1
40
96
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1908
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
15
Pagination
312-313
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2166_t1_0312_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2166_t1_0312_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de Hugon, en particulier la partie sur la constitution des corps
Acculturation
Non
Référence bibliographique
P. Ed. Hugon<em>, </em><em>Philosophia naturalis. </em><em>Pars prima : Cosmologia</em><em>.</em> Parisiis, Lethielleux, 1908
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<span><em>R. P. Ed. Hugon, Philosophia naturalis. Pars prima: Cosmologia</em> est le huitième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1908, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Hugon, en particulier la partie consacrée à l'étude de la constitution des corps. </span>
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Title
A name given to the resource
R. P. Ed. Hugon, Philosophia naturalis. Pars prima: Cosmologia
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1908
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
15
Pagination
231-249
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2158" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2158</a></p>
Référence bibliographique
<span>Gredt, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/180" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Homogénéité ou hétérogénéité du mixte</a><span> </span><span>», </span><span>in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t.14, Louvain, 1907, pp. 393-402</span>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
Berthelot
Wurtz
Ostwald
Henry
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Discute les nouvelles preuves en faveur de l’homogénéité complète du mixte inorganique (conçue par Gredt comme une donnée principielle du système scolastique, en harmonie avec les faits et confirmée par l’étude des combinaisons chimiques)
Défendre la théorie de l’hétérogénéité du mixte
Acculturation
Oui
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys liste les scientifiques qui considéraient les phénomènes thermiques qui accompagnent les combinaisons chimiques comme un moyen commode et sûr de mesurer l’affinité mutuelle des corps :</p>
<p>« En fait, et pendant plus de trente ans, ces données thermiques ont été regardées par tous les chimistes de marque, tels Berthelot, Wurtz, Ostwald, Henry, etc., comme le moyen le plus sûr et le plus commode de mesurer l’affinité mutuelle des corps. A l’heure présente, bien que la thermochimie ait dû tempérer la rigueur de certains de ses principes, elle reste encore un des départements les plus considérables de la science chimique. » (Nys (1907), p. 235)</p>
Discute
<span>Gredt, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/180" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Homogénéité ou hétérogénéité du mixte</a><span> </span><span>», </span><span>in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t.14, Louvain, 1907, pp. 393-402</span>
Commentaire Discute
Nys discute les nouvelles preuves en faveur de l’homogénéité complète du mixte inorganique données par Grendt
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>A propos du composé chimique</em> est le quinzième article de fond publié par Nys dans la Revue néo-scolastique. Parue en 1907, l'intervention a pour objectif de discuter les nouvelles preuves en faveur de l’homogénéité complète du mixte inorganique données par Grendt<a></a>[1]. Nys est amené à réaffirmer la thèse de l’hétérogénéité du mixte<a></a>[2].</p>
<p></p>
<p><a></a>[1] Grendt conçoit cette théorie comme une donnée principielle du système scolastique, en harmonie avec les faits et confirmée par l’étude des combinaisons chimiques</p>
<p><a></a>[2] « Selon nous, le composé chimique réunit les matières premières des composants sous l’empreinte d’une seule forme spécifique ; il est donc essentiellement un ; mais malgré son unité essentielle il comprend des parties qualitativivement hétérogènes où sont localisés les divers groupes de propriétés représentatives des éléments générateurs. L’étendue de chacun de ces groupes correspond exactement aux diverses quantités de matière fournies au composé par les coprs élémentaires. » (Nys (1907), p. 232)</p>
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Title
A name given to the resource
A propos du composé chimique
-
Intervention
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Auteur Intervention
Fouillée, Alfred (1838-1912)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/240" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1893
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
36
Pagination
337-365
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171751/f341.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171751/f341.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Abus de l’inconnaissable et la réaction contre la science (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Fouillée, Alfred (1838-1912)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/240" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1894
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
37
Pagination
1-33
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17176c/f5.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17176c/f5.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Abus de l’inconnaissable et la réaction contre la science. II La philosophie de la contingence (L')
-
Intervention
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Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1869
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
5
Pagination
321-324
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77876j/f321.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77876j/f321.image</a></p>
École Philosophique
Positivisme
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (Cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Critique des principes fondamentaux et éditoriaux de <em>L'Année Philosophique</em></p>
Référence bibliographique
<p>Pillon, F. et Renouvier, Ch., <em>L'Année Philosophique</em>, Paris, 1869, Germer-Baillière</p>
Commentaire Référence bibliographique
Le Chimiste-Philosophe opère une présentation critique de <em>L'Année Philosophique</em>
Discute
<p>Pillon, F. et Renouvier, Ch., <em>L'Année Philosophique</em>, Paris, 1869, Germer-Baillière</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff reproche à <em>L'Année Philosophique </em>sont obscurantisme philosophique et son échec éditorial à dresser un panorama de la philosophie contemporaine :</p>
<p><span>« </span>Il y a plus de la moitié du volume qui est pour moi absolument initelligible, absolument hiéroglyphique. En effet, le premier article de M. Renouvier sur l'<em>infini, </em>la <em>ssubstaance </em> et la <em>liberté</em>, article que je me suis donné la peine de relire deux fois, est tellement obscur, tellement étranger, qu'il semble fait plutôt pour étonner que pour éclairer et convaincre. (...) Laissant donc de côté la polémique philosophique, j'adresserai aux auteurs de "l'Année" une critique d'une autre nature, je leur dirai que le contenu du livre ne correspond en aucune facçon au titre, qu'il peut être un excellent traité de criticisme, une excellente dissertation métaphysique, ou tout ce que l'on voudra, mais qu'il ne représente aucunement le mouvement philosophique dans l'année 1868. <span>» (Wyrouboff (1869), pp. 321-322).</span></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-Henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<span><em>L'Année philosophique</em> est le troisième compte-rendu en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span>. Parue en 1869, l'intervention du Chimiste-Philosophe est une présentation critique de l'ouvrage néo-criticiste de Pillon et Renouvier. Il dénonce l'obscurantisme philosophique des articles et l'échec éditorial de l'ouvrage à dresser un panorama de la philosophie contemporaine.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Année philosophique, par J. Pillon. - Paris, 1869. Chez Germer-Baillière. Bibliographie (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1868
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
2
Pagination
467-472
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f470.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77873h/f470.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (Cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie de l'éther
Commentaire Théorie scientifique examinée
<p>Wyrouboff prend l'exemple de la Théorie de l'éther pour répondre aux attaques de Renouvier :<br /><br /><span>« </span>M. Renouvier trouve étrange aussi que la philosophie positive veuille abandonner les recherches du pourquoi, et affirme que le physicien, par exemple, "cherche toujours ce pourquoi et, dans certaines limites, parvient à le déterminer." Cette assertion est le résultat d'un malentendu. Il y a deux espèces de causes, et par conséquent deux manières de rechercher le pourquoi. On peut rechercher le fait matériel qui détermine la production d'un autre fait matériel, cela n'est que naturel et jamais la philosophie positive ne l'a trouvé mauvais; mais on peut aussi chercher, et c'est ce qu'ont fait les théologiens et les métaphysiciens, la cause extra-matérielle des phénomènes matériels; cela est contraire à l'esprit de toutes les sciences, et le physicien de nos jours, fort heureusement, ne le fait plus. M. Renouvier dit aussi, "que personne ne peut défendre à M. Littré de chercher à prouver l'existence de l'éther et à démontrer que les propriétés de ce corps expliquent la pesanteur des astres" cela est certain, pourvu toutefois qu'on sache que l'éther n'est qu'une hypothèse, bonne pour relier les faits connus, une conception de l'esprit, une manière d'expliquer, mais non une réalité observée ou observable. Supposons que l'existence, plus que problématique de l'éther, soit un jour démontrée, alors il devient matériel et rentre dans la catégorie des causes matérielles; dans le cas, au contraire, où rien ne nous prouvera directement sa réalité, nous n'aurons plus aucun droit de l'employer comme interprétation des phénomènes physiques. La science, et par conséquent la philosophie positive, qu'on ne voit se nourrir que de science, n'admenttent donc que les causes matérielles, et refusent de suivre ceux qui veulent demander le pourquoi de l'existence même des proprités irréductibles de la matière. <span>» (Wyrouboff (1868), p. 470).</span></p>
Thèse - Objectif
<p>Présenter <em>L'Année Philosophie</em></p>
<p>Examiner les différences fondamentales entre le positivisme et le néo-criticisme (Objectivisme positiviste/Subjectivisme criticiste; Classification systématique des sciences positives/catégorisation logique des facultés de l'intelligence humaine)</p>
<p>Répondre aux attaques formulées par Renouvier à l'encontre des principes fondamentaux de la Philosophie Positive</p>
Référence bibliographique
<p>Pillon, F. et Renouvier, Ch., <em>L'Année Philosophique. <span>Études critiques sur le mouvement des idées générales dans les divers ordres de connaissances</span></em>, <span>Paris, 1868, Germer-Baillière</span></p>
Discute
<p>Pillon, F. et Renouvier, Ch., <em>L'Année Philosophique. Études critiques sur le mouvement des idées générales dans les divers ordres de connaissances</em>, Paris, 1868, Germer-Baillière</p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff répond aux attaques adressées par Renouvier à l'encontre des principes fondamentaux de la Philosophie Positive (Objectivisme positiviste, Classification positiviste des sciences, Rapport entre empirisme et positivisme, Distinctions positivistes entre le connaissable et l'inconnaissable, entre la recherche du comment et la recherche du pourquoi des phénomènes)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-Henri
Commentaire Référence bibliographique
<p>Le Chimiste-Philosophe opère une présentation critique de <em>L'Année Philosophique</em></p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>L'Année philosophique</em> est le deuxième compte-rendu en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. Parue en 1868, l'intervention du Chimiste-Philosophe est une présentation critique et négative de l'ouvrage néo-criticiste de François Pillon et Charles Renouvier. Il reproche ainsi au néo-criticisme d'être une philosophie subjectiviste de nature métaphysique qui s'attache à examiner les causes immatérielles en délaissant les sciences positives au profit de la logique et de la psychologie. <br />Cette présentation est l'occasion pour Wyrouboff de présenter les différences fondamentales entre le positivisme et le néo-criticisme (Objectivisme positiviste/Subjectivisme criticiste; Classification systématique des sciences positives/catégorisation logique des facultés de l'intelligence humaine) et de répondre aux attaques formulées par Renouvier à l'encontre des principes fondamentaux de la Philosophie Positive (Objectivisme positiviste; Classification positiviste des sciences; Rapport entre empirisme et positivisme; Distinctions positivistes entre le connaissable et l'inconnaissable, entre la recherche du comment et la recherche du pourquoi des phénomènes).<br />Wyrouboff </span>reconnaît cependant que l'ouvrage a pour qualité de permettre aux lecteurs de se tenir au courant du mouvement philosophique contemporain.</p>
Source
<p>Braverman, Charles, <em>Kant, philosophe français du XIXe siècle : entre science, philosophie et</em> <em>épistémologie</em>, Université de Lorraine, 2017.</p>
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Title
A name given to the resource
Année philosophique. Études critiques sur le mouvement des idées générales dans les divers ordres de connaissances, par Ch. F. Pillon, avec une introduction par M. Ch. Renouvier. Paris, 1868, Germer-Baillière. Bibliographie (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Fouillée, Alfred (1838-1912)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/240" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1883
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
16
Pagination
28-57
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17155d/f32.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17155d/f32.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Arguments métaphysiques en faveur du libre arbitre. Causalité et Liberté (Les)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
27
Pagination
318-319
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie du Baron Descamps
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Baron Descamps, <em>La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em>, Bruxelles, Hayez, 1925</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage du Baron Descamps a pour objectif principal d'étuder les problèmes situés aux confins des sciences et de la philosophie et ayant trait à la définition (expérimentale et rationnelle) de la matière : </p>
<p>« On peut donner de l’être corporel une double définition : l’une expérimentale à titre propre, c’est-à-dire ne renfermant que des déterminations relevant de l’expérience prolongée autant que possible jusqu’aux ultimes particules des corps ; l’autre rationnelle à un titre éminent, s’appuyant sur les données expérimentales, mais pouvant dépasser à certains égards les constats de l’expérience, moyennant toutefois justification de cette induction plus profonde. 1° Définition expérimentale. Au point de vue de la structure, tout corps se caractérise par une composition de parties aptes à l’extraposition. A cette détermination primordiale se rattachent la quantité et l’impénétrabilité. (…) 2° Définition rationnelle. Après avoir examiné la nature des corps au point de vue descriptif, c’est-à-dire sous l’aspect des propriétés générales que l’expérience relève, l’autre la considère au point de vue constitutif et se demande quels sont les constituants ultimes auxquels les corps peuvent être réduits. » (Nys (1925), p. 318)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em> est le quatorzième<span> compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1925, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Descamps. </span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
311-315
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_3123" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_3123</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Atomisme
Thèse - Objectif
Présenter les ouvrages de Michelitz (Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft (1897)), Legrésille (Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ? (1897)), Mabilleau (Histoire de la philosophie atomistique (1896)) et Lahousse (Prœlectiones metaphysicœ specialis (1896))
