvement ; V. Pour déterminer un mouvement, une force nulle peut-elle suffire dans certains cas ? ; VI. S'il y a des actions, elles ne peuvent impliquer une création de force)
Montrer que les premières tentatives pour démontrer mécaniquement le libre arbitre (Cournot, de Saint-Venant, Boussinesq) reposent sur des sophismes et doivent être abandonnées
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>du Bois-Reymond, Emil, <em>Die sieben Welträthsel</em>, 1880</p>
<p>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</p>
<p>Galiani, Abbé, <em>Correspondance</em>, 2 » novembre 1777</p>
<p>Caro, <em>Journal des savants</em>, décembre 1881</p>
<p>Delboeuf, Joseph, « Le Sommeil et les Rêves », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1880</p>
<p>Delboeuf, Joseph, C-R de James dans la <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, novembre 1881</p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Tannery, Paul, « De L’Unité des forces de gravitation et d’inertie, Bruxelles, 1881 », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 12, 1881, pp. 640-645. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171511/f644.image#" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171511/f644.image#</a>)</p>
<p>Descartes</p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a> », in <em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a>)</p>
<p>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</p>
<p><span>Bertrand, </span><em>Journal des savants</em><span>, 1877</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><em>Les Mondes</em><span>, 13 et 28 novembre 1878</span></p>
<p>Paul, Janet, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1864</p>
<p><span>James, William, </span><em>Sur le sentiment de l’effort</em><span>, Boston, 1880</span></p>
<p><span>Herschell, John</span></p>
<p>Plateau, « note sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse », in <em>Bulletins de l'Académie royale de Belgique</em>, février 1877</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Pour Delboeuf parmi les sept énigmes du monde de du Bois-Reymond, celle du libre arbitre reste la plus délicate à résoudre :</p>
<p>« S’il est un problème qui tout à la fois passionnent et désespère, c’est celui de la liberté. Depuis le jour où l’homme s’est mis à réfléchir sur sa propre nature, il n’a cessé de se poser cette question : Suis-je libre ? La réponse diffère suivant e point de vue où il se place. Législateur ou juge, le libre arbitre est pour lui un dogme ; prêtre ou fidèle, il en fait le sacrifice absolu aux pieds de la divinité. Philosophe moraliste, il trouve dans son sens intime la preuve irréfragable de l’indépendance de sa pensée consciente ; philosophe physicien, les lois de la nature, universelles et immuables, lui défendent d’accorder à n’importe quel être le privilège de s’y soustraire. S’agit-il d’expliquer l’origine de la matière, du mouvement, de la vie de la sensibilité, de la finalité, de la pensée, ou, comme les a appelées M. du Bois-Reymond, les énigmes du monde, les penseurs conservent des doutes ; ils énoncent leur opinion avec une certaine défiance et essayent autant de se convaincre eux-mêmes que de convaincre leurs adversaires. Le libre arbitre est-il en cause, - tant qu’il s’agit de théorie et non de pratique – ceux qui l’affirment, comme ceux qui le nient, ont une persuasion égale, et ni les uns ni les autres ne parviennent à comprendre comment il se fait que tout le monde ne la partage pas. Les autres énigmes nous touchent de moins près ; et, à tout prendre, il nous semble que nous avons soulevé quelque coin du voile qui les recouvre. L’astronomie, la physique, la chimie, la physiologie, si elles ne nous permettent pas encore d’en entrevoir la solution, les ont du moins beaucoup simplifiées, et nous croyons y voir plus clair que les anciens. Mais la question de la liberté, agitée dès le début de la pensée, n’as depuis lors avancé d’un pas, et l’histoire monotone des avortements de toutes les tentatives faites pour l’éclaircir est bien de nature à nous inspirer la plus légitime défiance de nous-mêmes. » (Delboeuf (1882), pp. 453-454)</p>
<p>Delboeuf rappelle la tentative de conciliation entre déterministes et indéterministes de l’abbé Galiani ; tentative reprise par Caro :</p>
<p>« Devons-nous parler d’une tentative de conciliation imaginée par l’abbé Galiani, qui fit sourire Diderot, mais que M. Caro vient d’adopter pour son propre compte en lui faisant subir une modification hardie ? Il ne peut exister d’être libre, pense l’abbé ; d’autre part, sans liberté, pas de morale. Cependant, tout bien pesé, la persuasion de la liberté lui paraît suffire. « Or être persuadé que l’on est libre est-ce la même chose qu’être libre en effet ? Je réponds : ce n’est pas la même chose, mais cela produit les mêmes effets en morale. L’homme est donc libre puisqu’il est persuadé de l’être et que cela vaut autant que la liberté. Cela suffit pour établir une conscience, un remords, une justice, des récompenses et des peines. » M. Caro va plus loin : « Par cela même que nous croyons être libres, dit-il, nous le sommes. Ce n’est pas seulement la conviction de notre liberté que nous avons, c’en est la réalité même que produit cette conviction. Un être intelligent, dès qu’il se croit libre, l’est en fait moralement et psychologiquement ; on est libre aussitôt qu’on pense l’être et dans la mesure où l’on croit l’être. C’est là la vérité humaine, complète, en dépit de tous les raisonnements à priori et de tous les théorèmes du déterminisme et du mécanisme. Je suppose que c’est cela, au fond, que Galiani a voulu dire, et je ne saurais, pour mon compte, trop l’approuver. » Ainsi, pour M. Caro, la persuasion crée la chose même dont on est persuadé ! Pourtant il est douteux que, juge, il condamnerait un insensé qui avouerait son crime et soutiendrait, devant le tribunal, l’avoir commis de propos délibéré. » (Delboeuf (1882), p. 457)</p>
<p><span>Delboeuf renvoie à son </span><em>Essai de logique scientifique </em>dans lequel il examine les notions qui se rapportent à la mécanique. Il examine, en note, l'ouvrage de Pirmez (dont un compte rendu réalisé par Tannery a paru dans la <em>Revue philosophique</em> en 1881) :</p>
<p>« Un esprit extrêmement ingénieux et subtil, M. Pirmez, ancien ministre et membre de la Chambre belge, a, dans un libre dans la <em>Revue</em>a rendu compte (décembre 1881), attaqué la loi d’inertie. Il est parti de cette idée que le mouvement était une activité, et le repos un état. Le mouvement indéfini lui apparaît ainsi comme une suite indéfinie d’effets sans cause. Mais l’existence indéfinie est dans le même cas. Au fond, sans s’en douter, M. Pirmez, se heurte à une notion aussi obscure que celles de la force et de la matière, la notion du <em>temps</em>. D’autre part, la critique de M. Pirmez tomberait juste si la mécanique était une science de la réalité. Je dois dire que nombre de géomètres se l’imaginent comme lui. Mais les lois mécaniques sont abstraites et elles n’ont de vérité qu’en tant qu’appliquées à des abstractions. En l’absence de point de repère, pour la mécanique, une masse animée d’un mouvement rectiligne et uniforme est la même chose qu’une masse en repos ; or, cela est vrai de ces masses imaginaires, telles que les forge la mécanique, composées de points reliés entre eux par des relations invariables. Mais des masses réelles se conduiraient tout autrement, et l’inspection d’une seule de leurs particules nous ferait connaître si elles sont mues ou non. C’est ce que nous verrons plus tard. » (Delboeuf (1882), pp. 464-465)</p>
<p>Après avoir rappelé brièvement les réceptions et débats auxquels le mémoire de Boussinesq a donné lieu, Delboeuf présente les arguments du géomètre en faveur d’une conciliation entre la liberté et les principes de la mécanique :<br /><br />« La solution nouvelle repose sur certains cas d’indétermination que peuvent présenter les équations différentielles du mouvement, dont l’intégration conduit à des solutions singulières. (…) » (Delboeuf (1882), pp. 468-470)</p>
<p>Delboeuf présente la solution de Cournot et de Saint-Venant pour concilier le libre arbitre et le déterminisme mécanique. Celle solution consiste à utiliser la notion d’une force décrochante pour expliquer l’acte libre (Delboeuf (1882), pp. 472-475)</p>
<p>Delboeuf reprend les analyses de Plateau sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse pour discuter la thèse de Boussinesq</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a>)</p>
Discute
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a> », in <em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a>)</p>
<p>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><em>Les Mondes</em><span>, 13 et 28 novembre 1878</span></p>
<p>Paul, Janet, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1864</p>
Commentaire Discute
<p>Delboeuf critique et relève les sophismes présents dans les solutions mécaniques de Boussinesq, de Saint-Venant et Cournot (Delboeuf (1882), pp. 468-478). Pour le philosophe, ces solutions, tout en cherchant à démontrer mécaniquement le libre arbitre, doivent être abandonnées.</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Gröcler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Gröcler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Commentaire Discuté par
<p>Gröcler tente de réfuter<span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique, en particulier ses attaques contre le déterminisme absolu. </span></p>
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Pour lui, et contrairement à Delboeuf, le problème du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique. </span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em><span>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique </span></em><span>est le sixième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour objectif d'exposer les données du problème du libre arbitre et du déterminisme. Il s'agit de présenter et combattre les arguments des déterministes et des indéterministes (I. Arguments ordinaires pour et contre le libre arbitre ; II. Le libre arbitre peut-il être une illusion ? ; III. Peut-il exister des forces capables de modifier leur intensité, leur direction ou leur point d'application ? ; IV. De la prétendue nécessité d'un principe directeur pour lever des cas d'indétermination du mouvement ; V. Pour déterminer un mouvement, une force nulle peut-elle suffire dans certains cas ? ; VI. S'il y a des actions, elles ne peuvent impliquer une création de force). Delboeuf, partisan de la possibilité de démontrer mécaniquement le libre arbitre<a></a>[1], examine et discute principalement les premières tentatives pour démontrer mécaniquement le libre arbitre (Cournot, de Saint-Venant, Boussinesq). Il est conduit à les repousser en relevant les différents sophismes qu'elles contiennent.</span></p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Si, pour juger le débat, nous nous plaçons en dehors de toute idée préconçue, que voyons-nous ? Chacun des deux armées se renfermer dans une place forte qu’elle regarde comme inexpugnable, porter des défis que l’autre se garde de relever, mais ne pas essayer de faire de siège en règle. Dans ces conditions, la lutte – ou plutôt la dispute – doit fatalement s’éterniser, et c’est ce qui arrive. Je me propose de changer cette tactique, de poursuivre le déterminisme jusque dans ses retranchements et de lui livrer sur son propre terrain un combat corps à corps. » (Delboeuf (1882), p. 454)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique
Cournot (1861)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
13
Pagination
608-638
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Principe de la conservation de l'énergie
Thèse - Objectif
Exposer les différentes preuves mécaniques en faveur de l'existence de la liberté (I. Exposé du mécanisme ; II. Loi de la fixation de la force. Ni cette loi, ni celle de la conservation de l'énergie ne sont en contradiction avec le libre arbitre ; III. Les êtres libres pourraient disposer du temps. Distinction entre le temps réel et le temps abstrait uniforme ; IV. Définition et propriétés de la continuité. Tout mouvement déterminé par un système de forces initiales est continu et non-libre. ; V. Il existe des mouvements discontinus ; VI. Les mouvements discontinus ne s'expliquent que par la liberté)
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>Delboeuf réalise un travail d'acculturation sur plusieurs principes de la mécanique dont le principe de la conservation de l'énergie. </p>
Référence bibliographique
<p><span>Secrétan, Charles, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a><span>)</span></p>
<p><span>du Bois-Reymond, Emil, </span><em>Die sieben Welträthsel</em><span>, 1880</span></p>
<p>du Bois-Reymond, Emil, <em>Ueber die Grenzen des Naturerkennes</em>, Leipzig, 1872</p>
<p>Laplace, <em>Essai philosophique sur les probabilités</em></p>
<p>James, William</p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/258" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 2, 1876, pp. 225-232. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f233.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f233.item</a><span>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/259" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 2, 1876, pp. 335-355. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f343.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f343.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/260" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 2, 1876, pp. 545-595. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f553.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f553.item</a>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span>Le sommeil et les rêves considérés principalement dans leurs rapports avec les théories de la certitude et de la mémoire <span>», in Revue philosophique de la France et de l’étranger, 1879-1880 (5 articles)</span></p>
<p>Taine, <em>De l'intelligence</em></p>
<p>Carnot</p>
<p>Thomson</p>
<p>Clausius</p>
<p>Hirn, G.-A., <span>« </span>Recherches expérimentales sur la relation qui existe entre la résistance de l'air et sa température ; conséquences physiques et philosophiques qui déoulent de ces expériences <span>»</span>, in <em>Mémoires de l'Académie royale de Belgique</em>, 1881</p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Spring, <span>« </span>Recherches sur la propriété que possèdent les corps solides de se souder sous l'action de la pression <span>»</span>, in <em>Bulletins de l'Académie de Belgique</em>, 1880</p>
<p><span>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in </span><em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em><span>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a><span>)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p><span>Gröcler tente de réfuter</span><span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique, en particulier ses attaques contre le déterminisme absolu.</span></p>
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Pour lui, et contrairement à Delboeuf, le problème du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique. </span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique II est le septième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour obecjectif d'exposer les différentes preuves mécaniques en faveur de l'existence de la liberté (I. Exposé du mécanisme ; II. Loi de la fixation de la force. Ni cette loi, ni celé de la conservation de l'énergie ne sont en contradiction avec le libre arbitre ; III. Les êtres libres pourraient disposer du temps. Distinction entre le temps réel et le temps abstrait uniforme ; IV. Définition et propriétés de la continuité. Tout mouvement déterminé par un système de forces initiales est continu et non-libre. ; V. Il existe des mouvements discontinus ; VI. Les mouvements discontinus ne s'expliquent que par la liberté).</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique II
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
156-189
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Déterminer ce qu'est un couple libre et présenter son rôle dans l'univers (I. Évaluation mécanique du pouvoir moteur de la volonté. Le couple libre ; II. Origine psychique du couple libre ; III. Mise en action des couples libres ; IV. L'avenir des êtres libres)
Référence bibliographique
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span>Compte-rendu de l'ouvrage de G. H. Lewes, <span>» </span>in <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1881</p>
<p>Ribot, <em>L'hérédité psychologique</em></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><span>« </span><span>Le sommeil et les rêves considérés principalement dans leurs rapports avec les théories de la certitude et de la mémoire </span><span>», in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1879-1880 (5 articles)</span></p>
<p>Joly, <span>« </span>La psychologie des grands hommes <span>», in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1882</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique III est le huitième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1883, l'intervention a pour objectif de déterminer ce qu'est un couple libre et de présenter son rôle dans l'univers (I. Évaluation mécanique du pouvoir moteur de la volonté. Le couple libre ; II. Origine psychique du couple libre ; III. Mise en action des couples libres ; IV. L'avenir des êtres libres)</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique III
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
60-83
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Montrer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie, en particulier les formules de structure</p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Nys, <em>Cours de c</em><em>osmologie</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Summa theol.</em></p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p><em>Saint-Thomas, De natura materia</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald, <em>Éléments de chimie inorganique</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys rappelle la position d’Ostwald à l’égard de la valeur des hypothèses atomiques. Il oppose cette position à celles des chimistes qui voient dans l’hypothèse des atomes un décalque de la réalité :</p>
<p>« Les formues de structure sont susceptibles de diverses interprétations. Plusieurs chimistes, et ils sont de loin les plus nombreux, y voient un décalque de la réalité, une copie fidèle de la constitution vraie du composé chimique. Pour eux, les atomes sont des individualités immuables dont les formules décrivent les relations réciproques. Cette première interprétation qui consacre la permanence actuelle des masses atomiques, s’impose-t-elle ? A-t-elle le droit de se réclamer de l’expérience ? Du point de vue scientifique, nous n’hésitons pas à affirmer que pas un fait ne la démontre. (…) Cependant, comme certains philosophes peu favorables au thomisme se plaisent à invoquer contre nous l’opinion des chimistes, qu’il nous soit permis de citer le témoignage d’un savant hautement compétent en la matière : « Comme de tous les phénomènes, écrit M. Ostwald, les phénomènes mécaniques nous sont les plus familiers, la plupart des hypothèses sont des représentations mécaniques de phénomènes non mécaniques. L’hypothèse dont il s’agit ici présente ce caractère… L’hypothèse que dans les combinaisons les atomes des éléments subsistent et changent seulement de mode de groupement, figure le rapport constant entre les divers dérivés d’un même élément… A tous ces points de vue, l’hypothèse atomique a été un instrument très utile pour la théorie et la recherche en ce qu’elle a beaucoup facilité l’intelligence et l’emploi des lois générales. Mais il ne faut pas se laisser entraîner, par l’accord existant entre l’image et la réalité, à confondre l’une avec l’autre. Dans le domaine jusqu’à présent étudié, les phénomènes chimiques se passent comme si les matières étaient composées d’atomes de la façon que nous avons exposée. Mais il résulte de là tout au plus, quant à l’existence de ces atomes, une possibilité et nullement une certitude. Car il est impossible de démontrer qu’une hypothèse tout autre ne permettrait pas de déduire aussi parfaitement les lois des combinaisons chimiques. Ce ne sera donc pas renoncer à l’usage de l’hypothèse atomique que de se rappeler toujours que cette hypothèse représente les relations expérimentales par une image commode et facile à manier, mais qu’il n’est pas légitime de substituer aux faits eux-mêmes. Il faut toujours s’attendre à ce que la réalité se comporte tôt ou tard autrement que son image ne le fait prévoir. En particulier, quand des considérations quelconques bien fondées, conduisent à des résultats contradictoires avec l’hypothèse atomique, on n’a pas le droit de les regarder pour cela comme fausses. La faut peut très bien être du côté de l’hypothèse atomique elle-même… il serait assurément conforme à l’intérêt de la science d’observer à cet égard plus de réserve. » Précieux conseil que feraient bien de méditer et de suivre certains auteurs trop enclins au dogmatisme tranchant, pour qui la valeur d’un système philosophique n’a d’autre mesure que sa concordance avec l’ensemble des données de la théorie atomique. La chimie ne nous fournit donc aucune preuve péremptoire de la persistance actuelle des atomes au sein des composés. Elle n’établit que la possibilité de cette hypothèse. » (Nys (1905), pp. 73-75)</p>
Discute
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys répond aux attaques formulées par Blanc à l'égard de la thèse de la divisibilité des formes essentielles : <br /><br />« Dans un article qui nous est spécialement consacré, il (Blanc) se prononce ouvertement pour l’indivisibilité absolue de toute forme essentielle : « Dans aucun cas, écrit-il, il ne faut parler de la division de la forme substantielle elle-même. Ou la forme substantielle n’est pas, ou elle est indivisible : sa divisibilité entraînerait celle de la nature, de l’essence ; car si l’essence est indivisible, c’est par le forme substantielle, d’où elle tient son unité. Avec son indivisibilité, l’essence perdrait son immutabilité, sa permanence ; on pourrait l’augmenter ou la diminuer, la rentre tout autre ». Pour le philosophe français, la division n’est qu’apparente ; elle constitue, en fait, une multiplication de formes essentielles. (…) On le voit, le langage de M. Blanc est très catégorique, et la condamnation qu’il formule s’étend à toutes les applications de la théorie thomiste » (Nys (1905), pp. 61-62)</p>
<p>Nys répond à certaines difficultés soulevées par Charousset : <br /><br /></p>
<p>« Abordons une dernière difficulté présentée par M. Charousset. Elle est suggestive et digne d’un sérieux examen : « Si l’animal est substantiellement un, d’où vient cette unité ? De l’âme ? Or, l’âme est-elle simple, ou composée de parties ? Si elle a des parties, elle n’est pas une unité, mais collectivité. Ses parties, loin d’unifier, ont donc besoin elles-mêmes d’être unifiées par une autre réalité. Cette autre réalité sera-t-elle simple ou composée ? Il faut qu’elle soit simple, sans quoi elle ne pourrait pas non plus produire l’unité, et l’on devrait recourir à une série indéfinie, ce qui est impossible. Mais alors comment, sous le coup de la division, un être vivant, substantiellement un, deviennent-il plusieurs ? » Cette objection, disions-nous est spécieuse. Elle soulève en outre un des plus délicats problèmes de la cosmologie : celui des rapports qui unissent la matière à la forme, et le composé lui-même à certains de ses accidents. Pour en dissiper l’équivoque, force nous est donc de scruter, à la lumière des principes du thomisme, la constitution intime de l’être corporel. » (Nys (1905), p. 69)</p>
<p>Hartmann vise l’interprétation thomiste des formules de structure : </p>
<p>« La chimie moderne est l’une des sciences qui semblent être le moins en harmonie avec la cosmologie scolastique. Les formules de structure qu’elle emploie pour exprimer la constitution chimique des composés et rendre compte de l’origine de leurs propriétés réactionnelles, ne sont-elles pas la négation explicite de l’unité essentielle du mixte inorganique ? Ces formules mêmes et leurs conséquences ne doivent-elles pas s’étendre au domaine de la vie où les corps qu’elles symbolisent se retrouvent avec la totalité de leurs caractères distinctifs ? (…) Entre les données actuelles de la chimie et la doctrine traditionnelle, il existe donc un antagonisme, au moins apparent, dont il serait inutile de nier l’importance. De là, un problème nouveau pour les amis de la scolastique : Quelle attitude prendre à l’égard de ces formules ? Faut-il y souscrire et leur sacrifier l’un des principes fondamentaux du système, à savoir l’unité substantielle des composés minéraux et organiques ? Vaut-il mieux leur refuser tout crédit, quitte à renoncer à ce précieux instrument de travail auquel la science est en grande partie redevable de ses étonnants progrès ? Et puis, nous dit M. Hartmann, si la théorie de l’École leur refuse droit de cité, par quelle hypothèse va-t-elle les remplacer ? A notre sens, cette difficulté est beaucoup moins troublante qu’elle ne paraît. Ici, comme dans tant d’autres questions scientifiques, la vieille doctrine peut aisément se concilier avec les exigences de la science nouvelle, à condition de distinguer soigneusement le certain de l’incertain, l’hypothèse des données expérimentales. » (Nys (1905), p. 73)</p>
