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40
21
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Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Montessus de Ballore, Robert de (1870-1937)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/343" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
La revue du mois
Volume
3
Pagination
364-369
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Discuter les théories philosophiques du hasard qui s'appuient sur des idées générales a priori
Montrer qu'une théorie du hasard doit se baser sur l'étude expérimentale des évènements (déterminer les caractères expérimentaux immédiats des évènements dus au hasard, en déduire la nature métaphysique des évènements dus au hasard et en donner une définition logique du hasard)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Laplace</p>
<p>Renouvier</p>
<p>Cournot</p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Pour Montessus de Ballore, les théories du hasard de Cournot, Renouvier et Laplace ont le tort de s'appuyer sur des idées géénrales a priori :<br /><br />« J’ai donné au Congrès de philosophie de Genève de 1904 une définition du hasard qui me paraît à la fois logique et nouvelle. Une théorie du hasard, très en faveur autrefois, mais désuète aujourd’hui, veut que le hasard ne soit qu’un mot dû à notre ignorance. Elle se trouve en germe dans les écrits de Laplace. Elle confère au hasard un caractère purement subjectif, elle le nie : c’est, pourrait-on dire, une théorie facile du sujet. Une autre théorie, qui a trouvé son expression la plus nette dans les écrits de Renouvier, fait dériver le hasard de l’intervention des Commencements absolus dans la chaîne des évènements autrement soumis au déterminisme. Cette théorie est en contradiction absolue avec celle de Cournot, qui a voulu concilier le hasard et le déterminisme. À mon sens, ces théories, comme la plupart des théories philosophiques anciennes, ont le tort de s’appuyer sur des idées générales a priori, plutôt que sur des faits. » (Montessus de Ballore(1907), p. 364)</p>
<p><br /><br /></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
URL
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1235548" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1235548</a>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>À propos du hasard </em>est la première discussion en philosophie des sciences publiée par Montessus de Ballore dans <em>La revue du mois</em>. Parue en 1907, l'intervention a pour objectif de montrer qu'une théorie du hasard doit se baser sur l'étude expérimentale des évènements (déterminer les caractères expérimentaux immédiats des évènements dus au hasard, en déduire la nature métaphysique des évènements dus au hasard et en donner une définition logique du hasard). De cette étude expérimentale, Montessus de Ballore est conduit à définir le hasard comme suit :</p>
<p>« Étant donné que certains évènements ont un caractère commun et, pour cette raison, constituent une classe, mais différent à certains points de vue, ce qui permet de les ranger en catégories bien définies, le hasard consiste dans l’absence de relations bien définies entre les causes rangeant tel événement de telle classe dans telle catégorie et les caractères distinctifs de cette catégorie. » (Montessus de Ballore(1907), p. 369)</p>
<p><br /><br /><br /></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
À propos du hasard
Cournot
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Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1914
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
21
Pagination
125-151
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_82_2207" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_82_2207</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie électronique
Radioactivité
Thèse - Objectif
Présenter les faits nouveaux, les découvertes et théories modernes (atomique, électromagnétique, électron, radioactivité, magnéton...) sur la constitution de la matière
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Perrin, Les preuves de la réalité moléculaire, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<p>Perrin, <em>Les atomes</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<p>Poincaré, Les rapports de la matière et de l’éther, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>E. Bloch, La théorie électronique des métaux, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Lucien Poincaré, <em><span>La physique moderne, son évolution</span></em>, Paris, Flammarion, 1909</p>
<div><span></span></div>
<p>Ramsay, <em>La chimie moderne</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1909</p>
<p>Manville, <em>Les découvertes modernes en physique</em>, Paris, Hermann, 1909</p>
<p>Langevin, Les grains d’électricité, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<div>Pécheux, <em><span>Détermination des poids atomiques et des poids moléculaires</span></em>, Paris, Delagrave, 1913</div>
<div><span></span></div>
<p><span>Curie, </span><em>Sur les rayonnements des corps radioactifs</em><span><em>, Ouvrage</em>, Paris, Alcan</span></p>
<p>Bouty, <em><span>La vérité scientifique</span></em>, Paris, Flammarion, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Nernst, <em>Traité de chimie générale</em>, Hermann, 1911</p>
<p>Delbet, <em>La science et la réalité</em>, Paris, Flammarion, 1913</p>
<p>Debierne, <em><span>Sur les transformations radioactives</span></em><span>, in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Rutherford et Royds, <em>Le Radium</em>, 1909</p>
<p>Houllevigue, <em><span>La matière, sa vie et ses transformations</span></em>, Paris, Collin, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Herz, <em>Les bases physico-chimiques de la chimie analytique</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1909</p>
<p>Rey, Les fondements objectifs de la notion d’électron<em><span>, Revue Philosophique, 1913</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p>Weiss, Les moments magnétiques des atomes et le magnéton, <span>in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Weiss<em>, Le </em>magnéton,<em>Revue générales des Sciences</em>, 1913</p>
<div>Bauer, Les quantités élémentaires d’énergie, <span>in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</div>
<div><span></span></div>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente et examine les nouvelles découvertes, théories et idées modernes sur la constitution de la matière à partir des exposés de Poincaré, Perrin, Bloch, L. Poincaré, Ramsay, Manville, Langevin, Pécheux, Curie, Bouty, Nernst, Delbet, Debierne, Rutherford, Royds, Houllevigue, Herz, Rey, Weiss, et Bauer. </p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La constitution de la matière d'après les Physiciens modernes</em> est le vingtième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1914, l'intervention a pour objectif de présenter les faits nouveaux, les découvertes et théories modernes (atomique, électromagnétique, électron, radioactivité, magnéton...) sur la constitution de la matière.<a></a>[1]</p>
<p></p>
<p><a></a>[1] Un deuxième article devait paraître et permettre de déterminer parmi les éléments exposés par Nys, les faits qui pouvaient avoir une portée cosmologique. L’article n’est jamais paru : « Nous avons exposé jusqu’ici les idées modernes sur la constitution physique de la matière. A côté d’hypothèses hardies que les physiciens eux-mêmes n’acceptent qu’avec de grandes réserves, à côté de conceptions vraisemblables mais qui dépassent la portée actuelle de l’expérience, nous avons rencontré un certain nombre de faits nouveaux dont le cosmologue ne peut se désintéresser, parce qu’ils jettent un jour nouveau sur la constitution métaphysique de la matière. Quels sont ces faits, quelle est leur portée cosmologique ? Ces deux questions feront l’objet d’un prochain article. » (Nys (1914), p. 151).</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Constitution de la matière d'après les Physiciens modernes (La)
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Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Chimiste
Année de publication
1870
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
6
Pagination
23-43
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Théorie scientifique examinée
Calcul des probabilités
Thèse - Objectif
Examiner les difficultés doctrinales et méthodologiques que rencontre actuellement la statistique
Donner une définition (buts, méthodes, objets et limites rationnelles) et déterminer la place de la statistique dans la science sociale
Montrer que les déviances et les critiques adressées actuellement à la statistique repose sur l'usage du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux
Combattre l'utilisation du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux et dénoncer l'empirisme auquel conduit cette utilisation
Compléter et corriger les thèses de Comte sur la science sociale en général, sur la statistique en particulier
Fournir l'ébauche d'une méthodologie pour assurer une certaine scientificité positive à la statistique
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
Référence bibliographique
<p>Quételet, <em>Physique sociale ou essai sur le développement des facultés de l'homme</em>, Paris, 1869</p>
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de philosophie positive</em></p>
<p>Schlözer</p>
<p>Wyrouboff, Grégoire, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/17" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Minéralogie</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t. 16, Paris, 1876, pp. 199-215. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778876/f199.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Wyrouboff, Grégoire, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/42" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Qu'est-ce que la géologie</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em><span>, t.1, Paris, 1867, pp. 31-50. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f30.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff corrige et complète les études de Comte sur la science sociale. Tout en s'accordant avec Comte sur le fait de s'opposer à l'usage du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux, Wyrouboff est conduit à montrer, à l'encontre du père du positivisme (condamnation et rejet de la statistique), que cette science doit faire partie intégrante de la physique sociale : <br /><br />« Ceci nous amène tout naturellement à examiner la méthode employée par les statisticiens et qui est devenue de nos jours, aux yeux de la plupart des savants, une condition indispensable de toute bonne statistique.Cette méthode consiste dans l’application aux phénomène sociaux d’une branche des mathématiques qui est connue sous le nom de calcul des probabilités ou de calcul des chances, et dont le problème est de calculer l’erreur commise et la probabilité du retour d’un événement, étant donné un certain nombre d’observations. M. Comte, dans deux endroits du quatrième volume de son grand ouvrage, a condamné l’usage de cette méthode d’une manière absolue. (…) Je me range volontiers à cette opinion si nette et si précise, non cependant sans y faire quelques réserves et sans lui donner quelques développements qui me paraissent indispensables. (...) M. Comte a eu tort de traiter avec dédain la statistique, qui doit désormais faire partie intégrante de la physique sociale, il a eu tort de rejeter un procédé de recherche qui pouvait ne pas lui servir pour les spéculations philosophiques, mais qui est d'une incontestable utilité pour la science qui observe les faits particuliers. » (Wyrouboff (1870))</p>
<p>Wyrouboff rappelle et complète la définiton de la statistique donnée par Schlözer :<br /><br /></p>
<p>« J’ai dit plus haut que la statistique ne pouvait s’occuper que des phénomènes statiques de la société, et c’est là un point très-important à considérer. Un savant allemand, Schlözer, a donné de la statistique une définition célèbre qui, malgré son vague, dénote un esprit très-sagace et un sentiment profond de la nature des phénomènes dont il s’occupe. « La statistique, a-t-il dit, est l’histoire en repos, et l’histoire est la statistique en mouvement ; et il ajoute plus loin, que l’histoire est un tout et que la statistique en est une partie. Sous cette forme, la définition à proprement parler, n’en est pas une, elle ressemble plutôt à un de ces spirituels jeux de mots comme savaient les faire les métaphysiciens, car les deux termes qu’il s’agit de définir se déterminent l’un par l’autre ; mais, en la précisant davantage et en lui ajoutant ce qui lui manque, nous allons voir qu’elle exprime très-bien le caractère de la statistique. » (Wyrouboff (1870), pp. 27-28)</p>
<p>Wyrouboff renvoie à ses articles sur la géologie et la minéralogie pour illustrer la nécessité de définir rationnellement les sciences :<br /><br />« Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. » (Wyrouboff (1870), p. 30)</p>
Discute
<p>Comte, Auguste, <em>Cours de philosophie positive</em></p>
<p>Quételet, <em>Physique sociale ou essai sur le développement des facultés de l'homme</em>, Paris, 1869</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff reproche à Comte son dédain pour la statistique et condamne l'utilisation, par Quetelet, du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux :<br /><br />« J'ai voulu élucider un point délicat, puisque deux hommes comme M. Comte et M. Quetelet, l'un le plus profond penseur du siècle, l'autre le statisticien le plus sagace de notre époque, ont pu diverger aussi considérablement à son égard. Si j'ai réussi à me faire comprendre, le lecteur verra que la conclusion des pages qui précèdent est cell-ci : M. Comte a eu tort de traiter avec dédain la statistique, qui doit désormais faire partie intégrante de la physique sociale, il a eu tort de rejeter un procédé de recherche qui pouvait ne pas lui servir pour les spéculations philosophiques, mais qui est d'une incontestabe utilité pour la science qui observe les faits particuliers; M. Quetelet a tort, de son côté, de croire qu'on peut introduire le calcul des chances dans l'étude de la sociologie. À l'inverse de M. Comte, il a tort d'employer une méthode spéciale pour établir des faits généraux. » (Wyrouboff (1870), p. 43).</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>De la méthode dans la statistique </em>est le sixième article de fond publié par Wyrouboff dans <span> </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em>. Parue en 1870, l’intervention, motivée par la publication de la deuxième édition de la <em>Physique sociale</em>de Quételet<a></a><span>[1]</span>, a pour objectif principal de combattre l’utilisation du calcul des probabilités dans l’étude des phénomènes sociaux et de dénoncer l’empirisme auquel cette utilisation conduit<a></a><span>[2]</span>. Le Chimiste-Philosophe est ainsi conduit à donner une définition (buts, méthodes, objets et limites rationnelles) et à déterminer la place de la statistique dans la science sociale<a></a><span>[3]</span>, à montrer que les déviances et les critiques adressées actuellement à la statistique reposent sur une mauvaise définition de la statistique ainsi que sur l’usage du calcul des probabilités dans l’étude des phénomènes sociaux, à compléter et corriger les études de Comte sur la science sociale, et à fournir l’ébauche d’une méthodologie susceptible d’assurer une certaine scientificité positive à la statistique.