Discuter brièvement les théories mécanistes, atomistes et dynamistes et promouvoir la théorie thomiste pour les études de cosmologie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Michelitz, Anton, <em>Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft</em>, Graz, 1897</p>
<p>Legrésille, H, <em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>, Paris, 1897</p>
<p>Mabilleau, L.,<em>Histoire de la philosophie atomistique, </em>Paris, Alcan, 1896</p>
<p>P. Lahousse, S. J., <em>Prœlectiones metaphysicœ specialis — Vol. I. Cosmologia</em>, Lovanii, 1896</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'objectif de l'ouvrage de Michelitz est de faire la preuve que la théorie thomiste s'harmonise avec les faits et théories chimiques actuelles :<br /><br /></p>
<p>« Cet ouvrage ne comprend qu’une centaine de pages. Le premier tiers est tout entier consacré à l’étude des phénomènes chimiques : mélange, combinaison, phénomènes d’isomérie, de polymérie, d’allotropie, lois de poids et de volume, etc… on le sait, c’est de cet ensemble de faits que se réclame généralement la théorie mécanique. Bien loin, cependant, d’y voir des difficultés sérieuses contre la théorie aristotélicienne, M. Michelitz se croit autorisé à en déduire toute une série de preuves en faveur de la transformation essentielle de la matière. Tout au moins, l’interprétation scolastique semblerait s’harmoniser mieux avec les faits que l’atomisme philosophique. Peut-être, les considérations et les vues émises à ce sujet, n’emporteront-elles point les convictions des hommes de science ; elles sont dignes, néanmoins, d’un examen sérieux. Après avoir parcouru rapidement le domaine de la chimie, qui est avant tout le domaine des transformations substantielles, l’auteur fait l’exposé de la théorie thomiste et de ses preuves. L’étude des propriétés de la matière lui donne l’occasion d’aborder les faits principaux de l’ordre physique et de réfuter successivement les interprétations exclusivement mécanistes que la science moderne en a données. Le travail se termine par l’histoire abrégée de l’atomisme et de la théorie scolastique. » (Nys (1897), p. 311)</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Legrésille est de montrer que le point de vue le plus complet du monde et les principes de la raison universelle repose sur un dynamisme proche du Leibnizianisme : <br /><br />« Les deux parties que comprend ce livre sont la réponse à ces deux questions : 1° Quel est le point de vue le plus complet du monde ? 2) Quels sont les principes de la raison universelle ? Au dire de l’autre « le point de synthétique réclame l’unification de la raison et l’unification de la science. Deux méthodes nous permettent d’y arriver : la première consiste à déduire de la raison unifiée, par voie de démonstration les lois du monde intelligible ; la seconde consiste à partir de la monade qui fait fonction d’atome primordial pour arriver aux éléments des corps bruts et à ceux des corps organisés. » Telle est l’idée maîtresse de la première partie. M. Legrésille, on l’entend, professe le dynamisme à outrance, très voisin du Leibnizianisme. Il n’hésite même pas à attribuer à l’atome primordial un pouvoir spontané d’orientation et d’autorotation, voire même une liberté restreinte. Un exposé des principes de la raison pure, de la raison morale et de la raison scientifique, une preuve de l’existence de Dieu tirée de la raison universelle, font l’objet de la seconde partie. » (Nys (1897), p. 312)</p>
<p> </p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Mabilleau est d’exposer l’évolution de l’atomisme (atomisme dans l’antiquité, atomisme au moyen âge et atomisme dans les temps modernes) et de le promouvoir comme philosophie de l'avenir</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Lahousse est de déterminer, à partir de la théorie thomiste, les causes constitutives, la cause efficiente et la cause finale de l’univers matériel</p>
Discute
<p>Legrésille, H, <em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>, Paris, 1897</p>
<p>Mabilleau, L.,<em>Histoire de la philosophie atomistique, Paris, Alcan, 1896</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Legrésille sont ralliement aux doctrines dynamistes</p>
<p>Tout en reconnaissant la valeur du travail historique réalisé par Mabilleau, Nys discute les conclusions philosophiques de l'auteur, en particulier celles en faveur de l'atomisme philosophique : <br /><br />« Au terme de ce beau travail, M. Mabilleau se plaît à mettre en lumière la valeur scientifique et philosophique de la doctrine atomistique. Après avoir suivi si patiemment la lente évolution de ce système à travers les âges, on comprend aisément, qu’en présence du prestige dont il jouit à l’heure présente et du rôle immense qu’il joue dans les sciences naturelles, l’auteur se plaise à le considérer comme la philosophie de l’avenir. C’est là un enthousiasme facile à comprendre, mais que nous ne saurions partager. Et si Voltaire a pu dire que la philosophie corpusculaire est le plus court chemin pour trouver l’âme et Dieu, l’histoire contemporaine ne semble nullement devoir confirmer ce pronostic. » (Nys (1897), p. 314)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em>est le deuxième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1897, l’intervention est une présentation des ouvrages de Michelitz<a></a><span>[1]</span>(<em>Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft </em>(1897)), Legrésille<a></a><span>[2]</span>(<em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>(1897)), Mabilleau<a></a><span>[3]</span>(<em>Histoire de la philosophie atomistique </em>(1896)) et Lahousse<a></a><span>[4]</span>(<em>Prœlectiones metaphysicœ specialis</em>(1896)). Cette présentation est l'occasion pour Nys de discuter brièvement les théories mécanistes, atomistes et dynamistes et de promouvoir la théorie thomiste pour les études de cosmologie. <br /><br /><br /><span>[1]</span>L'objectif de l'ouvrage de Michelitz est de faire la preuve que la théorie thomiste s'harmonise avec les faits et théories chimiques actuelles : « Cet ouvrage ne comprend qu’une centaine de pages. Le premier tiers est tout entier consacré à l’étude des phénomènes chimiques : mélange, combinaison, phénomènes d’isomérie, de polymérie, d’allotropie, lois de poids et de volume, etc… on le sait, c’est de cet ensemble de faits que se réclame généralement la théorie mécanique. Bien loin, cependant, d’y voir des difficultés sérieuses contre la théorie aristotélicienne, M. Michelitz se croit autorisé à en déduire toute une série de preuves en faveur de la transformation essentielle de la matière. Tout au moins, l’interprétation scolastique semblerait s’harmoniser mieux avec les faits que l’atomisme philosophique. Peut-être, les considérations et les vues émises à ce sujet, n’emporteront-elles point les convictions des hommes de science ; elles sont dignes, néanmoins, d’un examen sérieux. Après avoir parcouru rapidement le domaine de la chimie, qui est avant tout le domaine des transformations substantielles, l’auteur fait l’exposé de la théorie thomiste et de ses preuves. L’étude des propriétés de la matière lui donne l’occasion d’aborder les faits principaux de l’ordre physique et de réfuter successivement les interprétations exclusivement mécanistes que la science moderne en a données. Le travail se termine par l’histoire abrégée de l’atomisme et de la théorie scolastique. » (Nys (1897), p. 311)<br /><br /><a></a><span>[2]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Legrésille est de montrer que le point de vue le plus complet du monde et les principes de la raison universelle repose sur un dynamisme proche du Leibnizianisme : « Les deux parties que comprend ce livre sont la réponse à ces deux questions : 1° Quel est le point de vue le plus complet du monde ? 2) Quels sont les principes de la raison universelle ? Au dire de l’autre « le point de synthétique réclame l’unification de la raison et l’unification de la science. Deux méthodes nous permettent d’y arriver : la première consiste à déduire de la raison unifiée, par voie de démonstration les lois du monde intelligible ; la seconde consiste à partir de la monade qui fait fonction d’atome primordial pour arriver aux éléments des corps bruts et à ceux des corps organisés. » Telle est l’idée maîtresse de la première partie. M. Legrésille, on l’entend, professe le dynamisme à outrance, très voisin du Leibnizianisme. Il n’hésite même pas à attribuer à l’atome primordial un pouvoir spontané d’orientation et d’autorotation, voire même une liberté restreinte. Un exposé des principes de la raison pure, de la raison morale et de la raison scientifique, une preuve de l’existence de Dieu tirée de la raison universelle, font l’objet de la seconde partie. » (Nys (1897), p. 312)<br /><br /><span>[3]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Mabilleau est d’exposer l’évolution de l’atomisme (atomisme dans l’antiquité, atomisme au moyen âge et atomisme dans les temps modernes) et de le promouvoir comme philosophie de l'avenir<br /><br /><span>[4]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Lahousse est de déterminer, à partir de la théorie thomiste, les causes constitutives, la cause efficiente et la cause finale de l’univers matériel.</p>
<p> </p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
76-90
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_21_1647" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_21_1647</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Million (<em>La Clef de la philosophique scolastique</em> (1896)), Boiteux (<em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em> (1898)), Mariupolsky (<em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em> (1897)), Lagrésille (<em>Essai sur les fonctions métaphysiques</em> (1898), Vailati (<em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em>), Hischer (<em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em>)</p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Million, P., <em>La Clef de la philosophie scolastique</em><em>. Étude sur la composition substantielle des corps</em>, Paris, Delhomme, 1896</p>
<p>Boiteux, J., <em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em>, Paris, Plon, 1898</p>
<p>Mariupolsky, L., <em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em>, Bern, Steiger, 1897</p>
<p>Lagrésille, <em>Éssai sur les fonctions métaphysiques</em>, Paris, 1898</p>
<p>Hischer, Wilhelm, <em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em></p>
<p>Vailati, Giovanni, <em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de Million contient un exposé préliminaire de la théorie cosmologique de l'École, une réfutation de l'atomisme et du dynamisme, les preuves en faveur de la composition essentielle des corps, un essai de conciliation entre la théorie de l'École et les sciences naturelles</p>
<p>L'ouvrage de Boiteux est une réfutation du matérialisme et de la croyance à l'existence d'une multitude indéfinie de mondes habités</p>
<p>L'ouvrage de Mariupolsky est une étude historique de la théorie évolutionniste</p>
<p>L'ouvrage de Hischer est un essai d'astronomie :</p>
« L'influence de l'éther sur les mouvements des étoiles fait depuis longtemps l'objet de savantes recherches et d'ardentes discussions. D'après l'auteur, cette influence est, du moins à l'heure présente, un fait hors de doute. Aussi pose-t-il en thèse "que tous les corps célestes se trouvent entourés d'une atmosphère gazeuse extrêmement étendue et semblablement inghérente à chacun d'eux; cette matière remplit tous les espaces interplanétaires." Sous une forme laconique mais toujours claire et précise, M. Hischer expose l'origine et le développement des planètes et de leurs lunes, la théorie des mouvements dont elles sont animées, la constitution physique du soleil, les causes de certains phénomènes, spécialement intéressants, tels que la lumière solaire, l'origine de la chaleur à la surface des planètes, etc... Il courronne enfin son travail par une description sommaire des événements qui doivent marquer la fin du monde. » (Nys (1899), p. 87)
<p>L'ouvrage de Vailati est un exposé sur l'importance et l'utilité de l'histoire de la mécanique </p>
<p>L'ouvrage de Lagrésille est une tentative d'application de l'algèbre à la métaphysique</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em>est le troisième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Million<a></a><span>[1]</span>(<em>La Clef de la philosophique scolastique</em>(1896)), Boiteux<a></a><span>[2]</span>(<em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em>(1898)), Mariupolsky<a></a><span>[3]</span>(<em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em>(1897)), Lagrésille<a></a><span>[4]</span>(<em>Essai sur les fonctions métaphysiques</em>(1898), Vailati<a></a><span>[5]</span>(<em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em>), Hischer<a></a><span>[6]</span>(<em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em>)</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>L'ouvrage de Million contient un exposé préliminaire de la théorie cosmologique de l'École, une réfutation de l'atomisme et du dynamisme, les preuves en faveur de la composition essentielle des corps, un essai de conciliation entre la théorie de l'École et les sciences naturelles.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>L'ouvrage de Boiteux est une réfutation du matérialisme et de la croyance à l'existence d'une multitude indéfinie de mondes habités.</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>L'ouvrage de Mariupolsky est une étude historique de la théorie évolutionniste.</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>L'ouvrage de Lagrésille est une tentative d'application de l'algèbre à la métaphysique.</p>
<p><a></a><span>[5]</span><span> </span>L'ouvrage de Vailati est un exposé sur l'importance et l'utilité de l'histoire de la mécanique.</p>
<p><a></a><span>[6]</span><span> </span>L'ouvrage de Hischer est un essai d'astronomie : « L'influence de l'éther sur les mouvements des étoiles fait depuis longtemps l'objet de savantes recherches et d'ardentes discussions. D'après l'auteur, cette influence est, du moins à l'heure présente, un fait hors de doute. Aussi pose-t-il en thèse "que tous les corps célestes se trouvent entourés d'une atmosphère gazeuse extrêmement étendue et semblablement inghérente à chacun d'eux; cette matière remplit tous les espaces interplanétaires." Sous une forme laconique mais toujours claire et précise, M. Hischer expose l'origine et le développement des planètes et de leurs lunes, la théorie des mouvements dont elles sont animées, la constitution physique du soleil, les causes de certains phénomènes, spécialement intéressants, tels que la lumière solaire, l'origine de la chaleur à la surface des planètes, etc... Il courronne enfin son travail par une description sommaire des événements qui doivent marquer la fin du monde. » (Nys (1899), p. 87)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1900
Périodique de publication
Néo-Scolastique
Volume
7
Pagination
446-455
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1900_num_7_28_1725" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1900_num_7_28_1725</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de De Backer (<em><span>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</span></em><span> (1899)), Royer (<em>La constitution du monde. Dynamique des atomes </em>(1900)), Tuccimei (<em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em> (1897)), Salis Seewis (<em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva </em>(1887)), Vailati (<em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède </em>(1897) et <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle</em> scienze) et Hannequin (<em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em> (1899)).</span></p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>De Backer, <em>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</em>, Paris, Briguet, 1899</p>
<p><span>Royer, Clémence, </span><em>La constitution du monde. Dynamique des atomes</em><span>, Paris, Schleicher frères, 1900</span></p>
<p>Tuccimei, <em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em>, Rome, 1897</p>
<p>Salis Seewis, <em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva</em>, Rome, 1887</p>
<p>Vailati, Giovanni, <em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède</em>, Turin, 1897</p>
<p>Vailati, Giovani, <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze, </em>Turin, 1898</p>
<p>Hannequin, <em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em>, Paris, Alcan, 1899.</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de De Backer est une étude générale de la cosmologie thomiste et de sa conciliation avec les données des sciences modernes :</p>