<p>Laminne discute la théorie de Nys selon laquelle le composé est doué d’une homogénéité substantielle, indispensable à l’unité de l’être, et d’une hétérogénéité accidentelle (Nys (1905), pp. 79-80).</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Discussion sur certaines théories cosmologiques </em>est le treizième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em>. Cette intervention est l'occasion pour Nys de réaffirmer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie. </p>
Cité par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Discuté par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
316-338
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps
Discuter le mécanisme cosmologique modéré
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p><span>Mendéléeff</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Oswald, <em>Éléments de chimie inorganique</em></p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de philosophie chrétienne</em>, 1898</p>
<p>Charousset, « Le problème métaphysique du mixte » in <em>Revue de philosophie</em>, 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
<p>Helmholtz</p>
<p><span>Appell, <em>Mécanique rationnelle</em>, Gauthier-Villars, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, « L'hylémorphisme dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 11, Louvain, 1904, pp. 35-57</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys montre que l’hypothèse d’une conciliation entre la finalité immanente et l’homogénéité de la matière est en désaccord avec le système périodique de Mendéléeff :</p>
<p>« Mais l’hypothèse sur laquelle s’appuie l’objection a un autre défaut plus grave : elle est antiscientifique et controuvée par le système périodique de Mendéléeff. Il résulte en effet des recherches entreprises par ce chimiste « que les propriétés des éléments se trouvent en relations périodiques avec leurs poids atomiques » (Nys (1905), p. 323)</p>
<p>Nys cite des passages d’Oswald en faveur de sa propre théorie :</p>
<p>« Cette loi naturelle que les corps peuvent être rangés en classes à propriétés essentielles entièrement identiques, est la loi fondamentale de la chimie. » - « L’expérience, ajoute-t-il, montre de plus en plus que différents corps appartenant à la même classe, c’est-à-dire formés de la même matière, concordent dans leurs propriétés d’une manière non seulement approchée, mais exacte, si bien que, quand la mesure d’une propriété a été prise sur un échantillon d’une matière, on peut s’attendre à la même valeur sur les autres échantillons de cette matière » (Nys (1905), p. 326)</p>
<p>Nys renvoie aux études de Domet de Vorges, Charousset et Laminne dans lesquelles est examiné le problème de l’unité du mixte :</p>
<p>« Pour établir, dit-on, l’unité du mixte inorganique, il faut découvrir en lui des propriétés nouvelles que ne possèdent point les composants dans leur été d’isolement. Or, il n’est pas démontré que les propriétés du composé ne sont point, malgré les apparences, une nouvelle combinaison de propriétés préexistantes. Cette difficulté n’est pas récente. Déjà en 1898, elle avait été soulevée par M. Domet de Vorges dans les <em>Annales de philosophie chrétienne, </em>t. XXXVIII, avril-septembre, p. 695. M. Charousset l’a reproduite en lui donnant de larges développements dans deux articles sur <em>Le problème métaphysique du mixte</em>(<em>Revue de philosophie</em>, juin et novembre 1903). M. le chanoine Laminne lui accorde aussi une importance spéciale dans son intéressant travail <em>Les quatre éléments.</em> » (Nys (1905), p. 327)</p>
<p>Nys renvoie au théorème d’Helmholtz qui, selon Hartmann, donne du crédit à une forme modérée de cosmologie mécaniste compatible avec la constance des propriétés corporelles. Il discute la valeur cosmologique accordée par Hartmann à ce théorème :</p>
<p>« L’insuffisance de ce système (mécaniste), ajoute cet auteur (Hartmann), n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. Le voici : « Si les forces en activité dans un liquide parfait possèdent un potentiel, on peut attribuer aux tourbillons qui se produisent au sein de ce liquide, quelles que soient, d’ailleurs, leur forme, leur rapidité et la tension interne du milieu, les nombreuses propriétés suivantes : 1° Un volume constant. 2° Une composition constante, en ce sens qu’aucune particule de matière n’est enlevée ou ajoutée au tourbillon. 3° Une intensité invariable en tant que le produit du diamètre du tourbillon par la rapidité de la rotation conserve la même grandeur : de ce produit dépend l’action du tourbillon sur son milieu. 4° Un enchaînement constant en sorte qu’il n’y a jamais soit disparition, soit réalisation d’enchaînements nouveaux de tourbillons. » Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. Ce n’est pas sans doute que nous en contestions la vérité. La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. (…) Toutefois, malgré le vif intérêt qui s’attache à ces spéculations, il est d’élémentaire prudence de suspendre son jugement sur le sort que l’avenir leur réserve. Que de théories semblables ont disparu à tout jamais du domaine scientifique après avoir éveillé l’attention et provoqué même l’enthousiasme du monde savant ! » (Nys (1905), pp. 336-337)</p>
<p>Nys renvoie à Appell pour montrer l’importance scientifique du théorème d’Helmholtz :</p>
<p>« La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. De plus, les équations employées pour définir les mouvements tourbillonnaires présentent, avec les équations de l’électrodynamique, une analogie de forme qui a permis d’éclairer l’une des théories par l’autre. (Appel) » (Nys (1905), p. 336).</p>
Discute
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
Commentaire Discute
<p>Nys discute les tentatives de Lamine pour concilier l’homogénéité de la matière et la finalité immanente. (Nys (1905), p. 320)</p>
<p>Nys discute la cosmologie mécaniste modérée d’Hartmann :<br /><br />« Le mécanisme pur est une conception simpliste du monde corporel = l’unité essentielle de la matière, l’unité de toutes les forces réduites à du mouvement local, tels sont les deux principes physiques sur lesquels il prétend fonder l’explication cosmologique de l’ordre universel. M. Hartmann partage notre opinion sur l’insuffisance de pareille théorie. S’il est illogique de placer dans l’homogénéité de la matière la raison de la diversité des propriétés dont est revêtu chaque corps simple, il ne l’est pas moins de vouloir justifier la constance de ces mêmes caractères distinctifs en les réduisant à des modalités de l’élément le plus instable de la nature, le mouvement local. D’ailleurs, le mouvement n’étant pas une force ne peut être cause d’aucun phénomène. Mais l’insuffisance de ce système, ajoute cet auteur, n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. (…) Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. (…) Aussi tous les scolastiques modernes admettront sans peine, croyons-nous, que l’hypothèse mécanique mitigée peut rendre compte de la constance des caractères attribués au fluide parfait, et ne trouveront cependant pas, dans l’interprétation de ce fait, le moindre essai de solution du problème que soulève l’ordre universel. » (Nys (1905), p. 335-336)</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) </em><span>est le quatorzième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps et de discuter le mécanisme cosmologique modéré.</span>
Cité par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
Discuté par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span>pp. 324-330
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1879
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
23
Pagination
177-199
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77894g/f176.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>Wyrouboff présente les étapes par lesquelles les conceptions théoriques de la chimie sont passées et ont abouti à la théorie atomique : théorie dualiste, théorie des types et théorie atomique.</p>
Référence bibliographique
<p>Wurtz, Adolphe, <em>Dictionnaire de chimie pure et appliquée</em>, Paris, Hachette, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f</a>)</p>
<p>Naquet, Alfred, <em>Principes de chimie fondés sur la théorie modernes</em>, F. Savy, Paris, 1865<em><br /></em></p>
<p>Berthelot, Marcelin, <em>La synthèse chimique</em>, Baillière, Paris, 1876 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x</a>)</p>
<p>Brodie, <em>Le Calcul des opérations chimiques, soit une méthode pour la recherche par le moyen de symboles des lois de la distribution du poids dans les transformations chimique</em>, trad. par A. Naquet, Paris, Gauthier-Villars, 1879</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T. 3, Paris, Bachelier, 1838 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109113f.r=.langFR" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109113f.r=.langFR</a>)</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Berzelius</p>
<p>Guyton de Morveau</p>
<p>Richter</p>
<p>Dalton</p>
<p>Dumas</p>
<p>Laurent</p>
<p>Gerhardt</p>
<p>Kékulé</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Afin de réaliser l'historique des conceptions théoriques de la chimie, Wyrouboff présente aux lecteurs du périodique le système dualiste de Lavoisier et Berzelius, le langage chimique de Guyton de Morveau, la loi des propositions définies de Richter, la loi des proportions multiples de Dalton, les observations de Dumas sur le chlore, la théorie des types de Laurent et Gerhadt, la théorie atomique de l'école de Wurtz.</p>
<p>Wyrouboff présente les conceptions de Comte sur la chimie. Il estime qu'elles représentent la base des nouvelles recherches positives dans le champ de la chimie :<br /><br /> « Il faut revenir aux idées de M. Comte, non sans doute pour les accepter telles quelles, mais pour les continuer dans le même sens, et l'on y reviendra, j'en suis profondément convaincu. Dans quelques années d'ici, - les choses marchent vite de nos jours - la théorie atomique, déjà fortement ébranlée, aura fait son temps, on reprendre l'étude depuis longtemps abandonnée de la chimie minérale, et la philosophie chimique, telle que la concevait M. Comte, sera fondée à l'état pleinement positif. » (Wyrouboff (1879), p. 199).</p>
<p>Wyrouboff présente les définitions de la chimie données par Wurtz, Naquet et Berthelot</p>
<p>Wyrouboff examine les critiques de Berthelot et de Brodie à l'égard de la théorie atomique</p>
Discute
<p>Wurtz, Adolphe, <em>Dictionnaire de chimie pure et appliquée</em>, Paris, Hachette, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3383f</a>)</p>
<p>Naquet, Alfred, <em>Principes de chimie fondés sur la théorie modernes</em>, F. Savy, Paris, 1865</p>
<p>Berthelot, Marcelin, <em>La synthèse chimique</em>, Baillière, Paris, 1876 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96116x</a>)</p>
<p>Brodie, Benjamin, <em>Le Calcul des opérations chimiques, soit une méthode pour la recherche par le moyen de symboles des lois de la distribution du poids dans les transformations chimique</em>, trad. par A. Naquet, Paris, Gauthier-Villars, 1879</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff met en relief le flou conceptuel des définitions de la chimie données par Wurtz, Naquet et Berthelot :<br /><br /><span>« </span>Il ne serait pas difficile de citer une dizaine de définitions différentes, souvent contradictoires, données la plupart au hasard, comme des phrases banales que la routine oblige de mettre en tête des manuels et des traités; j'aime mieux appeler l'attention du lecteur sur ce fait, que les chimistes modernes, préoccupés de leurs théories et de leurs systèmes n'éprouvent aucun besoin de nous dire comment ils entendent définir la science dont ils s'occupent. Le <em>Dictionnaire </em>de M. Wurtz, ce recueil des doctrines nouvelles, ne contient même pas le mot chimie. L'introduction qui le précède et qui examine l'histoire de la science depuis Lavoisier jusqu'à nos jours, se contente de nous dire que la chimie "est une science française", définiton très patriotique, mais très insuffisante; un grand nombre d'autres ouvrages dus à l'école atomique sont dans le même cas, ils nous exposent avec détail les faits chimiques, les théories chimiques, sans nous dire ce qu'ils entendent par <em>chimie</em>. (...) Parcourez les livres modernes et vous y rencontrerez des phrases comme celle-ci : "La chimie s'occupe des propriétés des corps et des actions qu'ils exercent les uns sur les autres, en tant que ces actions touchent à leur constitution intime, la modification de la constitution intime étant l'altération de la molécule dans la nature, le nombre, la distance et le mode de groupement des atomes qu'elle contient (Naquet)", ce qui revient à dire que la chimie n'existerait plus le jour où il serait reconnu que les atomes sont des êtres purement imaginaires. (...) Que signifie cette définition que vient de formuler un illustre savant : La chimie est la science de l'analyse et de la synthèse ? (Berhelot). <span>»</span> (Wyrouboff (1879), pp. 179-180).</p>
<p>Bien que Wyrouboff se rallie aux critiques formulées par Berthelot à l'égard de la théorie atomique, le Chimiste-Philosophie formule plusieurs reproches : </p>
<br />« Ce livre (<em>Synthèse chimique</em>) (...) a le tort de donner le premier rang à la synthèse, alors qu'elle n'est qu'un contrôle des recherches analytiques, de ne parler qu'incidemment de la chimie inorganique alors qu'elle devrait être placée en première ligne (...). Les doctrines existantes supprimées, les théories et les hypothèses balayées, l'auteur met-il quelque chose à leur place ou bien, ce qui convient mieux, nous explique-t-il pourquoi aucune doctrine unique n'est nécessare, et nous montre-t-il ce que doit être la chimie telle qu'il l'entend ? Nullement. Il se contente de substituer à l'idée de types et de radicaux complexes, l'idée bien plus rationnelle de fonctions chimiques (il en admet six : cerbures d'hydrogène, alcools, aldéhydes, acides, éthers, alcalis, amides, radicaux métalliques). il ne sort donc pas de la chimie du carbone et nous laisse encore une fois dans cette inacceptable alternative : ou bien la "synthèse chimique" n'est pas une méthode générale, ou bien la chimie moinérale n'est pas une chimie. Malgré la tentative très remarquable de M. berthelot, nous restons donc dans une époque de transition, attendant toujours une généralisation vraiment positive qui embrassera dans un même tableau l'ensemble des phénomènes chimiques. » (Wyrouboff (1879), pp. 193-194)
<p>Bien que Wyrouboff se rallie aux critiques formulées par Brodie à l'égard de la théorie atomique, le Chimiste-Philosophe rejette le système d'<span>écriture abstrait et purement formel des réactions chimiques inventée par l'auteur :<br /><br />« M. Brodie, un chimiste anglais bien connu par ses beaux travaux, a passé plusieurs années de sa vie à imaginer une nouvelle notation plus conforme, selon lui, à la réalité. Come . M. berthelot, M. brodie attaque vivement les théories atomiques, il attaque même la notation moderne qu'il trouve illogique et arbitraire, rempl!ant l'une et l'autre par une théorie et une notation à lui. (...) La notation de M. brodie ne vaut guère mieux, malgré la très-grande ingéniosité des formules. (...) S'il fallait absolument choisir entre deux conceptions arbitraires, tout esprit positif préférerait de beaucoup la fiction des atomes, qui gardent encore quelque chose de matériel, à ces symboles grecs qui n'ont même pas l'avantage de présenter, comme les symboles universellement admis, la première lettre du nom des corps simples. M. Brodie qui a voulu bannir la métaphysique sous forme d'hypothèse l'a prise pour guide sous forme de méthode de raisonnement - ce n'est pas un progrès, c'est une aggravation du mal. Et d'ailleurs, que nous importe une nouvelle notation ? Les notations anciennes, abstraction faite des théories qu'elles cachent, suffisent amplement pour exprimer tout ce que nous connaissons, elles sont même la partie la plus développée, la plus parfaite de la chimie; ce qu'il nous faut ce sont des faits nouveaux, des relations chimiques nouvelles, des classifications rétabissant l'équilibre rompu depuis longtemps au prodit de la chimie organique; c'est à la solution de ces problèmes que M. Brodie eût dû appliquer son esprit novateur. » (Wyrouboff (1879), pp. 194-196)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Thèse - Objectif
<p>Montrer que la théorie atomique est une hypothèse métaphysique qui vise à pénétrer les causes premières des phénomènes chimiques</p>
<p>Réactualiser les conceptions de Comte sur la chimie</p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>De l’Esprit métaphysique en chimie </em>est le huitième </span>article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1879, l'intervention du Chimiste-Philosophe a pour objectif de montrer, à partir de la distinction positiviste entre la recherche des faits et de leurs lois et la recherche des causes premières et des substances, que la théorie atomique est une hypothèse métaphysique qui vise à l'explication ontologique des phénomènes chimiques. Elle doit donc être éliminée de la chimie et remplacée par des recherches positives réactualisant les conceptions de Comte sur la chimie. L'enjeu du texte est ainsi de montrer que les principes fondamentaux du positivisme, en particulier la distinction entre le comment et le pourquoi des phénomènes, permettent d'identifier et d'éliminer les résidus métaphysiques des sciences positives et de promouvoir des recherches pleinement positives. <br /><br />« Dans toutes les sciences positives, sauf peut-être les mathématiques, il y a et il y a eu de tout temps deux courants qu'il n'est pas toujours facile de distinguer : d'un côté on cherche des faits nouveaux et des lois nouvelles, de l'autre on s'efforce d'expliquer les faits existants. (...) Il importe de préciser dans chaque science spéciale ce qui est vraiment scientifique et partant durable, d'indiquer avec certitude le cadre dans lequel les recherches positives doivent se mouvoir. L'école des sciences que nous nous proposons de fonder le plus tôt qu'il nous sera possible, aura justment pour but d'enseigner ainsi les six branches abstraites du avoir positif; elle le ddébarassera de tout cet accessire de théories et d'explications fort ingénieuses je n'en disconviens pas, mais absolument hypothétiques et qui n'expliquent en réalité rien du tout. Aujourd'hui je veux traiter sommairement une des questions qui se rattachent à cet ordre d'idées, je veux montrer quelle dose considérable de métaphysique se mélange aux doctrines de la chimie moderne, et indiquer les conséquences déplorables qui en découlent inévitablement. Cette étude fera ressortir, je l'espère toute l'opportunité des conceptions de M. Comte et l'utilité de l'enseignement scientifique qu'il a conçu. (...) lles idées de M. Comte sont justes et profondes et la chimie après s'en être prodigieusement écrtée, y revient petit à petit, démontrant ainsi, par sa marche même, la supériorité de la philosophie positive. » (Wyrouboff (1879), pp. 177-178)<br /><br />Pour un commentaire du texte, nous renvoyons à Bensaude-Vincent (2008)<br /><br />Source : <br /><br />- Bensaude-Vincent, Bernadette, « Le positivisme fait-il obstacle au progrès scientifique ? », in <em>Positivismes, Philosophie, Sociologie, Histoire, Sciences</em>, éd. Thurnout, Brepols, 1999, pp.217-246.<br /><br />- Bensaude-Vincent, Bernadette, <em>Matière à penser, Essais d’histoire et de philosophie de la chimie</em>, éd. Presses universitaires de Paris Ouest, Paris, 2008. (<a href="http://books.openedition.org/pupo/1308" target="_blank" rel="noreferrer">http://books.openedition.org/pupo/1308</a>)</p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Cité par
<p><span><span>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, </span></span>« <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer">Les Hypothèses scientifiques</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t. 25, Paris, 1880, pp. 169-184. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image</a>)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Esprit métaphysique en chimie (De l’)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
André, Louis Joseph Nicolas (1838-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1868
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
3
Pagination
265-277
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Théorie scientifique examinée
Géométrie
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image</a></p>
Statut
Militaire-Philosophe
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em></em><i>De l’Esprit métaphysique en géométrie </i>est le premier article de fond publié par André au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1868, l’objectif de l’intervention est d’éliminer les conceptions métaphysiques qui se trouvent aux fondements de la géométrie<a href="#_ftn1" title="">[1]</a> en rendant à cette science sa véritable base, l’observation :<br /><br />« Car, si, d’une part, le caractère inhérent à toute science est de réunir le consentement universel sur une doctrine qu’aucune discussion ne peut ébranler, nous savons d’ailleurs que le propre de toute conception métaphysique est de faire naître immédiatement la conception opposée ; de sorte qu’en accueillant dans son sein des théories métaphysiques, la géométrie s’expose en butte à des discussions interminables. Et, en effet, définitions de l’étendue et des lignes, axiomes, postulatum, tout prête à la critique, et tout est attaqué depuis longtemps, non-seulement au point de vue scientifique, mais même au point de vue purement logique. Pour faire disparaître ces difficultés, auxquelles nous nous heurtons encore (…), il suffirait de rejeter ces considérations hétéroclites qui déshonorent la science, il suffirait de rendre enfin à la géométrie sa vraie base, l’observation. Au point de vue scientifique, l’étendue, comme le mouvement, comme la pesanteur, comme la vie, est une propriété de la matière dont les lois fondamentales sont puisées dans l’observation. La science n’a pas à décider si ces lois sont nécessaires, absolues, innées : son rôle doit se borner à en constater la réalité. Rien, en dehors de ce qui découle de l’observation, n’a su réunir tous les hommes dans une même certitude (…). » (André (1868), p. 268).<br /><br />En concevant la géométrie comme une science dont les premiers principes sont des généralisations de l’expérience établies à partir d’un processus d’abstraction inductif, on abandonne toutes les préoccupations métaphysiques à son sujet, en particulier l’idée de justifier d’une manière absolue ses principes.<br />Pour illustrer la nécessité d’éliminer ces préoccupations métaphysiques, l’auteur expose certaines conséquences néfastes qui se produisent dans l’enseignement de la géométrie lorsqu’on laisse la métaphysique imposer sa méthode dans l’établissement des principes fondamentaux de cette science<a href="#_ftn2" title="">[2]</a>. Cet exposé permet alors à André de souligner la nécessité d’enseigner la géométrie comme une science expérimentale<a href="#_ftn3" title="">[3]</a>.</p>
<p>Ainsi, à l’instar de <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/48" target="_blank" rel="noreferrer">Littré</a><span> et </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/11" target="_blank" rel="noreferrer">Wyrouboff</a>, André adopte une interprétation phénoméniste extrêmement stricte de la philosophie positive pour fournir aux lecteurs les principes positivistes permettant de s’affranchir des recherches ontologiques et d’éliminer des sciences positives toute forme résiduelle de métaphysique.<br /><br /></p>
<div>
<div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> « Les sciences mathématiques, quoique plus avancées que les autres, n’ont pas encore pu, elles non plus, se débarrasser entièrement des considérations métaphysiques. Mais, leurs méthodes étant trop solides et trop fécondes, leurs déductions trop rigoureuses, pour que la métaphysique ait pu s’y incorporer d’une manière intime et continue, c’est principalement dans l’établissement de leurs points de départ qu’elle s’est réfugiée. Cette position particulière permet aux métaphysiciens de discuter à peu de frais et sans une étude préalable de la science ; elle leur permet aussi, malgré l’incompatibilité des méthodes, de faire rentrer dans leur philosophie les mathématiques, dont ils prétendent établir les principes. » (André (1868), p. 266).</p>
</div>
<div>
<p><a href="#_ftnref2" title="">[2]</a> « En dehors des aberrations philosophiques et même purement scientifiques de ceux dont l’esprit est resté toujours confiné dans les études mathématiques, nous pouvons constater quelle est la difficulté pour les élèves d’arriver, dans les conditions qui leur sont faites, à se rendre un compte exact de la nature de la méthode en géométrie. Tout est préparé pour leur donner ces « idées fausses, si difficiles à rectifier, », et qui ne peuvent disparaître que par un travail rétrospectif, effectué après une étude approfondie des autres sciences ; de sorte que la géométrie va, en quelque sorte, à l’encontre de son but, qui doit être la préparation et l’initiation aux sciences plus compliquées. Il en résulte, d’autre part, chez bon nombre d’esprits, une répugnance qui les arrête et les détourne de l’étude, parce que, en raison de la confusion établie entre deux procédés aussi contradictoires que ceux de la métaphysique et de la science, l’élève en arrive à ne plus savoir distinguer ce qu’il doit tenir pour évident de ce qui nécessite une démonstration. » (André (1868), p. 276)</p>