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Cette recherche, je me proposais de l’entreprendre ici à propos d’une question spéciale qui me préoccupe depuis longtemps, de la question de la constance du nombre des crimes et de l’utilité des peines, et j’ai été heureux de trouver une occasion favorable pour la commencer. J’ai devant moi un livre qui vient de paraître et qui est certainement l’œuvre la plus considérable du siècle dans cet ordre de travaux. Le célèbre directeur de l’Observatoire de Bruxelles, M. Quetelet, a passé quarante ans de sa vie à compulser des matériaux statistiques et à perfectionner les méthodes d’investigation de l’arithmétique sociale. Son dernier livre, qui n’est qu’une nouvelle édition « considérablement augmentée » pour me servir d’un terme consacré, d’un livre publié il y a trente-cinq ans, présente, dans sa forme actuelle, le résumé d’un demi-siècle de recherches et de méditations et, ne fût-ce qu’à ce seul titre, il mérite un sérieux examen. » (Wyrouboff (1870), p. 24)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« De toutes les parties du vaste domaine de la science sociale, la statistique est certainement celle qui a été la plus explorée. Cette manière d’étudier la société, en en réduisant tous les phénomènes à des chiffres et en soumettant les chiffres au calcul mathématique a été une réaction salutaire contre une creuse métaphysique qui avait fini par ériger en principe la nécessité de se passer de faits. Mais, comme il arrive toujours dans ces cas, la statistique a son tour, marchant sans méthode et sans but déterminé, se fourvoya complètement ; à force de s’élever contre l’abus du raisonnement, elle finit, sans s’en apercevoir, par tomber dans l’abus de l’observation. (…) Sans parler des objections de ceux qui ne veulent pas, par système, admettre la possibilité de l’existence de lois sociales fixes et déterminables, il est impossible de ne pas remarquer que la défiance à l’égard de ces recherches pour ainsi dire arithmétiques sur l’humanité, croît de plus en plus, même parmi ceux qui ne veulent pas d’autre science que la science expérimentale. Malheureusement, ces défiances sont fondées ; il n’est que trop certain que la statistique prête à tout instant le flanc aux plus justes critiques, et il n’est que trop vrai aussi que fort souvent les mêmes chiffres peuvent mener à deux conclusions diamétralement opposées, entre lesquelles il est difficile, sinon impossible, de faire son choix. (…) J’ai dit plus haut que la statistique rencontrait partout des défiances et des critiques si l’on veut remonter à leurs causes immédiates, on s’apercevra facilement qu’elles viennent de ce que les savants qui s’en occupent, veulent appliquer la méthode arithmétique à tous les phénomènes sociaux indistinctement, ; et cet abus tient exclusivement à l’absence d’une définition exacte de la science ; car il est évident que, si elle est « l’histoire en repos », elle est obligée de tout étudier ; et, comme elle n’a qu’un seul procédé d’étude à sa disposition, elle est forcée de l’appliquer toujours, sans s’inquiéter si les faits étudiés y conviennent. (…) Ceci nous amène tout naturellement à examiner la méthode employée par les statisticiens et qui est devenue de nos jours, aux yeux de la plupart des savants, une condition indispensable de toute bonne statistique. Cette méthode consiste dans l’application aux phénomène sociaux d’une branche des mathématiques qui est connue sous le nom de calcul des probabilités ou de calcul des chances, et dont le problème est de calculer l’erreur commise et la probabilité du retour d’un événement, étant donné un certain nombre d’observations. M. Comte, dans deux endroits du quatrième volume de son grand ouvrage, a condamné l’usage de cette méthode d’une manière absolue. (…) Je me range volontiers à cette opinion si nette et si précise, non cependant sans y faire quelques réserves et sans lui donner quelques développements qui me paraissent indispensables. (…) Il y a une raison directe qui nous fait rejeter absolument le calcul des chances du domaine de la physique sociale. (…) tant qu’on ne fera, comme M. Quetelet dans son livre, que des spéculations mathématiques ou géométriques sur la régularité ou la périodicité des phénomène sociaux, on aboutira forcément à un empirisme qui, pour être revêtu d’une apparence scientifique et suivi d’un cortège de formules mathématiques plus ou moins compliquées, n’en est pas moins grossier. » (Wyrouboff (1870)).</p>
<p> </p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>« La science sociale est composée de deux ordres de phénomènes, de phénomènes de repos et de phénomènes de mouvement, ou, pour me servir de l’expression technique, de phénomènes statiques et de phénomènes dynamiques, et que la statistique, qui ne peut par sa nature même s’occuper que des premiers, est une partie de la science et non pas la science tout entière. Il résulte de cette lacune dans l’appréciation des limites de la statistique, une tendance exagérée, souvent jusqu’au ridicule, de tout réduire en chiffres ; tendance très naturelle d’ailleurs, car tous les phénomènes sociaux, quels qu’ils soient, sont soumis à des lois précises. (…) Nous aurions ainsi à formuler une définition de la statistique (…) : <em>la statistique est la partie de la statique sociale qui s’occupe des phénomènes susceptibles d’être exprimés en nombres.</em>La statistique est donc une partie de la sociologie et de plus cette partie qui étudie la société en repos. La définition que je viens de donner peut sans doute être modifiée dans sa forme, un meilleur énoncé peut être trouvé ; mis ce qui me paraît important à conserver, c’est ce fait que la statistique ne peut pas s’occuper de tous les phénomènes statiques de la société. La statistique n’est pas une science à part, elle n’est qu’un chapitre particulier d’une science plus générale, de cette science à laquelle M. Comte a donné le nom de statique sociale, et qui n’est-elle-même qu’une partie de la physique sociale. Il pourrait sembler, au premier abord, que c’est là une discussion assez oiseuse, qu’en réalité il importe peu de savoir si la statistique est une science ou un fragment de science ; mais je l’ai déjà dit bien des fois et je ne cesserai de le répéter à ceux qui accusent la philosophie positive de trop s’occuper de la définition et de la classification des sciences, que ce problème est un de ceux qui influent le plus sur le développement des diverses branches du savoir humain. J’ai montré la désastreuse influence d’une fausse conception du caractère de la géologie sur la marche de cette science ; j’ai montré combien une vicieuse définition de la minéralogie avait contribué à arrêter les investigations de la physique des corps inorganiques ; il ne me sera pas difficile de montrer aujourd’hui, combien la statistique gagnera lorsque le but véritable et les limites rationnelles en seront convenablement appréciés. J’ai dit plus haut que la statistique rencontrait partout des défiances et des critiques si l’on veut remonter à leurs causes immédiates, on s’apercevra facilement qu’elles viennent de ce que les savants qui s’en occupent, veulent appliquer la méthode arithmétique à tous les phénomènes sociaux indistinctement, ; et cet abus tient exclusivement à l’absence d’une définition exacte de la science ; car il est évident que, si elle est « l’histoire en repos », elle est obligée de tout étudier ; et, comme elle n’a qu’un seul procédé d’étude à sa disposition, elle est forcée de l’appliquer toujours, sans s’inquiéter si les faits étudiés y conviennent. (…) Il y a donc, comme on voit, un intérêt considérable à déterminer, d’une manière précise, les limites de la statistique. » (Wyrouboff (1870), pp. 27-31)</p>
<p> </p>
Cité par
<p><span>Lottin, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/205" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le concept de loi dans les régularités statistiques</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue néo-scolastique</a></em><span>, t.18, Louvain, 1911, pp. </span><span>5-27. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967</a>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Lottin présente les critiques adressées par Wyrouboff à l'encontre de l'utilisation du calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux.</p>
Discuté par
<p><span>Lottin, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/205" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le concept de loi dans les régularités statistiques</a><span> », in </span><em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue néo-scolastique</a></em><span>, t.18, Louvain, 1911, pp. </span><span>5-27. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_69_1967</a>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p>Lottin discute la notion que se fait Wyrouboff des lois statistiques. Le philosophe néo-thomiste estime qu'il est possible d'appliquer le calcul des probabilités dans l'étude des phénomènes sociaux si on envisage la notion de loi dans un sens moins strict. </p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77877w/f26.image</a></p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
De la méthode dans la statistique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Boussinesq, Joseph (1842-1929)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/274" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1879
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
7
Pagination
58-66
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Discute
<p><span>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4</span><span><sup>e</sup></span><span>série. », in <i>Journal des savants</i>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</span></p>
Source
<p><span>Mueller, Thomas Michael, "The Boussinesq Debate : Reversibility, Instability, and Free Will", in </span><em>Science in Context</em>, 2015, t. 28, pp. 613-635. (<a href="https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf</a>)</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux critiques formulées par Bertrand dans le Journal des savants à l'encontre de la tentative de Boussinesq de concilier la liberté et le déterminisme mécanique
Réfuter le déterminisme mécanique absolu
Montrer que le principe directeur qui intervient dans les cas d'indétermination mécanique où les équations différentielles de mouvement ne déterminent pas complètement la dynamique d'un corps en admettant des solutions singulières, constitue une solution non seulement pour concilier le libre arbitre et le mécanisme, mais aussi défendre scientifiquement le spiritualisme
Acculturation
Non
École Philosophique
Spiritualisme
Référence bibliographique
<p>Bernard, Claude</p>
<p>Berzélius</p>
<p>Cournot</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Laplace</p>
<p>Dubois-Reymond, Emil</p>
<p>Huxley</p>
<p>du Buat, L.</p>
<p>Cauchy</p>
<p>de Saint-Venant</p>
<p>Poisson</p>
<p><span>Janet, Paul, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <i>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</i>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</span></p>
<p><span>Duhamel, <i>Cours de mécanique</i></span></p>
<p><span>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4</span><span><sup>e</sup></span><span>série. », in <i>Journal des savants</i>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <i>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</i>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p><span>Boussinesq soutient, à l'encontre de Bertrand, que son travail mathématique sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique repose sur l'expérience et l'observation. Cet appel à l'expérience est représenté par le témoignage de Claude Bernard, Berzélius et Cournot :</span><span></span></p>
<p><span>« Aux lecteurs seuls il appartiendra, après avoir pris connaissance de mon étude et non pas seulement des sept pages de M. Bertrand, de juger si je m’y suis montré « intrépidement confiant dans les formules », comme m’en accuse mon éminent critique, ou si, au contraire, pénétré de ce principe que l’observation doit partout fournir au calcul ses bases et contrôler ses résultats, j’ai appelé constamment à mon aide l’expérience, représentée dans la question par le témoignage de physiologistes comme Claude Bernard, de chimistes comme Berzélius et de philosophes-géomètres comme Cournot. » (Boussinesq (1879), p. 58)</span></p>
<p><span>Boussinesq indique, pour dissiper un malentendu avec Bertrand, que son objectif premier dans son mémoire est de réfuter le déterminisme mécanique absolu défendu et entretenu par Laplace, Leibniz, Dubois-Reymond, Huxley... :</span></p>
<p><span>« Le premier de ces malentendus concerne l’objet même de mon étude (…). Cet objet est de réfuter une assertion célèbre de Leibniz, Laplace, Dubois-Reymond, Huxley, etc., en démontrant que les équations de mouvement d’un système matériel, prises telles que les suppose la mécanique classique, ne déterminent pas toujours toute la suite des mouvements du système. Or M. Bertrand, explicitement d’accord avec moi sur la partie mathématique du travail, est sous ce rapport de mon avis : mais il oublie de dire que tel était mon but principal. » (Boussinesq (1879), p. 59)</span></p>
<p><span>Contrairement à Bertrand, Boussinesq n'a jamais attaché de significaton obscure à la notion de force mécanique. Il se rattache sur ce point à L. du Buat, Cauchy et de Saint-Venant :</span><span></span></p>
<p><span>« J’ai été même, à cet égard, bien plus loin que M. Bertrand ; il paraît, en effet, attacher encore aux prétendues forces des mécaniciens un sens de cause, distinct de leur sens géométrique précis, tandis que je me suis astreint à ne voir en elles, conformément à ce dernier sens, que des produits de masses par des accélérations, les dépouillant ainsi dans ma pensée, à l’exemple de L. du Buat, Cauchy, M. Saint-Venant, etc., de leur signification obscure, tout comme on a fait pour les forces vives et les quantités de mouvement. » (Boussinesq (1879), p. 59)</span></p>
<p><span>Boussinesq rappelle que Poisson avait déjà mis en relief des cas d'indétermination mécanique. Ce point a été repris par Janet dans son rapport sur le mémoire du mathématicien lillois :</span><span></span></p>
<p><span>« M. Bertrand atténue, il est vrai, l’importance du but que j’ai poursuivi, en qualifiant de « paradoxe connu depuis longtemps » l’existence de cas où les équations du mouvement comportent plusieurs solutions. Il veut dire sans doute que Poisson avait déjà, en 1806, à propos d’études purement analytiques, trouvé un pareil exemple d’indétermination, savoir, celui que j’ai exhumé et que rappelle M. P. Janet dans son Rapport. (…) M. Bertrand a donc bien raison d’observer qu’on n’avait conclu jusqu’ici rien de grave du fait analytique qu’il dit « connu depuis longtemps ». Mais il pourrait ajouter qu’en revanche on a tiré la plus grave des conclusions de l’ignorance où l’on était à l’égard du même fait, puisqu’on a, sur on omission, édifié le système d’après lequel un déterminisme mécanique absolu réglerait tous les mouvements qui se produisent dans l’univers, et ne permettrait à aucune cause distincte des forces physico-chimiques, pas même la vie végétale ou animale, d’influer en rien sur le cours des choses. L’importance d’une telle conclusion aurait fait comprendre au lecteur le prix que M. Paul Janet avait attaché à ma thèse. » (Boussinesq (1879), pp. 59-60)</span></p>
<p><span></span></p>
<p><span>Boussinesq cite un passage de Duhamel pour souligner le fait que les géomètres présupposent toujours, malgré l'existence de cas d'indétermination mécanique, un déterminisme mécanique absolu. La pratique des géométries indiquent que ces derniers délaissent ou ignorent l'existence des cas d'indétermination mécanique :</span></p>