<br />« Bien que le cadre de ce livre ne comporte pas une étude approfondie de toutes les théoires modernes qui se trouvent en connexion avec la cosmologie, l'auteur a tenu cependant à accorder aux principales une place importante. Les faits et les lois d'ordre chimique, notamment, y sont l'objet d'une interprétation et d'une discussion loyales qui montrent, une fois de plus, que les doctrines traditionnelles restent toujours de leur temps, qu'elles n'ont rien à redouter des progrès de la vraie science. » (Nys (1900), p. 447)
<div><span></span></div>
<p>Les ouvrages de Tuccimei et Salis Seewis sont consacrées à l'étude de l'évolutionnisme. </p>
<p>Les ouvrages de Vailati sont dédiées à l'histoire des sciences. Vailati (1897) est une reconstitution historique des arguments dont se sert Archimède pour établir sa théorie physique du centre de gravité. Vailati (1898) est un plaidoyer en faveur de l'histoire des sciences.</p>
<p>L'ouvrage de Hannequin est l'étude épistémologique et métaphysique de l'atomisme. </p>
<p>L'ouvrage de Royer est un plaidoyer scientiste </p>
Discute
<p><span>Royer, Clémence, </span><em>La constitution du monde. Dynamique des atomes</em><span>, Paris, Schleicher frères, 1900</span></p>
Commentaire Discute
Nys dénonce les erreurs philosophiques, méthodologiques et scientifiques de l’ouvrage de Royer. Il considère que l'ouvrage doit être placé au ban de la science naturelle
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Non
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em><span>est le quatrième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1900, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de De Backer (<em><span>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</span></em><span> (1899)), Royer (<em>La constitution du monde. Dynamique des atomes </em>(1900)), Tuccimei (<em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em> (1897)), Salis Seewis (<em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva </em>(1887)), Vailati (<em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède </em>(1897) et <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle</em> scienze) et Hannequin (<em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em> (1899)).</span></span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1903
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
10
Pagination
312-321
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_39_3151" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_39_3151</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Poincaré (<em>La science et l'hypothèse</em> (1903)), de Freycinet (<em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em> (1902)), Lagrésille (<em>Le fonctionnisme universel</em> (1902)), Delaporte (<em>Essai philoosphique sur les géométries non-euclidiennes</em> (1903)), Glodius Plat (<em>Leibniz. La Monadologie</em> (1900)), Werckmeister (<em><span>Der Leibnizsche Substanzbegriff</span></em> (1899)), Joanne Maura et Gelabert (<em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em> (1899))</p>
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Poincaré, <em>La science et l’hypothèse</em>, Paris, Flammarion, 1903</p>
<p>De Freycinet, <em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1902</p>
<p>H., Lagrésille, <em>Le fonctionnisme universel. Essai de synthèse philosophique</em>, Paris, Fischbacher, 1902</p>
<p>Delaporte, <em>Essai philosophique sur les géométries non-euclidiennes</em>, Paris, Naud, 1903</p>
<p>Glodius Plat, <em><span>Leibniz. La Monadologie</span></em>, Paris, Lecoffre, 1900</p>
<div><span></span></div>
<p>Werckmeister, <em>Der Leibnizsche Substanzbegriff</em>, Halle, Niemeyer, 1899.</p>
<p><span>D. Joanne Maura et Gelabert, </span><em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em><span>, Oriolae, 1899</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente les chapitres et des thèses philosophiques (théorie, rôle et valeur des hypothèses scientifiques ; thèse de la réalité des rapports entre les choses) de l’ouvrage de Poincaré. Il reproche au mathématicien de donner du crédit à une forme de subjectivisme en sciences-mathématiques et à une forme d’instrumentalisme en sciences physiques : </p>
<p>« Le travail de M. Poincaré présente u vif intérêt. Il est cependant regrettable que ‘l’auteur ait amoindri, au profit d’un certain subjectivisme, la part de l’abstraction intellectuelle dans la formation de nos concepts relatifs au nombre, à la grandeur, à l’espace et à la mécanique. Un recours plus judicieux à ce procédé génétique eût sans aucun doute fait disparaître les apparentes oppositions que nous constatons entre l’expérience et les données abstraites de la science. De plus, quoi qu’en dise le savant français, ainsi comprises les théories physiques semblent réduites au rôle de simples recettes pratiques. Le physicien, comme tout homme de sciences d’ailleurs, doit avoir le culte de la vérité. Par vocation, il est observateur de la nature. Il doit, non pas la créer à son gré, mais en dévoiler les secrets dans la mesure que comportent ses méthodes. Or on ne conçoit pas que des théories indifférentes à l’égard de la nature intime des phénomènes et des objets qu’on veut analyser, ou même en désaccord avec elle, ne soient pas un obstacle réel à la découverte de la vérité intégrale, une perpétuelle source d’illusions pour l’intelligence. » (Nys (1903), pp. 314-315)</p>
<p> </p>
<p>L’ouvrage de De Freycinet a pour objectif de réhabiliter le caractère expérimental et les données physiques en mécanique :<br /><br />« Depuis un quart de siècle il existe une tendance marquée à faire de la mécanique une science nettement abstraite. Négligeant les corps réels, on construit des systèmes dans lesquels la masse et la force sont à l’état de coefficient et d’expression analytique ; on pose un certain nombre de postulats et d’axiomes, et l’on recherche le mouvement que ces systèmes doivent prendre suivant des hypothèses déterminées. M. de Freycinet se refuse, et avec raison, d’entrer dans ces voies nouvelles. Fidèle à la tradition des Galilée, des Newton, des d’Alembert, des Laplace et des Lagrange, il reprend les anciennes méthodes classiques, malheureusement, à son avis, trop délaissées, mais pour en accentuer le caractère expérimental et mettre davantage en relief les données physiques qui leur servent de base. Les faits précèdent et motivent les théories analytiques ; ils les maintiennent dans la région du réel, hors de laquelle les plus brillants exercices de calcul sont décevants. Excellente méthode, beaucoup plus sûre que le procédé nouveau, et en tous cas pus favorable à la découverte des lois naturelles. Aussi, en réagissant contre la tendance moderne qu’on peut regarder à juste titre comme peu philosophique et même dangereuse, M. de Freycinet a rendu, à notre avis, un immense service à la science. » (Nys (1903), p. 315)</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Lagrésille est de fournir une explication du monde par le moyen des fonctions intelligibles.</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Delaporte est de déterminer, après avoir recherché les notions métaphysiques que nous avons sur l’espace géométrique, quelle géométrie répond le mieux à ces notions.</p>
<p>L’ouvrage de Glodius Plat a pour objectif d’exposer la philosophie de Leibniz à partir de ces quantre grands chefs d’idées : la substance, l’âme, Dieu et le bien.</p>
<p>L’ouvrage de Werckmeister est une monographie dédiée à l’idée de substance dans l’œuvre philosophique de Leibniz.</p>
<p>L’ouvrage de Joanne Maura et Gelabert est un exposé de la doctrine scolastique sur la vie sentitve et la nature de l’âme des bêtes.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Bulletin cosmologique </em><span>est le cinquième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1903, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Poincaré (<em>La science et l'hypothèse</em> (1903)), de Freycinet (<em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em> (1902)), Lagrésille (<em>Le fonctionnisme universel</em> (1902)), Delaporte (<em>Essai philoosphique sur les géométries non-euclidiennes</em> (1903)), Glodius Plat (<em>Leibniz. La Monadologie</em> (1900)), Werckmeister (<em>Der Leibnizsche Substanzbegriff</em> (1899)), Joanne Maura et Gelabert (<em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em> (1899))</span>
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
14
Pagination
103-112
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie électro-magnétique
Stéréochimie
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906))</p>
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Thevenin, <em>Hypothèse sur la constitution de la matière, </em>Paris, Thomas, 1904</p>
<p>Van t’Hoff, <em>La chimie physique et ses applications</em>, Paris Hermann, 1903</p>
<p>A.Rist, <em>La philosophie naturelle intégrale</em>, Hermann, Paris, 1904</p>
<p>Duhem, <em>La théorie physique, son objet, sa structure</em>, Paris, Chevalier, 1906</p>
<p>Poincaré, <em><span>Électricité et Optique. Les théories de Maxwell et la théorie électro-magnétique de la lumière</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p>Th. Dubot, <em>Preuves de l’existence de Dieu</em>, Paris, Beauchesne, 1906</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Thevenin propose une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Nys discute cependant la valeur de ce mécanisme :</p>
<p>« On ne peut nier que toutes ces conceptions nouvelles ont avec leurs devanciers un caractère commun, celui de réduire le monde physique à un minimum de causes. C’est notamment la tendance de la théorie électromagnétique de la lumière et de toutes ces hypothèses qui considèrent comme des phénomènes électriques toutes les radiations dont l’éther est le siège. Or cette tendance générale et persistante des sciences n’indique-t-elle pas suffisamment que la théorie vraiment unitaire de la matière est la seule qui puisse répondre complètement aux exigences des faits ? Telle est, en réalité, l’opinion de M. Thevenin. Telle est aussi la thèse qu’il développe et s’efforce d’établir dans son intéressant travail : Hypothèse sur la constitution de la matière. « Mon hypothèse, dit-il, peut se résumer comme suit : il y a deux choses dans l’univers : - un substratum matériel unique et commun à toutes les substances, - des mouvements variés à l’indéfini qui donnent à la matière les formes et les propriétés diverses avec lesquelles elle nous apparaît. » (…) Ce système, on le voit, est une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Échappera-t-il aux nombreuses critiques dont fut l’objet la conception mécanique du novateur français ? Malgré le talent que déploie son auteur, malgré la sincérité de ses convictions, nous ne le croyons pas. La réduction de toutes les propriétés de la matière au mouvement pur et simple, l’homogénéité substantielle de tous les substrats, et partant l’absence de tout principe interne de finalité sont pour nous autant de principes cosmologiques incompatibles avec la récurrence des espèces chimiques et l’ordre admirable qui régit leurs transformations. » (Nys (1907), pp. 103-104)</p>
<p>« Bien que le travail de M. Van t’ Hoff revête un caractère purement scientifique, il touhe cependant de si près aux questions vitales de la cosmologie que nul philosophe ne peut s’en désintéresser. (…) Quels sont ces progrès réalisés par la chimie physique ? C’est ce problème qua tenté de résoudre M. Van t’Hoff en montrant d’une part la grande influence que cette étude a exercée sur les sciences pures et appliquées, d’autre part les immenses services qu’elle a rendus à diverses branches de nos connaissances, notamment à la chimie, à la chimie appliquée ou technologique, à la physiologie et même à la géologie. Tel est le résumé de ce beau travail qui se recommande autant par sa méthode et sa clarté que par la solidité et l’intérêt de ses conclusions. » (Nys (1907), pp. 106-107)</p>
<p>L’ouvrage de Duhem présente la thèse phénoménaliste au sujet de la valeur et de la structure de la physique théorique</p>
Nys, à la suite de Duhem, rappelle l'éclectisme théorique de Poincaré en physique :<br /><em><br /></em>« On connaît à ce sujet l’opinion de M. Poincaré : « Deux théories contradictoires, écrit le célèbre mathématicien, peuvent, pourvu qu’on ne les mêle pas, et qu’on n’y cherche pas le fond des choses, être toutes deux d’utiles instruments de recherche. » » (Nys (1907), p. 110)<br /><br />
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Bulletin cosmologique </em><span>est le sixième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1907, l'intevrention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906)).
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1883
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
31
Pagination
5-26
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f4.image">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k779059/f4.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (Cosmologie)
Thèse - Objectif
Montrer les confusions conceptuelles, méthodologiques et théoriques des entreprises philosophiques <em>bâtardes </em>qui visent à concilier les sciences, la métaphysique et la théologie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Balfour, Stewart et Tait, <i>L'Univers invisible : études physiques sur un état futur</i>, Paris, 1883, éd. G. Baillière </p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Wyrouboff opère une étude critique de l'ouvrage de Balfour et Tait</p>
Discute
<p>Balfour, Stewart et Tait, <i>L'Univers invisible : études physiques sur un état futur</i>, Paris, 1883, éd. G. Baillière </p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-Henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Ce qu’il faut pour philosopher </em>est le dixième article de fond<span> en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. Parue en 1883 et motivée par la publication de <i>L'Univers invisible : études physiques sur un état futur </i>de Balfour et Tait, <span>l’intervention du Chimiste-Philosophe a pour objectif de montrer </span>les confusions conceptuelles, méthodologiques et théoriques des entreprises philosophiques <em>bâtardes </em>qui visent à concilier les sciences, la métaphysique et la théologie. </span></p>
Commentaire Discute
<p>Wyrouboff met en relief les erreurs conceptuelles et méthodologiques présentes dans l'ouvrage de Balfour et Tait :</p>
<p>« Les doctrines de MM; B. Stewart et Tait n'appartiennent à aucune de ces trois catégories, elles offrent un mélange incohérent de méthodes et par conséquent un inextricable tissu de contradctions. » (Wyrouboff (1883), p. 15)</p>
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Title
A name given to the resource
Ce qu’il faut pour philosopher
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Wyrouboff, Grégoire Nicolaevitch (1843-1913)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/id/11" target="_blank" rel="noreferrer">Biographie</a></p>
Année de publication
1867
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
1
Pagination
165-182
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f164.image" target="_blank" rel="noreferrer">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77871t/f164.image</a></p>
Statut
Chimiste-Philosophe
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><i>Le certain et le probable, l’absolu et le relatif</i> est le deuxième article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer">La Philosophie Positive</a></em>. Parue dans le deuxième numéro du périodique (Septembre-Octobre 1867), l’intervention du Chimiste-Philosophe a pour objectif de présenter le principe fondamental qui ordonne la philosophie positive en système philosophique. Selon ce principe, les propriétés phénoménales de la matière, ordonnées par des lois scientifiques, constituent la réalité empirique, seul lieu possible d’une véritable connaissance positive. L’enjeu est programmatique. En exposant le principe fondamental de la philosophie positive, le Chimiste-Philosophe entend contribuer au succès de <i>l’œuvre de propagande</i> entrepris par le périodique (Wyrouboff (1867), p. 165). Son intervention fait ainsi suite à l’article programmatique de <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/49" target="_blank" rel="noreferrer">Littré (1867)</a><span></span> publié dans la première livraison de la revue et consacré à l’exposé de la méthode, de la doctrine et des conséquences du système positiviste. Wyrouboff, à l’instar de Littré, propose alors une interprétation scientiste<a href="#_ftn1" title="">[1]</a> et phénoméniste de la philosophie Comtienne. Comme le souligne Clauzade (2016), p. 304, « Les analyses de Wyrouboff, bien qu’opérées dans un cadre comtien, aboutissent donc à une interprétation incontestablement scientiste de la philosophie positive. Selon une orientation propre à l’interprétation de Littré, Wyrouboff comprend le naturalisme comtien comme une sorte d’objectivisme scientiste radical. »</p>