</div>
<div>
<p><a href="#_ftnref3" title="">[3]</a> André souligne au sujet des axiomes : « Définissons donc les axiomes comme ils doivent l’être ici : des vérités d’observation relatives à l’étendue. (…) Pour mettre l’esprit en état d’interpréter les énoncés des axiomes, il faudrait avoir déjà, au sujet des définitions, donné à l’élève quelque idée de l’abstraction et de la manière dont on peut abstraire ; (…) Passant alors aux propriétés de l’étendue, on aurait à faire voir comment les propriétés qu’on va constater, ne peuvent jamais être vérifiées d’une manière absolue ; la division de la matière est un phénomène complexe, dans lequel interviennent des perturbations ; nous ne pouvons donc jamais observer une division de l’étendue purement géométrique. Néanmoins, d’après l’observation de ces phénomènes complexes dont quelques-uns s’écartent, insensiblement pour nous, du phénomène abstrait que nous voulons étudier, l’esprit arrive, par induction si l’on veut, à dégager la loi de la division géométrique de l’étendue. » (André (1868), pp. 272-273).</p>
</div>
</div>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Éliminer les conceptions métaphysiques qui se trouvent aux fondements de la géométrie
Présenter les conséquences néfastes de la métaphysique sur l'enseignement des principes de la géométrie
Montrer que la géométrie est une science dont les premiers principes sont des généralisations de l’expérience établies à partir d’un processus d’abstraction inductif
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Wyrouboff, Grégoire, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/14" target="_blank" rel="noreferrer">L’hypothèse de l’éther en optique</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t.2, Paris, 1868, pp. 246-264 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image</a>)</p>
<p>Pascal, Blaise,<em> <span class="a-size-large">Opuscules philosophiques. Fragment d'un traité du vide ou de l'Autorité en matière de philosophie. De l'Esprit géométrique fragments</span></em><span class="a-size-large">, </span><span class="a-size-large">Publiés et annotés par M. Ernest Havet, 1864</span></p>
<p>Descartes, <i>Règle pour la direction de l'esprit</i></p>
<p>Laplace</p>
<p>Legendre, Adrien-Marie, <em>Élément de géométrie </em>(<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202689z" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202689z</a>)</p>
<p>Locke</p>
<p>Abbé Yvon</p>
<p>d'Alembert</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>André reprend l'analyse positiviste opérée par Wyrouboff sur l'hypothèse de l'éther pour souligner la nécessité d'éliminer les derniers résidus métaphysiques des sciences positives : </p>
<p>« L'influence de la métaphysique a persisté jusqu'à nos jours; M. Wyrouboff nous a montré ici même (voir le numéro de mars-avril 1868), comment elle a su se maintenir, dans les sciences physiques, en détournant les hypothèses de leur véritable signification scientifique. Il nous a fait voir comment l'hypothèse de l'éther, en particulier, si séduisante tout d'abord en raison de sa simplicité, si utile tant qu'elle s'est bornée à relier ensemble les résultats des premières observations, est devenue embarrassante aujourd'hui pour les physiciens, qui sont forcés d'entasser complications. sur complications pour lui permettre de rendre compte des derniers faits connus. » (André (1868), p. 266)</p>
<p>André cite Pascal pour illustrer les tentatives des métaphysiciens pour s'approprier les principes des mathématiques :<br /><br />« Pascal a déjà signalé ces efforts des métaphysiciens pour s'approprier les principes des mathématiques; ils les apprécie ainsi dans son opuscule sur l'<em>esprit géométrique</em> : " C'est de cette sorte que la logoqe a peut-être emprunté les règles de la géométrie sans en comprendre la force et ainsi, en les mettant à l'aventure parmi celles qui lui sont propres, il ne s'ensuit pas de là qu'ils (les logiciens) aient entré dans l'esprit de la géométrie; et je serai bien éloigné, s'ils n'en donnent pas d'autres marques de l'avoir dit en passant, de les mettre en parallèle avec cette science qui apprend la véritable méthode de conduire la raison. Mais je serai au contraire bien disposé à les en exclure, et presque sans retour. Car de l'avoir dit en passant, sans avoir pris garde que tout est renfermé là-dedans, et, au lieu de suivre ces lumières, s'égarer à perte de vue après des recherches inutiles, pour courir à ce que celles-là offrent et qu'elles ne peuvent donner, c'est véritablement montrer qu'on n'est guère clairvoyant, et bien plus que si l'on avait manqué de les suivre parce qu'on ne les avait pas aperçues."» (André (1868), pp. 266-267)</p>
<p>André cite Descartes pour souligner le danger d'une intrusion de la métaphysique dans les principes fondamentaux des mathématiques :<br /><br />« Descartes lui-même avait déjà pensé aux dangers d'un pareil état de choses : "... les savants, dit-il, dans la <em>Règle III pour la direction de l'esprit</em>, non contents de reconnaître les choses claires et certaines, ont osé d'abord affirmer les choses obscures et inconnues, auxquelles ils n'arrivaient que par des conjectures probables; ensuite, y ajoutant par degré une foi entière et les mêlant indistinctement aux choses vraies et évidentes, ils ont fini par ne pouvoir plus rien conclure, qui ne parût dépendre de quelque proposition obscure, et dès lors qui ne fût incertain"» (André (1868), p. 267)</p>
<p>André cite Laplace pour montrer que les savants ont laissé aux métaphysiciens le soin de discuter des principes fondamentaux de la géométrie :<br /><br />« Après avoir exposé les principes de la géométrie, Laplace ajoutait : "La démonstration laisse à désirer du côté de la rigueur, leur seul énoncé porduit la conviction. Il ne faut donc pas, dans l'enseignement, insister sur ce qui peut manquer encore à la rigueur des preuves que l'on en donne, et l'on doit abandonner cette discussion aux métaphysiciens-géométres, du moins jusqu'à ce qu'elles aient été suffisamment éclairices pour ne laisser aucun nuage dans l'esprit des commençants.... Si l'on insiste trop, en commençant, sur l'exactitude de leurs démonstrations, il est à craindre que de vaines subtitlités ne produisent de fausses idées, qu'il est très-difficile ensuite de rectifier. Malheureusmeent, les exemples de personnes égarées pour toujours, par ces subtilités, ne sont pas rares." Les géomètres enseignants se sont matériellement conformés, dans leurs livres au moins, à cette recommandation de Laplace; ils exposent les préliminares sans éclaircir aucune des difficultés qu'ils présentent. Il y a plus; dans la crainte d'effaroucher quelqu'école, dans la crainte de s'aliéner les spiritualistes qui jouissent du privilège de présider à la rédaction de nos programmes officiels, même scientifiques, ils ont rédigé leur exposition de manière à permettre à chaque conception métaphysique d'y retouver les traces de son influence; d'où obscurité plus profonde, difficultés plus sérieses et même fautess contre la logique."» (André (1868), pp. 267-268)</p>
<p>Pour présenter les difficultés<span> qui se produisent dans l’enseignement de la géométrie lorsqu’on laisse la métaphysique imposer sa méthode dans l’établissement des principes fondamentaux de cette science, André examine les <em>Élément de géométrie </em>de Legendre :<br /><br />« Tout en présentant les caractères généraux dont nous venons de parler, les différents traités de géométrie élémentaire, en raison même de l'esprit anti-positif dans lequel ils sont presque tous conçus, nous offrent entre eux, quant aux détails, des différences sensibles. Ne pouvant faire porter notre critique sur chacun de ces livres en particulier, nous allons nous borner à examiner la marche qu'a suivie Legendre, dont les éléments de géométrie ont inspiré les rédacteurs de nos programmes officiels, et servi de modèle aux livre qui sont, depuis, devenus réellement classiques. » (André (1868), pp. 269 et suivantes)<br /></span></p>
<p>André cite l'abbé Yvon au sujet des axiomes :<br /><br />« Définissons donc les axiomes comme ils doivent l'être ici : <em>des vérités d'observation relatives à l'étendue</em>. l'abbé Yvon a déjà dit avant nous : "Les axiomes n'ont d'importance que comme premiers principes, c'est-à-dire comme enchaînement de vérités intimes et objectives. » (André (1868), pp. 272-273)</p>
<p>André rappelle une précaution recommandée par d'Alembert au sujet des définitions géométriques :<br /><br />« D'Alembert dit encore à l'article <em>géométrie </em>: "Au lieu de présenter les définitions brusquement, il faudrait considérer le corps tel qu'il est, et arriver à faire concevoir ce dont on veut parler en montrant comment on y arrive par des abstractions." (...) Pour mettre l'esprit en état d'interpréter les énoncés des axiomes, il faudrait avoir déjà, au sujet des définitions, donné à l'élève quelque idée de l'abstraction et de la manière dont on peut abstraire; précaution recommandée par d'Alembert, et que Legendre ne prend nullement en considération. » (André (1868), pp. 271, puis 273)</p>
<p>André cite Locke au sujet de certains axiomes :<br /><br />« Viennent ensuite les deux axiomes : <em>Le tout est plus grand que sa partie et : le tout est égal à la somme des parties dans lesquelles il a été divisé</em>. Aucune explication n'est donnée à l'appui. on peut, avec Locke (liv. IV, chap. VII), considérer ces maximes comme "des propositions purement verbales qui ne nous apprennent autre chose que le rapport que certains noms ont entre eux." On peut aussi, avec les idéalistes, les regarder comme des propositions absolument générales, plus ou moins nécessaires, plus ou moins innées, s'appliquant à toutes les propriétés de la matière, et dont la géométrie ne nous présente qu'une application particulière. Dans le premier cas, ces axiomes ne nous apprennent rien. "Que contient-elle de plus, dit Locke, que ce qu'emporte par soi-même la signification du mot <em>tout </em>? Et comprend-on que celui qui sait que le moit <em>tout</em> signifie ce qui est composé de toutes ses parties, soit fort éloigné de savoir que le <em>tout</em> est égal à toutes ses parties ?" » (André (1868), pp. 271-272)</p>
Cité par
<p>André, Louis, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/46" target="_blank" rel="noreferrer">Études critiques de philosophie mathématique</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer"><em>La Philosophie Positive</em></a><span>, t. 31, Paris, 1883, pp. 243-273.</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Esprit métaphysique en géométrie (De l')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Piéron, Henri (1881-1964)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/291" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Psychologue
Année de publication
1902
Périodique de publication
Revue de métaphysique et de morale
Volume
10
Pagination
682-695
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Théorie des probabilités
Thèse - Objectif
Réaliser une étude historique et psychologique du hasard
Analyser, comparer et déterminer les points commun entre la notion populaire et philosophique du hasard et la notion scientifique du hasard employée dans le calcul des probabilités
Exposer et discuter la théorie du hasard d'Aristote et de Cournot. Montrer l'utilité de combiner les deux définitions en faisant intervenir un élément psychologique : la finalité subjective
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Aristote</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Bergson</p>
<p>Bertrand, Joseph, <em>Calcul des probabilités</em>, 1888</p>
<p>Laplace</p>
<p>Poincaré</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Piéron présente et examine la théorie mécanique du hasard de Cournot.</p>
<p>Piéron présente et examine la définition du hasard chez Aristote.</p>
<p>Piéron rappelle les modifications apportées par Bergson à la définition du Hasard d'Aristote.</p>
<p>Pour illustrer le fait que le calcul des probabilités s'appuie sur le principe de raison suffisante, Piéron renvoie à Laplace et Poincaré. </p>
<p>Pour analyser la notion scientifique du hasard employée dans le calcul des probabilités, Piéron s'appuie sur les exemples et les travaux de Bertrand. </p>
Discute
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
Commentaire Discute
<p>Après avoir exposé et examiner la théorie mécanique du hasard de Cournot, Piéron lui reproche de donner une définition trop large et d'éliminer l'idée de finalité subjective :</p>
<p>« La définition de Cournot paraît donc inadéquate parce que trop générale, et trop générale parce que incomplète. Il y manque en effet un élément humain, peut-on dire, qui paraît vraiment essentiel, un élément subjectif, un rapport à notre moi qui limite et restreint l’objectivité du phénomène. » (Piéron (1902), p. 688)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Tarde, Gabriel, <span>« La notion de hasard chez Cournot », in </span><i>Revue de Philosophie</i><span>, t. 5, 1904, pp. 497-515. (</span><a href="https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft</a><span>)</span></p>
<p><span>Milhaud, Gaston, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La définition du hasard de Cournot</a><span> », in </span><i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i><span>, t. 72, 1911, pp. 136-159. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/128" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Hasard</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.10, Louvain, 1903, pp. </span><span>148-164. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791</a>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Tarde présente les critiques adressées par Piéron à la définition cournotienne du hasard :<br /><br /></p>
<p>« La notion que Cournot se fait du hasard demande à être discutée. Elle est peut-être, de toutes les idées de Cournot, celle qui a été la plus remarquée, et récemment encore, dans la <em>Revue de métaphysique</em>, deux articles intéressants et finement subtils, sont consacrés à l’examen de cette théorie. (…) L’autre article est de M. Henri Piéron, qui, tout en rapprochant, lui aussi, la définition de Cournot et celle d’Aristote, et montrant par là le cas qu’il fait de la première, soumet celle-ci à une critique pénétrante, et tâche de mettre en évidence son insuffisance, ou plutôt l’utilité de combiner la définition de Cournot avec celle du grand philosophe de l’antiquité. (…). M. Piéron, avec raison, reproche à la définition de Cournot d’être trop large. Comme il le dit très bien, « la plupart des phénomènes sont dus à la rencontre de séries indépendantes ». Vous ne pouvez vous promener dans la rue sans rencontrer une foule de personnes dont chacun est une série d’états d’âme ou d’états corporels enchainés, partiellement indépendante des autres séries. Ainsi, la circulation entière d’une grande ville serait un amas énorme et un fleuve continu d’accidents. Mais la nature aussi est toute pleine d’accidents, à ce compte : la pluie tombe sur une place, accident ; car, est-il rien de plus indépendant que la série des états traversés par une goutte de pluie depuis son ascension de ‘Océan dans la rue jusqu’à sa chute, et la série des états embryonnaires traversés par chaque plante depuis la fécondation de son ovule initial ? M. Piéron est d’avis qu’il faut faire intervenir ici un élément psychologique, dont Cournot n’a pas voulu se préoccuper, et ne qualifier fortuites parmi toutes les rencontres de séries indépendantes, que celles qui sont contraires à nos vœux, à nos buts, ou, à l’inverse, qui les secondent d’une manière inattendue. (…) Ainsi, on ne saurait éliminer de la notion d’accidentalité l’idée de finalité : elle en est partie intégrante. » (Tarde (1904), pp. 505-506)</p>
Intervention Discutée
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Essai sur le Hasard. La psychologie d’un concept </em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Piéron dans la <em>Revue de métaphysique et de morale</em>. Parue en 1902, l'intervention a pour objectif de réaliser une étude historique et psychologique du concept de hasard. Pour mener à bien une telle étude, l'auteur analyse et compare les points communs entre la notion populaire et philosophique du hasard et la notion scientifique du hasard employée dans le calcul des probabilités. Ce travail le conduit à se focaliser principalement sur les travaux d'Aristote et de Cournot que l'auteur cherche à combiner pour obtenir une définition psychologique du hasard qui ne rejette pas l'idée subjective de finalité. </p>
Discuté par
<p><span>Milhaud, Gaston, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La définition du hasard de Cournot</a><span> », in </span><i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i><span>, t. 72, 1911, pp. 136-159. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p>Milhaud défend la conception du Hasard de Cournot contre les critiques de Piéron :<br /><br /></p>
<p>« À côté de ces objections qui portent principalement sur le déterminisme inséparable de la conception de Cournot, d’autres se sont fait jour, notamment avec Tarde et Henri Piéron. On reproche à Cournot d’avoir rejeté du hasard toute notion de finalité, et ainsi d’avoir éliminé un élément psychologique et subjectif qui paraît indispensable. Les séries indépendantes sont partout ; mais seules fournissent du hasard, celles dont la rencontre nous intéresse, celles qui comportent pour nous quelque chose d’heureux ou de malheureux, de bon ou de mauvais, ou simplement de désirable, ou même de remarquable. Il faut, à propos de tel ou tel fait, résultat de plusieurs suites distinctes de causes, que nous puissions dire : tout se passe comme si cette rencontre eût été voulu par une providence, ou par un heureux destin, ou par une justice immanente, ou par un sort impitoyable… « L’involontaire simulant le volontaire, dit Tarde, voilà ce qui caractérise à nos yeux les faits que nous appelons fortuits. » - « Nous ne parlons de hasard que pour nous », disait déjà H. Piéron, dans le même sens. Ne faut-il pas distinguer, répondrait sans doute Cournot, l’idée courante du hasard, qui en effet ne s’attache qu’à certaines rencontres, selon l’intérêt plus ou moins exceptionnel qui s’y trouve, et celle qu’a éclairée la science moderne en créant le calcul des probabilités ? Celle-ci est manifestement exempte de toute finalité et de tout élément psychologique. » (Milhaud (1911), p. 150)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Essai sur le Hasard. La psychologie d’un concept
Cournot (1851)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Mansion, Paul (1844-1919)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/119" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1908
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
15
Pagination
441-453
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Histoire des Sciences-Mathématiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_60_2180" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_60_2180</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie non-euclidienne
Thèse - Objectif
Présenter les vues essentielles de Gauss sur l’espace (en les situant dans l’histoire de la géométrie non euclidienne, entre les recherches qui les préparent et celles qui les complètent sur la métaphysique de la géométrie)
Indiquer l’erreur singulière de Kant touchant le prétendu paradoxe des objets symétriques
Signaler les lacunes mathématiques de Kant et ses conséquences sur son système philosophique
Montrer que la métagéométrie ne contient que des jugements analytiques et que la géométrie physique (ou physique mathématique des distances du monde sensible) est approximativement euclidienne à trois dimensions (jugement synthétique a posteriori)
Référence bibliographique
<p>A. Krause</p>
<p>C.Sentroul</p>
<p>L.Nelson</p>
<p>W. Meinecke</p>
<p>Vassilief</p>
<p>Veronese</p>
<p><span>Proclus</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Saccheri</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Lambert</p>
<p><span>Legendre</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Jean Bolyai</p>
<p><span>Cayley</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Lobatchefsky</p>
<p>Riemann</p>
<p><span>De Tilly </span></p>
<div><span></span></div>
<p>Lie</p>
<p><span>Barbarin </span></p>
<div><span></span></div>
<p>Kant, <em>Von dem ersten Grunde des Unterschiedes der Gegenden im Raume</em>, 1768</p>
<p>Darboux, <i>Bulletin des sciences mathématiques</i>, 1900</p>
<p>Gauss</p>
<p>Kant, <em>Critique de la raison pure</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Selon Mansion, Krause, Helmholtz, Sentroul, Nelson, Meinecke ont négligé, dans l'analyse des rapports entre la géométrie non euclidienne et la <i>Critique de la raison pure</i>, les critiques que Gauss a nettement formulées contre le postulat fondamental de Kant : <i>L’espace est une représentation nécessaire a priori qui est le fondement de toutes les intuitions extérieures. </i>(Mansion (1908), p. 441)</p>
<div><span></span></div>
<p>Pour Mansion, Vassilief et Veronese sont les deux seuls auteurs a avoir tenu compte des critiques formulées par Gauss à l’encontre de la théorie kantienne de l’espace.</p>
<p>Proclus, Saccheri, Lambert, Legendre sont, pour Mansion, les précurseurs inconscients de la découverte de la géométrie non euclidienne. (Mansion (1908), pp. 442-444)</p>
<p>Mansion renvoie aux travaux de De Tilly sur les principes des géométries non euclidiennes :</p>
<br /><div><span>« De Tilly donnait, en partant de la notion de distance, un exposé complet des principes de cette géométrie riemannienne, en même temps que de l’euclidienne et de la lobatchefskienne » (Mansion (1908), p. 446)</span><span></span></div>
<p>Mansion renvoie aux travaux d'analyse de Cayley et Lie :</p>
<br />« Cayley, Lie, etc. traduisaient en analyse les spéculations des géomètres proprement dits sur les principes de la géométrie. » (Mansion (1908), p. 446)
<p>Mansion renvoie au théorème de Barbarin :</p>
<br /><div><span>« Barbarin y ajoutait, en 1897, le beau théorème suivant qui permet de dissiper bien des nuages : Dans chacune des trois géométries, il y a des surfaces dont les géodésiques ont les propriétés de la droite des deux autres géométries, dans le plan de ces géométries. » (Mansion (1908), p. 446)</span></div>
<p>Mansion renvoie à l'étude de Darboux sur le paradoxe des objets symétriques et le théorème d’équivalence.</p>
<div><span></span></div>
Discute
<p><span>Kant, <i>Von dem ersten Grunde des Unterschiedes der Gegenden im Raume</i>, 1768</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Kant, <em>Critique de la raison pure</em></p>
Commentaire Discute
<p>Mansion discute le prétendu paradoxe des objets symétriques qui serait à l'origine du postulat de Kant sur l'espace.</p>
<p>Mansion dénonce l'insuffisance des connaissances mathématiques de Kant.</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Gauss contre Kant sur la géométrie non euclidienne </em>est le troisième article de fond publié par Mansion dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1908<a></a><span>[1]</span>, l’intervention a pour objectif de présenter les vues essentielles de Gauss sur l’espace (en les situant dans l’histoire de la géométrie non euclidienne, entre les recherches qui les préparent et celles qui les complètent sur la métaphysique de la géométrie) et d’indiquer non seulement l’erreur singulière de Kant touchant le prétendu paradoxe des objets symétriques, mais aussi les lacunes mathématiques du philosophe allemand. L’enjeu est de montrer que la métagéométrie ne contient que des jugements analytiques et que la géométrie physique (ou <em>physique mathématique des distances du monde sensible) </em>est approximativement euclidienne à trois dimensions.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>L’étude de Mansion a été présentée, le 3 septembre 1908, au Congrès international de Philosophie de Heidelberg.</p>
Cité par
<p>Mansion, Paul, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.22, Louvain, 1920, pp. </span><span>148-189</span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Gauss contre Kant sur la géométrie non euclidienne
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Léchalas, Georges (1851-1919)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/125" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Ingénieur-Philosophe
Année de publication
1903
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
10
Pagination
148-164
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter, examiner et discuter les théories du hasard de Laplace (négation du hasard), Cournot (affirmation du hasard et d'une conciliation avec le déterminisme) et Renouvier (théorie des commencements absolus)
Défendre la théorie du hasard de Cournot contre les critiques de Renouvier
Expliquer la divergence des interprétations données à la théorie du hasard d’Aristote par Milhaud et Piéron
Déterminer les convergences et les divergences entre la théorie du hasard de Cournot et celle d’Aristote