<p><span>« Pour montrer jusqu’à quel point ce fait, que Poisson déclare lui-même ne pouvoir s’expliquer, avait été compris et était resté « connu », mon éminent contradicteur aurait dû citer les cours ou même les mémoires de mécanique, publiés depuis, qui en auraient fait mention ou qui auraient signalé d’autres exemples analogues. Le nombre de ces cours ou mémoires, s’il en existe, doit être bien petit, à en juger par la conviction profonde dans laquelle ont vécu Laplace, Duhamel, etc., et où sont encore la plupart des géomètres, que « l’équation différentielle du mouvement d’un point, jointe aux circonstances initiales, détermine complètement le mouvement de ce point pendant un temps indéfini. » » (Boussinesq (1879), pp. 59-60).</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</span></p>
<p><span>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
<p><span>Naville, Ernest, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285">La physique et la morale</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 7, 1879, pp. 265-286. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item</a>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</span></p>
<p><span>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><i>Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants </i>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Boussinesq dans la <i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i>. Parue en 1879, l'intervention a pour objectif de répondre aux critiques formulées par Bertrand dans le <i>Journal des savants</i> à l'encontre de la tentative de Boussinesq de concilier la liberté et le déterminisme mécanique. Le mathématicien lillois revient sur sa réfutation du déterminisme mécanique absolu. Il reprend sa thèse selon laquelle le principe directeur, qui intervient dans les cas d'indétermination mécanique où les équations différentielles de mouvement ne déterminent pas complètement la dynamique d'un corps en admettant des solutions singulières, constitue une solution non seulement pour concilier le libre arbitre et le mécanisme, mais aussi pour défendre scientifiquement le spiritualisme.</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants (Le)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
1882
Pagination
453-480
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Exposer les données du problème du libre arbitre et du déterminisme
Présenter et combattre les arguments des déterministes et des indéterministes (I. Arguments ordinaires pour et contre le libre arbitre ; II. Le libre arbitre peut-il être une illusion ? ; III. Peut-il exister des forces capables de modifier leur intensité, leur direction ou leur point d'application ? ; IV. De la prétendue nécessité d'un principe directeur pour lever des cas d'indétermination du mouvement ; V. Pour déterminer un mouvement, une force nulle peut-elle suffire dans certains cas ? ; VI. S'il y a des actions, elles ne peuvent impliquer une création de force)
Montrer que les premières tentatives pour démontrer mécaniquement le libre arbitre (Cournot, de Saint-Venant, Boussinesq) reposent sur des sophismes et doivent être abandonnées
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>du Bois-Reymond, Emil, <em>Die sieben Welträthsel</em>, 1880</p>
<p>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</p>
<p>Galiani, Abbé, <em>Correspondance</em>, 2 » novembre 1777</p>
<p>Caro, <em>Journal des savants</em>, décembre 1881</p>
<p>Delboeuf, Joseph, « Le Sommeil et les Rêves », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1880</p>
<p>Delboeuf, Joseph, C-R de James dans la <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, novembre 1881</p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Tannery, Paul, « De L’Unité des forces de gravitation et d’inertie, Bruxelles, 1881 », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 12, 1881, pp. 640-645. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171511/f644.image#" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171511/f644.image#</a>)</p>
<p>Descartes</p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a> », in <em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a>)</p>
<p>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</p>
<p><span>Bertrand, </span><em>Journal des savants</em><span>, 1877</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><em>Les Mondes</em><span>, 13 et 28 novembre 1878</span></p>
<p>Paul, Janet, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1864</p>
<p><span>James, William, </span><em>Sur le sentiment de l’effort</em><span>, Boston, 1880</span></p>
<p><span>Herschell, John</span></p>
<p>Plateau, « note sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse », in <em>Bulletins de l'Académie royale de Belgique</em>, février 1877</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Pour Delboeuf parmi les sept énigmes du monde de du Bois-Reymond, celle du libre arbitre reste la plus délicate à résoudre :</p>
<p>« S’il est un problème qui tout à la fois passionnent et désespère, c’est celui de la liberté. Depuis le jour où l’homme s’est mis à réfléchir sur sa propre nature, il n’a cessé de se poser cette question : Suis-je libre ? La réponse diffère suivant e point de vue où il se place. Législateur ou juge, le libre arbitre est pour lui un dogme ; prêtre ou fidèle, il en fait le sacrifice absolu aux pieds de la divinité. Philosophe moraliste, il trouve dans son sens intime la preuve irréfragable de l’indépendance de sa pensée consciente ; philosophe physicien, les lois de la nature, universelles et immuables, lui défendent d’accorder à n’importe quel être le privilège de s’y soustraire. S’agit-il d’expliquer l’origine de la matière, du mouvement, de la vie de la sensibilité, de la finalité, de la pensée, ou, comme les a appelées M. du Bois-Reymond, les énigmes du monde, les penseurs conservent des doutes ; ils énoncent leur opinion avec une certaine défiance et essayent autant de se convaincre eux-mêmes que de convaincre leurs adversaires. Le libre arbitre est-il en cause, - tant qu’il s’agit de théorie et non de pratique – ceux qui l’affirment, comme ceux qui le nient, ont une persuasion égale, et ni les uns ni les autres ne parviennent à comprendre comment il se fait que tout le monde ne la partage pas. Les autres énigmes nous touchent de moins près ; et, à tout prendre, il nous semble que nous avons soulevé quelque coin du voile qui les recouvre. L’astronomie, la physique, la chimie, la physiologie, si elles ne nous permettent pas encore d’en entrevoir la solution, les ont du moins beaucoup simplifiées, et nous croyons y voir plus clair que les anciens. Mais la question de la liberté, agitée dès le début de la pensée, n’as depuis lors avancé d’un pas, et l’histoire monotone des avortements de toutes les tentatives faites pour l’éclaircir est bien de nature à nous inspirer la plus légitime défiance de nous-mêmes. » (Delboeuf (1882), pp. 453-454)</p>
<p>Delboeuf rappelle la tentative de conciliation entre déterministes et indéterministes de l’abbé Galiani ; tentative reprise par Caro :</p>
<p>« Devons-nous parler d’une tentative de conciliation imaginée par l’abbé Galiani, qui fit sourire Diderot, mais que M. Caro vient d’adopter pour son propre compte en lui faisant subir une modification hardie ? Il ne peut exister d’être libre, pense l’abbé ; d’autre part, sans liberté, pas de morale. Cependant, tout bien pesé, la persuasion de la liberté lui paraît suffire. « Or être persuadé que l’on est libre est-ce la même chose qu’être libre en effet ? Je réponds : ce n’est pas la même chose, mais cela produit les mêmes effets en morale. L’homme est donc libre puisqu’il est persuadé de l’être et que cela vaut autant que la liberté. Cela suffit pour établir une conscience, un remords, une justice, des récompenses et des peines. » M. Caro va plus loin : « Par cela même que nous croyons être libres, dit-il, nous le sommes. Ce n’est pas seulement la conviction de notre liberté que nous avons, c’en est la réalité même que produit cette conviction. Un être intelligent, dès qu’il se croit libre, l’est en fait moralement et psychologiquement ; on est libre aussitôt qu’on pense l’être et dans la mesure où l’on croit l’être. C’est là la vérité humaine, complète, en dépit de tous les raisonnements à priori et de tous les théorèmes du déterminisme et du mécanisme. Je suppose que c’est cela, au fond, que Galiani a voulu dire, et je ne saurais, pour mon compte, trop l’approuver. » Ainsi, pour M. Caro, la persuasion crée la chose même dont on est persuadé ! Pourtant il est douteux que, juge, il condamnerait un insensé qui avouerait son crime et soutiendrait, devant le tribunal, l’avoir commis de propos délibéré. » (Delboeuf (1882), p. 457)</p>
<p><span>Delboeuf renvoie à son </span><em>Essai de logique scientifique </em>dans lequel il examine les notions qui se rapportent à la mécanique. Il examine, en note, l'ouvrage de Pirmez (dont un compte rendu réalisé par Tannery a paru dans la <em>Revue philosophique</em> en 1881) :</p>
<p>« Un esprit extrêmement ingénieux et subtil, M. Pirmez, ancien ministre et membre de la Chambre belge, a, dans un libre dans la <em>Revue</em>a rendu compte (décembre 1881), attaqué la loi d’inertie. Il est parti de cette idée que le mouvement était une activité, et le repos un état. Le mouvement indéfini lui apparaît ainsi comme une suite indéfinie d’effets sans cause. Mais l’existence indéfinie est dans le même cas. Au fond, sans s’en douter, M. Pirmez, se heurte à une notion aussi obscure que celles de la force et de la matière, la notion du <em>temps</em>. D’autre part, la critique de M. Pirmez tomberait juste si la mécanique était une science de la réalité. Je dois dire que nombre de géomètres se l’imaginent comme lui. Mais les lois mécaniques sont abstraites et elles n’ont de vérité qu’en tant qu’appliquées à des abstractions. En l’absence de point de repère, pour la mécanique, une masse animée d’un mouvement rectiligne et uniforme est la même chose qu’une masse en repos ; or, cela est vrai de ces masses imaginaires, telles que les forge la mécanique, composées de points reliés entre eux par des relations invariables. Mais des masses réelles se conduiraient tout autrement, et l’inspection d’une seule de leurs particules nous ferait connaître si elles sont mues ou non. C’est ce que nous verrons plus tard. » (Delboeuf (1882), pp. 464-465)</p>
<p>Après avoir rappelé brièvement les réceptions et débats auxquels le mémoire de Boussinesq a donné lieu, Delboeuf présente les arguments du géomètre en faveur d’une conciliation entre la liberté et les principes de la mécanique :<br /><br />« La solution nouvelle repose sur certains cas d’indétermination que peuvent présenter les équations différentielles du mouvement, dont l’intégration conduit à des solutions singulières. (…) » (Delboeuf (1882), pp. 468-470)</p>
<p>Delboeuf présente la solution de Cournot et de Saint-Venant pour concilier le libre arbitre et le déterminisme mécanique. Celle solution consiste à utiliser la notion d’une force décrochante pour expliquer l’acte libre (Delboeuf (1882), pp. 472-475)</p>
<p>Delboeuf reprend les analyses de Plateau sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse pour discuter la thèse de Boussinesq</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a>)</p>
Discute
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a> », in <em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a>)</p>
<p>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><em>Les Mondes</em><span>, 13 et 28 novembre 1878</span></p>
<p>Paul, Janet, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1864</p>
Commentaire Discute
<p>Delboeuf critique et relève les sophismes présents dans les solutions mécaniques de Boussinesq, de Saint-Venant et Cournot (Delboeuf (1882), pp. 468-478). Pour le philosophe, ces solutions, tout en cherchant à démontrer mécaniquement le libre arbitre, doivent être abandonnées.</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Gröcler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Gröcler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Commentaire Discuté par
<p>Gröcler tente de réfuter<span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique, en particulier ses attaques contre le déterminisme absolu. </span></p>
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Pour lui, et contrairement à Delboeuf, le problème du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique. </span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em><span>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique </span></em><span>est le sixième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour objectif d'exposer les données du problème du libre arbitre et du déterminisme. Il s'agit de présenter et combattre les arguments des déterministes et des indéterministes (I. Arguments ordinaires pour et contre le libre arbitre ; II. Le libre arbitre peut-il être une illusion ? ; III. Peut-il exister des forces capables de modifier leur intensité, leur direction ou leur point d'application ? ; IV. De la prétendue nécessité d'un principe directeur pour lever des cas d'indétermination du mouvement ; V. Pour déterminer un mouvement, une force nulle peut-elle suffire dans certains cas ? ; VI. S'il y a des actions, elles ne peuvent impliquer une création de force). Delboeuf, partisan de la possibilité de démontrer mécaniquement le libre arbitre<a></a>[1], examine et discute principalement les premières tentatives pour démontrer mécaniquement le libre arbitre (Cournot, de Saint-Venant, Boussinesq). Il est conduit à les repousser en relevant les différents sophismes qu'elles contiennent.</span></p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Si, pour juger le débat, nous nous plaçons en dehors de toute idée préconçue, que voyons-nous ? Chacun des deux armées se renfermer dans une place forte qu’elle regarde comme inexpugnable, porter des défis que l’autre se garde de relever, mais ne pas essayer de faire de siège en règle. Dans ces conditions, la lutte – ou plutôt la dispute – doit fatalement s’éterniser, et c’est ce qui arrive. Je me propose de changer cette tactique, de poursuivre le déterminisme jusque dans ses retranchements et de lui livrer sur son propre terrain un combat corps à corps. » (Delboeuf (1882), p. 454)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique
Cournot (1861)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
13
Pagination
608-638
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Principe de la conservation de l'énergie
Thèse - Objectif
Exposer les différentes preuves mécaniques en faveur de l'existence de la liberté (I. Exposé du mécanisme ; II. Loi de la fixation de la force. Ni cette loi, ni celle de la conservation de l'énergie ne sont en contradiction avec le libre arbitre ; III. Les êtres libres pourraient disposer du temps. Distinction entre le temps réel et le temps abstrait uniforme ; IV. Définition et propriétés de la continuité. Tout mouvement déterminé par un système de forces initiales est continu et non-libre. ; V. Il existe des mouvements discontinus ; VI. Les mouvements discontinus ne s'expliquent que par la liberté)
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>Delboeuf réalise un travail d'acculturation sur plusieurs principes de la mécanique dont le principe de la conservation de l'énergie. </p>
Référence bibliographique
<p><span>Secrétan, Charles, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a><span>)</span></p>
<p><span>du Bois-Reymond, Emil, </span><em>Die sieben Welträthsel</em><span>, 1880</span></p>
<p>du Bois-Reymond, Emil, <em>Ueber die Grenzen des Naturerkennes</em>, Leipzig, 1872</p>
<p>Laplace, <em>Essai philosophique sur les probabilités</em></p>