<p>D’un point de vue général, ces deux articles programmatiques prônent une interprétation du positivisme qui se réclame de la première période de l’œuvre de Comte exposée dans le <i>Cours de Philosophie positive</i>. Ce « positivisme incomplet » ou hétérodoxe qui structure d’un point de vue théorique le périodique s’oppose à la religion positiviste et à la méthode subjective développées par Comte dans le <i>Système de Politique Positive </i>et entretenues par Laffitte et les collaborateurs de <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/34" target="_blank" rel="noreferrer"><em>La Revue occidentale</em></a> (Clauzade (2016), pp. 301-302).</p>
<p>Cette interprétation scientiste et phénoméniste du positivisme constitue, pour le Chimiste-Philosophe, le schème conceptuel et le cadre théorique au sein duquel son travail éditorial et son activité épistémologique de médiation scientifique vont s’opérer. C’est à travers ce travail que Wyrouboff vise à fournir aux lecteurs les principes positivistes permettant non seulement de s’affranchir des recherches ontologiques et d’éliminer des sciences positives toute forme résiduelle de métaphysique, mais aussi de lutter contre la spécialisation exagérée du travail scientifique<a href="#_ftn1" title="">[2]</a>.<br /><br /></p>
<p>L’argumentation générale de l'intervention peut être présentée de la façon suivante :</p>
<p>i. Tous les systèmes philosophiques sont fondés sur un axiome, une conception-limite, un principe fondamental. Pour Wyrouboff, « il y a au fond de toute conception du monde un axiome, un postulatum (…). Cet axiome est toujours la dernière limite à laquelle conduise un certain ordre de raisonnements. Au-delà, il n’y a rien ou plutôt il y a l’inconnu qu’on ne veut pas reconnaître. (…) Tous les systèmes philosophiques ont été d’accord, et la différence qui existe entre eux n’a porté que sur le choix de l’axiome qui sert de vérité fondamentale. » (Wyrouboff (1867), pp. 165-166). Ainsi, « toute philosophie a pour limite une conception arbitraire au point de vue des autres philosophies, puisque logiquement cette limite peut être reculée tant qu’on veut, mais qui lui est indispensable puisqu’elle ne peut la franchir avec les méthodes dont elle dispose. » (Wyrouboff (1867), p. 181). Tous les systèmes philosophiques sont par-là mutuellement exclusifs. En choisissant une conception-limite particulière, on doit, « au risque d’aboutir à une absurdité, rejeter résolument des philosophies qui préfèrent d’autres limites à leurs spéculations. » (Wyrouboff (1867), p. 180). </p>
<p>ii. Le principe fondamental de la philosophie positive soutient que seules les propriétés observables de la matière sont connaissables. Il limite ainsi la sphère du savoir aux données observationnelles de la matière. Wyrouboff soutient que la conception-limite est, pour la philosophie positive « la réalité, c’est-à-dire les propriétés visibles de la matière, qui sont évidemment considérées comme immanentes. » (Wyrouboff (1867), p. 181). Ainsi, « la philosophie positive admet que la réalité seule peut-être vraie. La réalité est donc sa conception-limite qu’elle refuse systématiquement de franchir. » (Wyrouboff (1867), p. 169). Le positiviste « s’arrête devant la matière tangible, qui ne se révèle à nous que par ses propriétés ; il s’arrête devant la part d’univers qui lui est ouverte et inégalement accessible ; en un mot il s’arrête devant la réalité. » (Wyrouboff (1867), p. 175).</p>
<p>iii. Le dogme de la philosophie positive est le résultat de l’évolution historique des systèmes philosophiques. Ce sont les philosophies antérieures qui ont rendu possible l’avènement de la philosophie positive. Ainsi, « depuis le chrétien jusqu’au positiviste, il y a une marche lente et graduelle : une philosophie se substitue peu à peu à une autre philosophie, et chaque philosophie suivante, en apportant un nouvel axiome, un nouveau dogme, par cela même nie et détruit l’axiome et le dogme de la philosophie précédente. » Ces systèmes émergent les uns après les autres grâce au progrès et développement des connaissances et méthodes scientifiques : « La marche progressive des idées philosophiques s’est effectuée en raison directe du développement des connaissances positives : en d’autres termes, la philosophie s’est de plus en plus étroitement liées à la science ; elle s’est de plus en plus inspirée des vérités scientifiques pour accréditer ses croyances. Ce fait, exactement interprété, a permis à la philosophie positive de se constituer et de prendre place dans la longue série de philosophies qui se sont succédé depuis l’enfance de la société humaine. Elle n’arrive pas comme un système enfanté par l’imagination d’un homme, elle n’est pas le produit du hasard, elle est la fille des siècles passés et le but suprême vers lequel tendaient, sans s’en rendre compte, toutes les philosophies (…). La métaphysique athée remplaça l’être invisible par un être visible ; la philosophie positive n’admet de cet être visible que les propriétés observables. La philosophie et la science exacte se confondirent dès lors : l’une ne fut plus que la synthèse de l’autre. Le point de départ devient commun, les méthodes deviennent communes. Là est l’originalité de la philosophie positive. (…) Tout découle de cette fusion de la philosophie avec la science. » (Wyrouboff (1867), pp. 167-168).</p>
<p>La fusion de la philosophie avec la science conduit ainsi à la conception-limite du système positiviste. Wyrouboff, pour justifier le principe fondamental qui se situe à la base de la Philosophie positive, invoque la loi des trois états (Wyrouboff (1867), pp. 166-168). Elle constitue une loi générale et nécessaire à laquelle est soumis le développement de l’esprit humain. Selon cette loi, « chacune de nos connaissances, passe successivement par trois états théoriques différents : l'état théologique ou fictif ; l'état métaphysique ou abstrait ; l'état scientifique ou positif ».</p>
<p>iv. La Philosophie positive est la science générale qui classe et coordonne les méthodes et les résultats des sciences particulières. Elle est donc la systématisation du mode de pensée scientifique. Ce mode se conforme exclusivement aux règles de la méthode scientifique. L’usage de cette méthode conduit à la connaissance des vérités expérimentales ou lois scientifiques. Ces vérités, qui portent exclusivement sur des entités observables, sont les seules certitudes auxquelles peut arriver l’esprit humain (réalisme empirique). Ainsi, pour Wyrouboff, les propriétés phénoménales de la matière, ordonnées par des lois scientifiques, constituent la réalité empirique, seul lieu possible d’une véritable connaissance positive. Cette systématisation, qui fonctionne comme un critère de démarcation entre le comment et le pourquoi des phénomènes, a pour conséquence principale d’exclure de la connaissance les méthodes et entités métaphysiques telles que les causes et les substances qui échappent à toute procédure expérimentale.</p>
<p>« Ce n’est pas à la philosophie, qui ne fait que relier les diverses parties du savoir humain, d’apprendre à la science ce qu’elle doit considérer comme absolument vrai ; c’est au contraire à la science qui possède toutes les méthodes spéciales pour étudier les vérités d’ordres divers que le monde matériel présente, de dire à la philosophie quel est le terme au-delà duquel le doute n’est plus permis. La certitude (…) se trouve dans la réalité même, elle n’est qu’une manière d’être de la réalité que nous devons découvrir, mais que nous ne pouvons pas inventer. Cette propriété consiste en ceci, que le phénomène matériel se reproduit toujours identique dans les mêmes circonstances, et la formule qui l’énonce se nomme loi. (…) C’est la loi qui nous donne les limites de la certitude, puisqu'il (Comte) a le premier exprimé nettement que dans la science et dans la philosophie, la loi doit remplacer la cause, la recherche du comment doit remplacer la recherche du pourquoi. » (Wyrouboff (1867), 181).</p>
<p>Wyrouboff reprend ainsi la thèse de Comte selon laquelle les recherches scientifiques et philosophiques, parvenues à leur pleine positivité, sont « strictement circonscrites à l’analyse des phénomènes pour découvrir leurs lois effectives, c’est-à-dire, leurs relations constantes de succession ou de similitudes, et ne peuvent réellement concerner leur nature intime ni leur cause ou première ou finale, ni leur mode essentiel de production. »<br /><br />Pour un commentaire critique de l'article, nous renvoyons à Clauzade (2016), pp. 302-304.<br /><br />Source :<br /><br />- Clauzade, Laurent, « Grégoire Wybouroff : Penser la Russie. Essais de sociologie positive appliquée ? <span>»</span>, in <em>Archives de Philosophie</em>, t. 79, 2016, pp. 297-316.<br /><br /><br /></p>
<div>
<p><a href="#_ftnref1" title="">[1]</a> L'interprétation scientiste proposée par Wyrouboff du système postiviste semble totale. Ce dernier soutient ainsi : « La science, par la philosophie, prendra définitivement le gourvernail pour conduire la société vers l'avenir. (...) Nous croyons fermemnt que la civilisation moderne est arrivée à un moment où le point de départ de la science positive est le seul qui permette de suivre une ligne droite et de parcourir sans obstacles une route qui, de réalités en réalités, nous amènera à une hauteur d'où l'on embrasse d'un coup-d'oeil le vaste domaine de ce que l'homme veut et peut savoir » (Wyrouboff (1867), p. 180)<br /><br /><a href="#_ftnref1" title="">[2]</a> En 1880, <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer">Wyrouboff (1880)</a> abandonne l’interprétation conservatrice et phénoméniste du positivisme au profit d’une interprétation libérale et fictionaliste : « (Les Hypothèses) ont toujours été considérées comme indispensables. Elles ne sont donc pas des produits accidentels de tel ou tel état des esprits, de telle ou telle doctrine régnante, elles nous apparaissent comme intimement liées au développement des recherches scientifiques, comme inséparables des destinées de la science (…). Cette conclusion, fort légitime pourtant, peut provoquer une objection et une objection très sérieuse. On peut dire que les esprits ne sont pas arrivés encore, dans l’immense majorité des cas du moins, à l’état pleinement positif, qu’ils continuent à se laisser bercer par les illusions des causes finales envisagées à un point de vue spiritualiste ou à un point de vue matérialiste ; que, parvenus à la phase strictement scientifique, ils rejetteront définitivement les derniers vestiges des conceptions métaphysiques et ne chercheront plus d’interprétations en dehors de la phénoménalité. <em><strong>C’est là une opinion soutenue par un certain nombre de penseurs se rattachant à l’école positive, une opinion que j’ai longtemps acceptée dans sa forme la plus absolue</strong></em>. Un examen attentif démontre que l’objection peut et doit être écartée. L’hypothèse scientifique (…) est le produit d'un état donné de la science, de l'ensemble de ses faits, de ses lois, de ses théories; elle est une sorte de conclusion suprême de toutes nos connaissances exactes sur un groupe entier de phénomènes naturels. (...) Plusieurs sciences sont arrivées à leur pleine maturité, à une positivité aussi satisfaisante que possible, pourtant elles possèdent toutes des hypothèses pénibement élaborées et qu'elles conservent précieusement. Il me suffira de citer la physique, une science inférieure, par conséquent simple, une science relativement ancienne, extraordinairement riche en faits exacts, en lois précises et directement vérifiables; elle renferme deux grandes hypothèses qui sont des types du genre et dont l'une, née d'hier, se développe, s'accroît tous les jours. (...) Il n'est donc nullement exact de dire que les hypothèses correspondent à la période métaphysique de la science, qu'elles représentent les derniers reste de la méthode à priori; elles coexistent avec les doctrines les plus positives sans les gêner et sans en être aucunement gênées. (...) La plupart des hypothèses scientifiques ont été très fécondes en résultats, elles ont inspiré et dirigé un grand nombre de travaux considérables, et cela dans les parties les plus délicates, les moins accessibles de la science. Comment eussent-elles pu aboutir, d'une façon si constante et si directe à des lois scientifiques, si elles n'étaient qu'une manifestation de la méthode métaphysique ? Cela nous est une preuve de plus qu'elles font corps aevec la science et qu'il n'est nul besoin de les en exclure.» <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/19" target="_blank" rel="noreferrer">Wyrouboff (1880)</a>, pp. 178-179.</p>
</div>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter le principe fondamental qui ordonne la philosophie positive en système philosophique
Faire la preuve que les propriétés phénoménales de la matière, ordonnées par des lois scientifiques, constituent la réalité empirique, seul lieu possible d’une véritable connaissance positive (principe fondamental du système positiviste)
Référence bibliographique
<p>Wyrouboff, Grégoire, « Qu'est-ce que la géologie », in <em>La Philosophie Positive</em>, t.1, Paris, 1867, pp. 31-50.</p>
<p>Mill, John Stuart, <em>Auguste Comte et le positivisme</em>, 1865</p>
Discute
<p>Mill, John Stuart, <em>Auguste Comte et le positivisme</em>, 1865</p>
Commentaire Discute
Mill dans son ouvrage consacré à la philosophie positive reproche à Comte de ne pas avoir donné un critérium de vérité. Wyrouboff répond à cette critique en montrant que ce critérium est la loi scientifique :<br /><br />« M. Mill reproche à M. Comte de n'avoir pas donné le critérium de la vérité : un résultat scientifique une fois obtenu, comment savoir que ce résultat est certain ? dit-il. M. Mill pense que cette lacune provient de ce que M. Comte a rejeté la psychologie et avec elle la logique. Le reproche est injuste et le critique n'est pas fondé. Ce n'est pas M. Comte qui pouvait trouver ce critérium, c'est la science qui devait le lui fournir; ce n'est pas à la philosophie, qui ne fait que relier les diverses parties du savoir humain, d'apprendre à la science ce qu'elle doit considérer comme absolument vrai; c'est au contraire à la science, qui possède toutes les méthodes spéciales pour étudier les vérités d'ordres divers que le monde matériel présente, de dire à la philosophie quel est le terme au delà duquel le doute n'est plus permis. La certidude, en un mot, se trouve dans la réalité même, elle n'est qu'une manière d'être de la réalité que nous devons découvrir, mais que nous ne pouvons pas inventer. Cette propriété consiste en ceci, que le phénomène matériel se reproduit toujours identique dans les mêmes circonstances, et la formule qui l'énonce se nomme loi. Or personne mieux que M. Comte n'a compris que c'est la loi qui nous donne les limites de la certitude, puisqu'il a le premier exprimé nettement que dans la science et dans la philosophie, la loi doit remplacer la cause, que la recherche du comment doit remplacer la recherche du pourquoi. » (Wyrouboff (1867), p.181)
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-Henri
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Certain et le probable, l’absolu et le relatif (Le)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1910
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
17
Pagination
137-142
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_2733_t1_0137_0000_3" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_2733_t1_0137_0000_3</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de Brettes, en particulier sa critique de l'évolutionnisme
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Brettes, <em>L’homme et l’univers</em>, Paris, Librairie de « La Synthèse », 1909</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Brettes a pour objectif non seulement de montrer que l’hypothèse évolutionniste est une conception fantaisiste, inconciliable avec les faits, mais aussi de remplacer cette hypothèse par une hypothèse plus scientifique et plus rationnelle :</p>
<p>« Le grand ouvrage en trois volumes qu’il (Brettes) vient de publier a pour but de montrer l’insuffisance radicale de l’évolutionnisme, son caractère aprioristique, ses contradictions, et par suite la nécessité de lui substituer une hypothèse plus scientifique et plus rationnelle. » (Nys (1910), p. 138)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Chanoine Brettes, L'homme et l'univers</em> est le neuvième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1910, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Brettes, en particulier sa critique de l'évolutionnisme.