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Milhaud, Gaston, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/298" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le hasard chez Aristote et chez Cournot</a><span> », in </span><i>Revue de Métaphysique et de morale</i><span>, t. 10, Paris, 1902, pp. 667-681. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Piéron, Henri, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/292" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Essai sur le Hasard. La psychologie d’un concept</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 10, 1902, pp. 682-695. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item</a><span>)</span></p>
<p>Aristote, <em>Physique</em></p>
<p>Laplace, <em>Essai philosophie sur les probabilités</em></p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1861</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Renouvier, <em>Logique</em></p>
<p>Poincaré, <em>La science et l’hypothèse</em></p>
<p>Fonsegrive, <em>Essai sur le libre arbitre</em></p>
<p>Mercier, <em>Ontologie</em></p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Le Hasard </em>est le troisième article de fond publié par Léchalas dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1903, l'intervention a pour objectif de présenter et de discuter les théories du hasard de Laplace, Cournot et Renouvier. L'enjeu est d'expliquer la divergence des interprétations données à la théorie du hasard d’Aristote par Milhaud et Piéron et de déterminer les convergences et les divergences entre la théorie du hasard de Cournot et celle d’Aristote.</p>
Cité par
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Hasard (Le) (Léchalas)
Cournot (1851)
Cournot (1861)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Maldidier, Jules (18??-19??)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/289" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
43
Pagination
561-598
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171829/f565.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171829/f565.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Théorie des probabilités
Thèse - Objectif
Écarter les fausses conceptions relatives au hasard
Présenter, compléter et corriger la notion du hasard de Cournot
Déterminer la véritable nature du hasard
Indiquer quelques unes des conséquences d'une définition claire et systématique du hasard
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Maldidier estime que le travail de Cournot constitue la première tentative faite par un savant pour clarifier et systématiser la notion du hasard. Les analyses du géomètre-philosophe est ainsi l'occasion d'analyser à nouveaux frais la notion du hasard : <br /><br />« Longtemps considérée, sur la foi du Stagirite, comme à peu près réfractaire à l’analyse, donc employée sans contrôle et avec plus ou moins d’à-propos par les savants et les penseurs même les plus illustres, cette idée a fini par sortir de son obscurité légendaire. À plusieurs reprises, elle a attiré l’attention d’u des plus profonds esprits de ce temps ; et l’on peut dire que, depuis les travaux de Cournot, elle a complètement perdu cette auréole de mystère, ce je ne sais quoi d’étrange, d’inquiétant, de presque surnaturel qui effarouchait la pensée et la tenait à distance. Le hasard était « quelque chose d’irrationnel », « quelque chose divin ». Cournot a rompu le charme, et l’a ramené du ciel sur la terre. Mais si le plus difficile est fait, il ne faudrait pourtant pas croire que tout soit fait, et comme le seul titre de cette étude pourrait éveiller chez un lecteur informé l’idée d’une tentative téméraire ou tout au moins inutile, voici quelques-uns des motifs qui nous engagent à reprendre en sous-oeuvre, après l’auteur de l’<em>Essai sur les fondements de nos connaissances</em>, l’examen d’une question que ce pénétrant logicien a si fortement marquée de son empreinte personnelle qu’il semble l’avoir, en quelque sorte, faite sienne. (…) Si souvent, en effet, que Cournot soit revenu sur ce sujet que sa pénétration jugeait à bon droit capital, il reste à glaner, et beaucoup, derrière ce puissant amasseur d’idées ; et il est loin, non seulement d’avoir tout dit, ce qui dans les questions de cette nature est trop évidemment impossible, mais même d’avoir dit toutes les choses essentielles. » (Maldidier (1897), p. 561-562)</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Le hasard</em> est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Maldidier dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de déterminer la véritable nature du hasard<a></a><span>[1]</span>et les principaux principes d’une philosophie du hasard<a></a><span>[2]</span>à partir d'un travail philosophique de clarification et de systématisation conceptuelle. L'auteur est amené à présenter, compléter et corriger la définition du hasard de Cournot. </p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>Après avoir écarté les fausses conceptions relatives au hasard et corrigé et complété les travaux de Cournot, Maldidier propose la définition suivante du hasard :</p>
<p><span> </span>« Le Hasard est une interférence quelquefois singulière, ordinairement imprévisible en raison de la complexité de ses facteurs ou du trop grand nombre et de la variabilité des influences perturbatrices auxquelles ils sont exposés, en tous cas non intentionnelle et relativement contingente, quoique nécessaire en soi à un moment donné et dans des circonstances données, entre deux ou plusieurs séries causales réciproquement et relativement indépendantes. » <span> </span>(Maldidier (1897), p. 583)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>L’analyse de Maldidier permet de tirer plusieurs principes propres à la philosophie du hasard :</p>
<p>« I. L’idée scientifique du hasard, moins compréhensive que la notion vulgaire en ce qu’elle exclut son élément anthropomorphique et subjectif, possède une extension infiniment supérieure. II. Cette idée, en partie et seulement en partie négative, correspond, dans tous ses éléments, à une réalité objective. Autrement dit, le hasard existe en soi, non pas sans doute à titre de cause, ni même, à proprement parler, d‘effet, mais à titre de caractère objectif et accessoire de certains effets. III. Si l’on envisage la totalité des événements, et non pas seulement les faits choisis auxquels s’attache un intérêt humain, scientifique ou pratique, le fortuit est la règle presque universelle, le normal, ou ce que nous appelons ainsi, l’exception infime. IV. Mais le hasard comporte une infinité de degrés, et si les degrés supérieurs, qualifiés de purs hasards, se dérobent d’ordinaire à la prévision scientifique et à ses conséquences, les moins élevés, en revanche, viennent assez docilement s’y soumettre. V. Il y a d’ailleurs continuité parfaite entre le fortuit et le normal, aussi bien qu’entre le fortuit et l’intentionnel. De là, une première difficulté dans leur discrimination. I. Une seconde difficulté tient à ce fait qu’aucun des éléments constitutifs de la fortuité n’est absolu et ne se prête à une détermination rigoureuse. VII. La détermination du hasard, logiquement praticable, malgré tout, pourvu qu’on veuille bien s’y contenter d’une probabilité plus ou moins haute, se ramène de proche en proche, à l’énonciation précise ou non, expresse ou non, d’un rapport numérique entre diverses possibilités. » (Maldidier (1897), pp. 596-597)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Mentré, François, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/304" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rôle du hasard dans les inventions et découvertes</a> », <i>Revue de Philosophie, </i>t. 4, 1904, pp. 426-439. (<a href="https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft</a>)</p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Mentré, dans son analyse du rôle du hasard dans les découvertes scientifiques, est conduit à examiner la définition qu'en donne Cournot et la façon dont Maldidier la systématise. </p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Mentré, François, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/304" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rôle du hasard dans les inventions et découvertes</a> », <i>Revue de Philosophie, </i>t. 4, 1904, pp. 426-439. (<a href="https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft</a>)</p>
Commentaire Discuté par
<p>Mentré, dans son analyse du rôle du hasard dans les découvertes scientifiques, est conduit à rectifier et dépasser la définition qu'en donne Cournot et Maldidier :</p>
<p>« A poursuivre l’examen du hasard dans les inventions et découvertes, cela va nous permettre de dépasser Cournot sans détruire ses conclusions, mais en les rectifiant. Déjà nous avions conçu quelques doutes sur la justesse de sa définition du hasard en lisant un article de son disciple Maldidier qui, puissant sa doctrine jusqu’à ses extrêmes limites, en arrive à déclarer que le hasard est l’unique réalité, qu’il est la loi suprême de l’univers. » (Mentré (1904), pp. 433-434)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Hasard (Le) (Maldidier)
Cournot (1851)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Milhaud, Gaston (1858-1918)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/295" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1902
Périodique de publication
Revue de Métaphysique et de morale
Volume
10
Pagination
667-681
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Montrer les analogies entre la conception du hasard de Cournot et celle d'Aristote
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Aristote, <em>Physique</em></p>
<p>Aristote, Métaphysique</p>
<p>Aristote, Derniers Analytiques</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Tarde, Gabriel, <span>« La notion de hasard chez Cournot », in </span><i>Revue de Philosophie</i><span>, t. 5, 1904, pp. 497-515. (</span><a href="https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft</a><span>)</span></p>
<p><span>Milhaud, Gaston, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La définition du hasard de Cournot</a><span> », in </span><i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i><span>, t. 72, 1911, pp. 136-159. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/128" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Hasard</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.10, Louvain, 1903, pp. </span><span>148-164. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791</a>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Dans son analyse de la théorie du hasard de Cournot, Tarde renvoie aux articles de Milhaud et Piéron :</p>
<p>« La notion que Cournot se fait du hsard demande à être discutée. Elle est peut-être, de toutes les idées de Cournot, celle qui a été la plus remarquée, et récemment encore, dans la <em>Revue de Métaphysique</em>, deux articles intéressants et finement subtils, sont consacrés à l’examen de cette théorie. L’un est de M. Georges Milhaud, qui découvre entre l’idée que Cournot se fait du hasard et celle que s’en était faite, si longtemps avant lui, Aristote, une profonde analogie ; et ce rapprochement permet au moins d’affirmer que, pour Aristote comme pour Cournot, le fortuit consiste dans la rencontre imprévisible de séries de causes et d’effets jusque-là indépendantes. L’autre article de M. Henri Piéron, qui, tout en rapprochant, lui aussi, la définition de Cournot et celle d’Aristote, et montrant par là le cas qu’il fait de la première, soumet celle-ci à une critique pénétrante, et tâche de mettre en évidence son insuffisance, ou plutôt l’utilité de combiner la définition de Cournot avec celle du grand philosophe de l’antiquité. » (Tarde (1904), p. 505)</p>
<p>En 1911, Milhaud synthétise son analyse des analogies entre la conception du Hasard de Cournot et celle d'Aristote. Ce point lui permet de défendre la conception de Cournot contre certaines attaques formulées par Renouvier, Piéron et Tarde :<br /><br />« Mais pourtant, si j’ai pu noter qu’avec Renouvier, c’est-à-dire avec le contradicteur le plus radical de Cournot, le contraste n’est pas aussi profond qu’on pourrait croire, - ne peut on montrer qu’Aristote, sans que Cournot l’ait jamais probablement remarqué, enfermait déjà dans sa notion du hasard quelques-uns des éléments essentiels qui caractérisent la conception de notre philosophe ? C’est ce que j’ai essayé de faire jadis dans une étude, dont je me contente de rappeler brièvement les conclusions. Aristote, comme Cournot, veut d’abord dégager l’idée de hasard de celle d’absence de cause (…). » (Milhaud (1911), p. 151)</p>
Intervention Discutée
Non
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Le Hasard chez Aristote et chez Cournot </em>est le trente huitième article de fond en philosophie des sciences dans la <em>Revue de Métaphysique</em> <em>et de morale</em>. Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de montrer l'analogie entre la conception du hasard de Cournot et celle d'Aristote. </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hasard chez Aristote et chez Cournot (Le)
Cournot (1851)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Gredt, Joseph (1863-1939)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/179" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
14
Pagination
393-402
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
Acculturation
Non
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_55_2113" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_55_2113</a></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/102" target="_blank" rel="noreferrer noopener">A propos du composé chimique</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 15, Louvain, 1908, </span><span>pp. 231-249</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/102" target="_blank" rel="noreferrer noopener">A propos du composé chimique</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 15, Louvain, 1908, </span><span>pp. 231-249</span></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Défendre la thèse de l’homogénéité complète du mixte inorganique et montrer que cette thèse est une donnée principielle du système scolastique, en harmonie avec les faits et confirmée par l’étude des combinaisons chimiques.
Récuser la thèse de l’hétérogénéité du mixte inorganique développée et entretenue par Nys
Référence bibliographique
Gredt<em><span>, Jahrbuch für Philosophie und spekulative Theologie, </span></em><span>XIX, 4, 1904</span>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de Cosmologie</em></p>
Gredt, <em>Elementa Philosophiae </em><em>Aristotelico-thomisticae</em>
Discute
<p>Nys, <em>Cours de Cosmologie</em></p>
Commentaire Discute
Gredt récuse la thèse de l’hétérogénéité du mixte inorganique développée et entretenue par Nys
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Homogénéité ou hétérogénéité du mixte </em>est l'unique artiflce de fond publié par Gredt dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1907, l'intervention a pour objectif non seulement de récuser la thèse de l’hétérogénéité du mixte inorganique développée et entretenue par Nys, mais aussi de défendre la thèse de l’homogénéité complète du mixte inorganique.
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Title
A name given to the resource
Homogénéité ou hétérogénéité du mixte
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1904
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
11
Pagination
35-57
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Deville</p>
Commentaire Référence bibliographique
« Les tenants du thomisme rajeuni l'ont compris et ils sont essayé de renverser la barrière que, de commun accord, chimistes et physiciens avaient pplacée entre ces deux départements de la philosophie naturelle. La raison principale de cet essai de réductionn est le phénomène de "dissociation" découvert autrefois par Deville. » (Nys (1904), p. 37)
<div><span></span></div>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hylémorphisme dans le monde inorganique</em> est le douzième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1904, l'intervention a pour objectif d'examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur.</p>
Cité par
<p>Nys, « Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 12, Louvain, 1905, pp. 316-338.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hylémorphisme dans le monde inorganique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1868
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
2
Pagination
246-264
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Théorie scientifique examinée
Théorie de l'éther
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f249.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Montrer que l'hypothèse de l'éther est une fiction qui manifeste des signes d'épuisement théorique et empirique et doit être remplacée par des recherches portant exclusivement sur les propriétés phénoménales de la matière
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation de la théorie des ondulations, de la théorie newtonienne de l'émission et de la théorie des vibrations matérielles de Schrauf
Référence bibliographique
<p>Lamé, Gabriel, <em>Leçons sur la théorie mathématique de l'élasticité des corps solides</em>, Bachelier, Paris, 1852 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p</a>)</p>
<p>Schrauf, Albrecht, <em>Physikalische Studien. Die gesetzmäßigen Beziehungen von Materie und Licht</em>, Gerold, Wien, 1867</p>
<p>Fresnel, Augustin, <em>Œuvres complètes d’Augustin Fresnel</em>, Paris, 1866-1870</p>
<p>Secchi, Angelo, <em>L'unité des forces physiques, essai de philosophie naturelle</em>, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j</a>)</p>
<p>Brach</p>
<p>Cauchy, Augustin, <em>Mémoire sur la dispersion de la lumière</em>, Prague, 1837</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff rapporte le témoignage de Lamé pour montrer que les physiciens ont fini par transformer la fiction de l'éther en dogme scientifique. Il relève le défaut de raisonnement par lequel les fictions scientifiques finissent par être considérées comme l'expression de la réalité. Certains physiciens, en inférant de l'utilité d'une construction théorique à sa vérité, seraient ainsi conduits à s'engager ontologiquement à reconnaître que l'éther existe réellement et qu'il représente la cause première des phénomènes lumineux : <br /><br /><span>« Qu'est-ce que tout cela si ce n'est un tissu d'ingénieuses fictions, et pourtant on n'ignore pas que la grande majorité des astronomes et des physiciens non-seulement les adoptent comme des probabilités, mais encore y croient comme à des axiomes indiscutables, et traitent d'insensés et de conservateurs, ceux qui cherchent à s'en affranchir. Voici, par exemple, ce que dit à propos de l'éther un illustre physicien de nos jours : <span>« l'existence de l'éther, incontestablement démontrée par la propagation de la lumière dans les espaces planétaires, l'explication si simple qu'elle donne des phénomènes de la diffraction dans la théorie des ondulations, et les lois de la double réfraction prouvent avec une certitude non moins grande que l'éther existe dans l'intérieur des corps. <span>»</span><span>» (Wyrouboff (1868), p. 248)</span></span></span></p>
<p>Wyrouboff présente la théorie des vibrations matérielles de Schrauf. Pour le Chimiste-Philosophe, cette théorie pose les bases des nouvelles recherches positives dans le champ de l'optique.</p>
Wyrouboff présente aux lecteurs du périodique la théorie de l'éther à partir des écrits de Fresnel, Cauchy, Brach et Secchi
Discute
<p>Lamé, Gabriel, <em>Leçons sur la théorie mathématique de l'élasticité des corps solides</em>, Bachelier, Paris, 1852 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747708p</a>)</p>
<p>Fresnel, Augustin, <em>Œuvres complètes d’Augustin Fresnel</em>, Paris, 1866-1870</p>
<p>Secchi, Angelo, <em>L'unité des forces physiques, essai de philosophie naturelle</em>, 1868 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204906j</a>)</p>
<p>Cauchy, Augustin, <em>Mémoire sur la dispersion de la lumière</em>, Prague, 1837</p>
<p>Brach</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff présente aux lecteurs du périodique les complications théoriques et la stérilité empirique de la théorie de l'éther à partir d'une critique des écrits de Fresnel, Cauchy, Brach et Secchi</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L’Hypothèse de l’éther en optique</em> est le troisième article de fond <span>en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span>. Parue en 1868, l'intervention du Chimiste-Philosophe est motivée par la réimpression des mémoires de Fresnel (partisan de la théorie de l'éther) et la publication de <em>Physikalische Studien. Die gesetzmäßigen Beziehungen von Materie und Licht </em>de Schrauf (adversaire de la théorie de l'éther). L'objectif de Wyrouboff est triple : <br /><br />i. Montrer que l'hypothèse de l'éther doit être considérée comme une fiction théorique provisoire et non comme un dogme scientifique. Ainsi, bien que cette théorie s'est montrée théoriquement et empiriquement féconde, elle ne doit pas être prise pour l'expression de la réalité. Le Chimiste-Philosophe dénonce ici la tendance de certains physiciens à hypostasier les fictions utiles en substances effectives :<br /><br />« Je reconnais sans difficulté qu'il y a quelque chose de flatteur pour l'orgueil de l'esprit humain, dans ctte possibilité que donnent les hypothèses scientifiques, non-seulement de coordonner les faits connus, mais encore de prévoir souvent à un intervalle très-éloigné des faits que l'observation ne nous fait même pas soupçonner. Je n'ai rien à objecter si l'on ne considère les hypothèses que comme des instruments provisoires que les progrès rendront un jour inutiles, et comme des satisfactions que l'esprit, toujours avide de savoir, se donne, en attendant les satisfactions plus grandes que procure la conscience de la vérité. Mais là ne se borne malheureusement pas le rôle qu’on leur attribue ; à force de sentir l’importance d’une interprétation hypothétique, on finit par la croire vraie, et ce qui ne devrait être qu’une raisonnable fiction, se confond ainsi avec la réalité. (...) On confond ainsi, comme on le confond autre part, l’utile avec le vrai, l’indispensable avec l’indiscutable. » (Wyrouboff (1868), pp.247-248). <br /><br />ii. Présenter les signes d'épuisement théorique et empirique de la théorie de l'éther. Cette présentation est réalisée à partir d'une étude critique des écrits de certains partisans de l'existence de l'éther (Fresnel, Secchi, Cauchy). Les complications théoriques, l'usage d'hypothèses ad-hoc, l'absence de nouvelles découvertes empiriques et certaines contradictions avec l'expérience conduisent le Chimiste-Philosophe à condamner l'hypothèse de l'éther. <br /><br />« L'hypothèse d'un fluide impondérable doit donc, dans l'état actuel de nos connaissances, être rejetée de l'optique comme une fiction qui a eu son incontestable utilité, mais qui a fait son temps et qui ne peut désormais que nous faire tourner dans un cercle vicieux. » (Wyrouboff (1868), p. 257).<br /><br />iii. Promouvoir, à partir des travaux de Schrauf sur la t<span>héorie des vibrations matérielles</span>, des recherches qui portent exclusivement sur les propriétés phénoménales de la matière. Pour Wyrouboff, l'hypothèse de l'éther doit être remplacée par des entités accessibles à l'observation, c'est-à-dire susceptibles d'être mises directement, au moyen de procédures expérimentales, en rapport avec des données phénoménales. Dans ces conditions, les recherches en optique doivent être guidées par cette idée que :<br /><br />« la lumière, comme tous les autres phénomènes physiques, n'est qu'une propriété, qu'une manière d'être de la matière elle-même. » (Wyrouboff (1868), p. 259).<br /><br />L'enjeu du texte est ainsi de montrer que les principes fondamentaux du positivisme permettent d'identifier et d'éliminer les résidus métaphyques des sciences positives <span>et de promouvoir des recherches pleinement positives.</span><br />L'examen critique de l'hypothèse de l'éther est l'occasion pour Wyrouboff de présenter au public du périodique la<span> théorie des ondulations, la théorie newtonienne de l'émission et la théorie des vibrations matérielles de Schrauf. <br />Il convient de souligner que le Chimiste-Philosophe reviendra sur l'hypothèse de l'éther en tant que fiction (ou artifice logique) dans son article de 1880 consacré aux<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer"> Hypothèses scientifiques</a>.<span><br /></span></span></p>
Cité par
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/28" target="_blank" rel="noreferrer">André, Louis</a>, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/29" target="_blank" rel="noreferrer">De l'esprit métaphysique en géométrie</a> », in <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer"><em>La Philosophie Positive</em></a>, t. 3, Paris, 1868, pp. 265-277. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77874v/f266.image</a>)</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer">Les Hypothèses scientifiques</a> », in <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>, t. 25, Paris, 1880, pp. 169-184. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778965/f168.image</a>)</p>
Commentaire Cité par
<p>André reprend l'analyse positiviste opérée par Wyrouboff sur l'hypothèse de l'éther pour souligner la nécessité d'éliminer les derniers résidus métaphysiques des sciences positives : </p>