<p>James, William</p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/258" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 2, 1876, pp. 225-232. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f233.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f233.item</a><span>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/259" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 2, 1876, pp. 335-355. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f343.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f343.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/260" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 2, 1876, pp. 545-595. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f553.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f553.item</a>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span>Le sommeil et les rêves considérés principalement dans leurs rapports avec les théories de la certitude et de la mémoire <span>», in Revue philosophique de la France et de l’étranger, 1879-1880 (5 articles)</span></p>
<p>Taine, <em>De l'intelligence</em></p>
<p>Carnot</p>
<p>Thomson</p>
<p>Clausius</p>
<p>Hirn, G.-A., <span>« </span>Recherches expérimentales sur la relation qui existe entre la résistance de l'air et sa température ; conséquences physiques et philosophiques qui déoulent de ces expériences <span>»</span>, in <em>Mémoires de l'Académie royale de Belgique</em>, 1881</p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Spring, <span>« </span>Recherches sur la propriété que possèdent les corps solides de se souder sous l'action de la pression <span>»</span>, in <em>Bulletins de l'Académie de Belgique</em>, 1880</p>
<p><span>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in </span><em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em><span>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a><span>)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p><span>Gröcler tente de réfuter</span><span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique, en particulier ses attaques contre le déterminisme absolu.</span></p>
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Pour lui, et contrairement à Delboeuf, le problème du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique. </span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique II est le septième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour obecjectif d'exposer les différentes preuves mécaniques en faveur de l'existence de la liberté (I. Exposé du mécanisme ; II. Loi de la fixation de la force. Ni cette loi, ni celé de la conservation de l'énergie ne sont en contradiction avec le libre arbitre ; III. Les êtres libres pourraient disposer du temps. Distinction entre le temps réel et le temps abstrait uniforme ; IV. Définition et propriétés de la continuité. Tout mouvement déterminé par un système de forces initiales est continu et non-libre. ; V. Il existe des mouvements discontinus ; VI. Les mouvements discontinus ne s'expliquent que par la liberté).</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique II
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
156-189
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Déterminer ce qu'est un couple libre et présenter son rôle dans l'univers (I. Évaluation mécanique du pouvoir moteur de la volonté. Le couple libre ; II. Origine psychique du couple libre ; III. Mise en action des couples libres ; IV. L'avenir des êtres libres)
Référence bibliographique
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span>Compte-rendu de l'ouvrage de G. H. Lewes, <span>» </span>in <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1881</p>
<p>Ribot, <em>L'hérédité psychologique</em></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><span>« </span><span>Le sommeil et les rêves considérés principalement dans leurs rapports avec les théories de la certitude et de la mémoire </span><span>», in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1879-1880 (5 articles)</span></p>
<p>Joly, <span>« </span>La psychologie des grands hommes <span>», in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1882</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique III est le huitième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1883, l'intervention a pour objectif de déterminer ce qu'est un couple libre et de présenter son rôle dans l'univers (I. Évaluation mécanique du pouvoir moteur de la volonté. Le couple libre ; II. Origine psychique du couple libre ; III. Mise en action des couples libres ; IV. L'avenir des êtres libres)</span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique III
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
60-83
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Montrer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie, en particulier les formules de structure</p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Nys, <em>Cours de c</em><em>osmologie</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Summa theol.</em></p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p><em>Saint-Thomas, De natura materia</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald, <em>Éléments de chimie inorganique</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys rappelle la position d’Ostwald à l’égard de la valeur des hypothèses atomiques. Il oppose cette position à celles des chimistes qui voient dans l’hypothèse des atomes un décalque de la réalité :</p>
<p>« Les formues de structure sont susceptibles de diverses interprétations. Plusieurs chimistes, et ils sont de loin les plus nombreux, y voient un décalque de la réalité, une copie fidèle de la constitution vraie du composé chimique. Pour eux, les atomes sont des individualités immuables dont les formules décrivent les relations réciproques. Cette première interprétation qui consacre la permanence actuelle des masses atomiques, s’impose-t-elle ? A-t-elle le droit de se réclamer de l’expérience ? Du point de vue scientifique, nous n’hésitons pas à affirmer que pas un fait ne la démontre. (…) Cependant, comme certains philosophes peu favorables au thomisme se plaisent à invoquer contre nous l’opinion des chimistes, qu’il nous soit permis de citer le témoignage d’un savant hautement compétent en la matière : « Comme de tous les phénomènes, écrit M. Ostwald, les phénomènes mécaniques nous sont les plus familiers, la plupart des hypothèses sont des représentations mécaniques de phénomènes non mécaniques. L’hypothèse dont il s’agit ici présente ce caractère… L’hypothèse que dans les combinaisons les atomes des éléments subsistent et changent seulement de mode de groupement, figure le rapport constant entre les divers dérivés d’un même élément… A tous ces points de vue, l’hypothèse atomique a été un instrument très utile pour la théorie et la recherche en ce qu’elle a beaucoup facilité l’intelligence et l’emploi des lois générales. Mais il ne faut pas se laisser entraîner, par l’accord existant entre l’image et la réalité, à confondre l’une avec l’autre. Dans le domaine jusqu’à présent étudié, les phénomènes chimiques se passent comme si les matières étaient composées d’atomes de la façon que nous avons exposée. Mais il résulte de là tout au plus, quant à l’existence de ces atomes, une possibilité et nullement une certitude. Car il est impossible de démontrer qu’une hypothèse tout autre ne permettrait pas de déduire aussi parfaitement les lois des combinaisons chimiques. Ce ne sera donc pas renoncer à l’usage de l’hypothèse atomique que de se rappeler toujours que cette hypothèse représente les relations expérimentales par une image commode et facile à manier, mais qu’il n’est pas légitime de substituer aux faits eux-mêmes. Il faut toujours s’attendre à ce que la réalité se comporte tôt ou tard autrement que son image ne le fait prévoir. En particulier, quand des considérations quelconques bien fondées, conduisent à des résultats contradictoires avec l’hypothèse atomique, on n’a pas le droit de les regarder pour cela comme fausses. La faut peut très bien être du côté de l’hypothèse atomique elle-même… il serait assurément conforme à l’intérêt de la science d’observer à cet égard plus de réserve. » Précieux conseil que feraient bien de méditer et de suivre certains auteurs trop enclins au dogmatisme tranchant, pour qui la valeur d’un système philosophique n’a d’autre mesure que sa concordance avec l’ensemble des données de la théorie atomique. La chimie ne nous fournit donc aucune preuve péremptoire de la persistance actuelle des atomes au sein des composés. Elle n’établit que la possibilité de cette hypothèse. » (Nys (1905), pp. 73-75)</p>
Discute
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys répond aux attaques formulées par Blanc à l'égard de la thèse de la divisibilité des formes essentielles : <br /><br />« Dans un article qui nous est spécialement consacré, il (Blanc) se prononce ouvertement pour l’indivisibilité absolue de toute forme essentielle : « Dans aucun cas, écrit-il, il ne faut parler de la division de la forme substantielle elle-même. Ou la forme substantielle n’est pas, ou elle est indivisible : sa divisibilité entraînerait celle de la nature, de l’essence ; car si l’essence est indivisible, c’est par le forme substantielle, d’où elle tient son unité. Avec son indivisibilité, l’essence perdrait son immutabilité, sa permanence ; on pourrait l’augmenter ou la diminuer, la rentre tout autre ». Pour le philosophe français, la division n’est qu’apparente ; elle constitue, en fait, une multiplication de formes essentielles. (…) On le voit, le langage de M. Blanc est très catégorique, et la condamnation qu’il formule s’étend à toutes les applications de la théorie thomiste » (Nys (1905), pp. 61-62)</p>
<p>Nys répond à certaines difficultés soulevées par Charousset : <br /><br /></p>
<p>« Abordons une dernière difficulté présentée par M. Charousset. Elle est suggestive et digne d’un sérieux examen : « Si l’animal est substantiellement un, d’où vient cette unité ? De l’âme ? Or, l’âme est-elle simple, ou composée de parties ? Si elle a des parties, elle n’est pas une unité, mais collectivité. Ses parties, loin d’unifier, ont donc besoin elles-mêmes d’être unifiées par une autre réalité. Cette autre réalité sera-t-elle simple ou composée ? Il faut qu’elle soit simple, sans quoi elle ne pourrait pas non plus produire l’unité, et l’on devrait recourir à une série indéfinie, ce qui est impossible. Mais alors comment, sous le coup de la division, un être vivant, substantiellement un, deviennent-il plusieurs ? » Cette objection, disions-nous est spécieuse. Elle soulève en outre un des plus délicats problèmes de la cosmologie : celui des rapports qui unissent la matière à la forme, et le composé lui-même à certains de ses accidents. Pour en dissiper l’équivoque, force nous est donc de scruter, à la lumière des principes du thomisme, la constitution intime de l’être corporel. » (Nys (1905), p. 69)</p>
<p>Hartmann vise l’interprétation thomiste des formules de structure : </p>
<p>« La chimie moderne est l’une des sciences qui semblent être le moins en harmonie avec la cosmologie scolastique. Les formules de structure qu’elle emploie pour exprimer la constitution chimique des composés et rendre compte de l’origine de leurs propriétés réactionnelles, ne sont-elles pas la négation explicite de l’unité essentielle du mixte inorganique ? Ces formules mêmes et leurs conséquences ne doivent-elles pas s’étendre au domaine de la vie où les corps qu’elles symbolisent se retrouvent avec la totalité de leurs caractères distinctifs ? (…) Entre les données actuelles de la chimie et la doctrine traditionnelle, il existe donc un antagonisme, au moins apparent, dont il serait inutile de nier l’importance. De là, un problème nouveau pour les amis de la scolastique : Quelle attitude prendre à l’égard de ces formules ? Faut-il y souscrire et leur sacrifier l’un des principes fondamentaux du système, à savoir l’unité substantielle des composés minéraux et organiques ? Vaut-il mieux leur refuser tout crédit, quitte à renoncer à ce précieux instrument de travail auquel la science est en grande partie redevable de ses étonnants progrès ? Et puis, nous dit M. Hartmann, si la théorie de l’École leur refuse droit de cité, par quelle hypothèse va-t-elle les remplacer ? A notre sens, cette difficulté est beaucoup moins troublante qu’elle ne paraît. Ici, comme dans tant d’autres questions scientifiques, la vieille doctrine peut aisément se concilier avec les exigences de la science nouvelle, à condition de distinguer soigneusement le certain de l’incertain, l’hypothèse des données expérimentales. » (Nys (1905), p. 73)</p>
<p>Laminne discute la théorie de Nys selon laquelle le composé est doué d’une homogénéité substantielle, indispensable à l’unité de l’être, et d’une hétérogénéité accidentelle (Nys (1905), pp. 79-80).</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Discussion sur certaines théories cosmologiques </em>est le treizième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em>. Cette intervention est l'occasion pour Nys de réaffirmer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie. </p>
Cité par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Discuté par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
316-338
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps
Discuter le mécanisme cosmologique modéré
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p><span>Mendéléeff</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Oswald, <em>Éléments de chimie inorganique</em></p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de philosophie chrétienne</em>, 1898</p>
<p>Charousset, « Le problème métaphysique du mixte » in <em>Revue de philosophie</em>, 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
<p>Helmholtz</p>
<p><span>Appell, <em>Mécanique rationnelle</em>, Gauthier-Villars, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, « L'hylémorphisme dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 11, Louvain, 1904, pp. 35-57</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys montre que l’hypothèse d’une conciliation entre la finalité immanente et l’homogénéité de la matière est en désaccord avec le système périodique de Mendéléeff :</p>
<p>« Mais l’hypothèse sur laquelle s’appuie l’objection a un autre défaut plus grave : elle est antiscientifique et controuvée par le système périodique de Mendéléeff. Il résulte en effet des recherches entreprises par ce chimiste « que les propriétés des éléments se trouvent en relations périodiques avec leurs poids atomiques » (Nys (1905), p. 323)</p>
<p>Nys cite des passages d’Oswald en faveur de sa propre théorie :</p>
<p>« Cette loi naturelle que les corps peuvent être rangés en classes à propriétés essentielles entièrement identiques, est la loi fondamentale de la chimie. » - « L’expérience, ajoute-t-il, montre de plus en plus que différents corps appartenant à la même classe, c’est-à-dire formés de la même matière, concordent dans leurs propriétés d’une manière non seulement approchée, mais exacte, si bien que, quand la mesure d’une propriété a été prise sur un échantillon d’une matière, on peut s’attendre à la même valeur sur les autres échantillons de cette matière » (Nys (1905), p. 326)</p>
<p>Nys renvoie aux études de Domet de Vorges, Charousset et Laminne dans lesquelles est examiné le problème de l’unité du mixte :</p>