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Title
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Chanoine Brettes, L'homme et l'univers
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Naville, Ernest (1816-1909)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/279" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1881
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
11
Pagination
46-70
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17150p/f50.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17150p/f50.item</a></p>
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Title
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Conséquences philosophiques de la physique moderne (Les)
-
Intervention
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Auteur Intervention
Munnynck, Marc de (1871-1945)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/143" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue thomiste
Volume
5
Pagination
153-179
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Munnynck présente et discute la solution de conciliation entre la liberté morale et le déterminisme mécanique de Cournot </p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54019345/f163.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54019345/f163.image</a></p>
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Title
A name given to the resource
Conservation de l'énergie et la liberté morale (La)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Munnynck, Marc de (1871-1945)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/143" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue thomiste
Volume
6
Pagination
698-706
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p><span>Munnynck présente et discute la solution de conciliation entre la liberté morale et le déterminisme mécanique de Cournot </span></p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61254495/f710.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61254495/f710.image</a></p>
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Title
A name given to the resource
Conservation de l'énergie et la liberté morale (suite) (La)
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pillon, François (1830-1914)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/413" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste
Année de publication
1895
Périodique de publication
L'Année philosophique
Volume
5
Pagination
201-203
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Acculturation
Non
École Philosophique
Néo-Criticisme
Référence bibliographique
<p>Boutroux, Émile, <em>De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines</em></p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255865d/f204.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255865d/f204.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines, par Boutroux Émile
-
Intervention
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Auteur Intervention
Pillon, François (1830-1914)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/413" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste
Année de publication
1895
Périodique de publication
L'Année philosophique
Volume
5
Pagination
198-201
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Acculturation
Non
École Philosophique
Néo-Criticisme
Référence bibliographique
<p>Boutroux, Émile, <em>De la contingence des lois de la nature</em></p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255865d/f201.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255865d/f201.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De la contingence des lois de la nature, par Boutroux Émile
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Renouvier, Charles (1815-1903)
<p><a href="Renouvier,%20Charles%20(1815-1903)" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste
Année de publication
1882
Périodique de publication
La critique philosophique
Volume
11
Pagination
305-314
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De quelques opinions récentes sur la conciliation du libre arbitre avec le mécanisme physique
Cournot
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Renouvier, Charles (1815-1903)
<p><a href="Renouvier,%20Charles%20(1815-1903)" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste
Année de publication
1882
Périodique de publication
La critique philosophique
Volume
11
Pagination
337-349
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De quelques opinions récentes sur la conciliation du libre arbitre avec le mécanisme physique (suite et fin)
Cournot
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1901
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
8
Pagination
5-25
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Atomisme
Thèse - Objectif
Examiner les différentes définitions scientifiques de la notion de masse
Montrer que les 5 définitions scientifiques de la notion de masse permettent de mesurer la masse mais sont dans l'incapacité d'en déterminer la nature essentielle
Déterminer la nature essentielle de la notion de masse
Faire la preuve que la masse est une quantité dimensive, une réalité physique absolue
Référence bibliographique
<p>Berthelot, <em>Essai de mécanique chimique</em></p>
<p>Secchi, <em>Unité des forces physiques</em></p>
<p>Clausius, <em>Théorie mécanique de la chaleur</em></p>
<p><em>Helmholtz, </em><em>Mémoire sur la conservation de la force</em><em>, </em>Paris, Masson, 1869</p>
<p><em>Hannequin, </em><em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes, </em>Paris, Alcan, 1899</p>
<p>Rankine</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Dressel<em>, </em><em>Lehrbuch der Physik</em><em>, </em>Freiburg, Herder, 1895</p>
<p>Newton</p>
<p>Stallo, <i>La matière et la physique moderne, </i>Paris, Alcan, 1884</p>
<p>Jouffret, <em>Introduction à la théorie de l’énergie</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1883</p>
<p>Proust</p>
<p>Thompson</p>
<p>Dumas</p>
<p>Berzélius</p>
<p>Cumer</p>
<p>Marignac</p>
<p>Stas</p>
<p>Avogrado</p>
<p>Ampère</p>
<p>Clausius</p>
<p>Mouret, <em>Force et masse</em>, Annales de Philosophie chrétienne</p>
<p>Stewart, <em>La conservation de l’énergie. Qu’est-ce la force ?</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Sum. Théol.</em></p>
<p>de St-Robert</p>
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys renvoie aux ouvrages de Berthelot, Secchi, Cllausius et Helmholtz pour illustrer la tendance générale qui consiste à ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle :<br /><br />« De plus en plus, les hommes de science s’inspirent de vues mécanistes dans l’interprétation des phénomènes de la nature. Ramener les faits à un minimum de causes, et, en dernière analyse, aux deux facteurs de masse et de mouvement, telle est la grande préoccupation de nos savants modernes. L’Essai de mécanique chimique dde Berthelot, l’Unité des forces physiquesde Secchi, la Théorie mécanique de la chaleur de Clausisus, la Conservation de la force d’Helmholtz, etc. suffisent à nous montrer qu’uil existe de fait une tendance générale ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle. » (Nys (1901), p. 5)</p>
<p>Nys reprend la remarque d’Hannequin au sujet des obscurités qui entourent le concept de masse :</p>
<p>« Cependant, malgré le rôle immense qui lui (la notion de masse) est dévolu et les études nombreuses dont elle fut l’objet, le concept de masse demeure enveloppé de certains obscurités : « Pour qui veut atteindre, dit Hannequin, au-delà de la vitesse et de l’accélération, les conditions de la genèse et des variations du mouvement, pour qui veut, en un mot, soumettre à l’analyse et pénétrer ses lois, trois termes liés ensemble s’offrent à nos définitions, qu’aucun artifice ne saurait, pour le moment, ni séparer ni réduire : l’accélération, la force et la masse. A vrai dire, de c’est trois termes, le premier seul est directement saisi et géométriquement clair ; les deux autres, nous ne nous faisons aucune difficulté de le reconnaître, sont par eux-mêmes obscurs et confus. » » (Nys (1901), pp. 5-6)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Hannequin une nouvelle fois pour illustrer la quatrième définition de la masse :</p>
<p>« Bien voisine de la précédente est l’opinion partagé par la plupart de nos atomistes modernes. Elle consiste à rattacher la masse au volume réel. « La masse, écrit M. Hannequin, est pour la mécanique toujours proportionnelle au volume qu’elle occupe, quelles que puissent être les raisons physiques qui donnent aux corps dans la nature réelle, des densités multiples et diverses. « Aussi, le principe de l’invariabilité du volume atomique, placé à la base de l’atomisme, n’est lui-même qu’une application concrète de cette opinion. » (Nys (1901), p. 12)</p>
<p>Nys cite Helmholtz, le principe de Rankine et le principe de Lavoisier pour illustrer l’une des propriétés les plus caractéristiques du concept de masse :</p>
<p>« La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération. Que penser de cette première définition ? D’abord, elle a l’incontestable avantage de répondre à tous les besoins de la mécanique, dont l’objet principe d’étude est la mesure quantitative du mouvement et de ses causes. En nous représentant la masse comme un diviseur de la force, elle nous donne un moyen pratique, non seulement d’en apprécier le rôle, mais aussi de déterminer les valeurs respectives qu’elle peut prendre dans les différents corps de la nature. De plus, elle met en relief l’une des propriétés les plus caractéristiques et les plus importantes de la masse : sa constance. « La masse, dit Helmholtz, est éternellement invariable. » ; et cette propriété de la matière est une des données fondamentales de notre mécanique. Aussi, le principe de Lavoisier qui établit l’invariabilité de la masse, et le principe de Rankine qui exprime la constance de l’énergie totale de l’univers, sont-ils regardés, à juste titre, comme les plus belles conquêtes de la science moderne. » (Nys (1901), pp. 7-8)</p>
<p>Cite Dressel montrer l’incapacité de la première définition scientifique de la masse à rendre compte de sa nature essentielle :</p>
<p>« Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. De plus, c’est quelque chose d’absolu que la masse. Le corps la possède aussi bien à l’état de repos qu’en mouvement, sous l’influence de la force comme dans l’état d’isolement complet. N’y eût-il qu’un seul corps au monde, il aurait encore sa masse appropriée. « La masse, écrit Dressel dans son ouvrage de physique, n’est pas seulement une relation ou une abstraction, mais une chose réelle et existante ; sinon, comment serait-elle le support du mouvement. » La définition classique (La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération), irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure, et d’où vient l’étonnante propriété qu’elle possède de paralyser, proportionnellement à sa grandeur, l’action de la force, de manière à diminuer la vitesse du mouvement communiqué. » » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>Nys cite Newton pour illustrer la deuxième définition scientifique de la masse :</p>
<p>« Pour un lieu déterminer, la masse des corps, dit-on, n‘est autre chose que leur poids. » La matière, avait dit Newton, attire la matière en raison directe des masses et en raison inverse du carré des distances. La pesanteur n’est qu’un cas particulier de cette attraction universelle. Elle désigne cette force attractive avec laquelle la terre attire vers son centre les corps placés dans son voisinage. Lorsqu’un corps est immobile, cette influence terrestre se manifeste sous forme d’une pression verticale que le corps exerce de haut en bas sur son appui. Le résultat de cette pression s’appelle le poids. » (Nys (1901), p. 9)<br /><br /></p>
<p>Nys rappelle, au moment d’aborder la cinquième définition scientifique de la masse, la définition de l’inertie donnée par Newton</p>
<p>« Cinquième définition. « La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement. » De toutes les définitions jusqu’ici parcourues, nous n’en trouvons point qui mérite plus d’attention. Il importe d’abord de préciser le sens de deux termes : l’inertie et la résistance. Dans sa première loi du mouvement, Newton définit l’inertie « un attribut, en vertu duquel la matière ne peut, d’elle-même, modifier ni son état de repos, ni son mouvement ». » (Nys (1901), p. 14).</p>
<p>Nys cite Stallo pour rendre compte du rapport entre le poids et la masse</p>
<p>« Mais en fait, ce poids qu’est-il par rapport à la masse ? « Il n’est pas l’équivalent ou plutôt la représentation d’une unité substantielle absolue dans le corps pesé, mais seulement l’expression d’une relation entre deux corps qui s’attirent mutuellement ; de plus, ce point peut être indéfiniment réduit par un simple changement de position par rapport au corps avec lequel il est en relation. » » (Nys (1901), pp. 9-10)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Stallo pour montrer l’incapacité par nature de l’hypothèse de Proust à donner une définition essentielle de la masse :</p>
<p>« Supposé même qu’à la lumière de faits nouveaux, les difficultés soulevées contre les vues du chimiste anglais s’évanouissent pour faire place à une démonstration rigoureuse, quelle conclusion jaillirait de cette nouvelle découverte ? nos grosses masses sensibles sont un multiple exact d’une petite masse inconnue ; telle serait la seule déduction logique. Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la masse ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme. » La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>Nys cite jouffret pour illustrer la troisième définition scientifique de la masse</p>
<p>« Plusieurs auteurs modernes tendent à rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient. C’est notamment la pensée qu’exprime Jouffret dans son bel ouvrage sur la théorie de l’énergie. « La masse d’un corps, dit-il, dépend du nombre d’atomes qu’il renferme. » » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>Nys dresse la liste des scientifiques (Thompson, Dumas, Berzélius, Cumer, Marignac, Stas) qui ont tenté, en vain, de vérifier l’hypothèse de Proust :</p>
<p>« Mais cette hypothèse de Proust (d’après laquelle nos atomes chimiques ne seraient eux-mêmes que des produits de condensation d’une matière primitive homogène, disséminée en atomes infinitésimaux et égaux en poids) n’a pu jusqu’ici prendre rang dans la science. Reprise par Thompson et plus tard par Dumas, elle passionna plusieurs chimistes de marque, tels : Berzélius, Cumer, Marignac et Stas, qui, dans le but de la vérifier, se livrèrent aux recherches stœchiométriques les plus précises. Tous ces travaux aboutirent à un même résultat : l’impossibilité de concilier l’hypothèse avec les poids actuels de nos atomes chimiques. » (Nys (1901), p. 11)</p>
<p>Nys cite l’hypothèse d’Avogradro, l’hypothèse d’Ampère et les travaux de Clausius pour montrer que la détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudre probablement jamais.</p>
<p>« La détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudra probablement jamais. L’hypothèse d’Avogradro et d’Ampère qui établit indirectement l’identité de volume pour les molécules des corps gazeux considérés dans les mêmes conditions physiques de température et de pression, ne nous donne à ce sujet aucun renseignement ; car il est par trop clair que ce volume comprend, outre l’espace plein, des distances interatomiques et intramoléculaires qui nous sont totalement inconnues. Plusieurs physiciens, entre autres Clausisu, ont tenté maints essais dans cette voie ; mais les résultats obtenus sont à ce point problématiques que le volume réel de la matière reste encore une énigme. » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>Nys cite l’étude de Mouret pour illustrer la cinquième définition</p>
<p>« La matière possède donc un pouvoir réducteur du mouvement, susceptible de mesure mais invariable pour un corps donné. Cette puissance de réduction est sa quantité d’inertie, c’est-à-dire, sa masse. « De toute manière, dit M. Mouret, quels que soient les synonymes que l’on emploie sous prétexte de définir la masse, notre notion de masse dérive d’un seul et même fait, qui est cette réduction, en plus ou moins grande proportion, de l’accélération du mouvement dans la transmission du mouvement par contiguïté. » » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p>Nys renvoie à Stewart pour montrer que la résistance active ne peut pas servir à mesure la masse</p>
<p>« Or, cette résistance active peut-elle servir de mesure à la masse ? Ce serait une erreur de l’affirmer, car cette sorte de résistance lui est totalement étrangère. Si l’on supprimait toutes les résistances de ce genre, le coup d’aile d’un moucheron mettrait en mouvement une lourde voiture de roulier, et la moindre force qui agirait seule sur un corps pourrait le déplacer. Cependant, même dans ce cas, l’accélération communiquée par une même force à des corps de poids différent serait aussi différente, et inversement proportionnelle à leur quantité de matière. » (Nys (1901), p. 16)</p>
<p>Nys renvoie aux analyses métaphysiques de Saint-Thomas sur la quantité :</p>
<p>« Au point de vue métaphysique, on distingue dans un corps deux sortes de réalités : d’une part, les propriétés, ou d’une manière plus générale, les accidents ; d’autre part, la substance qui en est le support et le substrat commun. Bien qu’une substance n’existe jamais sans ses propriétés distinctives, et qu’aucune de ces propriétés ne précède les autres d’une priorité temporelle, cependant, dans l’ordre de la pensée, il en est une que nous concevons en premier lieu, comme étant le sujet récepteur des autres ; c’est la quantité. » (Nys (1901), p. 18)</p>
<p>Nys rappelle un principe de mécanique énoncé par M. de St-Robert</p>
<p>« Sans l’intervention des résistances extrinsèques, le moindre mouvement mettrait en branle une lourde voiture de roulier. » (Nys (1901), p. 22)</p>
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Discute
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La définition de la masse</em> est le neuvième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1901, l’intervention a deux objectifs<a></a><span>[1]</span>. Le premier objectif est d’examiner les cinq définitions scientifiques de la notion de masse<a></a><span>[2]</span>et de montrer que ces définitions, tout en donnant une mesure appropriée de la masse, sont dans l’incapacité de faire connaître la nature intime de cette notion<a></a><span>[3]</span>. Le deuxième objectif est de déterminer la nature essentielle de la masse et de faire la preuve que la masse est une quantité dimensive<a></a><span>[4]</span>.</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans la première partie de ce travail, nous nous proposons donc de passer en revue les définitions courantes, de les soumettre à un examen critique afin de préciser quelles sont, à côté des résultats acquis, les questions d’ordre philosophique non encore résolues. Dans la seconde partie, nous essayerons de combler ces lacunes, en donnant de la masse une définition qui mette en relief sa réalité physique et nous rende compte de toutes ses propriétés. » (Nys (1901), p. 6)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>Première définition : La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération</p>