<p>« L'influence de la métaphysique a persisté jusqu'à nos jours; M. Wyrouboff nous a montré ici même (voir le numéro de mars-avril 1868), comment elle a su se maintenir, dans les sciences physiques, en détournant les hypothèses de leur véritable signification scientifique. Il nous a fait voir comment l'hypothèse de l'éther, en particulier, si séduisante tout d'abord en raison de sa simplicité, si utile tant qu'elle s'est bornée à relier ensemble les résultats des premières observations, est devenue embarrassante aujourd'hui pour les physiciens, qui sont forcés d'entasser complications. sur complications pour lui permettre de rendre compte des derniers faits connus. » (André (1868), p. 266)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hypothèse de l’éther en optique (L’)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pasquier, Ernest (1849-1926)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/138" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Astronome-Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
262-281
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_19_1609" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_19_1609</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Hypothèse de M. Faye : Étendue de l’hypothèse de M. Faye ; caractère essentiel qui la différencie de l’hypothèse de Laplace ; Principe de mécanique servant de point de départ à l’hypothèse de Faye pour les planètes à rotation directe ; Formation des planètes à rotation directe, dans l’hypothèse de Faye ; Formation des planètes Uranus et Neptune dans la même hypothèse ; Observation de M. Wolf sur la partie de l’hypothèse de M. Faye relative à la formation du sysème solaire. Hypothèses de M. du Ligondès et du P. Braun : Hypothèse de M. du Ligondès ; Remarques au sujet de cette hypothèse ; Hypothèse du P. Braun. Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science : Considérations générales ; Origine et conservation apparente de l’énergie solaire ; Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science. Sur la fin des mondes)
Référence bibliographique
<p>Faye</p>
<p>Laplace</p>
<p>Gilbert, V., <em>Cours de mécanique analytique</em></p>
<p>Sarrau, <em>Cours de mécanique</em></p>
<p>Wolf</p>
<p>Radau, « Quelques remarques au sujet de la condensation des nébulauses », in <em>Bulletin astronomique</em>, 1885</p>
<p>Braun</p>
<p>du Ligondès</p>
<p>Pasquier, <em>Cours de mécanique analytique</em></p>
<p><span>Callandeau, <i>Bulletin astronomique</i>, 1897</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nolan, <em>Bulletin astronomique</em>, 1896</p>
<p><span>Darwin, G.</span></p>
<p><span>Kant</span></p>
<p><span>Eberhard, « Die Cosmogonie von Kant », in <em>Publicationen der v. Kuffern’schen Sternwartz in Wien</em>, 1894</span></p>
<p>Gilbert, « De la conservation de l’énergie solaire », in <em>Revue des Questions scientifiques</em>, avril 1885</p>
<p><span>Helmholtz</span></p>
<p>Mayer</p>
<div><span></span></div>
<p><span>Waterston</span></p>
<p><span>Thompson</span></p>
<p><span>Kelvin</span></p>
<p><span>Herschel</span></p>
<p>de la Vallée Poussin</p>
<p>De Lapparent, « La formation de l’écorce terrestre », in <em>Comptes rendus du Congrès scientifique international des catholiques</em>, 1888</p>
<p>Janssen, « L’âge des étoiles », in <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1888</p>
<p>See</p>
<p>Folie, « Sur le commencement et la fin du monde », in <em>Bulletins de l’Académie des Sciences de Belgique</em>, 1873</p>
<p>R.P. Carbonnelle, « Dégénérescence de l’énergie », in <em>Revue des Question scientifiques</em></p>
<p>Gilbert, <em>Revue des Questions scientifiques</em></p>
<p>Jouffret, <em>Introduction à la théorie de l’énergie</em>, Paris, 1883</p>
<p><span>Hirn, <i>Constitution de l’espace céleste</i>, 1889</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Folie, « Clausius, sa vie, ses travaux, et leur portée métaphysique », in <em>Revue des Questions scientifiques</em>, avril 1890</p>
<p>Poincaré, « Sur la stabilité du système solaire », in <em>Annuaire du Bureau des Longitudes</em>, 1898</p>
<p>Stainier, « La fin du monde », in <em>Bulletin de la Société scientifique de Bruxelles</em>, janvier 1898</p>
<p>Kant, <em>Théorie du ciel</em></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Mansion, Paul, «</span><span> </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.22, Louvain, 1920, pp. 148-189</span></p>
Commentaire Cité par
<p><span>Mansion reprend une remarque de Pasquier concernant l'incompatibilité de l'hypothèse cosmogonique de Kant avec les principes de la mécanique : </span><br /><br /><span>« </span><span>Dans son </span><em>Algemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels </em><span>(1755), Kant a exposé une hypothèse cosmogonique où il montre qu'il ignorait la mécanique de Newton, dont il se réclamait dans le titre et le texte de l'oeuvre : "la conclusion à laquelle il a été conduit est en condtradiction avec la loi des aires" remarque M. Pasquier". » (Mansion (1920), pp. 155-156)</span></p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Sur les hypothèses cosmogoniques (suite et fin) </em>est le quatrième article de fond en philosophie des sciences publié par Pasquier dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1898, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Hypothèse de M. Faye : Étendue de l’hypothèse de M. Faye ; caractère essentiel qui la différencie de l’hypothèse de Laplace ; Principe de mécanique servant de point de départ à l’hypothèse de Faye pour les planètes à rotation directe ; Formation des planètes à rotation directe, dans l’hypothèse de Faye ; Formation des planètes Uranus et Neptune dans la même hypothèse ; Observation de M. Wolf sur la partie de l’hypothèse de M. Faye relative à la formation du sysème solaire. Hypothèses de M. du Ligondès et du P. Braun : Hypothèse de M. du Ligondès ; Remarques au sujet de cette hypothèse ; Hypothèse du P. Braun. Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science : Considérations générales ; Origine et conservation apparente de l’énergie solaire ; Modification que, d’après M. Wolf, Laplace ferait subir à son hypothèse, dans l’état actuel de la science. Sur la fin des mondes)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hypothèses cosmogoniques (suite et fin) (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pasquier, Ernest (1849-1926)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/138" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Astronome-Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
347-366
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_16_1572" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_16_1572</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique. Hypothèse nébulaire et hypothèse météorique : Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique ; Impuissance de la science actuelle à satisfaire à cette condition ; De l’hypothèse nébulaire ; nature des faits sur lesquels Herschel a fondé son hypothèse ; Confirmation, à un certain point de vue, de l’hypothèse herschélienne par la science moderne ; Difficulté essentielle inhérente à l’hypothèse nébulaire ; Hypothèse météorique de M. Lockyer ; Maintien de l’hypothèse nébulaire, faute de mieux /
État actuel de notre système solaire. Comparaison avec les systèmes des étoiles doubles. Lois de Képler et gravitation universelle : Description du monde solaire ; Rappel de quelques définitions relatives à l’ellipse ; Du périhélie et de l’aphélie ; temps de la révolution ; Lois de Képler ; Excentricités des orbites et durées de révolution dans le système solaire ; De la gravitation universelle)
Référence bibliographique
<p>Wolf, <em>Les hypothèses cosmogoniques</em></p>
<p>Faye</p>
<p>Laplace</p>
<span>W. Herschel, <em>Philosophical Transactions</em>, 1811</span>
<p><span>Roberts, <em>A Selection of photographes of Stars, etc.</em>, 1894</span></p>
<p>Bigourdan, <em>Annales de l’Observatoire de Paris</em>, 1884</p>
<p>Bigourdan, <em>Bulletin astronomique</em>, t.X, 1893</p>
<p>O. Struve, « Mesure micrométriques des étoiles doubles », in <em>Observation de Pulkovo</em></p>
<p>Lockyer</p>
<p>Zenger, <em>Comptes rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1887</p>
<p>Tait</p>
<p>Deslandres, <em>Bulletin astronomique</em>, 1897</p>
<p>Pickering, <em>Bulletin astronomique</em>, 1892</p>
<p>Huggins, <em>Bulletin astronomique</em>, 1892</p>
<p>Vogel</p>
<p>Scheiner, <em>Die Spectralanalyse der Gestirne</em>, Leipzig, 1890</p>
<p><span>Janssen</span></p>
<div><span></span></div>
<p>G. Darwin</p>
<p>William Thompson</p>
<p>See</p>
<p>Callandreau, <em>Bulletin astronomique</em>, mars 1897</p>
<p>Poincaré</p>
<p>See, « Le but de l’astronomie stellaire », in <em>Bulletin de la Société belge d’astronomie</em>, octobre, 1897</p>
<p><span>Backlund</span></p>
<p><span>Képler</span></p>
<p><span>Tycho-Brahé</span></p>
<p>Tisserand, <em>Traité de mécanique celeste</em>, 1896</p>
<p>A.Hall</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Mansion, Paul, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a> », in <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a>, t.22, Louvain, 1920, pp. 148-189</p>
Commentaire Cité par
<p><span>Mansion reprend une remarque de Pasquier concernant l'incompatibilité de l'hypothèse cosmogonique de Kant avec les principes de la mécanique : </span></p>
<span>« </span><span>Dans son </span><em>Algemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels </em><span>(1755), Kant a exposé une hypothèse cosmogonique où il montre qu'il ignorait la mécanique de Newton, dont il se réclamait dans le titre et le texte de l'oeuvre : "la conclusion à laquelle il a été conduit est en condtradiction avec la loi des aires" remarque M. Pasquier". » (Mansion (1920), pp. 155-156)</span>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Les hypothèses cosmogoniques (suite) </em>est le deuxième article de fond en philosophie des sciences publié par Pasquier dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique. Hypothèse nébulaire et hypothèse météorique : Condition fondamentale à laquelle devrait satisfaire une hypothèse cosmogonique ; Impuissance de la science actuelle à satisfaire à cette condition ; De l’hypothèse nébulaire ; nature des faits sur lesquels Herschel a fondé son hypothèse ; Confirmation, à un certain point de vue, de l’hypothèse herschélienne par la science moderne ; Difficulté essentielle inhérente à l’hypothèse nébulaire ; Hypothèse météorique de M. Lockyer ; Maintien de l’hypothèse nébulaire, faute de mieux /<br />État actuel de notre système solaire. Comparaison avec les systèmes des étoiles doubles. Lois de Képler et gravitation universelle : Description du monde solaire ; Rappel de quelques définitions relatives à l’ellipse ; Du périhélie et de l’aphélie ; temps de la révolution ; Lois de Képler ; Excentricités des orbites et durées de révolution dans le système solaire ; De la gravitation universelle)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Hypothèses cosmogoniques (suite) (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pasquier, Ernest (1849-1926)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/138" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Astronome-Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
123-140
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1596" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1596</a></p>
Thèse - Objectif
Présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Unité probable d’origine du soleil et des planètes. Hypothèse de Laplace : Unité probable d’origine du soleil et des planètes ; Énoncé du problème cosmogonique tel qu’il se posait à Laplace pour le cas particulier du système solaire ; Ce qu’était, pour Laplace, le syst ème solaire, avant la transformation qui a donné naissance aux planètes ; Mode de formation des planètes d’après Laplace ; Résumé relatif à l’hypothèse de Laplace ; L’expérience de Plateau ne peut pas être considérée comme confirmant l’hypothèse de Laplace. Examen de la principale objection faite par M. Faye à l’hypothèse de Laplace : Portée de l’objection ; Comment l’objection est légitimée ; Réponse de M. Wolf à l’objection de M. Faye)
Référence bibliographique
<p>Laplace, <em>Exposition du Système du monde</em>, 1813</p>
<p>Faye</p>
<p>R.P. de Joannis, « Sur la formation mécanique du monde », in <em>Études</em></p>
<p>Herschel</p>
<p>Pasquier, <em>Cours de mécanique analytique</em></p>
<p>Kant</p>
<p>Plateau</p>
<p>Gilbert, V., <em>Cours de mécanique analytique</em>, 1891</p>
<p>Tisserand, V., <em>Traité de mécanique céleste</em></p>
<p>Wolf, <em>Hypothèses cosmogoniques</em></p>
<p>Hirn</p>
<p>Roche, « Essai sur la constitution et l’origine du système solaire », in <em>Mémoires de l’Académie de Montpellier</em>, 1873</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Mansion, Paul, «</span><span> </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.22, Louvain, 1920, pp. 148-189</span></p>
Commentaire Cité par
<p><span>Mansion reprend une remarque de Pasquier concernant l'incompatibilité de l'hypothèse cosmogonique de Kant avec les principes de la mécanique : </span><br /><br /><span>« </span><span>Dans son </span><em>Algemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels </em><span>(1755), Kant a exposé une hypothèse cosmogonique où il montre qu'il ignorait la mécanique de Newton, dont il se réclamait dans le titre et le texte de l'oeuvre : "la conclusion à laquelle il a été conduit est en condtradiction avec la loi des aires" remarque M. Pasquier". » (Mansion (1920), pp. 155-156)</span></p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Sur les hypothèses cosmogoniques </em>est le troisième article de fond en philosophie des sciences publié par Pasquier dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1898, l'intervention a pour objectif de présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Unité probable d’origine du soleil et des planètes. Hypothèse de Laplace : Unité probable d’origine du soleil et des planètes ; Énoncé du problème cosmogonique tel qu’il se posait à Laplace pour le cas particulier du système solaire ; Ce qu’était, pour Laplace, le syst ème solaire, avant la transformation qui a donné naissance aux planètes ; Mode de formation des planètes d’après Laplace ; Résumé relatif à l’hypothèse de Laplace ; L’expérience de Plateau ne peut pas être considérée comme confirmant l’hypothèse de Laplace. Examen de la principale objection faite par M. Faye à l’hypothèse de Laplace : Portée de l’objection ; Comment l’objection est légitimée ; Réponse de M. Wolf à l’objection de M. Faye)
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Hypothèses cosmogoniques (suite) (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Segond, Joseph (1872-1954)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/340" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue de synthèse historique
Volume
10
Pagination
1-9
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Histoire Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Histoire des Sciences
Thèse - Objectif
Déterminer la nature, les principes et la méthodologie de la théorie de l'histoire de Cournot
Examiner les liens établis par Cournot entre l'histoire, les sciences, l'art et la philosophie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Bacon</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1861</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps modernes</em>, Paris, 1872</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Audierne, René, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/326" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Note sur la classification des connaissances humaines dans Comte et dans Cournot</a> », in <em>Revue de métaphysique et de morale</em>, t. 13, 1905, pp. 509-519. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110592/f515.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110592/f515.item</a>)</p>
<p>Mentré, François, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/309" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Une thèse de Cournot. L’histoire des sciences n’est-elle plus possible ?</a> », in <i>Revue de Synthèse Historique</i>, t. 11, 1905, pp. 1-14. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101546n/f4.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101546n/f4.image</a>)</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101543h/f4.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101543h/f4.image</a></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Les idées de Cournot sur l'histoire</em> est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Segond dans la <em>Revue de synthèse historique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de déterminer la nature, les principes et la méthodologie de la théorie de l'histoire de Cournot. L'auteur est ainsi amené à examiner les liens établis par Cournot entre l'histoire, les sciences, l'art et la philosophie.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Idées de Cournot sur l'histoire (Les)
Cournot (1851)
Cournot (1861)
Cournot (1872)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Laminne, Jacques (1864-1924)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/187" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1906
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
13
Pagination
324-330
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1906_num_13_51_1948" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1906_num_13_51_1948</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Discuter l’interprétation donnée par Nys de la théorie péripatéticienne de la matière et de la forme
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Pesch</p>
<p>Saint-Thomas, <i>Mixtione Elementorum</i></p>
<p>Saint-Thomas, <i>Generatione et Corruptione</i></p>
<p>Duhem, <em>Thermodynamique et Chimie</em></p>
<p><span>Laminne, </span><em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
<p><span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a> », in Revue Néo-Scolastique, t. 12, Louvain, 1905, pp. 60-83</p>
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/98" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 316-338</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
Pesch, soutient, avec Nys, l’hétérogénéité du composé chimique.
Discute
<p>Pesch</p>
<p><span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a> », in Revue Néo-Scolastique, t. 12, Louvain, 1905, pp. 60-83</p>
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/98" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 316-338</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/100" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux difficultés proposées par M. Laminne</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 331-337</span>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/100" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux difficultés proposées par M. Laminne</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 13, Louvain, 1906, </span>pp. 331-337
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La permanence des éléments dans le composé chimique </em>est l'unique discussion publiée par Laminne dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1906, l'intervention a pour objectif de discuter l’interprétation donnée par Nys de la théorie péripatéticienne de la matière et de la forme. </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
La permanence des éléments dans le composé chimique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Boussinesq, Joseph (1842-1929)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/274" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1877
Périodique de publication
Revue scientifique
Volume
19
Pagination
986-991
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4<sup>e</sup>série. », in <em>Journal des savants</em>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 196-233.</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 234-286.</p>
<p>Fouillée, Alfred, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Janet, Paul, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a><span> », in </span><em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em><span>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
<p><span>Naville, Ernest, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La physique et la morale</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 7, 1879, pp. 265-286. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item</a><span>)</span></p>
<p>Poincaré, Henri, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/336" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Cournot et les principes du calcul infinitésimal</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 13, 1905, pp. 293-306. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110592/f299.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110592/f299.image</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Source
<p>Mueller, Thomas Michael, "The Boussinesq Debate : Reversibility, Instability, and Free Will", in <em>Science in Context</em>, 2015, t. 28, pp. 613-635. (<a href="https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf</a>)</p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Combattre le matérialisme et le déterminisme mécanique absolu
Défendre scientifiquement le spiritualisme (position pouvant concilier l'existence de la liberté avec les principes de la mécanique)
Faire du principe directeur qui repose sur les cas d'indétermination mécanique (intervenant dans les équations différentielles qui reçoivent des solutions singulières) une solution à l'incompatibilité entre le mécanisme et le libre arbitre
Acculturation
Non
École Philosophique
Spiritualisme
Discuté par
<p>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4<sup>e</sup>série. », in <em>Journal des savants</em>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 196-233.</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 234-286.</p>
<p>Fouillée, Alfred, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La liberté et le déterminisme. Conciliation des deux principes</em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Boussinesq dans la <em>Revue scientifique</em>. Parue en 1877, l’intervention a pour objectif de défendre scientifiquement le spiritualisme et de combattre le matérialisme et le déterminisme mécanique absolu en faisant du principe directeur qui intervient dans les cas d’indétermination mécanique une solution à l’incompatibilité entre le mécanisme et le libre arbitre. Il s’agit de démontrer que le spiritualisme est une position pouvant concilier l’existence de la liberté avec les principes de la mécanique. Le libre arbitre reçoit ici une preuve en faveur de son existence à partir de certains principes de la mécanique, en particulier des équations différentielles du mouvement qui admettent des solutions singulières<a></a><span>[1]</span>.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« La tendance des physiologistes, légitime en ce qu’elle résulte de leurs observations, est d’ailleurs de n’exempter aucunement des lois physiques ou chimiques la matière qui vient faire partie d’un organisme animé, quoique les circonstances, très-spéciales, au milieu desquelles elle se trouve tant qu’elle lui appartient, la rendent capable de mouvement particuliers, incomparablement plus divers que ceux qu’elle avait présentés jusqu’alors. Or, plusieurs savants croient que cette extension des lois physiques aux mouvements intérieurs des centres nerveux, organes de la pensée et de la volonté, équivaut à admettre la complète détermination de toute la suite de leurs états par les lois considérées, et, comme conséquence particulière, l’impossibilité d’assigner dans le monde visible une place quelconque à la liberté, dont le sentiment en nous ne serait que pure illusion. Je me propose d’établir qu’une pareille conclusion est en complet désaccord avec la logique, et qu’elle n’a pu se produire que par l’oublie d’un fait analytique important. Ce fait consiste en ce que des équations différentielles, même parfaitement déterminées, reliant les uns aux autres les états successifs d’un système, sont loin d’être assimilables à des équations finies ; en effet, l’intégration introduit fréquemment dans les fonctions qui y paraissent une indétermination pour ainsi dire illimitée, lorsqu’il existe ce que les géomètres appellent des solutions singulières. (…) Une conclusion qui me paraît se dégager en toute certitude de ce petit essai, c’est que les lois physiques, au sens précis qu’on leur attribue d’ordinaire d’équations différentielles du mouvement des systèmes matériels, ne sont nullement synonymes d’un déterminisme absolu, dans lequel sombreraient la liberté morale des êtres humains et leur responsabilité. Le physiologiste peut donc, sans s’écarter du plus sévère spiritualisme, étendre les lois mécaniques, physiques et chimiques à toute la matière, y compris les molécules d’un cerveau vivant. » (Boussinesq (1877), pp. 986 et 991)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1881
Périodique de publication
La Revue scientifique de la France et de l’étranger
Volume
28
Pagination
429-434
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Principe de la conservation de l'énergie
Thèse - Objectif
Envisager la démonstration de la liberté au point de vue non pas moral mais dans ses rapports avec les principes de la mécanique (la liberté est-elle une impossibilité mécanique ? Est-elle en contradiction avec le principe de la conservation de l'énergie ? Si elle est possible, quels seraient ses effets mécaniques ?)