<p>« Pour établir, dit-on, l’unité du mixte inorganique, il faut découvrir en lui des propriétés nouvelles que ne possèdent point les composants dans leur été d’isolement. Or, il n’est pas démontré que les propriétés du composé ne sont point, malgré les apparences, une nouvelle combinaison de propriétés préexistantes. Cette difficulté n’est pas récente. Déjà en 1898, elle avait été soulevée par M. Domet de Vorges dans les <em>Annales de philosophie chrétienne, </em>t. XXXVIII, avril-septembre, p. 695. M. Charousset l’a reproduite en lui donnant de larges développements dans deux articles sur <em>Le problème métaphysique du mixte</em>(<em>Revue de philosophie</em>, juin et novembre 1903). M. le chanoine Laminne lui accorde aussi une importance spéciale dans son intéressant travail <em>Les quatre éléments.</em> » (Nys (1905), p. 327)</p>
<p>Nys renvoie au théorème d’Helmholtz qui, selon Hartmann, donne du crédit à une forme modérée de cosmologie mécaniste compatible avec la constance des propriétés corporelles. Il discute la valeur cosmologique accordée par Hartmann à ce théorème :</p>
<p>« L’insuffisance de ce système (mécaniste), ajoute cet auteur (Hartmann), n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. Le voici : « Si les forces en activité dans un liquide parfait possèdent un potentiel, on peut attribuer aux tourbillons qui se produisent au sein de ce liquide, quelles que soient, d’ailleurs, leur forme, leur rapidité et la tension interne du milieu, les nombreuses propriétés suivantes : 1° Un volume constant. 2° Une composition constante, en ce sens qu’aucune particule de matière n’est enlevée ou ajoutée au tourbillon. 3° Une intensité invariable en tant que le produit du diamètre du tourbillon par la rapidité de la rotation conserve la même grandeur : de ce produit dépend l’action du tourbillon sur son milieu. 4° Un enchaînement constant en sorte qu’il n’y a jamais soit disparition, soit réalisation d’enchaînements nouveaux de tourbillons. » Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. Ce n’est pas sans doute que nous en contestions la vérité. La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. (…) Toutefois, malgré le vif intérêt qui s’attache à ces spéculations, il est d’élémentaire prudence de suspendre son jugement sur le sort que l’avenir leur réserve. Que de théories semblables ont disparu à tout jamais du domaine scientifique après avoir éveillé l’attention et provoqué même l’enthousiasme du monde savant ! » (Nys (1905), pp. 336-337)</p>
<p>Nys renvoie à Appell pour montrer l’importance scientifique du théorème d’Helmholtz :</p>
<p>« La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. De plus, les équations employées pour définir les mouvements tourbillonnaires présentent, avec les équations de l’électrodynamique, une analogie de forme qui a permis d’éclairer l’une des théories par l’autre. (Appel) » (Nys (1905), p. 336).</p>
Discute
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
Commentaire Discute
<p>Nys discute les tentatives de Lamine pour concilier l’homogénéité de la matière et la finalité immanente. (Nys (1905), p. 320)</p>
<p>Nys discute la cosmologie mécaniste modérée d’Hartmann :<br /><br />« Le mécanisme pur est une conception simpliste du monde corporel = l’unité essentielle de la matière, l’unité de toutes les forces réduites à du mouvement local, tels sont les deux principes physiques sur lesquels il prétend fonder l’explication cosmologique de l’ordre universel. M. Hartmann partage notre opinion sur l’insuffisance de pareille théorie. S’il est illogique de placer dans l’homogénéité de la matière la raison de la diversité des propriétés dont est revêtu chaque corps simple, il ne l’est pas moins de vouloir justifier la constance de ces mêmes caractères distinctifs en les réduisant à des modalités de l’élément le plus instable de la nature, le mouvement local. D’ailleurs, le mouvement n’étant pas une force ne peut être cause d’aucun phénomène. Mais l’insuffisance de ce système, ajoute cet auteur, n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. (…) Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. (…) Aussi tous les scolastiques modernes admettront sans peine, croyons-nous, que l’hypothèse mécanique mitigée peut rendre compte de la constance des caractères attribués au fluide parfait, et ne trouveront cependant pas, dans l’interprétation de ce fait, le moindre essai de solution du problème que soulève l’ordre universel. » (Nys (1905), p. 335-336)</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) </em><span>est le quatorzième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps et de discuter le mécanisme cosmologique modéré.</span>
Cité par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
Discuté par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span>pp. 324-330
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The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Piéron, Henri (1881-1964)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/291" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Psychologue
Année de publication
1902
Périodique de publication
Revue de métaphysique et de morale
Volume
10
Pagination
682-695
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110561/f686.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Théorie des probabilités
Thèse - Objectif
Réaliser une étude historique et psychologique du hasard
Analyser, comparer et déterminer les points commun entre la notion populaire et philosophique du hasard et la notion scientifique du hasard employée dans le calcul des probabilités
Exposer et discuter la théorie du hasard d'Aristote et de Cournot. Montrer l'utilité de combiner les deux définitions en faisant intervenir un élément psychologique : la finalité subjective
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Aristote</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
<p>Bergson</p>
<p>Bertrand, Joseph, <em>Calcul des probabilités</em>, 1888</p>
<p>Laplace</p>
<p>Poincaré</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Piéron présente et examine la théorie mécanique du hasard de Cournot.</p>
<p>Piéron présente et examine la définition du hasard chez Aristote.</p>
<p>Piéron rappelle les modifications apportées par Bergson à la définition du Hasard d'Aristote.</p>
<p>Pour illustrer le fait que le calcul des probabilités s'appuie sur le principe de raison suffisante, Piéron renvoie à Laplace et Poincaré. </p>
<p>Pour analyser la notion scientifique du hasard employée dans le calcul des probabilités, Piéron s'appuie sur les exemples et les travaux de Bertrand. </p>
Discute
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
Commentaire Discute
<p>Après avoir exposé et examiner la théorie mécanique du hasard de Cournot, Piéron lui reproche de donner une définition trop large et d'éliminer l'idée de finalité subjective :</p>
<p>« La définition de Cournot paraît donc inadéquate parce que trop générale, et trop générale parce que incomplète. Il y manque en effet un élément humain, peut-on dire, qui paraît vraiment essentiel, un élément subjectif, un rapport à notre moi qui limite et restreint l’objectivité du phénomène. » (Piéron (1902), p. 688)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Tarde, Gabriel, <span>« La notion de hasard chez Cournot », in </span><i>Revue de Philosophie</i><span>, t. 5, 1904, pp. 497-515. (</span><a href="https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedemtaphys05pariuoft</a><span>)</span></p>
<p><span>Milhaud, Gaston, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La définition du hasard de Cournot</a><span> », in </span><i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i><span>, t. 72, 1911, pp. 136-159. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/128" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Hasard</a><span> », in </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/77" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Revue Néo-Scolastique</a><span>, t.10, Louvain, 1903, pp. </span><span>148-164. (<a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_38_1791</a>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Tarde présente les critiques adressées par Piéron à la définition cournotienne du hasard :<br /><br /></p>
<p>« La notion que Cournot se fait du hasard demande à être discutée. Elle est peut-être, de toutes les idées de Cournot, celle qui a été la plus remarquée, et récemment encore, dans la <em>Revue de métaphysique</em>, deux articles intéressants et finement subtils, sont consacrés à l’examen de cette théorie. (…) L’autre article est de M. Henri Piéron, qui, tout en rapprochant, lui aussi, la définition de Cournot et celle d’Aristote, et montrant par là le cas qu’il fait de la première, soumet celle-ci à une critique pénétrante, et tâche de mettre en évidence son insuffisance, ou plutôt l’utilité de combiner la définition de Cournot avec celle du grand philosophe de l’antiquité. (…). M. Piéron, avec raison, reproche à la définition de Cournot d’être trop large. Comme il le dit très bien, « la plupart des phénomènes sont dus à la rencontre de séries indépendantes ». Vous ne pouvez vous promener dans la rue sans rencontrer une foule de personnes dont chacun est une série d’états d’âme ou d’états corporels enchainés, partiellement indépendante des autres séries. Ainsi, la circulation entière d’une grande ville serait un amas énorme et un fleuve continu d’accidents. Mais la nature aussi est toute pleine d’accidents, à ce compte : la pluie tombe sur une place, accident ; car, est-il rien de plus indépendant que la série des états traversés par une goutte de pluie depuis son ascension de ‘Océan dans la rue jusqu’à sa chute, et la série des états embryonnaires traversés par chaque plante depuis la fécondation de son ovule initial ? M. Piéron est d’avis qu’il faut faire intervenir ici un élément psychologique, dont Cournot n’a pas voulu se préoccuper, et ne qualifier fortuites parmi toutes les rencontres de séries indépendantes, que celles qui sont contraires à nos vœux, à nos buts, ou, à l’inverse, qui les secondent d’une manière inattendue. (…) Ainsi, on ne saurait éliminer de la notion d’accidentalité l’idée de finalité : elle en est partie intégrante. » (Tarde (1904), pp. 505-506)</p>
Intervention Discutée
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Essai sur le Hasard. La psychologie d’un concept </em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Piéron dans la <em>Revue de métaphysique et de morale</em>. Parue en 1902, l'intervention a pour objectif de réaliser une étude historique et psychologique du concept de hasard. Pour mener à bien une telle étude, l'auteur analyse et compare les points communs entre la notion populaire et philosophique du hasard et la notion scientifique du hasard employée dans le calcul des probabilités. Ce travail le conduit à se focaliser principalement sur les travaux d'Aristote et de Cournot que l'auteur cherche à combiner pour obtenir une définition psychologique du hasard qui ne rejette pas l'idée subjective de finalité. </p>
Discuté par
<p><span>Milhaud, Gaston, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La définition du hasard de Cournot</a><span> », in </span><i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i><span>, t. 72, 1911, pp. 136-159. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k172112/f140.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p>Milhaud défend la conception du Hasard de Cournot contre les critiques de Piéron :<br /><br /></p>
<p>« À côté de ces objections qui portent principalement sur le déterminisme inséparable de la conception de Cournot, d’autres se sont fait jour, notamment avec Tarde et Henri Piéron. On reproche à Cournot d’avoir rejeté du hasard toute notion de finalité, et ainsi d’avoir éliminé un élément psychologique et subjectif qui paraît indispensable. Les séries indépendantes sont partout ; mais seules fournissent du hasard, celles dont la rencontre nous intéresse, celles qui comportent pour nous quelque chose d’heureux ou de malheureux, de bon ou de mauvais, ou simplement de désirable, ou même de remarquable. Il faut, à propos de tel ou tel fait, résultat de plusieurs suites distinctes de causes, que nous puissions dire : tout se passe comme si cette rencontre eût été voulu par une providence, ou par un heureux destin, ou par une justice immanente, ou par un sort impitoyable… « L’involontaire simulant le volontaire, dit Tarde, voilà ce qui caractérise à nos yeux les faits que nous appelons fortuits. » - « Nous ne parlons de hasard que pour nous », disait déjà H. Piéron, dans le même sens. Ne faut-il pas distinguer, répondrait sans doute Cournot, l’idée courante du hasard, qui en effet ne s’attache qu’à certaines rencontres, selon l’intérêt plus ou moins exceptionnel qui s’y trouve, et celle qu’a éclairée la science moderne en créant le calcul des probabilités ? Celle-ci est manifestement exempte de toute finalité et de tout élément psychologique. » (Milhaud (1911), p. 150)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Essai sur le Hasard. La psychologie d’un concept
Cournot (1851)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Maldidier, Jules (18??-19??)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/289" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
43
Pagination
561-598
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171829/f565.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171829/f565.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Théorie des probabilités
Thèse - Objectif
Écarter les fausses conceptions relatives au hasard
Présenter, compléter et corriger la notion du hasard de Cournot
Déterminer la véritable nature du hasard
Indiquer quelques unes des conséquences d'une définition claire et systématique du hasard
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Maldidier estime que le travail de Cournot constitue la première tentative faite par un savant pour clarifier et systématiser la notion du hasard. Les analyses du géomètre-philosophe est ainsi l'occasion d'analyser à nouveaux frais la notion du hasard : <br /><br />« Longtemps considérée, sur la foi du Stagirite, comme à peu près réfractaire à l’analyse, donc employée sans contrôle et avec plus ou moins d’à-propos par les savants et les penseurs même les plus illustres, cette idée a fini par sortir de son obscurité légendaire. À plusieurs reprises, elle a attiré l’attention d’u des plus profonds esprits de ce temps ; et l’on peut dire que, depuis les travaux de Cournot, elle a complètement perdu cette auréole de mystère, ce je ne sais quoi d’étrange, d’inquiétant, de presque surnaturel qui effarouchait la pensée et la tenait à distance. Le hasard était « quelque chose d’irrationnel », « quelque chose divin ». Cournot a rompu le charme, et l’a ramené du ciel sur la terre. Mais si le plus difficile est fait, il ne faudrait pourtant pas croire que tout soit fait, et comme le seul titre de cette étude pourrait éveiller chez un lecteur informé l’idée d’une tentative téméraire ou tout au moins inutile, voici quelques-uns des motifs qui nous engagent à reprendre en sous-oeuvre, après l’auteur de l’<em>Essai sur les fondements de nos connaissances</em>, l’examen d’une question que ce pénétrant logicien a si fortement marquée de son empreinte personnelle qu’il semble l’avoir, en quelque sorte, faite sienne. (…) Si souvent, en effet, que Cournot soit revenu sur ce sujet que sa pénétration jugeait à bon droit capital, il reste à glaner, et beaucoup, derrière ce puissant amasseur d’idées ; et il est loin, non seulement d’avoir tout dit, ce qui dans les questions de cette nature est trop évidemment impossible, mais même d’avoir dit toutes les choses essentielles. » (Maldidier (1897), p. 561-562)</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Le hasard</em> est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Maldidier dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de déterminer la véritable nature du hasard<a></a><span>[1]</span>et les principaux principes d’une philosophie du hasard<a></a><span>[2]</span>à partir d'un travail philosophique de clarification et de systématisation conceptuelle. L'auteur est amené à présenter, compléter et corriger la définition du hasard de Cournot. </p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>Après avoir écarté les fausses conceptions relatives au hasard et corrigé et complété les travaux de Cournot, Maldidier propose la définition suivante du hasard :</p>