<p>Deuxième définition : Pour un lieu déterminé, la masse des corps n’est autre chose que leur poids</p>
<p>Troisième définition : Rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient.</p>
<p>Quatrième définition : Consiste à rattacher la masse au volume réel.</p>
<p>Cinquième définition : La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>La première définition « ne nous fait point connaître la nature intime de cet agent mystérieux. Placée comme une sorte d’intermédiaire entre la force et l’accélération, la masse ne nous apparaît que sous un aspect purement relatif. Elle est un nombre, un quotient, dont la valeur quantitative dépend essentiellement de deux autres nombres. En soi, dit-on elle n’est ni la force, ni l’accélération, mais un rapport constant entre ces deux facteurs qui lui sont étrangers. Et ce rapport déterminé en exprime la mesure. Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. (…) La définition classique, irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure (…) » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>La deuxième définition « ne désigne, en réalité, qu’une mesure conventionnelle ; elle est une application particulière de ce principe général énoncé plus haut (première définition) que les masses trouvent leur mesure dans l’action des forces. Aussi, si dans l’évaluation de ce facteur mécanique, la pesanteur a été choisie de préférence à d’autres forces de la nature, c’est uniquement à raison des avantages pratiques qu’elle présente. Sous cette mesure arbitraire et variable, l’entité de la masse persistante et toujours identique à elle-même au sein de toutes les variations et circonstances de l’univers, nous reste donc aussi voilée que dans la définition précédente. Nous n’en avons saisi qu’un aspect particulier et relatif. » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>La troisième définition conduit à cette conclusion que « nos grosses masses sensibles sont un multiple exacte d’une petite masse inconnue. (…) Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la mase ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme ». La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>La quatrième définition ne donne « qu’une mesure incertaine et purement théorique du facteur en question. La masse n’est pas l’étendue ; qu’est-elle donc ? » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>La cinquième définition n’atteint pas le dernier pourquoi du phénomène. « Constater le fait d’une déperdition du mouvement dans l’action des forces mécaniques sur la matière, affirmer que dans la quantité de réduction ou de résistance passive se trouve une manifestation directe et immédiate de la quantité de masse, c’est exprimer deux faits incontestables, mais ce n’est point en donner la raison. Comment se fait cette réduction ? D’où vient qu’elle est toujours et nécessairement proportionnelle à la quantité de matière ? Quelle est enfin dans les corps cette réalité cachée qui jouit du magique pouvoir de paralyser partiellement le mouvement communiqué ? Ne sont-ce pas là autant de questions non résolues et d’un vif intérêt ? » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>« Puisque les sciences se sont arrêtées au seuil de ces questions nouvelles, il ne nous reste qu’à faire appel à la métaphysique. Dans ce domaine, une seule définition semble pouvoir soutenir le contrôle des faits et réaliser nos espérances. La voici : la masse d’un corps est sa quantité dimensive, ou, pour employer un langage plus correct, c’est par sa quantité que le corps remplit la fonction de masse et jouit des propriétés dévolues à ce facteur mécanique. » (Nys (1901), p. 18)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Définition de la masse (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Boussinesq, Joseph (1842-1929)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/274" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Mathématicien-Philosophe
Année de publication
1879
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
7
Pagination
58-66
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Discute
<p><span>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4</span><span><sup>e</sup></span><span>série. », in <i>Journal des savants</i>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</span></p>
Source
<p><span>Mueller, Thomas Michael, "The Boussinesq Debate : Reversibility, Instability, and Free Will", in </span><em>Science in Context</em>, 2015, t. 28, pp. 613-635. (<a href="https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://consequent2017.files.wordpress.com/2018/02/mueller.pdf</a>)</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux critiques formulées par Bertrand dans le Journal des savants à l'encontre de la tentative de Boussinesq de concilier la liberté et le déterminisme mécanique
Réfuter le déterminisme mécanique absolu
Montrer que le principe directeur qui intervient dans les cas d'indétermination mécanique où les équations différentielles de mouvement ne déterminent pas complètement la dynamique d'un corps en admettant des solutions singulières, constitue une solution non seulement pour concilier le libre arbitre et le mécanisme, mais aussi défendre scientifiquement le spiritualisme
Acculturation
Non
École Philosophique
Spiritualisme
Référence bibliographique
<p>Bernard, Claude</p>
<p>Berzélius</p>
<p>Cournot</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Laplace</p>
<p>Dubois-Reymond, Emil</p>
<p>Huxley</p>
<p>du Buat, L.</p>
<p>Cauchy</p>
<p>de Saint-Venant</p>
<p>Poisson</p>
<p><span>Janet, Paul, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <i>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</i>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</span></p>
<p><span>Duhamel, <i>Cours de mécanique</i></span></p>
<p><span>Bertrand, Joseph, « Compte rendu de Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale, par J. Boussinesq, oprécédée d’un rapport de M. Paul Janet à l’Académie des sciences morales et politiques ; extrait des Mémoires de la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, année 1878, t. VI, 4</span><span><sup>e</sup></span><span>série. », in <i>Journal des savants</i>, 1878, pp. 517-523. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54687h/f518.image</a>)</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <i>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</i>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p><span>Boussinesq soutient, à l'encontre de Bertrand, que son travail mathématique sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique repose sur l'expérience et l'observation. Cet appel à l'expérience est représenté par le témoignage de Claude Bernard, Berzélius et Cournot :</span><span></span></p>
<p><span>« Aux lecteurs seuls il appartiendra, après avoir pris connaissance de mon étude et non pas seulement des sept pages de M. Bertrand, de juger si je m’y suis montré « intrépidement confiant dans les formules », comme m’en accuse mon éminent critique, ou si, au contraire, pénétré de ce principe que l’observation doit partout fournir au calcul ses bases et contrôler ses résultats, j’ai appelé constamment à mon aide l’expérience, représentée dans la question par le témoignage de physiologistes comme Claude Bernard, de chimistes comme Berzélius et de philosophes-géomètres comme Cournot. » (Boussinesq (1879), p. 58)</span></p>
<p><span>Boussinesq indique, pour dissiper un malentendu avec Bertrand, que son objectif premier dans son mémoire est de réfuter le déterminisme mécanique absolu défendu et entretenu par Laplace, Leibniz, Dubois-Reymond, Huxley... :</span></p>
<p><span>« Le premier de ces malentendus concerne l’objet même de mon étude (…). Cet objet est de réfuter une assertion célèbre de Leibniz, Laplace, Dubois-Reymond, Huxley, etc., en démontrant que les équations de mouvement d’un système matériel, prises telles que les suppose la mécanique classique, ne déterminent pas toujours toute la suite des mouvements du système. Or M. Bertrand, explicitement d’accord avec moi sur la partie mathématique du travail, est sous ce rapport de mon avis : mais il oublie de dire que tel était mon but principal. » (Boussinesq (1879), p. 59)</span></p>
<p><span>Contrairement à Bertrand, Boussinesq n'a jamais attaché de significaton obscure à la notion de force mécanique. Il se rattache sur ce point à L. du Buat, Cauchy et de Saint-Venant :</span><span></span></p>
<p><span>« J’ai été même, à cet égard, bien plus loin que M. Bertrand ; il paraît, en effet, attacher encore aux prétendues forces des mécaniciens un sens de cause, distinct de leur sens géométrique précis, tandis que je me suis astreint à ne voir en elles, conformément à ce dernier sens, que des produits de masses par des accélérations, les dépouillant ainsi dans ma pensée, à l’exemple de L. du Buat, Cauchy, M. Saint-Venant, etc., de leur signification obscure, tout comme on a fait pour les forces vives et les quantités de mouvement. » (Boussinesq (1879), p. 59)</span></p>
<p><span>Boussinesq rappelle que Poisson avait déjà mis en relief des cas d'indétermination mécanique. Ce point a été repris par Janet dans son rapport sur le mémoire du mathématicien lillois :</span><span></span></p>
<p><span>« M. Bertrand atténue, il est vrai, l’importance du but que j’ai poursuivi, en qualifiant de « paradoxe connu depuis longtemps » l’existence de cas où les équations du mouvement comportent plusieurs solutions. Il veut dire sans doute que Poisson avait déjà, en 1806, à propos d’études purement analytiques, trouvé un pareil exemple d’indétermination, savoir, celui que j’ai exhumé et que rappelle M. P. Janet dans son Rapport. (…) M. Bertrand a donc bien raison d’observer qu’on n’avait conclu jusqu’ici rien de grave du fait analytique qu’il dit « connu depuis longtemps ». Mais il pourrait ajouter qu’en revanche on a tiré la plus grave des conclusions de l’ignorance où l’on était à l’égard du même fait, puisqu’on a, sur on omission, édifié le système d’après lequel un déterminisme mécanique absolu réglerait tous les mouvements qui se produisent dans l’univers, et ne permettrait à aucune cause distincte des forces physico-chimiques, pas même la vie végétale ou animale, d’influer en rien sur le cours des choses. L’importance d’une telle conclusion aurait fait comprendre au lecteur le prix que M. Paul Janet avait attaché à ma thèse. » (Boussinesq (1879), pp. 59-60)</span></p>
<p><span></span></p>
<p><span>Boussinesq cite un passage de Duhamel pour souligner le fait que les géomètres présupposent toujours, malgré l'existence de cas d'indétermination mécanique, un déterminisme mécanique absolu. La pratique des géométries indiquent que ces derniers délaissent ou ignorent l'existence des cas d'indétermination mécanique :</span></p>
<p><span>« Pour montrer jusqu’à quel point ce fait, que Poisson déclare lui-même ne pouvoir s’expliquer, avait été compris et était resté « connu », mon éminent contradicteur aurait dû citer les cours ou même les mémoires de mécanique, publiés depuis, qui en auraient fait mention ou qui auraient signalé d’autres exemples analogues. Le nombre de ces cours ou mémoires, s’il en existe, doit être bien petit, à en juger par la conviction profonde dans laquelle ont vécu Laplace, Duhamel, etc., et où sont encore la plupart des géomètres, que « l’équation différentielle du mouvement d’un point, jointe aux circonstances initiales, détermine complètement le mouvement de ce point pendant un temps indéfini. » » (Boussinesq (1879), pp. 59-60).</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</span></p>
<p><span>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
<p><span>Naville, Ernest, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/285">La physique et la morale</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 7, 1879, pp. 265-286. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f269.item</a>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</span></p>
<p><span>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</span></p>
<p><span>Grocler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a>)</span></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/263">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 453-480. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/264">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 13, 1882, pp. 608-638. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/265">Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique</a> », in <i>Revue philosophique de la France et de l’étranger</i>, t. 14, 1882, pp. 156-189. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><i>Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants </i>est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Boussinesq dans la <i>Revue philosophique de la France et de l'étranger</i>. Parue en 1879, l'intervention a pour objectif de répondre aux critiques formulées par Bertrand dans le <i>Journal des savants</i> à l'encontre de la tentative de Boussinesq de concilier la liberté et le déterminisme mécanique. Le mathématicien lillois revient sur sa réfutation du déterminisme mécanique absolu. Il reprend sa thèse selon laquelle le principe directeur, qui intervient dans les cas d'indétermination mécanique où les équations différentielles de mouvement ne déterminent pas complètement la dynamique d'un corps en admettant des solutions singulières, constitue une solution non seulement pour concilier le libre arbitre et le mécanisme, mais aussi pour défendre scientifiquement le spiritualisme.</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants (Le)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
1882
Pagination
453-480
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f457.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Exposer les données du problème du libre arbitre et du déterminisme
Présenter et combattre les arguments des déterministes et des indéterministes (I. Arguments ordinaires pour et contre le libre arbitre ; II. Le libre arbitre peut-il être une illusion ? ; III. Peut-il exister des forces capables de modifier leur intensité, leur direction ou leur point d'application ? ; IV. De la prétendue nécessité d'un principe directeur pour lever des cas d'indétermination du mouvement ; V. Pour déterminer un mouvement, une force nulle peut-elle suffire dans certains cas ? ; VI. S'il y a des actions, elles ne peuvent impliquer une création de force)
Montrer que les premières tentatives pour démontrer mécaniquement le libre arbitre (Cournot, de Saint-Venant, Boussinesq) reposent sur des sophismes et doivent être abandonnées
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>du Bois-Reymond, Emil, <em>Die sieben Welträthsel</em>, 1880</p>
<p>Secrétan, Charles, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a>)</p>
<p>Galiani, Abbé, <em>Correspondance</em>, 2 » novembre 1777</p>
<p>Caro, <em>Journal des savants</em>, décembre 1881</p>
<p>Delboeuf, Joseph, « Le Sommeil et les Rêves », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1880</p>
<p>Delboeuf, Joseph, C-R de James dans la <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, novembre 1881</p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Tannery, Paul, « De L’Unité des forces de gravitation et d’inertie, Bruxelles, 1881 », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 12, 1881, pp. 640-645. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171511/f644.image#" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k171511/f644.image#</a>)</p>
<p>Descartes</p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a> », in <em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a>)</p>
<p>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</p>
<p><span>Bertrand, </span><em>Journal des savants</em><span>, 1877</span></p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><em>Les Mondes</em><span>, 13 et 28 novembre 1878</span></p>
<p>Paul, Janet, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1864</p>
<p><span>James, William, </span><em>Sur le sentiment de l’effort</em><span>, Boston, 1880</span></p>
<p><span>Herschell, John</span></p>
<p>Plateau, « note sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse », in <em>Bulletins de l'Académie royale de Belgique</em>, février 1877</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Pour Delboeuf parmi les sept énigmes du monde de du Bois-Reymond, celle du libre arbitre reste la plus délicate à résoudre :</p>
<p>« S’il est un problème qui tout à la fois passionnent et désespère, c’est celui de la liberté. Depuis le jour où l’homme s’est mis à réfléchir sur sa propre nature, il n’a cessé de se poser cette question : Suis-je libre ? La réponse diffère suivant e point de vue où il se place. Législateur ou juge, le libre arbitre est pour lui un dogme ; prêtre ou fidèle, il en fait le sacrifice absolu aux pieds de la divinité. Philosophe moraliste, il trouve dans son sens intime la preuve irréfragable de l’indépendance de sa pensée consciente ; philosophe physicien, les lois de la nature, universelles et immuables, lui défendent d’accorder à n’importe quel être le privilège de s’y soustraire. S’agit-il d’expliquer l’origine de la matière, du mouvement, de la vie de la sensibilité, de la finalité, de la pensée, ou, comme les a appelées M. du Bois-Reymond, les énigmes du monde, les penseurs conservent des doutes ; ils énoncent leur opinion avec une certaine défiance et essayent autant de se convaincre eux-mêmes que de convaincre leurs adversaires. Le libre arbitre est-il en cause, - tant qu’il s’agit de théorie et non de pratique – ceux qui l’affirment, comme ceux qui le nient, ont une persuasion égale, et ni les uns ni les autres ne parviennent à comprendre comment il se fait que tout le monde ne la partage pas. Les autres énigmes nous touchent de moins près ; et, à tout prendre, il nous semble que nous avons soulevé quelque coin du voile qui les recouvre. L’astronomie, la physique, la chimie, la physiologie, si elles ne nous permettent pas encore d’en entrevoir la solution, les ont du moins beaucoup simplifiées, et nous croyons y voir plus clair que les anciens. Mais la question de la liberté, agitée dès le début de la pensée, n’as depuis lors avancé d’un pas, et l’histoire monotone des avortements de toutes les tentatives faites pour l’éclaircir est bien de nature à nous inspirer la plus légitime défiance de nous-mêmes. » (Delboeuf (1882), pp. 453-454)</p>