Concilier la liberté et les principes de la mécanique
Concevoir mécaniquement la liberté (considérer la liberté comme une puissance motrice dont les effets ne peuvent se prévoir, parce que les mouvements exécutés librement ne sont pas contenus dans les mouvements qui précèdent)
Déjouer la doctrine de la prédestination absolue (ou mécanisme absolu)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>du Bois-Reymond, <em>Über die Grenzen des Naturerkennens</em>, 1872. (<a href="https://archive.org/details/berdiegrenzende07reygoog" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/berdiegrenzende07reygoog</a>)</p>
<p>Laplace</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Bertrand, <em>Journal des savants</em>, 1877</p>
<p>Boussinesq, Joseph, <em>Les Mondes</em>, 13 et 28 novembre 1878</p>
<p>James, William, <em>Sur le sentiment de l’effort</em>, Boston, 1880</p>
<p>Herschell, John</p>
<p>Delboeuf, Joseph, <em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Plateau, « note sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse », in <em>Bulletins de l'Académie royale de Belgique</em>, février 1877</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Delboeuf expose la doctrine de la prédestination absolue à partir des écrits de du Bois-Reymond et Laplace :</p>
<p>« Dans une conférence restée célèbre, un savant illustre, M. du Bois-Reymond, s’exprime en ces termes : « On peut concevoir une connaissance de la nature telle que tous les phénomènes y seraient représentés par une formule mathématique, par un immense système d’équations différentielles simultanées, qui donneraient pour chaque instant le lieu, la direction et la vitesse de chaque atome de l’univers. « Une intelligence, dit Laplace, qui pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre des données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome ; rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux. (…) ». En effet, de même que l’astronome n’a qu’à donner au temps, dans les équations de la lune, une certaine valeur négative, pour y démêler si, lrosque Périclès s’embarquait pour Epidaure, le soleil était éclipsé au Pirée ; de même l’intelligence conçue par Laplace pourrait, par une discussion convenable de sa formule universelle, nous dire qui fut le Masque de fer, ou comment le Président coula à fond. De même que l’astronome prédit le jour où, du fond de l’espace, une comète revient après des années émerger à la voûte céleste ; de même cette intelligence lirait, dans ses équations, le jour où la croix grecque brillera sur la mosquée de Sainte-Sophie, et celui où l’Angleterre brûlera son dernier morceau de houille. (…) » Cette doctrine de la prédestination absolue de toutes choses n’est pas neuve. (…) elle constitue le système de l’harmonie préétablie de Leibniz ; c’est d’elle que découle la foi en la prescience de la Divinité ; c’est elle enfin, on peut le dire, qui compte aujourd’hui le plus de partisans parmi les physiciens et les biologistes. Si elle est vraie, un fatalisme inexorable pèse sur l’univers ; la liberté est un vain mot ; l’homme, en se croyant libre, est le jouet d’une illusion (…). » (Delboeuf (1881), pp. 429-430)</p>
<p>Delboeuf présente la théorie de Boussinesq pour concilier la liberté morale et le déterminisme mécanique :</p>
<p>« Un mathématicien ingénieux, M. Boussinesq, est, à notre connaissance, le premier qui ait résolument placé ce sujet sur le terrain de la mécanique. Il a consigné le résultat de ses réflexions dans un volumineux mémoire bourré d’équations et de formules (…). De ce chef, il a été vivement attaqué, dans le <em>Journal des savants</em>, par M. Bertrand, auquel il répondit dans <em>Les Mondes</em>des 13 et 29 novembre 1878. La solution de M. Boussinesq repose sur certains cas d’indétermination que peuvent présenter les équations différentielles du mouvement. Si, pour nous servir d’un exemple familier, nous imaginons un point matériel parcourant, en vertu de la pesanteur, une verticale qui vient aboutir au sommet d’un cône, le point s’y arrêtera et pourra, dans la suite, continuer son mouvement le long d’une quelconque des génératrices du cône. Il suffit pour cela qu’une force, aussi petite que l’on voudra, vienne agir sur lui pendant qu’il est au repos, pour lui faire parcourir de haut en bas une arrête déterminée. Partant de semblables considérations, M. Boussinesq est amené à se figurer le cerveau comme un système d’atomes lancés sur des trajectoires qui présenteraient de distance en distance de nombreux points d’indétermination. Ce serait l’agent volontaire, le principe directeur, qui aurait la propriété de faire cesser cette indétermination. » (Delboeuf (1881), p. 430)</p>
<p>Delboeuf renvoie aux analyses de Plateau pour discuter la solution envisagée par Boussinesq pour concilier la liberté morale et le déterminisme mécanique :<br /><br />« Je ne me sens ni la volonté ni la capacité d’examiner à fond la question de savoir si la réalité peut offrir des cas d’indétermination tels qu’un mobile, soumis à l’action de forces définies, se trouverait en un point de sa trajectoire, devant deux ou plusieurs chemins entre lesquels il lui serait loisible de choisir. Si l’analyse forge de semblables équations, ce doit être au moyen de l’introduction d’imaginaires ou d’autres artifices de calcul qui ne correspondent nullement aux conditions réelles du mouvement d’un point mathématique. (note : Voir à ce sujet l’intéressante note de M. J. Plateau. On y voit des courbes qui, simples d’abord, se dédoublent à partir d’un certain point. Au fond, ces figures se composent de deux trajectoires distinctes, dont l’une a une branche imaginaire, et qui ne pourraient être décrites que par deux mobiles différents. » (Boussinesq (1881), pp. 530-531)</p>
<p>Pour présenter le problème de l'alternative entre la liberté et le principe de la conservation de l'énergie, Delboeuf renvoie aux études de Herschell et James. </p>
<p>Dans sa démonstration de la liberté comme puissance motrice, Delboeuf renvoie à son <em>Essai de logique scientifique </em>dans lequel il définit le temps mécanique comme un mouvement uniforme arbitraire pris pour unité de mouvement.</p>
Discute
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Discute
<p>Delboeuf refuse la solution envisagée par Boussinesq pour concilier la liberté morale et le déterminisme mécanique :<br /><br />« Je ne me sens ni la volonté ni la capacité d’examiner à fond la question de savoir si la réalité peut offrir des cas d’indétermination tels qu’un mobile, soumis à l’action de forces définies, se trouverait en un point de sa trajectoire, devant deux ou plusieurs chemins entre lesquels il lui serait loisible de choisir. Si l’analyse forge de semblables équations, ce doit être au moyen de l’introduction d’imaginaires ou d’autres artifices de calcul qui ne correspondent nullement aux conditions réelles du mouvement d’un point mathématique. D’ailleurs, en supposant même, qu’une trajectoire puisse se bifurquer, on aurait tort de croire que cette liberté de choix entre deux routes indifférentes fût l’image de la liberté de l’âme. Quand nous délibérons, nous ne sommes pas arrêtés devant deux chemins également bons à suivre. Au contraire, ils se dressent devant notre esprit comme offrant des avantages et des désavantages opposés, et l’effort que nous devons faire a précisément pour but – comme le dit excellemment M. James – de nous faire consentir à la réalisation des désagréments qui doivent résulter de notre choix. Abandonnons donc la solution de M. Boussinesq. Au surplus, elle ne résoute pas la question. Tout compte fait, dans le système de ce géomètre, les êtres libres se trouveraient à tout instant en face d'une certaine somme de possibles, entre lesquels ils choisiraient pour en réaliser un. Et comme ces possibles sont indépendants les uns des autres, l'intervention de la liberté ne modifie en aucune façon l'état de choses existant. (...) » (Delboeuf (1881), pp. 430-431)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
Commentaire Discuté par
<p>Grocler tente de réfuter<span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La liberté et ses effets mécaniques </em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans <em>La Revue scientifique</em>. Publiée en 1881, l'intervention a pour objectif de concilier la liberté et les principes de la mécanique en concevant mécaniquement la liberté. Delboeuf soutient la thèse selon laquelle la liberté peut être considérée comme une puissance motrice dont les effets ne peuvent se prévoir du fait que les mouvements exécutés librement ne sont pas contenus dans les mouvements qui précèdent. Il est conduit à discuter la doctrine de la prédestination absolue (ou mécanisme absolu).</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Liberté et ses effets mécaniques (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Année de publication
1876
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
16
Pagination
199-215
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Théorie minéralogique
Thèse - Objectif
Déterminer la place que la minéralogie occupe dans la série hiérarchique du savoir positif
Combattre la thèse de l'indépendance de la science minéralogique à l'égard de la chimie
Montrer que la minéralogie doit être considérée comme la chimie concrète et consiste en la description de toutes les combinaisons chimiques qui se produisent dans les substances solides, naturelles et artificielles
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation des théories et méthodes de la minéralogie
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Référence bibliographique
<p>Haüy</p>
<p>Vauquelin</p>
<p>Berzelius</p>
<p>M.-F. Pisani,<em>Traité élémentaire de Minéralogie</em>, Paris, Masson, 1875.</p>
<p>Mitscherlich</p>
<p>Kobell, <em>Geschickte der Mineralogie von 1630-1860</em>, Munich, 1864.</p>
<p>Rammelsberg, <em>Chimie cristallographique</em>, 1855.</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire, « Qu'est-ce que la géologie », in <em>La Philosophie Positive</em>, t.1, Paris, 1867, pp. 31-50.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.1.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.3.</p>
Commentaire Référence bibliographique
Wyrouboff rappelle les découvertes de Haüy qui fixèrent les premières lois de la cristallisation, les recherches analytiques de Vauquelin et Berzelius qui déterminèrent d'une façon précise la composition des espèces minérales et la loi de l'isomorphisme de Mitscherlich.
Wyrouboff ((1876), pp.208-209) reproduit la conclusion de l'ouvrage de Kobell pour souligner les difficultés liées à la classification dans les sciences minéralogiques.
Pour Wyrouboff ((1876), pp. 211-212), l'ouvrage de Rammelsberg est la première tentative sérieuse pour fixer la chimie concrète.
Wyrouboff cite les passages où Comte présente la thèse selon laquelle la minéralogie est une science concrète correspondant à la chimie, science abstraite.
Discute
<p>M.-F. Pisani,<em>Traité élémentaire de Minéralogie</em>, Paris, Masson, 1875.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.1.</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de Philosophie positive</em>, T.3.</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff rejette la thèse de Pisani selon laquelle la science minéralogique est une science indépendante :</p>
<p>« M. Pisani (…) chimiste distingué, analyste de premier ordre, fort au courant de tout ce qui se rattache aux sciences inorganiques, ayant eu l’occasion de manipuler une quantité prodigieuse de substances minérales, il a essayé de réunir, dans un livre élémentaire, toutes les notions qui, selon lui, doivent constituer le bagage de la minéralogie contemporaine. Il y a décrit toutes les acquisitions nouvelles de la science, il y a signalé tous les procédés d’étude que nous possédons; tout cela est clair, facile élégant, mais, disons-le tout de suite, le livre pèche par sa base, par l’idée mère qui a servi à sa conception. C’est encore un livre construit sur l’ancienne idée devenue routinière à force d’être reproduite sans jamais être critiquée, de l’indépendance de la science minéralogique. C’est justement parce que cette idée est fausse et qu’elle est en même temps une idée courante, acceptée par tous sans examen, que j’ai cru utile de lui consacrer quelques pages à propos d’un livre récemment paru et destiné, sans aucun doute, à avoir du succès. » Wyrouboff ((1876), pp. 201-202).</p>
<p>Wyrouboff discute la définition que donne Comte de la chimie concrète : <br /><br />« MM. Comte (…) a identifié la minéralogie avec la chimie concrète et a défini celle-ci : l’application des notions chimiques à l’histoire naturelle de notre globe. Or, il est manifeste que l’histoire naturelle de notre globe est la géologie, science dépendante de l’astronomie, et n’ayant aucun rapport direct avec la chimie. (…) L’erreur que M. Comte a commise (…) est renfermée dans sa définition de la chimie concrète. Une science concrète ne peut jamais être une application des notions puisées dans la science abstraite correspondante à un ordre de phénomènes qui lui est complètement étranger. L’histoire naturelle de notre globe, qui est ici synonyme de géologie, n’a rien de commun avec cette science des combinaisons et des décompositions, qui a reçu le nom de chimie; elle en prend certains faits, certaines méthodes, comme elle prend des faits et des méthodes dans beaucoup d’autres sciences, mais elle n’en est pas la suite, la continuation directe et nécessaire. Une science concrète doit toujours être la description et la classification des corps dans lesquels la science abstraite correspondante cherche ses lois générales. (…) La minéralogie, considérée comme partie constituante de la géologie, ne rentre pas dans la définition: car la géologie décrit la terre, c’est-à-dire une planète, un corps céleste, et les corps célestes appartiennent de droit à l’astronomie. Il suit, de là, que l’histoire naturelle du globe, avec toutes ses branches et toutes ses subdivisions, est une astronomie concrète, et non une chimie concrète. » (Wyrouboff (1876), pp.205-206). <br /><br /><span>Le Chimiste-Philosophe</span><span> rejette ainsi l’idée que la chimie concrète est l’application méthodique du système des connaissances chimiques à l’histoire naturelle du globe.</span></p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La Minéralogie</em> est le sixième article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em>. Parue dans le tome 16 du périodique, l’intervention du Chimiste-Philosophe est motivé par la publication du <em>Traité élémentaire de Minéralogie</em> (1875) de Pisani. Rejettant la thèse de Pisani selon laquelle la science minéralogique est une science indépendante, Wyrouboff a pour objectif de déterminer la place que cette science occupe dans la série hiérarchique du savoir positif. L’enjeu du texte est ainsi d’assigner à la minéralogie une place déterminée dans la classification positiviste des sciences. Cette intervention est l’occasion pour Wyrouboff de présenter au public de la revue certaines théories et méthodes de la minéralogie. </p>
<p>En s'appuyant sur les principes de la classification positiviste des sciences (ou loi hiérarchique), en particulier la distinction entre les sciences abstraites ou générales (qui ont pour objet la découverte des lois qui régissent les diverses classes de phénomènes) et les sciences concrètes ou descriptives (qui ont pour objet d'appliquer ces lois à l'histoire des différents êtres existants), l'auteur défend la thèse selon laquelle la minéralogie est la chimie concrète dépendante de la chimie abstraite. Ainsi, une science concrète étant toujours la description et la classification des corps dans lesquels la science abstraite correspondante cherche ses lois générales, la minéralogie, considérée comme la chimie concrète, est la description de toutes les combinaisons chimiques qui se produisent dans les substances solides, naturelles et artificielles. <br />Il convient de souligner que le Chimiste-Philosophe reviendra sur la question de l’indépendance de la minéralogie à l’égard de la chimie en 1869 dans « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/15" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De l’Individu dans le règne inorganique</a> ». </p>
<div></div>
Cité par
<p>Wyrouboff, Grégoire, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/337" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la méthode dans la statistique</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie</a></em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> Positive</a><span>, t. 6, Paris, 1870, pp. 23-43. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.item)</a></p>
Commentaire Cité par
<p>Wyrouboff renvoie à ses articles sur la géologie et la minéralogie pour illustrer la nécessité de définir rationnellement les sciences :<br /><br />« Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. » (Wyrouboff (1870), p. 30)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Minéralogie (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
172-192
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1599" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1599</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Exposer la conception scolastique du composé chimique selon laquelle le composé n'est pas un agrégat de substances élémentaires, mais une substance nouvelle, un être doué d'unité essentielle et d'une nature spécifique
Montrer que la théorie thomiste du composé chimique s'harmonise avec les données de l'expérience
Corriger les interprétations trop rigoristes qui ont été données de la théorie scolastique du composé chimique et qui rendaient cette théorie inacceptable et inconciliable avec les faits
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>De la génération et de la corruption</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De pluralitate formarum</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De mixtione elementarum</em></p>
<p>Nys, <em>Le problème cosmologique</em>, 1888</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La nature du composé chimique </em>est le sixième article de fond publié par Nys dans la<span> </span><em>Revue néo-scolastique.</em><span><em> </em></span>Parue en 1898, l'intervention a pour objectif d'exposer la conception scolastique du composé chimique selon laquelle le composé n'est pas un agrégat de substances élémentaires<a></a><span>[1]</span>, mais une substance nouvelle, un être doué d'unité essentielle et d'une nature spécifique<a></a><span>[2]</span>. Nys est amené à corriger les interprétations trop rigoristes qui ont été données de la théorie scolastique du composé chimique et qui rendaient cette théorie inacceptable et inconciliable avec les faits.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>Cette thèse est défendue par la théorie de l’atomisme scientifique du composé chimique. Selon cette théorie, « le corps chimiquement composé est un agrégat de corps simples, une unité accidentelle formée d’éléments qui, dans son sein, conservent leur état substantiel propre » (Nys (1898), p. 174)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« La conclusion générale qui se dégage de cette étude peut s’exprimer brièvement de la manière suivante : Le composé chimique n’est pas un agrégat de substances élémentaires, mais un être doué d’unité essentielle. Il contient toutes les bases matérielles de ses générations élevées à un nouvel état substantiel par une seule forme spécifique. Le principe nouveau qui lui donne sa nature distinctive est le substitut naturel des formes élémentaires disparues, et à ce titre, il en réunit les perfections essentielles dans son unité supérieure. Les propriétés du composé répondent à sa nature complexe. Elles sont en réalité multiples. Chaque élément constitutif s’y trouve représenté par un ensemble de qualités atténuées, en rapport avec les altérations qui ont nécessité sa transformation et avec les exigences de l’être nouveau dont il fait partie. Ces différents groupes ont pour sièges spéciaux les diverses parties du composé qui en rappellent les générateurs. » (Nys (1898), p. 192)</p>
<p> </p>
Cité par
<p>Nys, « L'individu dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t.10, Louvain, 1903, pp. 5-23.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Nature du composé chimique (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
388-404
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_20_1624" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_20_1624</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Montrer les difficultés, les dangers et les illogismes d'une théorie scolastique rajeunie qui tente de concilier les principes de la théorie scolastique et les principes de la théorie atomiste du composé chimique en sacrifiant l’unité essentielle des composés inorganiques
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>De Anima</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De pluralitate formarum</em><span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>R. P. De Munnynck</p>
Commentaire Référence bibliographique
<span>Nys indique au lecteur que R. P. De Munnynck s’accorde avec l’interprétation de la théorie scolastique exposée dans Nys (1898) :</span>
<p><span>« Nous avons vu avec plaisir que le R. P. De Munnynck dans un remarquable travail présenté au dernier congrès des savants catholiques, à Fribourg, a mis en relief la nécessité d’élargir l’interprétation que la plupart des scolastiques modernes donnent à la formule traditionnelle « elementa virtute manent ». Les vues émises par le savant dominicain, s’accordent en tous points avec l’idée-mère développée dans la première partie de ce travail et formulée succinctement déjà dans notre dissertation <em>Le Problème cosmologique</em>. Nous sommes d’autant plus heureux de constater cette communauté d’opinions, que le R. P. ne connaissait pas alors nos vues à ce sujet : l’interprétation donnée lui était donc aussi personnelle. On ne rompt jamais sans crainte avec une tradition plusieurs fois séculaire. Aussi, nous aimons à souligner le précieux appui donné à cette interprétation nouvelle par le distingué Lecteur de Louvain. » (Nys (1898), p. 390)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La nature du composé chimique (suite et</em> fin<em>) </em><span>est le septième article de fond publié par Nys dans la</span><span> </span><em>Revue néo-scolastique.</em><span><em> </em></span><span>Parue en 1898, l'intervention a pour objectif de montrer les difficultés, les dangers et les illogismes d'une théorie scolastique rajeunie qui tente de concilier les principes de la théorie scolastique et les principes de la théorie atomiste du composé chimique en sacrifiant l’unité essentielle des composés inorganiques : <br /><br /></span>« En présence des difficultés créées par les sciences et spécialiement par la chimie moderne à la cosmologie de l’École, plusieurs philosophes, d’ailleurs partisans de la doctrine traditionnelle, se sont demandé s’il n’y avait pas lieu de tempérer les exigences de la théorie péripatéticienne sur la nature des composés chimiques, et d’admettre, conformément aux principes de l’atomisme scientifique, que tous les corps chimiquement composés ne sont que des agrégats de substances élémentaires. L’unie essentielle n’appartiendrait ainsi qu’auc éléments proprement dits, c’est-à-dire aux corps simples, et aux êtres doués de vie. Aussi bien, nous dit-on, cette concession ne fait que restreindre le champ d’application de la théorie générale, et partant ne saurait la compromettre. D’autre part, n’est-ce pas le moyen le plus simple et le plus radical de mettre fin à ce conflit perpétuel qui règne depuis tant d’années déjà entre la philosophie et les sciences ? Telle est la tendance nouvelle qui s’accentue lentement à raison de la grande simplicité de la solution proposée, menace d’ébranler chez un un bon nombre d’antiques convictions. C’est cette tendance conciliatrice que nous nous proposons d’examiner dans ce travail. » (Nys (1898), pp. 390-391). <br /><br />Nys met alors en relief le fait que cette théorie scolastique rajeunie n’élude pas les difficultés d’ordre scientifique liées aux composés chimiques, porte atteinte à un des principes fondamentaux de la théorie aristotélicienne (finalité immanente) et brise l’unité et l’harmonie de la théorie scolastique.<span class="apple-converted-space"> </span></p>
<p></p>
<p><span><br /><br /><br /></span></p>
Cité par
<p>Nys, « L'individu dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t.10, Louvain, 1903, pp. 5-23.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Nature du composé chimique (suite et fin) (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Tarde, Gabriel (1843-1904)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/293" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1904
Périodique de publication
Revue de Philosophie
Volume
5
Pagination
497-515
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
URL
https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft
Thèse - Objectif
Présenter, examiner et discuter les principes fondamentaux de la philosophie de Cournot (Théorie des idées ; Théorie du Hasard ; Théorie de la raison des choses ; Théorie des probabilités (mathématiques et philosophiques))
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Exposition de la théorie des chances et des probabilités</em>, Paris, 1843</p>
<p>Kant</p>
<p>Comte</p>
<p>Poincaré, Henri, <em>La Science et l'Hypothèse</em></p>
<p>Milhaud, Gaston, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/298" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le hasard chez Aristote et chez Cournot</a><span> », in </span><i>Revue de Métaphysique et de morale</i><span>, t. 10, Paris, 1902, pp. 667-681. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f671.image</a><span>)</span></p>
<p>Piéron, Henri, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/292" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Essai sur le Hasard. La psychologie d’un concept</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 10, 1902, pp. 682-695. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item</a><span>)</span> </p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Pour Tarde, Cournot a repris à nouveaux frais le grand problème philosophique de l’objectif et du subjectif :</p>
<p>« Il (Cournot) s’est heurté, après Kant, au grand problème philosophique de savoir ce qu’il y a d’objectif et de purement subjectif dans nos pensées. Il a essayé de le résoudre par l’emploi d’une méthode toute nouvelle, que sa culture mathématique lui a suggérée en partie. Il traite, en effet, cette question, à certains égards, à peu près comme un géomètre tel que Laplace traite un problème de probabilité. Une idée, d’après lui, doit être d’autant plus probablement réputée représentative du dehors, correspondante à une réalité extérieure et semblable, que cette idée introduit plus d’ordre, et un ordre plus simple dans nos perceptions. » (Tarde (1904), pp. 497-498)</p>
<p>Pour Tarde, les principes fondamentaux de la philosophie de Cournot proviennent, en partie, d'une prise en compte et d'une analyse du calcul des probabilités. En cela, le géomètre-philosophe s'oppose à Comte :</p>
<p>« On voit que cette notion de hasard s’appuie sur celle de probabilité. N’oublions pas que Cournot, comme tous les grands géomètres, s’est beaucoup occupé du calcul des probabilité, qu’il a même publié tout un gros traité sur ce sujet. J’ajouterai que cette branche des mathématiques, si mal accueillie à sa première poussée, et dont Auguste Comte, en particulier, a dit beaucoup de mal, n’a cessé de grandir en importance scientifique par la fécondité de ses applications. » (Tarde (1904), pp. 498-499)<br /><br />Cependant, Tarde identifie certains points communs entre Comte et Cournot :<br /><br /></p>