<p><span> </span>« Le Hasard est une interférence quelquefois singulière, ordinairement imprévisible en raison de la complexité de ses facteurs ou du trop grand nombre et de la variabilité des influences perturbatrices auxquelles ils sont exposés, en tous cas non intentionnelle et relativement contingente, quoique nécessaire en soi à un moment donné et dans des circonstances données, entre deux ou plusieurs séries causales réciproquement et relativement indépendantes. » <span> </span>(Maldidier (1897), p. 583)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>L’analyse de Maldidier permet de tirer plusieurs principes propres à la philosophie du hasard :</p>
<p>« I. L’idée scientifique du hasard, moins compréhensive que la notion vulgaire en ce qu’elle exclut son élément anthropomorphique et subjectif, possède une extension infiniment supérieure. II. Cette idée, en partie et seulement en partie négative, correspond, dans tous ses éléments, à une réalité objective. Autrement dit, le hasard existe en soi, non pas sans doute à titre de cause, ni même, à proprement parler, d‘effet, mais à titre de caractère objectif et accessoire de certains effets. III. Si l’on envisage la totalité des événements, et non pas seulement les faits choisis auxquels s’attache un intérêt humain, scientifique ou pratique, le fortuit est la règle presque universelle, le normal, ou ce que nous appelons ainsi, l’exception infime. IV. Mais le hasard comporte une infinité de degrés, et si les degrés supérieurs, qualifiés de purs hasards, se dérobent d’ordinaire à la prévision scientifique et à ses conséquences, les moins élevés, en revanche, viennent assez docilement s’y soumettre. V. Il y a d’ailleurs continuité parfaite entre le fortuit et le normal, aussi bien qu’entre le fortuit et l’intentionnel. De là, une première difficulté dans leur discrimination. I. Une seconde difficulté tient à ce fait qu’aucun des éléments constitutifs de la fortuité n’est absolu et ne se prête à une détermination rigoureuse. VII. La détermination du hasard, logiquement praticable, malgré tout, pourvu qu’on veuille bien s’y contenter d’une probabilité plus ou moins haute, se ramène de proche en proche, à l’énonciation précise ou non, expresse ou non, d’un rapport numérique entre diverses possibilités. » (Maldidier (1897), pp. 596-597)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Mentré, François, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/304" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rôle du hasard dans les inventions et découvertes</a> », <i>Revue de Philosophie, </i>t. 4, 1904, pp. 426-439. (<a href="https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft</a>)</p>
<p>Léchalas, Georges, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/342" target="_blank" rel="noreferrer noopener">À propos de Cournot. Hasard et déterminisme</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 14, 1906, pp. 109-114. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110608/f113.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Cité par
<p>Mentré, dans son analyse du rôle du hasard dans les découvertes scientifiques, est conduit à examiner la définition qu'en donne Cournot et la façon dont Maldidier la systématise. </p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Mentré, François, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/304" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rôle du hasard dans les inventions et découvertes</a> », <i>Revue de Philosophie, </i>t. 4, 1904, pp. 426-439. (<a href="https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/revuedephilosoph04pariuoft</a>)</p>
Commentaire Discuté par
<p>Mentré, dans son analyse du rôle du hasard dans les découvertes scientifiques, est conduit à rectifier et dépasser la définition qu'en donne Cournot et Maldidier :</p>
<p>« A poursuivre l’examen du hasard dans les inventions et découvertes, cela va nous permettre de dépasser Cournot sans détruire ses conclusions, mais en les rectifiant. Déjà nous avions conçu quelques doutes sur la justesse de sa définition du hasard en lisant un article de son disciple Maldidier qui, puissant sa doctrine jusqu’à ses extrêmes limites, en arrive à déclarer que le hasard est l’unique réalité, qu’il est la loi suprême de l’univers. » (Mentré (1904), pp. 433-434)</p>
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Title
A name given to the resource
Hasard (Le) (Maldidier)
Cournot (1851)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Gredt, Joseph (1863-1939)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/179" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
14
Pagination
393-402
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
Acculturation
Non
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_55_2113" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_55_2113</a></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/102" target="_blank" rel="noreferrer noopener">A propos du composé chimique</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 15, Louvain, 1908, </span><span>pp. 231-249</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/102" target="_blank" rel="noreferrer noopener">A propos du composé chimique</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 15, Louvain, 1908, </span><span>pp. 231-249</span></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Défendre la thèse de l’homogénéité complète du mixte inorganique et montrer que cette thèse est une donnée principielle du système scolastique, en harmonie avec les faits et confirmée par l’étude des combinaisons chimiques.
Récuser la thèse de l’hétérogénéité du mixte inorganique développée et entretenue par Nys
Référence bibliographique
Gredt<em><span>, Jahrbuch für Philosophie und spekulative Theologie, </span></em><span>XIX, 4, 1904</span>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de Cosmologie</em></p>
Gredt, <em>Elementa Philosophiae </em><em>Aristotelico-thomisticae</em>
Discute
<p>Nys, <em>Cours de Cosmologie</em></p>
Commentaire Discute
Gredt récuse la thèse de l’hétérogénéité du mixte inorganique développée et entretenue par Nys
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Homogénéité ou hétérogénéité du mixte </em>est l'unique artiflce de fond publié par Gredt dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1907, l'intervention a pour objectif non seulement de récuser la thèse de l’hétérogénéité du mixte inorganique développée et entretenue par Nys, mais aussi de défendre la thèse de l’homogénéité complète du mixte inorganique.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Homogénéité ou hétérogénéité du mixte
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Laminne, Jacques (1864-1924)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/187" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1906
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
13
Pagination
324-330
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1906_num_13_51_1948" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1906_num_13_51_1948</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Discuter l’interprétation donnée par Nys de la théorie péripatéticienne de la matière et de la forme
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Pesch</p>
<p>Saint-Thomas, <i>Mixtione Elementorum</i></p>
<p>Saint-Thomas, <i>Generatione et Corruptione</i></p>
<p>Duhem, <em>Thermodynamique et Chimie</em></p>
<p><span>Laminne, </span><em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
<p><span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a> », in Revue Néo-Scolastique, t. 12, Louvain, 1905, pp. 60-83</p>
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/98" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 316-338</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
Pesch, soutient, avec Nys, l’hétérogénéité du composé chimique.
Discute
<p>Pesch</p>
<p><span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a> », in Revue Néo-Scolastique, t. 12, Louvain, 1905, pp. 60-83</p>
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/98" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 316-338</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/100" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux difficultés proposées par M. Laminne</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 331-337</span>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/100" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux difficultés proposées par M. Laminne</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t. 13, Louvain, 1906, </span>pp. 331-337
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La permanence des éléments dans le composé chimique </em>est l'unique discussion publiée par Laminne dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1906, l'intervention a pour objectif de discuter l’interprétation donnée par Nys de la théorie péripatéticienne de la matière et de la forme. </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
La permanence des éléments dans le composé chimique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Boussinesq, Joseph (1842-1929)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/274" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1877
Périodique de publication
Revue scientifique
Volume
19
Pagination
986-991
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4<sup>e</sup>série. », in <em>Journal des savants</em>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 196-233.</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 234-286.</p>
<p>Fouillée, Alfred, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Janet, Paul, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a><span> », in </span><em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em><span>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
<p><span>Naville, Ernest, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La physique et la morale</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 7, 1879, pp. 265-286. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item</a><span>)</span></p>
<p>Poincaré, Henri, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/336" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Cournot et les principes du calcul infinitésimal</a><span> », in </span><em>Revue de métaphysique et de morale</em><span>, t. 13, 1905, pp. 293-306. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110592/f299.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110592/f299.image</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Source
<p>Mueller, Thomas Michael, "The Boussinesq Debate : Reversibility, Instability, and Free Will", in <em>Science in Context</em>, 2015, t. 28, pp. 613-635. (<a href="https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf</a>)</p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Combattre le matérialisme et le déterminisme mécanique absolu
Défendre scientifiquement le spiritualisme (position pouvant concilier l'existence de la liberté avec les principes de la mécanique)
Faire du principe directeur qui repose sur les cas d'indétermination mécanique (intervenant dans les équations différentielles qui reçoivent des solutions singulières) une solution à l'incompatibilité entre le mécanisme et le libre arbitre
Acculturation
Non
École Philosophique
Spiritualisme
Discuté par
<p>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4<sup>e</sup>série. », in <em>Journal des savants</em>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 196-233.</p>
<p>Carbonnelle, Ignace, « L’aveuglement scientifique », in <em>Revue des questions scientifiques</em>, 1879, pp. 234-286.</p>
<p>Fouillée, Alfred, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La liberté et le déterminisme. Conciliation des deux principes</em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Boussinesq dans la <em>Revue scientifique</em>. Parue en 1877, l’intervention a pour objectif de défendre scientifiquement le spiritualisme et de combattre le matérialisme et le déterminisme mécanique absolu en faisant du principe directeur qui intervient dans les cas d’indétermination mécanique une solution à l’incompatibilité entre le mécanisme et le libre arbitre. Il s’agit de démontrer que le spiritualisme est une position pouvant concilier l’existence de la liberté avec les principes de la mécanique. Le libre arbitre reçoit ici une preuve en faveur de son existence à partir de certains principes de la mécanique, en particulier des équations différentielles du mouvement qui admettent des solutions singulières<a></a><span>[1]</span>.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« La tendance des physiologistes, légitime en ce qu’elle résulte de leurs observations, est d’ailleurs de n’exempter aucunement des lois physiques ou chimiques la matière qui vient faire partie d’un organisme animé, quoique les circonstances, très-spéciales, au milieu desquelles elle se trouve tant qu’elle lui appartient, la rendent capable de mouvement particuliers, incomparablement plus divers que ceux qu’elle avait présentés jusqu’alors. Or, plusieurs savants croient que cette extension des lois physiques aux mouvements intérieurs des centres nerveux, organes de la pensée et de la volonté, équivaut à admettre la complète détermination de toute la suite de leurs états par les lois considérées, et, comme conséquence particulière, l’impossibilité d’assigner dans le monde visible une place quelconque à la liberté, dont le sentiment en nous ne serait que pure illusion. Je me propose d’établir qu’une pareille conclusion est en complet désaccord avec la logique, et qu’elle n’a pu se produire que par l’oublie d’un fait analytique important. Ce fait consiste en ce que des équations différentielles, même parfaitement déterminées, reliant les uns aux autres les états successifs d’un système, sont loin d’être assimilables à des équations finies ; en effet, l’intégration introduit fréquemment dans les fonctions qui y paraissent une indétermination pour ainsi dire illimitée, lorsqu’il existe ce que les géomètres appellent des solutions singulières. (…) Une conclusion qui me paraît se dégager en toute certitude de ce petit essai, c’est que les lois physiques, au sens précis qu’on leur attribue d’ordinaire d’équations différentielles du mouvement des systèmes matériels, ne sont nullement synonymes d’un déterminisme absolu, dans lequel sombreraient la liberté morale des êtres humains et leur responsabilité. Le physiologiste peut donc, sans s’écarter du plus sévère spiritualisme, étendre les lois mécaniques, physiques et chimiques à toute la matière, y compris les molécules d’un cerveau vivant. » (Boussinesq (1877), pp. 986 et 991)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1881
Périodique de publication
La Revue scientifique de la France et de l’étranger
Volume
28
Pagination
429-434
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Principe de la conservation de l'énergie
Thèse - Objectif
Envisager la démonstration de la liberté au point de vue non pas moral mais dans ses rapports avec les principes de la mécanique (la liberté est-elle une impossibilité mécanique ? Est-elle en contradiction avec le principe de la conservation de l'énergie ? Si elle est possible, quels seraient ses effets mécaniques ?)