<p>Delboeuf rappelle la tentative de conciliation entre déterministes et indéterministes de l’abbé Galiani ; tentative reprise par Caro :</p>
<p>« Devons-nous parler d’une tentative de conciliation imaginée par l’abbé Galiani, qui fit sourire Diderot, mais que M. Caro vient d’adopter pour son propre compte en lui faisant subir une modification hardie ? Il ne peut exister d’être libre, pense l’abbé ; d’autre part, sans liberté, pas de morale. Cependant, tout bien pesé, la persuasion de la liberté lui paraît suffire. « Or être persuadé que l’on est libre est-ce la même chose qu’être libre en effet ? Je réponds : ce n’est pas la même chose, mais cela produit les mêmes effets en morale. L’homme est donc libre puisqu’il est persuadé de l’être et que cela vaut autant que la liberté. Cela suffit pour établir une conscience, un remords, une justice, des récompenses et des peines. » M. Caro va plus loin : « Par cela même que nous croyons être libres, dit-il, nous le sommes. Ce n’est pas seulement la conviction de notre liberté que nous avons, c’en est la réalité même que produit cette conviction. Un être intelligent, dès qu’il se croit libre, l’est en fait moralement et psychologiquement ; on est libre aussitôt qu’on pense l’être et dans la mesure où l’on croit l’être. C’est là la vérité humaine, complète, en dépit de tous les raisonnements à priori et de tous les théorèmes du déterminisme et du mécanisme. Je suppose que c’est cela, au fond, que Galiani a voulu dire, et je ne saurais, pour mon compte, trop l’approuver. » Ainsi, pour M. Caro, la persuasion crée la chose même dont on est persuadé ! Pourtant il est douteux que, juge, il condamnerait un insensé qui avouerait son crime et soutiendrait, devant le tribunal, l’avoir commis de propos délibéré. » (Delboeuf (1882), p. 457)</p>
<p><span>Delboeuf renvoie à son </span><em>Essai de logique scientifique </em>dans lequel il examine les notions qui se rapportent à la mécanique. Il examine, en note, l'ouvrage de Pirmez (dont un compte rendu réalisé par Tannery a paru dans la <em>Revue philosophique</em> en 1881) :</p>
<p>« Un esprit extrêmement ingénieux et subtil, M. Pirmez, ancien ministre et membre de la Chambre belge, a, dans un libre dans la <em>Revue</em>a rendu compte (décembre 1881), attaqué la loi d’inertie. Il est parti de cette idée que le mouvement était une activité, et le repos un état. Le mouvement indéfini lui apparaît ainsi comme une suite indéfinie d’effets sans cause. Mais l’existence indéfinie est dans le même cas. Au fond, sans s’en douter, M. Pirmez, se heurte à une notion aussi obscure que celles de la force et de la matière, la notion du <em>temps</em>. D’autre part, la critique de M. Pirmez tomberait juste si la mécanique était une science de la réalité. Je dois dire que nombre de géomètres se l’imaginent comme lui. Mais les lois mécaniques sont abstraites et elles n’ont de vérité qu’en tant qu’appliquées à des abstractions. En l’absence de point de repère, pour la mécanique, une masse animée d’un mouvement rectiligne et uniforme est la même chose qu’une masse en repos ; or, cela est vrai de ces masses imaginaires, telles que les forge la mécanique, composées de points reliés entre eux par des relations invariables. Mais des masses réelles se conduiraient tout autrement, et l’inspection d’une seule de leurs particules nous ferait connaître si elles sont mues ou non. C’est ce que nous verrons plus tard. » (Delboeuf (1882), pp. 464-465)</p>
<p>Après avoir rappelé brièvement les réceptions et débats auxquels le mémoire de Boussinesq a donné lieu, Delboeuf présente les arguments du géomètre en faveur d’une conciliation entre la liberté et les principes de la mécanique :<br /><br />« La solution nouvelle repose sur certains cas d’indétermination que peuvent présenter les équations différentielles du mouvement, dont l’intégration conduit à des solutions singulières. (…) » (Delboeuf (1882), pp. 468-470)</p>
<p>Delboeuf présente la solution de Cournot et de Saint-Venant pour concilier le libre arbitre et le déterminisme mécanique. Celle solution consiste à utiliser la notion d’une force décrochante pour expliquer l’acte libre (Delboeuf (1882), pp. 472-475)</p>
<p>Delboeuf reprend les analyses de Plateau sur quelques exemples curieux de discontinuité en analyse pour discuter la thèse de Boussinesq</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « Extraits du mémoire sur la conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, 1878, t. 12, pp. 721-757. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f720.image</a>)</p>
Discute
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><span>« Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale », in </span><em>Mémoires de la société des sciences de l’agriculture et des arts de Lille</em><span>, 1879, pp. 25-252. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497779d/f29.item</a><span>)</span></p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/275" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La liberté et le déterminisme scientifique. Conciliation des deux principes</a> », in <em>La Revue scientifique de la France et de l’étranger</em>, 1877, t. 19, pp. 986-991. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215088s/f322.item</a>)</p>
<p>Boussinesq, Joseph, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/277" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le déterminisme et la liberté. Lettre au Directeur du Journal des Savants</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1878, t. 7, pp. 58-66. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17146f/f62.image</a>)</p>
<p>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in <em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a>)</p>
<p><span>Boussinesq, Joseph, </span><em>Les Mondes</em><span>, 13 et 28 novembre 1878</span></p>
<p>Paul, Janet, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/252" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rapport sur le mémoire de M. Boussinesq intitulé Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l’existence de la vie et de la liberté morale</a> », in <em>Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques</em>, t. 9, 1878, pp. 696-719. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405871f/f695.item</a>)</p>
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire</em>, Paris, 1864</p>
Commentaire Discute
<p>Delboeuf critique et relève les sophismes présents dans les solutions mécaniques de Boussinesq, de Saint-Venant et Cournot (Delboeuf (1882), pp. 468-478). Pour le philosophe, ces solutions, tout en cherchant à démontrer mécaniquement le libre arbitre, doivent être abandonnées.</p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p>Gröcler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p>Gröcler, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a>)</p>
<p>Fouillée, Alfred, « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a>)</p>
Commentaire Discuté par
<p>Gröcler tente de réfuter<span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique, en particulier ses attaques contre le déterminisme absolu. </span></p>
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Pour lui, et contrairement à Delboeuf, le problème du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique. </span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em><span>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique </span></em><span>est le sixième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour objectif d'exposer les données du problème du libre arbitre et du déterminisme. Il s'agit de présenter et combattre les arguments des déterministes et des indéterministes (I. Arguments ordinaires pour et contre le libre arbitre ; II. Le libre arbitre peut-il être une illusion ? ; III. Peut-il exister des forces capables de modifier leur intensité, leur direction ou leur point d'application ? ; IV. De la prétendue nécessité d'un principe directeur pour lever des cas d'indétermination du mouvement ; V. Pour déterminer un mouvement, une force nulle peut-elle suffire dans certains cas ? ; VI. S'il y a des actions, elles ne peuvent impliquer une création de force). Delboeuf, partisan de la possibilité de démontrer mécaniquement le libre arbitre<a></a>[1], examine et discute principalement les premières tentatives pour démontrer mécaniquement le libre arbitre (Cournot, de Saint-Venant, Boussinesq). Il est conduit à les repousser en relevant les différents sophismes qu'elles contiennent.</span></p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Si, pour juger le débat, nous nous plaçons en dehors de toute idée préconçue, que voyons-nous ? Chacun des deux armées se renfermer dans une place forte qu’elle regarde comme inexpugnable, porter des défis que l’autre se garde de relever, mais ne pas essayer de faire de siège en règle. Dans ces conditions, la lutte – ou plutôt la dispute – doit fatalement s’éterniser, et c’est ce qui arrive. Je me propose de changer cette tactique, de poursuivre le déterminisme jusque dans ses retranchements et de lui livrer sur son propre terrain un combat corps à corps. » (Delboeuf (1882), p. 454)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique
Cournot (1861)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
13
Pagination
608-638
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f612.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Principe de la conservation de l'énergie
Thèse - Objectif
Exposer les différentes preuves mécaniques en faveur de l'existence de la liberté (I. Exposé du mécanisme ; II. Loi de la fixation de la force. Ni cette loi, ni celle de la conservation de l'énergie ne sont en contradiction avec le libre arbitre ; III. Les êtres libres pourraient disposer du temps. Distinction entre le temps réel et le temps abstrait uniforme ; IV. Définition et propriétés de la continuité. Tout mouvement déterminé par un système de forces initiales est continu et non-libre. ; V. Il existe des mouvements discontinus ; VI. Les mouvements discontinus ne s'expliquent que par la liberté)
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>Delboeuf réalise un travail d'acculturation sur plusieurs principes de la mécanique dont le principe de la conservation de l'énergie. </p>
Référence bibliographique
<p><span>Secrétan, Charles, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Varitétés. Les Sept énigmes du monde</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 13, 1882, pp. 180-184. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17152c/f184.image</a><span>)</span></p>
<p><span>du Bois-Reymond, Emil, </span><em>Die sieben Welträthsel</em><span>, 1880</span></p>
<p>du Bois-Reymond, Emil, <em>Ueber die Grenzen des Naturerkennes</em>, Leipzig, 1872</p>
<p>Laplace, <em>Essai philosophique sur les probabilités</em></p>
<p>James, William</p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/258" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 2, 1876, pp. 225-232. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f233.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f233.item</a><span>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/259" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 2, 1876, pp. 335-355. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f343.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f343.item</a>) / « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/260" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Logique Algorithmique</a> », in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, t. 2, 1876, pp. 545-595. (<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f553.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17141q/f553.item</a>)</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span>Le sommeil et les rêves considérés principalement dans leurs rapports avec les théories de la certitude et de la mémoire <span>», in Revue philosophique de la France et de l’étranger, 1879-1880 (5 articles)</span></p>
<p>Taine, <em>De l'intelligence</em></p>
<p>Carnot</p>
<p>Thomson</p>
<p>Clausius</p>
<p>Hirn, G.-A., <span>« </span>Recherches expérimentales sur la relation qui existe entre la résistance de l'air et sa température ; conséquences physiques et philosophiques qui déoulent de ces expériences <span>»</span>, in <em>Mémoires de l'Académie royale de Belgique</em>, 1881</p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Spring, <span>« </span>Recherches sur la propriété que possèdent les corps solides de se souder sous l'action de la pression <span>»</span>, in <em>Bulletins de l'Académie de Belgique</em>, 1880</p>
<p><span>de Saint-Venant, « Sur la conciliation de la liberté morale avec le déterminisme scientifique. Note de M. J. Boussinesq, présentée par M. de Saint-Venant », in </span><em>Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em><span>, 1877, t. 84, pp. 362-364. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30410/f360.image</a><span>)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Commentaire Discuté par
<p><span>Gröcler tente de réfuter</span><span> la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique, en particulier ses attaques contre le déterminisme absolu.</span></p>
<p><span>Fouillée récuse l'idée que le libre arbitre puisse être démontré à partir des principes de la mécanique. Pour lui, et contrairement à Delboeuf, le problème du libre arbitre et du déterminisme est d'ordre purement psychologique et métaphysique. </span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique II est le septième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1882, l'intervention a pour obecjectif d'exposer les différentes preuves mécaniques en faveur de l'existence de la liberté (I. Exposé du mécanisme ; II. Loi de la fixation de la force. Ni cette loi, ni celé de la conservation de l'énergie ne sont en contradiction avec le libre arbitre ; III. Les êtres libres pourraient disposer du temps. Distinction entre le temps réel et le temps abstrait uniforme ; IV. Définition et propriétés de la continuité. Tout mouvement déterminé par un système de forces initiales est continu et non-libre. ; V. Il existe des mouvements discontinus ; VI. Les mouvements discontinus ne s'expliquent que par la liberté).</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique II
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Delboeuf, Joseph (1831-1896)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/257" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1882
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
14
Pagination
156-189
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophie des Sciences (Épistomologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f160.item</a></p>
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Déterminer ce qu'est un couple libre et présenter son rôle dans l'univers (I. Évaluation mécanique du pouvoir moteur de la volonté. Le couple libre ; II. Origine psychique du couple libre ; III. Mise en action des couples libres ; IV. L'avenir des êtres libres)
Référence bibliographique
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><em>Essai de logique scientifique : Prolégomènes, suivis d’une étude sur la question du mouvement considérée dans ses rapports avec le principe de contradiction</em><span>, 1865</span></p>
<p>Delboeuf, Joseph, <span>« </span>Compte-rendu de l'ouvrage de G. H. Lewes, <span>» </span>in <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1881</p>
<p>Ribot, <em>L'hérédité psychologique</em></p>
<p><span>Delboeuf, Joseph, </span><span>« </span><span>Le sommeil et les rêves considérés principalement dans leurs rapports avec les théories de la certitude et de la mémoire </span><span>», in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1879-1880 (5 articles)</span></p>
<p>Joly, <span>« </span>La psychologie des grands hommes <span>», in <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1882</span></p>
Intervention Citée
Oui
Cité par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Intervention Discutée
Oui
Discuté par
<p><span>Gröcler, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/256" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les principes de la mécanique et la liberté</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 529-540. (</span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image</a><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q?rk=42918;4" target="_blank" rel="noreferrer noopener"></a><span>)</span></p>
<p><span>Fouillée, Alfred, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/241" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les nouveaux expédients en faveur du libre arbitre</a><span> », in </span><em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em><span>, t. 14, 1882, pp. 585-617. (</span><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f589.item</a><span>)</span></p>
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span>Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique III est le huitième article de fond en philosophie des sciences publié par Delboeuf dans la <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>. Parue en 1883, l'intervention a pour objectif de déterminer ce qu'est un couple libre et de présenter son rôle dans l'univers (I. Évaluation mécanique du pouvoir moteur de la volonté. Le couple libre ; II. Origine psychique du couple libre ; III. Mise en action des couples libres ; IV. L'avenir des êtres libres)</span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Déterminisme et liberté. La liberté démontrée par la mécanique III
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
60-83
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Montrer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie, en particulier les formules de structure</p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Nys, <em>Cours de c</em><em>osmologie</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Summa theol.</em></p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p><em>Saint-Thomas, De natura materia</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald, <em>Éléments de chimie inorganique</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys rappelle la position d’Ostwald à l’égard de la valeur des hypothèses atomiques. Il oppose cette position à celles des chimistes qui voient dans l’hypothèse des atomes un décalque de la réalité :</p>