<p>« On remarque que, par ce peu de goût pour l’idée de cause, Cournot s’accorde avec Auguste Comte. Chez les deux, l’éducation mathématique explique cette disposition. Mais, chez Comte, l’idée de cause est bannie, parce qu’il la répute entachée de métaphysique ; chez Cournot, elle est subordonnée à l’idée de raison, parce qu’elle est, au contraire, trop positive, et j’allais dire trop grossière, tandis que l’idée de raison a quelque chose de plus idéaliste, de plus mathématique. » (Tarde (1904), p. 501)</p>
<p>Tarde renvoie le lecteur à Poincaré pour illustrer l’importance du calcul des probabilités pour les sciences et la philosophie :</p>
<p>« On peut voir, dans le petit volume tout récent de M. Poincaré intitulé : <em>La Science et l’Hypothèse</em>, vrai chef-d’œuvre de profondeur lucide, le cas que cet éminent géomètre fait de cet ordre de spéculations. D’après lui, « toutes les sciences ne seraient que des applications inconscientes du calcul des probabilités ; condamner ce calcul, ce serait condamner la science tout entière. »… Il dit expressément que la théorie cynétique des gaz, entre autres théories, repose sur la loi des grands nombres, et que « le calcul des probabilité (s’il était imaginaire) l’entrainerait évidemment dans sa ruine ». Il ajoute : « Et ce ne serait seulement pas de ce sacrifice partiel qu’il s’agirait, ce serait la science tout entière dont la légitimité serait révoquée en doute. » » (Tarde (1904), p. 499)</p>
<p>Dans son analyse de la théorie du hasard de Cournot, Tarde renvoie aux articles de Milhaud et Piéron :</p>
<p>« La notion que Cournot se fait du hsard demande à être discutée. Elle est peut-être, de toutes les idées de Cournot, celle qui a été la plus remarquée, et récemment encore, dans la <em>Revue de Métaphysique</em>, deux articles intéressants et finement subtils, sont consacrés à l’examen de cette théorie. L’un est de M. Georges Milhaud, qui découvre entre l’idée que Cournot se fait du hasard et celle que s’en était faite, si longtemps avant lui, Aristote, une profonde analogie ; et ce rapprochement permet au moins d’affirmer que, pour Aristote comme pour Cournot, le fortuit consiste dans la rencontre imprévisible de séries de causes et d’effets jusque-là indépendantes. L’autre article de M. Henri Piéron, qui, tout en rapprochant, lui aussi, la définition de Cournot et celle d’Aristote, et montrant par là le cas qu’il fait de la première, soumet celle-ci à une critique pénétrante, et tâche de mettre en évidence son insuffisance, ou plutôt l’utilité de combiner la définition de Cournot avec celle du grand philosophe de l’antiquité. » (Tarde (1904), p. 505)</p>
<p>Tarde présente et examine les critiques adressées par Piéron à la théorie du Hasard de Cournot :<br /><br />« M. Piéron, avec raison, reproche à la définition de Cournot d’être trop large. Comme il le dit très bien, « la plupart des phénomènes sont dus à la rencontre de séries indépendantes ». Vous ne pouvez vous promener dans la rue sans rencontrer une foule de personnes dont chacun est une série d’états d’âme ou d’états corporels enchainés, partiellement indépendante des autres séries. Ainsi, la circulation entière d’une grande ville serait un amas énorme et un fleuve continu d’accidents. Mais la nature aussi est toute pleine d’accidents, à ce compte : la pluie tombe sur une place, accident ; car, est-il rien de plus indépendant que la série des états traversés par une goutte de pluie depuis son ascension de ‘Océan dans la rue jusqu’à sa chute, et la série des états embryonnaires traversés par chaque plante depuis la fécondation de son ovule initial ? M. Piéron est d’avis qu’il faut faire intervenir ici un élément psychologique, dont Cournot n’a pas voulu se préoccuper, et ne qualifier fortuites parmi toutes les rencontres de séries indépendantes, que celles qui sont contraires à nos vœux, à nos buts, ou, à l’inverse, qui les secondent d’une manière inattendue. (…) Ainsi, on ne saurait éliminer de la notion d’accidentalité l’idée de finalité : elle en est partie intégrante. Mais, précisément, ce qui singularise la tentative de Cournot, c'est d'avoir cherché à purger de tout élément de finalité subjective l'idée du hasard, et la question est de savoir s'il y a réussi. » (Tarde (1902), pp. 505-506)</p>
Discute
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
Commentaire Discute
<p>Tarde discute certains principes fondamentaux de la philosophie de Cournot, en particulier sa théorie de la raison des choses et sa notion du hasard.</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La notion de hasard chez Cournot </em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Tarde dans la <em>Revue de philosophie</em>. Parue en 1904, l'intervention a pour objectif de présenter, d'examiner et de discuter les principes fondamentaux de la philosophie de Cournot (Théorie des idées ; Théorie du Hasard ; Théorie de la raison des choses ; Théorie des probabilités (mathématiques et philosophiques)).</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Milhaud, Gaston, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La définition du hasard de Cournot</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i>, t. 72, 1911, pp. 136-159. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image</a>)</span></p>
<p>Mentré, François, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/303" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Note sur les origines de l’idée de Raison chez Cournot</a><span> », in </span><em>Revue de philosophie</em><span>, t. 20, 1912, pp. 151-159. (</span><a href="https://archive.org/details/revuedephilosoph20pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedephilosoph20pariuoft</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Milhaud défend la conception du Hasard de Cournot contre les critiques de Tarde :<br /><br /></p>
<p>« À côté de ces objections qui portent principalement sur le déterminisme inséparable de la conception de Cournot, d’autres se sont fait jour, notamment avec Tarde et Henri Piéron. On reproche à Cournot d’avoir rejeté du hasard toute notion de finalité, et ainsi d’avoir éliminé un élément psychologique et subjectif qui paraît indispensable. Les séries indépendantes sont partout ; mais seules fournissent du hasard, celles dont la rencontre nous intéresse, celles qui comportent pour nous quelque chose d’heureux ou de malheureux, de bon ou de mauvais, ou simplement de désirable, ou même de remarquable. Il faut, à propos de tel ou tel fait, résultat de plusieurs suites distinctes de causes, que nous puissions dire : tout se passe comme si cette rencontre eût été voulu par une providence, ou par un heureux destin, ou par une justice immanente, ou par un sort impitoyable… « L’involontaire simulant le volontaire, dit Tarde, voilà ce qui caractérise à nos yeux les faits que nous appelons fortuits. » - « Nous ne parlons de hasard que pour nous », disait déjà H. Piéron, dans le même sens. Ne faut-il pas distinguer, répondrait sans doute Cournot, l’idée courante du hasard, qui en effet ne s’attache qu’à certaines rencontres, selon l’intérêt plus ou moins exceptionnel qui s’y trouve, et celle qu’a éclairée la science moderne en créant le calcul des probabilités ? Celle-ci est manifestement exempte de toute finalité et de tout élément psychologique. » (Milhaud (1911), p. 150)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Notion de hasard chez Cournot (La)
Cournot (1843)
Cournot (1851)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Fouillée, Alfred (1838-1912)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/240" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
585-617
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Thèse - Objectif
Examiner et discuter les expédients logiques et mécaniques en faveur du libre arbitre
Condamner les tentatives pour démontrer la liberté par la mécanique (les mathématiques ne peuvent rien pour résoudre la question du libre arbitre et du déterminisme)
Montrer que la question du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Secrétan, Charles, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184</span></p>
<p>Renouvier, Charles, <em>Essais de critique générale</em></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189</span></p>
<p>Naville, Ernest, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La physique et la morale</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 7, 1879, pp. 265-286</span></p>
<p>Caro, <em>Journal des savants</em>, déc. 1881</p>
<p>Janet, Paul, <em>Psychologie</em></p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1878</p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1882</p>
<p>Cournot</p>
<p>de Saint-Venant</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Tannery, Paul, « La théorie de la connaissance mathématique », in<em> Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1879</p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, 1877, t. 19, pp. 986-991</span></p>
<p>Bertrand, Joseph</p>
<p>Du Bois-Reymond</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Fouillée passe en revue et critique les arguments logiques (Secrétan, Renouvier, Delboeuf, Naville) et mécanistes (Renouvier, Cournot, Delboeuf, Naville, Grocler, Boussinesq, Tannery) invoqués pour rendre compatible le libre arbitre et la liberté</p>
Discute
<p>Secrétan, Charles, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184</span></p>
<p>Renouvier, Charles, <em>Essais de critique générale</em></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480 / Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 608-638 / Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 156-189</span></p>
<p>Naville, Ernest, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La physique et la morale</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 7, 1879, pp. 265-286</span></p>
<p>Janet, Paul, <em>Psychologie</em></p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1878</p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1882</p>
<p>Cournot</p>
<p>de Saint-Venant</p>
<p>Tannery, Paul, « La théorie de la connaissance mathématique », in<em> Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1879</p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, 1877, t. 19, pp. 986-991</span></p>
Commentaire Discute
<p>Fouillée discute les arguments logiques (Secrétan, Renouvier, Delboeuf, Naville) et mécanistes (Renouvier, Cournot, Saint-Venant, Delboeuf, Naville, Grocler, Boussinesq, Tannery) invoqués pour rendre compatible le libre arbitre et le mécanisme</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Non
Commentaire Fiche Complète
Compléter Citée et Discutée
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Fouillée dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour objectif d'examiner et de critiquer les expédients logiques et mécaniques en faveur du libre arbitre. Il s'agit de condamner les tentatives pour démontrer la liberté par les lois de la mécanique (les mathématiques ne peuvent rien pour résoudre la question du libre arbitre et du déterminisme). Pour Fouillée, les expédients mécaniques[1] invoqués pour démontrer le libre arbitre sont des paralogismes. La question du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>Fouillée examine les quatre expédients mécaniques généralement invoqués en faveur du libre arbitre :« On peut en compter jusqu’à quatre, par lesquels on espère rendre l’action du libre arbitre compatible avec la conservation de l’énergie : 1° direction possible des mouvements de translation par une force étrangère au mouvement ; 2° choix possible entre plusieurs solutions indifférentes ; 3° transformation possible du mouvement moléculaire en mouvement de translation, et rupture possible d’équilibre par une action infiniment petite ou même nulle ; 4° emploi du temps au profit de la liberté. Les trois premiers expédients reviennent à des manières de diriger le mouvement dans l’espace ; le dernier est une manière de le gouverner dans le temps. » (Fouillée (1882), pp. 598-599)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Nouveaux expédients en faveur du libre arbitre (Les)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Naville, Ernest (1816-1909)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/279" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1879
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
7
Pagination
265-286
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Principe de la constance de la force
Thèse - Objectif
Faire la preuve qu'il n'existe pas de conflit entre l'ordre physique et l'ordre moral ou spirituel ; le mécanisme n'ébranle en aucun cas les fondements de l'ordre spirituel
Montrer que les principes de la mécanique, en particulier le principe de la constance de la force, n'impliquent pas la négation de la liberté humaine
Chercher à établir la possibilité de rendre compatible l'action du libre arbitre avec la conservation de l'énergie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Moleschott, <em>La circulation de la vie</em></p>
<p>Spencer, Herbet, <em>Les premiers principes</em></p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1873, 1878</p>
<p>Bernard, Claude, <em>Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux</em></p>
<p>Bernard, Claude, <em>Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale</em></p>
<p>Leibniz, <em>Monadologie</em></p>
<p>Cournot, <em>Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques</em>, t. CIX, p. 704</p>
<p>Naville, Ernest, <em>Bibliothèque universelle</em>, juillet 1873</p>
<p>Beaunis, <em>Nouveaux éléments de physiologie humaine</em></p>
<p>de Candolle, Alphonse, <em>Histoire des sciences et des savants depuis deux siècles</em></p>
<p>Delaunay, <em>Traité de mécanique rationnelle</em></p>
<p>Stewart, Balfour, <em>La conservation de l'énergie</em></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em><span>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>En montrant que les principes de la mécanique, en particulier le principe de la constance de la force, n'impliquent pas la négation de la liberté humaine, Naville retrouve la conclusion de Boussinesq qui concilie l'ordre spirituel et l'ordre physique :</p>
<p>« En résumé, le principe de la constance de la force étant admis, on ne peut pas en déduire la négation de la liberté humaine. Que reste-t-il à la volonté libre ? Pour la création de la force, rien ; pour l’emploi de la force, tout. Les fondements de l’ordre spirituel subsistent et n’ont subi aucun ébranlement. Le conflit de la physique et de la morale est donc apparent, et j’arrive à la conclusion à laquelle M. Boussinesq est parvenu de son côté par des considérations mathématiques. On peut admettre dans l’homme, sans sortir des données les plus strictes de la science, un principe directeur des mouvements ; et cela admis, « le physiologiste peut, sans s’écarter du plus sévère spiritualisme, étendre les lois mécaniques, physiques et chimiques à toute la matière, y compris les molécules de cerveau vivant. » » (Naville (1879), p. 286)</p>
<p>Naville présente la solution de Renouvier pour préserver du mécanisme le libre arbitre :</p>
<p>« La <em>Critique philosophique</em>du 21 août 1873 a reçu et enregistré dans ses pages la communication suivante : « La <em>Critique philosophique</em>se montre empressée en toute occasion à défendre la cause du libre arbitre. D’une autre part, elle a promis dans son prospectus de traiter les questions philosophiques liées à la doctrine physique de la conservation de la force. On voudrait savoir ce que ses honorables rédacteurs pensent de la possibilité de concilier cette doctrine avec celle de la liberté, ou comment ils font pour ne pas voir dans la théorie qui ramène toutes les forces naturelles à l’unité, un argument irrésistible en faveur du déterminisme universel. » M. Renouvier a répondu en niant l’universalité des applications du principe de la constance de la force. « Nous n’admettons pas, dit-il, que les sciences chevauchent hors de leur domaine et se tournent indûment en métaphysique. C’est ce qui arrive quand on attribue au principe de la constance de la force une universalité pour laquelle on n’a ni garantie ni induction solide. Nous nions formellement cette universalité. » Après avoir présenté des considérations relatives au rapport de causalité qui existe entre les désirs, la volonté, les divers phénomènes psychiques et le mouvement, l’auteur ajoute : « La constance des forces trouverait, comme le déterminisme, une limite et une exception dans la liberté, et peut-être non pas dans la liberté seulement, mais encore dans les passions animales qui, simplement occasionnées par des mouvements externes, auraient la vertu d’en produire d’autres à nouveau. » (…) En accordant que le principe de la constance de la force s'applique sans exception ni réserve au monde purement matériel, de quel droit l'étendre aux cas où la matière se trouve en rapport avec l'esprit ? Parce que le déterminisme absolu règne dans l'objet des études de l'astronome, du physicien et du chimiste, on n'a pas le droit d'en conclure qu'il exclut les faits dont s'occupe la psychologie. Un tel raisonnement se fonde sur un a priori manifeste ; c'est le fait d'une science qui chevauche hors de son domaine. On voit que la thèse de M. Renouvier peut être défendue par une argumentation au moins spécieuse ; mais je poursuis un autre but. » (Naville (1879), pp. 275-276)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Fouillée discute et réfute l'ensemble des interprétations des principes de la mécanique invoquées par Naville en faveur du libre arbitre.</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La Physique et la morale </em>est le sixième article de fond en philosophie des sciences publié par Naville dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1879, l'intervention a pour principal objectif de montrer que le conflit entre l'ordre physique et l'ordre moral (ou spirituel) n'est qu'apparent. Il s'agit ainsi de concilier et de rendre compatible le déterminisme mécanique et la liberté morale en faisant la preuve que les principes de la mécanique, en particulier le principe de la constance de la force, n'impliquent pas la négation de la liberté humaine. Naville montre qu'il est possible de préserver à partir de principes mécaniques la liberté morale.<a></a><span>[1]</span></p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans nombre d’esprit contemporains, le conflit cesse par la négation de la liberté ; mais tout le monde n’abandonne pas sans combat la cause d’une idée de cette importance. L’étude du problème s’impose. Il n’est pas possible de dire : « il y a une science des forces physiques, il y a une science des esprits : chacune de ces sciences a son domaine, et l’une n’a le droit de nier les résultats de l’autre. » Si tout phénomène spirituel a le mouvement de la matière pour condition, et si tous les mouvements de la matière, en vertu du principe de la constance de la force, tombent sous la loi d’un déterminisme absolu, il n’y a pas de place pour la liberté. Le mouvement est le lien indissoluble du monde des corps et du monde des esprits. Ces deux propositions : » Tout mouvement est nécessairement déterminé ; - il y a des mouvements libres, » affirment et nient, en parlant du même objet et en prenant les termes dans le même sens ; elles ne peuvent subsister ensemble, parce qu’elles sont directement contradictoires. C’est là qu’est la véritable importance de la question des rapports du physique et du moral, de l’esprit et du corps. L’observation établit de plus en plus que tout phénomène spirituel a un correspondant matériel, que tous les modes passifs de la conscience ont un point de départ dans l’organisme, et que tous les modes actifs de la conscience se traduisent immédiatement en un fait organique. Il n’y a rien là qui puisse inspirer la moindre inquiétude légitime aux hommes préoccupés des intérêts moraux de l’humanité. Mais, si les modes actifs de la conscience sont soumis à un déterminisme absolu, tout élément de liberté disparaît, et les fondements de la morale s’écroulent. Quels sont, dans cet état de la question, les essais tentés pour sauver l’ordre moral des étreintes d’une science négative de la liberté ? (…) Je veux chercher à établir qu’en admettant le principe de la conservation de la force, et en l’étendant au corps humain, à toutes les conditions et à toutes les manifestations de la vie spirituelle, la cause de liberté morale n’est pas comprise. Je désire prouver que, même en admettant cette supposition, le conflit entre la physique et la morale n’est qu’apparent, parce que : 1° Sous le rapport de l’espace, la direction des mouvements peut être modifiée, leur quantité demeurant la même ; 2° Sous le rapport du temps, les manifestations actuelles d’une somme constante de forces peuvent se produire à des moments divers, sans que la quantité de la force varie. » (Naville (1879), pp. 274-276). </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Physique et la morale (La)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Naville, Ernest (1816-1909)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/279" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1876
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
2
Pagination
49-67
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Intervention Citée
Oui
Cité par
Wyrouboff
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
Wyrouboff
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f53.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f53.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Place de l’hypothèse dans la science (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Mansion, Paul (1844-1919)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/119" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1894
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
3
Pagination
143-170
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_10_1481" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_10_1481</a></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/114" target="_blank" rel="noreferrer noopener">L'homogénéité de l'espace</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 23, Louvain, 1921, </span><span>pp. 140-162</span></p>
<p>Mansion, Paul, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.22, Louvain, 1920, pp. </span><span>148-189</span></p>
<p>Léchalas, Georges, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/126" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les fondements de la Géométrie. A propos d'un livre récent</a> », <span>in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a>, t.8, Louvain, 1901, pp. 338-354</p>
Commentaire Cité par
Nys utilise l'article de Mansion pour réaliser une présentation d'un point de vue scientfique des géométries nouvelles
<p>Léchalas estime que les articles de Mansion ont permis aux lecteurs de la revue de se familiariser avec les principes de la géométrie générale :</p>
<p>« Nous admettrons que nos lecteurs ont déjà une connaissance suffisante de la géométrie non-euclidienne, ou plutôt de la géométrie générale ; non seulement en effet la connaissance de cette géométrie s’est beaucoup répandue depuis quelques années, mais les lecteurs de la <em>Revue Néo-Scolastique</em>y ont été particulièrement initiés par M. Mansion, dans sa belle étude sur les <em>Premiers principes de Métagéométrie ou de Géométrie générale</em>. Mais, avant d’aborder l’examen des fondements mêmes de la géométrie, nous voudrons faire ressortir nettement l’idée essentielle de la Géométrie projective. » (Léchalas (1901), pp. 338-339)</p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Géométrie non-euclidienne
Thèse - Objectif
Exposer d’une manière élémentaire et sous forme didactique les principes de la Métagéométrie
Esquisser les conséquences philosophiques déductibles de la Métagéométrie, en particulier le renversement de l’impératif géométrique kantien
Montrer que la métagéométrie ne contient que des jugements analytiques et que la géométrie physique (ou physique mathématique des distances du monde sensible) est approximativement euclidienne à trois dimensions (jugement synthétique a posteriori)
Commentaire Acculturation
<p>Mansion expose d’une manière élémentaire et sous forme didactique les principes de la Métagéométrie <span>composée de la géométrie euclidienne, de la géométrie lobatchefskienne et de la géométrie riemannienne</span> (Esquisse historique, Les définitions et les quatre premiers postulats, Le cinquième et le sixième postulat. Les trois géométries ; Propositions communes à la géométrie euclidienne et à la géométrie lobatchefskienne ; Propositions caractéristiques de la géométrie euclidienne et de la géométrie lobatchefskienne ; Propositions caractéristiques de la géométrie riemannienne) :</p>
<br /><div><span>« Nous nous proposons d’exposer d’une manière élémentaire et sous forme didactique, dans les pages qui suivent, les principes de la Métagéométrie jusqu’à sa subdivision en trois branches (…). Nous faisons précéder cet exposé d’une notice historique sommaire sur les travaux les plus importants dont les principes de la Géométrie ont été l’objet depuis Euclide jusqu’à M. De Tilly. De cette manière, le lecteur qui voudra bien nous suivre, pourra peu à peu se débarrasser de cette idée préconçue qu’il ne peut exister qu’un seul système de géométrie, et il se familiarisera avec les vues nouvelles qu’il rencontrera plus tard dans les deux systèmes de géométrie non euclidienne. Avant même d’en avoir éprouvé la valeur au point de vue logique, et au point de vue de l’étude de la nature, il sera disposé à leur donner l’adhésion de son esprit, parce qu’il aura appris sous le patronage de quels géomètres éminents ils se trouvent placés. » (Mansion (1896), p. 144)</span></div>
<div><span></span></div>
Référence bibliographique
<p>Euclide, <em>Élements</em></p>
<p>Thalès</p>
<p>Pythagore</p>
<p>Eudoxe</p>
<p>Archimède</p>
<p>Ptolémée</p>
<p>Proclus</p>
<p>Wallis</p>
<p>Clavius</p>
<p>Legendre, <em>Éléments de Géométrie </em></p>
<p>Saccheri, S. J.</p>
<p>Lambert</p>
<p>Taurinus</p>
<p>Gauss</p>
<p>Schweikart</p>
<p>Bessel</p>
<p>Lobatchefsky, <em>édition complète de ses œuvres géométriques</em>, Kazan, 2vol.</p>
<p><span>Riemann, <em>Ueber di Hypothesen welche der Geometrie zu Grunde Liegen</em></span></p>
<p><span>Kant, <em>Kritik der reinen Vernunft</em></span></p>
<p>Bolyai</p>
<p>De Tilly</p>
<p>Cayley</p>
<p>Klein</p>
<p>Darboux</p>
<p>Poincaré</p>
<p>Beltrami</p>
<p>Helmholtz</p>
<p>Lie</p>
<p>Peano, <em>I Principii di Geometria, logicamente esposti</em></p>
<p><span>Peano, "Sulle fundamenti della Geomtria", <i>Rivista di matematica</i>, 1894 </span></p>
<div><span></span></div>
<p>Mansion, "Notice sur les recherches de M. De Tilly en Métagéométrie", <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1895</p>
<p>Mansion, <em>Mathesis</em>, 1895, supplément</p>
<p>Mansion, "Compte rendu de Stäckel, <em>Theorie der Parallellinien von Euclid bis auf Gauss"</em>, <em>Mathesis</em>, 1896, supplément</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Mansion cite Euclide<em>, </em>Thalès<em>, </em>Pythagore<em>, </em>Eudoxe<em>, </em>Archimède<em>, </em>Ptolémée<em>, </em>Proclus<em>, </em>Wallis<em>, </em>Clavius<em>, </em>Legendre, P. Saccheri, S. J.<em>, </em>Lambert<em>, </em>Taurinus<em>, </em>Gauss<em>, </em>Schweikart<em>, </em>Bessel<em>, </em>Bolyai<em>, </em>Lobatchefsky<em>, </em>Riemann<em>, </em>De Tillypour réaliser une notice historique sommaire sur les travaux les plus importants dont les principes de la Géométrie ont été l’objet depuis Euclide jusqu’à M. De Tilly.</p>