Concilier la liberté et les principes de la mécanique
Concevoir mécaniquement la liberté (considérer la liberté comme une puissance motrice dont les effets ne peuvent se prévoir, parce que les mouvements exécutés librement ne sont pas contenus dans les mouvements qui précèdent)
Déjouer la doctrine de la prédestination absolue (ou mécanisme absolu)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>du Bois-Reymond, <em>Über die Grenzen des Naturerkennens</em>, 1872. (<a href="https://archive.org/details/berdiegrenzende07reygoog" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://archive.org/details/berdiegrenzende07reygoog</a>)</p>
<p>Laplace</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Bertrand, <em>Journal des savants</em>, 1877</p>
<p>Boussinesq, Joseph, <em>Les Mondes</em>, 13 et 28 novembre 1878</p>
<p>James, William, <em>Sur le sentiment de l’effort</em>, Boston, 1880</p>
<p>Herschell, John</p>
<p>Delboeuf, Joseph, <em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Plateau, « note sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse », in <em>Bulletins de l'Académie royale de Belgique</em>, février 1877</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Delboeuf expose la doctrine de la prédestination absolue à partir des écrits de du Bois-Reymond et Laplace :</p>
<p>« Dans une conférence restée célèbre, un savant illustre, M. du Bois-Reymond, s’exprime en ces termes : « On peut concevoir une connaissance de la nature telle que tous les phénomènes y seraient représentés par une formule mathématique, par un immense système d’équations différentielles simultanées, qui donneraient pour chaque instant le lieu, la direction et la vitesse de chaque atome de l’univers. « Une intelligence, dit Laplace, qui pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre des données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome ; rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux. (…) ». En effet, de même que l’astronome n’a qu’à donner au temps, dans les équations de la lune, une certaine valeur négative, pour y démêler si, lrosque Périclès s’embarquait pour Epidaure, le soleil était éclipsé au Pirée ; de même l’intelligence conçue par Laplace pourrait, par une discussion convenable de sa formule universelle, nous dire qui fut le Masque de fer, ou comment le Président coula à fond. De même que l’astronome prédit le jour où, du fond de l’espace, une comète revient après des années émerger à la voûte céleste ; de même cette intelligence lirait, dans ses équations, le jour où la croix grecque brillera sur la mosquée de Sainte-Sophie, et celui où l’Angleterre brûlera son dernier morceau de houille. (…) » Cette doctrine de la prédestination absolue de toutes choses n’est pas neuve. (…) elle constitue le système de l’harmonie préétablie de Leibniz ; c’est d’elle que découle la foi en la prescience de la Divinité ; c’est elle enfin, on peut le dire, qui compte aujourd’hui le plus de partisans parmi les physiciens et les biologistes. Si elle est vraie, un fatalisme inexorable pèse sur l’univers ; la liberté est un vain mot ; l’homme, en se croyant libre, est le jouet d’une illusion (…). » (Delboeuf (1881), pp. 429-430)</p>
<p>Delboeuf présente la théorie de Boussinesq pour concilier la liberté morale et le déterminisme mécanique :</p>
<p>« Un mathématicien ingénieux, M. Boussinesq, est, à notre connaissance, le premier qui ait résolument placé ce sujet sur le terrain de la mécanique. Il a consigné le résultat de ses réflexions dans un volumineux mémoire bourré d’équations et de formules (…). De ce chef, il a été vivement attaqué, dans le <em>Journal des savants</em>, par M. Bertrand, auquel il répondit dans <em>Les Mondes</em>des 13 et 29 novembre 1878. La solution de M. Boussinesq repose sur certains cas d’indétermination que peuvent présenter les équations différentielles du mouvement. Si, pour nous servir d’un exemple familier, nous imaginons un point matériel parcourant, en vertu de la pesanteur, une verticale qui vient aboutir au sommet d’un cône, le point s’y arrêtera et pourra, dans la suite, continuer son mouvement le long d’une quelconque des génératrices du cône. Il suffit pour cela qu’une force, aussi petite que l’on voudra, vienne agir sur lui pendant qu’il est au repos, pour lui faire parcourir de haut en bas une arrête déterminée. Partant de semblables considérations, M. Boussinesq est amené à se figurer le cerveau comme un système d’atomes lancés sur des trajectoires qui présenteraient de distance en distance de nombreux points d’indétermination. Ce serait l’agent volontaire, le principe directeur, qui aurait la propriété de faire cesser cette indétermination. » (Delboeuf (1881), p. 430)</p>
<p>Delboeuf renvoie aux analyses de Plateau pour discuter la solution envisagée par Boussinesq pour concilier la liberté morale et le déterminisme mécanique :<br /><br />« Je ne me sens ni la volonté ni la capacité d’examiner à fond la question de savoir si la réalité peut offrir des cas d’indétermination tels qu’un mobile, soumis à l’action de forces définies, se trouverait en un point de sa trajectoire, devant deux ou plusieurs chemins entre lesquels il lui serait loisible de choisir. Si l’analyse forge de semblables équations, ce doit être au moyen de l’introduction d’imaginaires ou d’autres artifices de calcul qui ne correspondent nullement aux conditions réelles du mouvement d’un point mathématique. (note : Voir à ce sujet l’intéressante note de M. J. Plateau. On y voit des courbes qui, simples d’abord, se dédoublent à partir d’un certain point. Au fond, ces figures se composent de deux trajectoires distinctes, dont l’une a une branche imaginaire, et qui ne pourraient être décrites que par deux mobiles différents. » (Boussinesq (1881), pp. 530-531)</p>
<p>Pour présenter le problème de l'alternative entre la liberté et le principe de la conservation de l'énergie, Delboeuf renvoie aux études de Herschell et James. </p>
<p>Dans sa démonstration de la liberté comme puissance motrice, Delboeuf renvoie à son <em>Essai de logique scientifique </em>dans lequel il définit le temps mécanique comme un mouvement uniforme arbitraire pris pour unité de mouvement.</p>
Discute
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Discute
<p>Delboeuf refuse la solution envisagée par Boussinesq pour concilier la liberté morale et le déterminisme mécanique :<br /><br />« Je ne me sens ni la volonté ni la capacité d’examiner à fond la question de savoir si la réalité peut offrir des cas d’indétermination tels qu’un mobile, soumis à l’action de forces définies, se trouverait en un point de sa trajectoire, devant deux ou plusieurs chemins entre lesquels il lui serait loisible de choisir. Si l’analyse forge de semblables équations, ce doit être au moyen de l’introduction d’imaginaires ou d’autres artifices de calcul qui ne correspondent nullement aux conditions réelles du mouvement d’un point mathématique. D’ailleurs, en supposant même, qu’une trajectoire puisse se bifurquer, on aurait tort de croire que cette liberté de choix entre deux routes indifférentes fût l’image de la liberté de l’âme. Quand nous délibérons, nous ne sommes pas arrêtés devant deux chemins également bons à suivre. Au contraire, ils se dressent devant notre esprit comme offrant des avantages et des désavantages opposés, et l’effort que nous devons faire a précisément pour but – comme le dit excellemment M. James – de nous faire consentir à la réalisation des désagréments qui doivent résulter de notre choix. Abandonnons donc la solution de M. Boussinesq. Au surplus, elle ne résoute pas la question. Tout compte fait, dans le système de ce géomètre, les êtres libres se trouveraient à tout instant en face d'une certaine somme de possibles, entre lesquels ils choisiraient pour en réaliser un. Et comme ces possibles sont indépendants les uns des autres, l'intervention de la liberté ne modifie en aucune façon l'état de choses existant. (...) » (Delboeuf (1881), pp. 430-431)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
Commentaire Discuté par
<p>Grocler tente de réfuter<span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La liberté et ses effets mécaniques </em>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans <em>La Revue scientifique</em>. Publiée en 1881, l'intervention a pour objectif de concilier la liberté et les principes de la mécanique en concevant mécaniquement la liberté. Delboeuf soutient la thèse selon laquelle la liberté peut être considérée comme une puissance motrice dont les effets ne peuvent se prévoir du fait que les mouvements exécutés librement ne sont pas contenus dans les mouvements qui précèdent. Il est conduit à discuter la doctrine de la prédestination absolue (ou mécanisme absolu).</p>
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Title
A name given to the resource
Liberté et ses effets mécaniques (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Fouillée, Alfred (1838-1912)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/240" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
585-617
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Thèse - Objectif
Examiner et discuter les expédients logiques et mécaniques en faveur du libre arbitre
Condamner les tentatives pour démontrer la liberté par la mécanique (les mathématiques ne peuvent rien pour résoudre la question du libre arbitre et du déterminisme)
Montrer que la question du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Secrétan, Charles, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184</span></p>
<p>Renouvier, Charles, <em>Essais de critique générale</em></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189</span></p>
<p>Naville, Ernest, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La physique et la morale</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 7, 1879, pp. 265-286</span></p>
<p>Caro, <em>Journal des savants</em>, déc. 1881</p>
<p>Janet, Paul, <em>Psychologie</em></p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1878</p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1882</p>
<p>Cournot</p>
<p>de Saint-Venant</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Tannery, Paul, « La théorie de la connaissance mathématique », in<em> Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1879</p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, 1877, t. 19, pp. 986-991</span></p>
<p>Bertrand, Joseph</p>
<p>Du Bois-Reymond</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Fouillée passe en revue et critique les arguments logiques (Secrétan, Renouvier, Delboeuf, Naville) et mécanistes (Renouvier, Cournot, Delboeuf, Naville, Grocler, Boussinesq, Tannery) invoqués pour rendre compatible le libre arbitre et la liberté</p>
Discute
<p>Secrétan, Charles, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184</span></p>
<p>Renouvier, Charles, <em>Essais de critique générale</em></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480 / Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 608-638 / Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 156-189</span></p>
<p>Naville, Ernest, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La physique et la morale</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 7, 1879, pp. 265-286</span></p>
<p>Janet, Paul, <em>Psychologie</em></p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1878</p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1882</p>
<p>Cournot</p>
<p>de Saint-Venant</p>
<p>Tannery, Paul, « La théorie de la connaissance mathématique », in<em> Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1879</p>
<p><span>Grocler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, 1877, t. 19, pp. 986-991</span></p>
Commentaire Discute
<p>Fouillée discute les arguments logiques (Secrétan, Renouvier, Delboeuf, Naville) et mécanistes (Renouvier, Cournot, Saint-Venant, Delboeuf, Naville, Grocler, Boussinesq, Tannery) invoqués pour rendre compatible le libre arbitre et le mécanisme</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Non
Commentaire Fiche Complète
Compléter Citée et Discutée
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Fouillée dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour objectif d'examiner et de critiquer les expédients logiques et mécaniques en faveur du libre arbitre. Il s'agit de condamner les tentatives pour démontrer la liberté par les lois de la mécanique (les mathématiques ne peuvent rien pour résoudre la question du libre arbitre et du déterminisme). Pour Fouillée, les expédients mécaniques[1] invoqués pour démontrer le libre arbitre sont des paralogismes. La question du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>Fouillée examine les quatre expédients mécaniques généralement invoqués en faveur du libre arbitre :« On peut en compter jusqu’à quatre, par lesquels on espère rendre l’action du libre arbitre compatible avec la conservation de l’énergie : 1° direction possible des mouvements de translation par une force étrangère au mouvement ; 2° choix possible entre plusieurs solutions indifférentes ; 3° transformation possible du mouvement moléculaire en mouvement de translation, et rupture possible d’équilibre par une action infiniment petite ou même nulle ; 4° emploi du temps au profit de la liberté. Les trois premiers expédients reviennent à des manières de diriger le mouvement dans l’espace ; le dernier est une manière de le gouverner dans le temps. » (Fouillée (1882), pp. 598-599)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Nouveaux expédients en faveur du libre arbitre (Les)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Naville, Ernest (1816-1909)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/279" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1879
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
7
Pagination
265-286
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Principe de la constance de la force
Thèse - Objectif
Faire la preuve qu'il n'existe pas de conflit entre l'ordre physique et l'ordre moral ou spirituel ; le mécanisme n'ébranle en aucun cas les fondements de l'ordre spirituel
Montrer que les principes de la mécanique, en particulier le principe de la constance de la force, n'impliquent pas la négation de la liberté humaine
Chercher à établir la possibilité de rendre compatible l'action du libre arbitre avec la conservation de l'énergie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Moleschott, <em>La circulation de la vie</em></p>
<p>Spencer, Herbet, <em>Les premiers principes</em></p>
<p>Renouvier, <em>Critique philosophique</em>, 1873, 1878</p>
<p>Bernard, Claude, <em>Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux</em></p>
<p>Bernard, Claude, <em>Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale</em></p>
<p>Leibniz, <em>Monadologie</em></p>
<p>Cournot, <em>Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques</em>, t. CIX, p. 704</p>
<p>Naville, Ernest, <em>Bibliothèque universelle</em>, juillet 1873</p>
<p>Beaunis, <em>Nouveaux éléments de physiologie humaine</em></p>
<p>de Candolle, Alphonse, <em>Histoire des sciences et des savants depuis deux siècles</em></p>
<p>Delaunay, <em>Traité de mécanique rationnelle</em></p>
<p>Stewart, Balfour, <em>La conservation de l'énergie</em></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em><span>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a><span>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>En montrant que les principes de la mécanique, en particulier le principe de la constance de la force, n'impliquent pas la négation de la liberté humaine, Naville retrouve la conclusion de Boussinesq qui concilie l'ordre spirituel et l'ordre physique :</p>
<p>« En résumé, le principe de la constance de la force étant admis, on ne peut pas en déduire la négation de la liberté humaine. Que reste-t-il à la volonté libre ? Pour la création de la force, rien ; pour l’emploi de la force, tout. Les fondements de l’ordre spirituel subsistent et n’ont subi aucun ébranlement. Le conflit de la physique et de la morale est donc apparent, et j’arrive à la conclusion à laquelle M. Boussinesq est parvenu de son côté par des considérations mathématiques. On peut admettre dans l’homme, sans sortir des données les plus strictes de la science, un principe directeur des mouvements ; et cela admis, « le physiologiste peut, sans s’écarter du plus sévère spiritualisme, étendre les lois mécaniques, physiques et chimiques à toute la matière, y compris les molécules de cerveau vivant. » » (Naville (1879), p. 286)</p>
<p>Naville présente la solution de Renouvier pour préserver du mécanisme le libre arbitre :</p>
<p>« La <em>Critique philosophique</em>du 21 août 1873 a reçu et enregistré dans ses pages la communication suivante : « La <em>Critique philosophique</em>se montre empressée en toute occasion à défendre la cause du libre arbitre. D’une autre part, elle a promis dans son prospectus de traiter les questions philosophiques liées à la doctrine physique de la conservation de la force. On voudrait savoir ce que ses honorables rédacteurs pensent de la possibilité de concilier cette doctrine avec celle de la liberté, ou comment ils font pour ne pas voir dans la théorie qui ramène toutes les forces naturelles à l’unité, un argument irrésistible en faveur du déterminisme universel. » M. Renouvier a répondu en niant l’universalité des applications du principe de la constance de la force. « Nous n’admettons pas, dit-il, que les sciences chevauchent hors de leur domaine et se tournent indûment en métaphysique. C’est ce qui arrive quand on attribue au principe de la constance de la force une universalité pour laquelle on n’a ni garantie ni induction solide. Nous nions formellement cette universalité. » Après avoir présenté des considérations relatives au rapport de causalité qui existe entre les désirs, la volonté, les divers phénomènes psychiques et le mouvement, l’auteur ajoute : « La constance des forces trouverait, comme le déterminisme, une limite et une exception dans la liberté, et peut-être non pas dans la liberté seulement, mais encore dans les passions animales qui, simplement occasionnées par des mouvements externes, auraient la vertu d’en produire d’autres à nouveau. » (…) En accordant que le principe de la constance de la force s'applique sans exception ni réserve au monde purement matériel, de quel droit l'étendre aux cas où la matière se trouve en rapport avec l'esprit ? Parce que le déterminisme absolu règne dans l'objet des études de l'astronome, du physicien et du chimiste, on n'a pas le droit d'en conclure qu'il exclut les faits dont s'occupe la psychologie. Un tel raisonnement se fonde sur un a priori manifeste ; c'est le fait d'une science qui chevauche hors de son domaine. On voit que la thèse de M. Renouvier peut être défendue par une argumentation au moins spécieuse ; mais je poursuis un autre but. » (Naville (1879), pp. 275-276)</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Fouillée discute et réfute l'ensemble des interprétations des principes de la mécanique invoquées par Naville en faveur du libre arbitre.</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La Physique et la morale </em>est le sixième article de fond en philosophie des sciences publié par Naville dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1879, l'intervention a pour principal objectif de montrer que le conflit entre l'ordre physique et l'ordre moral (ou spirituel) n'est qu'apparent. Il s'agit ainsi de concilier et de rendre compatible le déterminisme mécanique et la liberté morale en faisant la preuve que les principes de la mécanique, en particulier le principe de la constance de la force, n'impliquent pas la négation de la liberté humaine. Naville montre qu'il est possible de préserver à partir de principes mécaniques la liberté morale.<a></a><span>[1]</span></p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans nombre d’esprit contemporains, le conflit cesse par la négation de la liberté ; mais tout le monde n’abandonne pas sans combat la cause d’une idée de cette importance. L’étude du problème s’impose. Il n’est pas possible de dire : « il y a une science des forces physiques, il y a une science des esprits : chacune de ces sciences a son domaine, et l’une n’a le droit de nier les résultats de l’autre. » Si tout phénomène spirituel a le mouvement de la matière pour condition, et si tous les mouvements de la matière, en vertu du principe de la constance de la force, tombent sous la loi d’un déterminisme absolu, il n’y a pas de place pour la liberté. Le mouvement est le lien indissoluble du monde des corps et du monde des esprits. Ces deux propositions : » Tout mouvement est nécessairement déterminé ; - il y a des mouvements libres, » affirment et nient, en parlant du même objet et en prenant les termes dans le même sens ; elles ne peuvent subsister ensemble, parce qu’elles sont directement contradictoires. C’est là qu’est la véritable importance de la question des rapports du physique et du moral, de l’esprit et du corps. L’observation établit de plus en plus que tout phénomène spirituel a un correspondant matériel, que tous les modes passifs de la conscience ont un point de départ dans l’organisme, et que tous les modes actifs de la conscience se traduisent immédiatement en un fait organique. Il n’y a rien là qui puisse inspirer la moindre inquiétude légitime aux hommes préoccupés des intérêts moraux de l’humanité. Mais, si les modes actifs de la conscience sont soumis à un déterminisme absolu, tout élément de liberté disparaît, et les fondements de la morale s’écroulent. Quels sont, dans cet état de la question, les essais tentés pour sauver l’ordre moral des étreintes d’une science négative de la liberté ? (…) Je veux chercher à établir qu’en admettant le principe de la conservation de la force, et en l’étendant au corps humain, à toutes les conditions et à toutes les manifestations de la vie spirituelle, la cause de liberté morale n’est pas comprise. Je désire prouver que, même en admettant cette supposition, le conflit entre la physique et la morale n’est qu’apparent, parce que : 1° Sous le rapport de l’espace, la direction des mouvements peut être modifiée, leur quantité demeurant la même ; 2° Sous le rapport du temps, les manifestations actuelles d’une somme constante de forces peuvent se produire à des moments divers, sans que la quantité de la force varie. » (Naville (1879), pp. 274-276). </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Physique et la morale (La)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Naville, Ernest (1816-1909)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/279" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1876
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
2
Pagination
49-67
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Intervention Citée
Oui
Cité par
Wyrouboff
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
Wyrouboff
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f53.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f53.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Place de l’hypothèse dans la science (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Grocler (1846-1885)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/255" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Médecin
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
529-540
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>
Théorie scientifique examinée
Mécanique moléculaire
Commentaire Théorie scientifique examinée
<p>Afin de réfuter les démonstrations positives de Delboeuf en faveur du libre arbitre, Grocler s'appuie sur la mécanique moléculaire :</p>
<p>« J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable de fournir les démonstrations mathématiques annoncées. » (Grocler (1882), p. 530)</p>
<p><br /><br /><br /></p>
Thèse - Objectif
Réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique (critique du mécanisme absolu et démonstration de la liberté par les principes de la mécanique)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a><span>)</span></p>
<p>Cournot</p>
<p>Boussinesq, Joseph, <span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a><span>)</span></p>
<p>de Saint-Venant, <span>« Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in </span><em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em><span>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a><span>)</span></p>
<p>Bernard, Claude, <span>« Cours du Muséum, Les définitions de la vie », in <em>Revue scientifique</em>, t. 20.</span></p>
<p>Ribot, Théodule, <span>« </span>La volonté comme pouvoir d'arrêt <span>»</span>, in <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1882.</p>
<p>Dubois-Reymond</p>
<p>Laplace</p>
Discute
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/262" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et ses effets mécaniques</a><span> », in </span><em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 28, 1881, pp. 429-434. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215097r/f432.image</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a><span>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a><span>)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/273" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et de la liberté. Commentaires de M. Delboeuf</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l</i></span><i><span>’</span></i><i><span>étranger</span></i><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Delboeuf, Joseph, « </span><span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/273" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et de la liberté. Commentaires de M. Delboeuf</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l</i></span><i><span>’</span></i><i><span>étranger</span></i><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Grocler rappelle la réfutation par Delboeuf des tentatives de Boussinesq, de Saint-Venant et Cournot pour concilier l'existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l'univers.</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Les principes de la mécanique et la liberté </em>est la première discussion en philosophie des sciences publiée par Grocler dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'objectif de l'intervention est de réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique. Cette théorie est une tentative de démonstration de la liberté à partir des principes de la mécanique (la démonstration de la liberté considérée comme un problème de mécanique)<a></a><span>[1].<br /><br /></span></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans un mémoire qui vient de paraître dans la <em>Revue philosophique</em>, M. Delboeuf entreprend de nouveau la démonstration de la liberté, de « ce problème qui tout à la fois passionne et désespère ». S’il ne se laisse pas arrêter par « l’histoire monotone des avortements de toutes les tentatives faites jusqu’ici pour l’éclaircir », c’est qu’il a découvert ou cru avoir découvert dans les retranchements du déterminisme une brèche par où il pourra pénétrer dans la place et s’en rendre maître au nom de la liberté. (…) J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable e fournir les démonstrations mathématiques annoncées. Le travail de M. Delboeuf se divise en trois parties. La première, consacrée à l’exposé de données du problème de la liberté, ne doit pas nous arrêter ; nous remarquerons en passant une très judicieuse réfutation des solutions données par M. Boussinesq, M. de Saint-Venant et Cournot, qui déjà auparavant avaient tenter de concilier l’existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l’univers ; La seconde partie a pour objet la démonstration proprement dite de la liberté ; c’est elle par conséquent qui doit nous occuper spécialement. Quant à la troisième partie, qui explique le rôle de la liberté dans l’univers, elle ne nous retiendra qu’autant qu’elle complète le précédent article ; elle contient surtout des considérations métaphysiques et psychologiques qui ne rentrent pas dans notre cadre. » (Grocler (1882), pp. 529-530)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Principes de la mécanique et la liberté (Les)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Milhaud, Gaston (1858-1918)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/295" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Bulletin de la Société française de philosophie
Pagination
83-104
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k68125r/f114.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k68125r/f114.item</a></p>
Thèse - Objectif
Discuter la thèse selon laquelle les théories scientifiques et philosophiques de Cournot sont inséparables d'un désir d'apologétique religieuse
Faire la preuve de l'indépendance d'esprit de Cournot sur le terrain de la science et de la philosophie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1864</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <i>Matérialisme, vitalisme, rationalisme</i>, Paris, 1873</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps modernes</em>, Paris, 1872</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <span><em>Des Institutions d'instruction publique en France</em>, Paris, 1864</span></p>
<p>Poincaré</p>
<p>Mill</p>
<p>Laplace</p>
<p>Bergson</p>
<p>Espinas</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Espinas</p>
<p>Mentré</p>
<p>Parodi</p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>La Science et la religion chez Cournot est le quarantième article de fond en philosophie des sciences publié par Milhaud dans le <em>Bulletin de la Société française de philosophie</em>. Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de discuter la thèse selon laquelle les théories scientifiques et philosophiques de Cournot sont inséparables d'un désir d'apologétique religieuse en faisant la preuve que :<br />1°. "Un pareil état d'âme serait difficilement inconscient, et Cournot, qui est manifestement très sincère, nous en avertirait plus clairement qu'il ne le fait"<br />2°. "Cournot est très indépendant de pensée. Il se sépare tout jeune encore du gouvernement de la Restauration, et condamne en particulier la réaction cléricale qu'il amène. Il essaie d'étudier les religions en savant, et prévoit, tout en la déplorant, leur disparition finale, en tant qu'institutions sociales."<br />3°. "Il insiste sur l'impossibilité de tout conflit entre la science et la religion. Mais c'est à la condition nettement indiquée que les autorités religieuses tiennent compte à chaque époque, pour l'expression des dogmes, des nouveautés apportées par les sciences de la nature ou par les sciences historiques."<br />4°. "Ce ne sont pas seulement les vérités scientifiques démontrées devant lesquelles il s'incline toujours sans hésiter; ce sont même certaines suggestions rationnelles de la science qui justifient à ses yeux des conceptions très peu orthodoxes."<br />5°. "Tous les éléments de sa philosophie où l'on trouve de l'irrationnel, de l'obscur, et du discontinu, à côté du rationnel, du clair et du continu, veulent traduire pour lui les données de la science, et, loin d'être dus à quelque arrière-pensée métaphysique, subsistent par l'effort qu'il fait pour écarter toute tentative de systématisation qui ne se dégage pas de la science elle-même". (Milhaud (1911), p. 83)</p>
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Title
A name given to the resource
Science et la religion chez Cournot (La)
Cournot (1861)
Cournot (1864)
Cournot (1872)
Cournot (1873)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Gredt, Joseph (1863-1939)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/179" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
483-487
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
Discuter la thèse de la divisibilité des formes essentielles et la théorie des formules de structure défendues et entretenues par Nys
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 60-83</span>
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
Discute
<span>Nys, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/97" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Discussion sur certaines théories cosmologiques</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 60-83</span>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/99" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux critiques du R. P. Gredt</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 487-491</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Nys, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/99" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Réponse aux critiques du R. P. Gredt</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t. 12, Louvain, 1905, </span><span>pp. 487-491</span></p>
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_48_1908" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_48_1908</a></p>
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Les théories cosmologiques de M. Nys</em> est l'unique discussion publié par Gredt dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour ojectif de discuter la thèse de la divisibilité des formes essentielles et la théorie des formules de structure défendues et entretenues par Nys.
Commentaire Référence bibliographique
À l'instar de Blanc et Charousset, Gredt défend la thèse de l'indivisibilité des formes essentielles :<br /><br /><span>« </span>MM. Blanc et A. Charousset se prononcent pour l'indivisibilité absolue de toute forme. M. Nys défend la divisibilité des formes dans toutes les espèces du monde matériel. Nous n'avons pas lu les articles de <em>La pensée contemporaine</em> et de la <em>Revue de philosophie</em>. Mais il nous faut avouer que l'article de M. Nys n'a pas pu nous convaincre. La thèse que nous faisons nôtre, c'est celle qu'il rejette. <span>» (Gredt (1905), p. 484)</span>
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Title
A name given to the resource
Théories cosmologiques de M. Nys (Les)