<p>Mansion renvoie à ses interventions dans la <em>Revue des Questions scientfiiques</em>et <em>Mathesis</em>pour les renseignements bibliographiques relatifs aux auteurs qu’il cite :</p>
<p>« Pour les renseignements bibliographiques relatifs aux divers auteurs dont il est question ici et dans la suite, voir notre article intitulé : <em>Notice sur les recherches de M. De Tilly en Métagéométrie</em>(…). » (Mansion (1896), p. 146)</p>
<p>Mansion renvoie, sans les présenter, aux travaux de Cayley, Klein, Darboux, Poincaré, Beltrami, Riemann, Helmholtz, Lie qui ont démontré d’une manière indirecte un grand nombre de propositions de la géométrie générale :</p>
<p>« D’illustres géomètres, Cayley, Klein, Darboux, Poincaré, Beltrami, Riemann, Halmholtz, lie, etc., ont étudié d’une manière approfondie diverses théories analytiques ou géométriques qui ont les rapports les plus étroits avec les recherches dont nous venons de faire rapidement l’histoire sous une forme élémentaire. Ils ont ainsi démontré d’une manière indirecte un grand nombre des propositions de la géométrie générale. Faute de compétence suffisante, nous ne pouvons donner ici un aperçu de leurs recherches. » (Mansion (1896), p. 150)</p>
<p>Mansion s’appuie sur les travaux de De Tilly pour réaliser sa présentation de la Métagéométrie :</p>
<p>« Personne que nous sachions n’a analysé plus profondément les principes fondamentaux de la géométrie que M. De Tilly. Aussi, dans les pages qui suivent, ce sont surtout ses travaux qui nous servent de guide, bien que la forme de notre exposition soit aussi euclidienne que possible en vue de faciliter l’accès de la Métagéométire à un plus grand nombre de lecteurs. » (Mansion (1896), p. 150)</p>
<p>Mansion reprend les définitions, les postules et les propositions aux <em>Éléments d’Euclide :</em></p>
<p>« Dans ce qui suit, nous empruntons, en général, les définitions, les postulats et les propositions aux <em>Éléments</em>d’Euclide, parce qu’ils constituent, de nos jours encore, le manuel de géométrie le plus connu et le plus rigoureux. Nous nous servons de la grande édition grecque, latine et française de Peyrard (Paris). Nous réduisons d’ailleurs les définitions au strict nécessaire, à part une exception et nous ne reproduisons pas les neuf axiomes d’Euclide, parce que ceux que nous employons implicitement sont admis par tout le monde. » (Mansion (1896), p. 150)</p>
<p>Mansion renvoie aux interventions de Peano dans lesquelles le mathématicien italien a analysé plus profondément les notions fondamentales de la géométrie et augmenter le nombre des postulats :</p>
<p>« On peut analyser plus profondément que ne l’a fait Euclide les notions fondamentales de la géométrie et augmenter considérablement le nombre des postulats. Voir, par exemple, Peano (…). » (Mansion (1896), p. 151)</p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Premiers principes de la Métagéométrie ou Géométrie générale </em>est le premier article de fond publié par Mansion dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1896<a></a><span>[1]</span>, l'intervention a pour objectif d’exposer d’une manière élémentaire et sous forme didactique les principes de la Métagéométrie<a></a><span>[2]</span>et d’esquisser les conséquences philosophiques déductibles de la Métagéométrie, en particulier le renversement de l’impératif géométrique kantien<a></a><span>[3]</span>.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>L’intervention de Mansion est un résumé de conférences faites à l’Institut supérieur de Philosophie de Louvain le 16 mai, le 30 mai et le 6 juin 1895.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« Nous nous proposons d’exposer d’une manière élémentaire et sous forme didactique, dans les pages qui suivent, les principes de la Métagéométrie jusqu’à sa subdivision en trois branches (…). Nous faisons précéder cet exposé d’une notice historique sommaire sur les travaux les plus importants dont les principes de la Géométrie ont été l’objet depuis Euclide jusqu’à M. De Tilly. De cette manière, le lecteur qui voudra bien nous suivre, pourra peu à peu se débarrasser de cette idée préconçue qu’il ne peut exister qu’un seul système de géométrie, et il se familiarisera avec les vues nouvelles qu’il rencontrera plus tard dans les deux systèmes de géométrie non euclidienne. Avant même d’en avoir éprouvé la valeur au point de vue logique, et au point de vue de l’étude de la nature, il sera disposé à leur donner l’adhésion de son esprit, parce qu’il aura appris sous le patronage de quels géomètres éminents ils se trouvent placés. » (Mansion (1896), p. 144)</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>Pour Mansion, « l’existence de trois systèmes de géométrie distincts a une importance considérable au point de vue philosophique. Elle implique, en effet, le renversement de l’une des bases de la <em>Kirtik der reinen Vernunft</em>de Kant : elle prouve l’inanité de ce que l’on peut appeler son <em>impératif géométrique</em>. » (Mansion (1896), p. 144)</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Nous nous proposons d’exposer d’une manière élémentaire et sous forme didactique, dans les pages qui suivent, les principes de la Métagéométrie jusqu’à sa subdivision en trois branches (…). Nous faisons précéder cet exposé d’une notice historique sommaire sur les travaux les plus importants dont les principes de la Géométrie ont été l’objet depuis Euclide jusqu’à M. De Tilly. De cette manière, le lecteur qui voudra bien nous suivre, pourra peu à peu se débarrasser de cette idée préconçue qu’il ne peut exister qu’un seul système de géométrie, et il se familiarisera avec les vues nouvelles qu’il rencontrera plus tard dans les deux systèmes de géométrie non euclidienne. Avant même d’en avoir éprouvé la valeur au point de vue logique, et au point de vue de l’étude de la nature, il sera disposé à leur donner l’adhésion de son esprit, parce qu’il aura appris sous le patronage de quels géomètres éminents ils se trouvent placés. » (Mansion (1896), p. 144)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>Pour Mansion, « l’existence de trois systèmes de géométrie distincts a une importance considérable au point de vue philosophique. Elle implique, en effet, le renversement de l’une des bases de la <em>Kirtik der reinen Vernunft</em>de Kant : elle prouve l’inanité de ce que l’on peut appeler son <em>impératif géométrique</em>. » (Mansion (1896), p. 144)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Premiers principes de la Métagéométrie ou Géométrie générale
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Mansion, Paul (1844-1919)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/119" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1894
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
3
Pagination
242-259
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Acculturation
Oui
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498</a></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/114" target="_blank" rel="noreferrer noopener">L'homogénéité de l'espace</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 23, Louvain, 1921, </span><span>pp. 140-162</span></p>
<p>Mansion, Paul, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/124" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.22, Louvain, 1920, pp. </span><span>148-189</span></p>
<p>Léchalas, Georges, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/126" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les fondements de la Géométrie. A propos d'un livre récent</a> », <span>in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a>, t.8, Louvain, 1901, pp. 338-354</p>
Commentaire Cité par
<p>Nys utilise l'article de Mansion pour réaliser une présentation d'un point de vue scientfique des géométries nouvelles</p>
<p>Léchalas estime que les articles de Mansion ont permis aux lecteurs de la revue de se familiariser avec les principes de la géométrie générale :</p>
<p>« Nous admettrons que nos lecteurs ont déjà une connaissance suffisante de la géométrie non-euclidienne, ou plutôt de la géométrie générale ; non seulement en effet la connaissance de cette géométrie s’est beaucoup répandue depuis quelques années, mais les lecteurs de la <em>Revue Néo-Scolastique</em>y ont été particulièrement initiés par M. Mansion, dans sa belle étude sur les <em>Premiers principes de Métagéométrie ou de Géométrie générale</em>. Mais, avant d’aborder l’examen des fondements mêmes de la géométrie, nous voudrons faire ressortir nettement l’idée essentielle de la Géométrie projective. » (Léchalas (1901), pp. 338-339)</p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie non-euclidienne
Thèse - Objectif
Exposer d’une manière élémentaire et sous forme didactique les principes de la Métagéométrie
Esquisser les conséquences philosophiques déductibles de la Métagéométrie, en particulier le renversement de l’impératif géométrique kantien
Montrer que la métagéométrie ne contient que des jugements analytiques et que la géométrie physique (ou physique mathématique des distances du monde sensible) est approximativement euclidienne à trois dimensions (jugement synthétique a posteriori)
Commentaire Acculturation
<p><span><span>Mansion continue son exposé des principes de la Métagéométrie composée de la géométrie euclidienne, de la géométrie lobatchefskienne et de la géométrie riemannienne (</span></span>Résumé. Vraie nature des postulats 5 et 6 ; Esquisse des principales propositions de la métagéométrie. Indémontrabilité des postulats ; La géométrie physique ; Appendice : La géométrie comme physique mathématique des distances)</p>
Référence bibliographique
<p>De Tilly</p>
<p><span>Legendre, </span><em>Éléments de Géométrie</em></p>
<p>Léchalas, <em>Étude sur l’espace et de le temps, </em>Paris, 1896</p>
<p>Kant, <em>Kritik der reinen Vernunft</em></p>
<p><span>Ampère, <i>Essais sur la philosophie des sciences</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Milhaud, « Kant comme savant », <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, 1895</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>R. Krause, <i>Kant und Helmholtz über den Ursprung und die Bedeutung der Raumsanschauung und der geomtrischen Axiome</i>, 1878</span></p>
<div><span></span></div>
<span>Lobatchefsky, </span><em>édition complète de ses œuvres géométriques</em><span>, Kazan, 2vol</span>
<p>Riemann, <em>Ueber di Hypothesen welche der Geometrie zu Grunde Liegen</em></p>
<p>Leibniz</p>
<p>Cauchy</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Mansion continue à s’appuier sur les travaux de De Tilly pour réaliser sa présentation de la Métagéométrie</p>
<p>Mansion montre, à partir des travaux de Léchalas, que les postulats 5 et 6 sont des définitions méconnues et non, comme l’a soutenu Kant, des jugements synthétiques à priori :</p>
<p>« Dans tout ce qui précède, nous n’avons dû recourir nulle part à une de ces assertions arbitraires que Kant a appelées jugements synthétiques à priori. Les postulats 5 et 6 n’appartiennent nullement à cette catégorie de propositions. Ce sont simplement des définitions méconnues, comme l’a très bien dit M. Lechalas. Les postulats 5 et 6 sont indispensables pour distinguer les espèces du genre droit, rien de plus. Ils ne sont ni contenus dans la définition de la droite générale ni en contradiction avec cette définition ; ils en sont indépendants. » (Mansion (1896), pp. 243-244).</p>
<p>Mansion cite Léchalas sur la détermination expérimentale du paramètre de notre univers :</p>
<p>« « Nous avons vu que, si l’on se place à un point de vue purement rationnel, toutes les géométries, pouvant être construites sans entraîner de contradiction, ont une égale valeur, sont aussi vraies les unes que les autres. Mais on peut se demander à laquelle d’entre elles est conforme notre univers. Pour beaucoup, la réponse à cette question n’est pas douteuse : notre univers est euclidien. A cette affirmation sans réserve, il est d’abord indispensable d’opposer une restriction à laquelle ne saurait contredire aucune personne nous ayant suivi jusqu’ici : du moment que le système de géométrie cherché ne présente aucun caractère de nécessité, nous ne pouvons le connaître que par la méthode d’observation ; c’est uniquement par des mesures que nous arriverons à déterminer le paramètre de notre univers, à supposer même que notre univers soit identique à lui-même, ce que rien n’impose a priori. Dès lors, cette détermination ne pourra être faite qu’à un certain degré d’approximation, comme toutes les détermination expérimentales (Léchalas). » De plus, il faudra admettre que nous pouvons être pratiquement certain de l’invariabilité de nos étalons de mesure quand nous les employons dans des endroits différents, les autres circonstances restant les mêmes. » (Mansion (1896), pp. 247-248)</p>
<p>Mansion cite et renvoie à l’étude de Milhaud dans laquelle est démontré que Kant n’avait pas de connaissances scientifiques sérieuses :</p>
<p>« Comme on l’a remarqué (Milhaud), Kant n’avait pas de connaissances scientifiques sérieuses. « Il a touché à de nombreuses questions, mais en philosophe putôt qu’en savant et en philosophe préoccupé surtout, à la manière antique, d’assurer les fondements à priori de la science. Après Newton, après les savants du XVIIIe siècle, Kant ne semble pas de son temps. Ses vues parfois ingénieuses ont un caractère trop vague. On sent qu’elles ne se forment ni au contact des faits, ni même au contact des connaissances mathématiques de l’époque. Elles restent pénétrées de quelque naïveté, malgré les apparences de la forme savante et elles font plus songer à certaines théories d’Aristote ou même des Ioniens qu’à Euler ou à Newton. » » (Mansion (1896), pp. 252-253)</p>
<p><span>Mansion renvoie à la définition de la ligne droite de Leibniz et à celle de Cauchy dans un Appendice consacré à La géométrie comme physique mathématique des distances </span></p>
<div><span></span></div>
Discute
<p>Kant</p>
<p>Kant, <em>Kritik der reinen Vernunft</em></p>
Commentaire Discute
<p>Pour Mansion, la métagéométrie, en prouvant l’inanité des idées de Kant sur l’espace, ruine, par la base, la métaphysique du criticisme. Mansion consacre un chapitre à La métagéométrie et au kantisme dans lequel il montre que les conceptions du criticisme kantien (jugement, espace, antinomie de la raison pure...) sont en contradiction avec les géométries non-euclidiennes. </p>
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Premiers principes de la Métagéométrie ou Géométrie générale (suite) </em>est le deuxième article de fond publié par Mansion dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1896<a></a><span>[1]</span>, l'intervention a pour objectif d’exposer d’une manière élémentaire et sous forme didactique les principes de la Métagéométrie et d’esquisser les conséquences philosophiques déductibles de la Métagéométrie, en particulier le renversement de l’impératif géométrique kantien.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>L’intervention de Mansion est un résumé de conférences faites à l’Institut supérieur de Philosophie de Louvain le 16 mai, le 30 mai et le 6 juin 1895.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Premiers principes de la Métagéométrie ou Géométrie générale (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Grocler (1846-1885)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/255" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Médecin
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
529-540
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>
Théorie scientifique examinée
Mécanique moléculaire
Commentaire Théorie scientifique examinée
<p>Afin de réfuter les démonstrations positives de Delboeuf en faveur du libre arbitre, Grocler s'appuie sur la mécanique moléculaire :</p>
<p>« J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable de fournir les démonstrations mathématiques annoncées. » (Grocler (1882), p. 530)</p>
<p><br /><br /><br /></p>
Thèse - Objectif
Réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique (critique du mécanisme absolu et démonstration de la liberté par les principes de la mécanique)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a><span>)</span></p>
<p>Cournot</p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a><span>)</span></p>
<p>de Saint-Venant, <span>« Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in </span><em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em><span>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a><span>)</span></p>
<p>Bernard, Claude, <span>« Cours du Muséum, Les définitions de la vie », in <em>Revue scientifique</em>, t. 20.</span></p>
<p>Ribot, Théodule, <span>« </span>La volonté comme pouvoir d'arrêt <span>»</span>, in <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1882.</p>
<p>Dubois-Reymond</p>
<p>Laplace</p>
Discute
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a><span>)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/273" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et de la liberté. Commentaires de M. Delboeuf</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l</i></span><i><span>’</span></i><i><span>étranger</span></i><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/273" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et de la liberté. Commentaires de M. Delboeuf</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l</i></span><i><span>’</span></i><i><span>étranger</span></i><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Grocler rappelle la réfutation par Delboeuf des tentatives de Boussinesq, de Saint-Venant et Cournot pour concilier l'existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l'univers.</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Les principes de la mécanique et la liberté </em>est la première discussion en philosophie des sciences publiée par Grocler dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'objectif de l'intervention est de réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique. Cette théorie est une tentative de démonstration de la liberté à partir des principes de la mécanique (la démonstration de la liberté considérée comme un problème de mécanique)<a></a><span>[1].<br /><br /></span></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans un mémoire qui vient de paraître dans la <em>Revue philosophique</em>, M. Delboeuf entreprend de nouveau la démonstration de la liberté, de « ce problème qui tout à la fois passionne et désespère ». S’il ne se laisse pas arrêter par « l’histoire monotone des avortements de toutes les tentatives faites jusqu’ici pour l’éclaircir », c’est qu’il a découvert ou cru avoir découvert dans les retranchements du déterminisme une brèche par où il pourra pénétrer dans la place et s’en rendre maître au nom de la liberté. (…) J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable e fournir les démonstrations mathématiques annoncées. Le travail de M. Delboeuf se divise en trois parties. La première, consacrée à l’exposé de données du problème de la liberté, ne doit pas nous arrêter ; nous remarquerons en passant une très judicieuse réfutation des solutions données par M. Boussinesq, M. de Saint-Venant et Cournot, qui déjà auparavant avaient tenter de concilier l’existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l’univers ; La seconde partie a pour objet la démonstration proprement dite de la liberté ; c’est elle par conséquent qui doit nous occuper spécialement. Quant à la troisième partie, qui explique le rôle de la liberté dans l’univers, elle ne nous retiendra qu’autant qu’elle complète le précédent article ; elle contient surtout des considérations métaphysiques et psychologiques qui ne rentrent pas dans notre cadre. » (Grocler (1882), pp. 529-530)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Principes de la mécanique et la liberté (Les)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Année de publication
1867
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
1
Pagination
31-50
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Théorie Géologique (paléontologie, géognosie, géographie-physique)
Thèse - Objectif
Déterminer la place que la géologie occupe dans la série hiérarchique du savoir positif
Montrer que la géologie doit être considérée comme l'astronomie concrète et consiste en la description de la terre en tant que corps céleste
Acculturation
Oui
École Philosophique
Positivisme
Commentaire Acculturation
Présentation des différentes théories géologiques (paléontologie, géognosie, géographie-physique)
Référence bibliographique
<p>Comte, Auguste, <em><span>Catéchisme positiviste</span></em>, Paris, Chez l'auteur, 1852, p.63. (<a href="http://classiques.uqac.ca/classiques/Comte_auguste/catechisme_positiviste/catechisme_positiviste.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">En ligne</a>)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff rappelle la définition de la Géologie proposée par Auguste Comte et affirme que son analyse confirme cette définition : <br /><br /><span>« M. Comte (<em>Catéchisme positiviste</em>, p. 63) a proposé de donner le nom de Géologie « à la grande science <em>inorganique</em> dont le vrai domaine consiste dans l'étude générale de la planète humaine, milieu nécessaire de toutes les fonctions supérieures vitales, sociales, morales. <span>» C'est à peu près le seul endroit où il ait parlé de la géologie d'une manière explicite. L'étude que je viens de faire confirme, comme on le voit, l'opinion de M. Comte. <span>» (Wyrouboff (1867a), pp. 49-50). </span></span></span></p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image</a></p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Qu'est-ce que la géologie </em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em>. Parue dans le premier numéro du périodique (mai 1867), l'intervention du Chimiste-Philosophe a pour objectif de déterminer la place que la géologie occupe dans la série hiéarchique du savoir positif. L'enjeu du texte est ainsi d'assigner à la géologie une place déterminée dans la classification positiviste des sciences. Cette intervention est l'occasion pour Wyrouboff de présenter au public de la revue les différentes théories qui composent la géologie (paléontologie, géognosie, géographie-physique).</p>
<p>En s'appuyant sur les principes de la classification positiviste des sciences (ou loi hiérarchique), en particulier la distinction entre les sciences abstraites ou générales (qui ont pour objet la découverte des lois qui régissent les diverses classes de phénomènes) et les sciences concrètes ou descriptives (qui ont pour objet d'appliquer ces lois à l'histoire des différents êtres existants), l'auteur défend la thèse selon laquelle la géologie n'est que l'astronomie concrète. Ainsi, une science concrète étant toujours la description et la classification des corps dans lesquels la science abstraite correspondante cherche ses lois générales, la géologie, considérée comme l'astronomie concrète, est la description de la terre en tant que corps céleste. Par là, Wyrouboff réactualise la définition de la Géologie énoncée par Comte dans le <em>Catéchisme positiviste</em>. <br /><br /><br /></p>
Cité par
<p>Wyrouboff, Grégoire, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/17" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Minéralogie</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t. 16, Paris, 1876, pp. 199-215. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Wyrouboff, Grégoire, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/13" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Certain et le probable, l’absolu et le relatif</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t.1, Paris, 1867, pp. 165-182. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f164.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f164.image</a><span>)</span></p>
<div class="element">
<div class="element-text five columns omega">
<p>Wyrouboff, Grégoire, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/337" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De la méthode dans la statistique</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie</a></em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Positive</a><span>, t. 6, Paris, 1870, pp. 23-43. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.item)</a></p>
</div>
</div>
Commentaire Cité par
<p><span>Wyrouboff renvoie à ses articles sur la géologie et la minéralogie pour illustrer la nécessité de définir rationnellement les sciences :</span><br /><br /><span>« Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. » (Wyrouboff (1870), p. 30)</span></p>
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Title
A name given to the resource
Qu'est-ce que la géologie
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Lévy-Bruhl, Lucien (1857-1939)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/338" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Revue de métaphysique et de morale
Volume
19
Pagination
292-295
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter les raisons (sociales, professionnelles et intellectuelles) pour lesquelles Cournot a passé à peu près inaperçu à son époque (délaissé par les philosophes et les savants)
Présenter les conditions (intellectuelles) qui ont permis à l'oeuvre de Cournot d'être analysée et discutée par la communauté philosophique du début du XXe siècle
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1861</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps modernes</em>, Paris, 1872</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <i>Matérialisme, vitalisme, rationalisme</i>, Paris, 1873</p>
<p>Littré</p>
<p>Comte</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Rey, Abel, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/331" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Traité de l'enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l'histoire, par A. Cournot</a> », in <em>Scientia</em>, t. 14, 1913, pp. 117-118. (<a href="https://amshistorica.unibo.it/7" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://amshistorica.unibo.it/7</a>)</p>
Intervention Discutée
Non
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11121n/f12.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11121n/f12.item</a></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Une réimpression de Cournot</em> est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Lévy-Bruhl dans la <em>Revue de métaphysique et de morale</em><a></a><span>[1]. Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de présenter les raisons (sociales, professionnelles et intellectuelles) pour lesquelles Cournot a passé à peu près inaperçu à son époque (délaissé par les philosophes et les savants). Il examine ensuite les conditions (intellectuelles) qui ont permis à l'oeuvre de Cournot d'être analysée et discutée par la communauté philosophie du début du XXe siècle</span></p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>L’intervention de Lévy-Bruhl constitue l’Avertissement de la nouvelle édition du <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales</em>. : « Avertissement de la nouvelle édition du <em>Traité de l’enchaînement des Idées fondamentales</em>, qui va paraître prochainement à la libraire Hachette et pour laquelle la <em>Revue de métaphysique et de morale</em>avait pris l’initiative d’une souscription dans un numéro spécialement consacré à la mémoire de Cournot en mai 1905 » (Ndlr)</p>
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Title
A name given to the resource
Réimpression de Cournot (Une)
Cournot (1851)
Cournot (1861)
Cournot (1872)
Cournot (1873)