<p>« Les formues de structure sont susceptibles de diverses interprétations. Plusieurs chimistes, et ils sont de loin les plus nombreux, y voient un décalque de la réalité, une copie fidèle de la constitution vraie du composé chimique. Pour eux, les atomes sont des individualités immuables dont les formules décrivent les relations réciproques. Cette première interprétation qui consacre la permanence actuelle des masses atomiques, s’impose-t-elle ? A-t-elle le droit de se réclamer de l’expérience ? Du point de vue scientifique, nous n’hésitons pas à affirmer que pas un fait ne la démontre. (…) Cependant, comme certains philosophes peu favorables au thomisme se plaisent à invoquer contre nous l’opinion des chimistes, qu’il nous soit permis de citer le témoignage d’un savant hautement compétent en la matière : « Comme de tous les phénomènes, écrit M. Ostwald, les phénomènes mécaniques nous sont les plus familiers, la plupart des hypothèses sont des représentations mécaniques de phénomènes non mécaniques. L’hypothèse dont il s’agit ici présente ce caractère… L’hypothèse que dans les combinaisons les atomes des éléments subsistent et changent seulement de mode de groupement, figure le rapport constant entre les divers dérivés d’un même élément… A tous ces points de vue, l’hypothèse atomique a été un instrument très utile pour la théorie et la recherche en ce qu’elle a beaucoup facilité l’intelligence et l’emploi des lois générales. Mais il ne faut pas se laisser entraîner, par l’accord existant entre l’image et la réalité, à confondre l’une avec l’autre. Dans le domaine jusqu’à présent étudié, les phénomènes chimiques se passent comme si les matières étaient composées d’atomes de la façon que nous avons exposée. Mais il résulte de là tout au plus, quant à l’existence de ces atomes, une possibilité et nullement une certitude. Car il est impossible de démontrer qu’une hypothèse tout autre ne permettrait pas de déduire aussi parfaitement les lois des combinaisons chimiques. Ce ne sera donc pas renoncer à l’usage de l’hypothèse atomique que de se rappeler toujours que cette hypothèse représente les relations expérimentales par une image commode et facile à manier, mais qu’il n’est pas légitime de substituer aux faits eux-mêmes. Il faut toujours s’attendre à ce que la réalité se comporte tôt ou tard autrement que son image ne le fait prévoir. En particulier, quand des considérations quelconques bien fondées, conduisent à des résultats contradictoires avec l’hypothèse atomique, on n’a pas le droit de les regarder pour cela comme fausses. La faut peut très bien être du côté de l’hypothèse atomique elle-même… il serait assurément conforme à l’intérêt de la science d’observer à cet égard plus de réserve. » Précieux conseil que feraient bien de méditer et de suivre certains auteurs trop enclins au dogmatisme tranchant, pour qui la valeur d’un système philosophique n’a d’autre mesure que sa concordance avec l’ensemble des données de la théorie atomique. La chimie ne nous fournit donc aucune preuve péremptoire de la persistance actuelle des atomes au sein des composés. Elle n’établit que la possibilité de cette hypothèse. » (Nys (1905), pp. 73-75)</p>
Discute
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys répond aux attaques formulées par Blanc à l'égard de la thèse de la divisibilité des formes essentielles : <br /><br />« Dans un article qui nous est spécialement consacré, il (Blanc) se prononce ouvertement pour l’indivisibilité absolue de toute forme essentielle : « Dans aucun cas, écrit-il, il ne faut parler de la division de la forme substantielle elle-même. Ou la forme substantielle n’est pas, ou elle est indivisible : sa divisibilité entraînerait celle de la nature, de l’essence ; car si l’essence est indivisible, c’est par le forme substantielle, d’où elle tient son unité. Avec son indivisibilité, l’essence perdrait son immutabilité, sa permanence ; on pourrait l’augmenter ou la diminuer, la rentre tout autre ». Pour le philosophe français, la division n’est qu’apparente ; elle constitue, en fait, une multiplication de formes essentielles. (…) On le voit, le langage de M. Blanc est très catégorique, et la condamnation qu’il formule s’étend à toutes les applications de la théorie thomiste » (Nys (1905), pp. 61-62)</p>
<p>Nys répond à certaines difficultés soulevées par Charousset : <br /><br /></p>
<p>« Abordons une dernière difficulté présentée par M. Charousset. Elle est suggestive et digne d’un sérieux examen : « Si l’animal est substantiellement un, d’où vient cette unité ? De l’âme ? Or, l’âme est-elle simple, ou composée de parties ? Si elle a des parties, elle n’est pas une unité, mais collectivité. Ses parties, loin d’unifier, ont donc besoin elles-mêmes d’être unifiées par une autre réalité. Cette autre réalité sera-t-elle simple ou composée ? Il faut qu’elle soit simple, sans quoi elle ne pourrait pas non plus produire l’unité, et l’on devrait recourir à une série indéfinie, ce qui est impossible. Mais alors comment, sous le coup de la division, un être vivant, substantiellement un, deviennent-il plusieurs ? » Cette objection, disions-nous est spécieuse. Elle soulève en outre un des plus délicats problèmes de la cosmologie : celui des rapports qui unissent la matière à la forme, et le composé lui-même à certains de ses accidents. Pour en dissiper l’équivoque, force nous est donc de scruter, à la lumière des principes du thomisme, la constitution intime de l’être corporel. » (Nys (1905), p. 69)</p>
<p>Hartmann vise l’interprétation thomiste des formules de structure : </p>
<p>« La chimie moderne est l’une des sciences qui semblent être le moins en harmonie avec la cosmologie scolastique. Les formules de structure qu’elle emploie pour exprimer la constitution chimique des composés et rendre compte de l’origine de leurs propriétés réactionnelles, ne sont-elles pas la négation explicite de l’unité essentielle du mixte inorganique ? Ces formules mêmes et leurs conséquences ne doivent-elles pas s’étendre au domaine de la vie où les corps qu’elles symbolisent se retrouvent avec la totalité de leurs caractères distinctifs ? (…) Entre les données actuelles de la chimie et la doctrine traditionnelle, il existe donc un antagonisme, au moins apparent, dont il serait inutile de nier l’importance. De là, un problème nouveau pour les amis de la scolastique : Quelle attitude prendre à l’égard de ces formules ? Faut-il y souscrire et leur sacrifier l’un des principes fondamentaux du système, à savoir l’unité substantielle des composés minéraux et organiques ? Vaut-il mieux leur refuser tout crédit, quitte à renoncer à ce précieux instrument de travail auquel la science est en grande partie redevable de ses étonnants progrès ? Et puis, nous dit M. Hartmann, si la théorie de l’École leur refuse droit de cité, par quelle hypothèse va-t-elle les remplacer ? A notre sens, cette difficulté est beaucoup moins troublante qu’elle ne paraît. Ici, comme dans tant d’autres questions scientifiques, la vieille doctrine peut aisément se concilier avec les exigences de la science nouvelle, à condition de distinguer soigneusement le certain de l’incertain, l’hypothèse des données expérimentales. » (Nys (1905), p. 73)</p>
<p>Laminne discute la théorie de Nys selon laquelle le composé est doué d’une homogénéité substantielle, indispensable à l’unité de l’être, et d’une hétérogénéité accidentelle (Nys (1905), pp. 79-80).</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Discussion sur certaines théories cosmologiques </em>est le treizième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em>. Cette intervention est l'occasion pour Nys de réaffirmer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie. </p>
Cité par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Discuté par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
316-338
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps
Discuter le mécanisme cosmologique modéré
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p><span>Mendéléeff</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Oswald, <em>Éléments de chimie inorganique</em></p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de philosophie chrétienne</em>, 1898</p>
<p>Charousset, « Le problème métaphysique du mixte » in <em>Revue de philosophie</em>, 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
<p>Helmholtz</p>
<p><span>Appell, <em>Mécanique rationnelle</em>, Gauthier-Villars, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, « L'hylémorphisme dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 11, Louvain, 1904, pp. 35-57</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys montre que l’hypothèse d’une conciliation entre la finalité immanente et l’homogénéité de la matière est en désaccord avec le système périodique de Mendéléeff :</p>
<p>« Mais l’hypothèse sur laquelle s’appuie l’objection a un autre défaut plus grave : elle est antiscientifique et controuvée par le système périodique de Mendéléeff. Il résulte en effet des recherches entreprises par ce chimiste « que les propriétés des éléments se trouvent en relations périodiques avec leurs poids atomiques » (Nys (1905), p. 323)</p>
<p>Nys cite des passages d’Oswald en faveur de sa propre théorie :</p>
<p>« Cette loi naturelle que les corps peuvent être rangés en classes à propriétés essentielles entièrement identiques, est la loi fondamentale de la chimie. » - « L’expérience, ajoute-t-il, montre de plus en plus que différents corps appartenant à la même classe, c’est-à-dire formés de la même matière, concordent dans leurs propriétés d’une manière non seulement approchée, mais exacte, si bien que, quand la mesure d’une propriété a été prise sur un échantillon d’une matière, on peut s’attendre à la même valeur sur les autres échantillons de cette matière » (Nys (1905), p. 326)</p>
<p>Nys renvoie aux études de Domet de Vorges, Charousset et Laminne dans lesquelles est examiné le problème de l’unité du mixte :</p>
<p>« Pour établir, dit-on, l’unité du mixte inorganique, il faut découvrir en lui des propriétés nouvelles que ne possèdent point les composants dans leur été d’isolement. Or, il n’est pas démontré que les propriétés du composé ne sont point, malgré les apparences, une nouvelle combinaison de propriétés préexistantes. Cette difficulté n’est pas récente. Déjà en 1898, elle avait été soulevée par M. Domet de Vorges dans les <em>Annales de philosophie chrétienne, </em>t. XXXVIII, avril-septembre, p. 695. M. Charousset l’a reproduite en lui donnant de larges développements dans deux articles sur <em>Le problème métaphysique du mixte</em>(<em>Revue de philosophie</em>, juin et novembre 1903). M. le chanoine Laminne lui accorde aussi une importance spéciale dans son intéressant travail <em>Les quatre éléments.</em> » (Nys (1905), p. 327)</p>
<p>Nys renvoie au théorème d’Helmholtz qui, selon Hartmann, donne du crédit à une forme modérée de cosmologie mécaniste compatible avec la constance des propriétés corporelles. Il discute la valeur cosmologique accordée par Hartmann à ce théorème :</p>
<p>« L’insuffisance de ce système (mécaniste), ajoute cet auteur (Hartmann), n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. Le voici : « Si les forces en activité dans un liquide parfait possèdent un potentiel, on peut attribuer aux tourbillons qui se produisent au sein de ce liquide, quelles que soient, d’ailleurs, leur forme, leur rapidité et la tension interne du milieu, les nombreuses propriétés suivantes : 1° Un volume constant. 2° Une composition constante, en ce sens qu’aucune particule de matière n’est enlevée ou ajoutée au tourbillon. 3° Une intensité invariable en tant que le produit du diamètre du tourbillon par la rapidité de la rotation conserve la même grandeur : de ce produit dépend l’action du tourbillon sur son milieu. 4° Un enchaînement constant en sorte qu’il n’y a jamais soit disparition, soit réalisation d’enchaînements nouveaux de tourbillons. » Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. Ce n’est pas sans doute que nous en contestions la vérité. La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. (…) Toutefois, malgré le vif intérêt qui s’attache à ces spéculations, il est d’élémentaire prudence de suspendre son jugement sur le sort que l’avenir leur réserve. Que de théories semblables ont disparu à tout jamais du domaine scientifique après avoir éveillé l’attention et provoqué même l’enthousiasme du monde savant ! » (Nys (1905), pp. 336-337)</p>
<p>Nys renvoie à Appell pour montrer l’importance scientifique du théorème d’Helmholtz :</p>
<p>« La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. De plus, les équations employées pour définir les mouvements tourbillonnaires présentent, avec les équations de l’électrodynamique, une analogie de forme qui a permis d’éclairer l’une des théories par l’autre. (Appel) » (Nys (1905), p. 336).</p>
Discute
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
Commentaire Discute
<p>Nys discute les tentatives de Lamine pour concilier l’homogénéité de la matière et la finalité immanente. (Nys (1905), p. 320)</p>
<p>Nys discute la cosmologie mécaniste modérée d’Hartmann :<br /><br />« Le mécanisme pur est une conception simpliste du monde corporel = l’unité essentielle de la matière, l’unité de toutes les forces réduites à du mouvement local, tels sont les deux principes physiques sur lesquels il prétend fonder l’explication cosmologique de l’ordre universel. M. Hartmann partage notre opinion sur l’insuffisance de pareille théorie. S’il est illogique de placer dans l’homogénéité de la matière la raison de la diversité des propriétés dont est revêtu chaque corps simple, il ne l’est pas moins de vouloir justifier la constance de ces mêmes caractères distinctifs en les réduisant à des modalités de l’élément le plus instable de la nature, le mouvement local. D’ailleurs, le mouvement n’étant pas une force ne peut être cause d’aucun phénomène. Mais l’insuffisance de ce système, ajoute cet auteur, n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. (…) Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. (…) Aussi tous les scolastiques modernes admettront sans peine, croyons-nous, que l’hypothèse mécanique mitigée peut rendre compte de la constance des caractères attribués au fluide parfait, et ne trouveront cependant pas, dans l’interprétation de ce fait, le moindre essai de solution du problème que soulève l’ordre universel. » (Nys (1905), p. 335-336)</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) </em><span>est le quatorzième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps et de discuter le mécanisme cosmologique modéré.</span>
Cité par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
Discuté par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span>pp. 324-330
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Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1902
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
9
Pagination
41-52
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1902_num_9_33_1730" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1902_num_9_33_1730</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
Déterminer si les formes substantielles sont réellement divisibles et si elles conservent leur nature distinctive dans les produits de la division
Présenter la théorie thomiste de la divisibilité des formes essentielles
Apporter quelques correctifs à la théorie thomiste de la divisibilité des formes essentielles afin de la rendre compatible avec les données scientifiques actuelles, en particulier la théorie atomique
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>De anima</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De natura materiae</em></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La divisibilité des formes essentielles</em> est le dixième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1902, l'intervention a pour objectif principal d'apporter quelques correctifs à la théorie thomiste de la divisibilité des formes essentielles. Ces correctifs sont nécessaires pour rendre compatible cette théorie avec les données scientifiques actuelles, en particulier la théorie atomique. </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Divisibilité des formes essentielles (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Naville, Ernest (1816-1909)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/279" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophie
Année de publication
1885
Périodique de publication
Revue philosophique de la France et de l'étranger
Volume
20
Pagination
561-582
Type d'intervention
Article de fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17159s/f565.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17159s/f565.item</a></p>
Dublin Core
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Title
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Doctrine de l’évolution (La)
-
Intervention
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Auteur Intervention
Pichard, Prospère Frédéric (1839-1???)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/66" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Garde-Mines-Philosophe
Année de publication
1873
Périodique de publication
La Philosophie Positive
Volume
10
Pagination
161-180
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Acculturation
Non
École Philosophique
Positivisme
URL
<p><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778814/f160.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778814/f160.image</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter les principes et méthodes fondamentales du positivisme (définition de la philosophie positive; lois; nature, objet et valeur de la connaissance positive)
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><span><em>Doctrine du Réel. Catéchisme à l'usage des gens qui ne se paient pas de mots (dernier article)</em> est le dernier article </span><span>de fond en philosophie des sciences de Pichard dans <em><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/8" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Philosophie Positive</a></em></span><span>. Publiée en 1873, l'intervention de Pichard a pour objectif de présenter les principes et méthodes fondamentales du positivisme (définition de la philosophie positive; nature, objet et valeur de la connaissance positive) </span></p>
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Title
A name given to the resource
Doctrine du Réel. Catéchisme à l'usage des gens qui ne se paient pas de mots (dernier article)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
18
Pagination
272-274
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_70_1982_t1_0272_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_70_1982_t1_0272_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de Lanusse
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>E. Lanusse, <em>Études et controverses philosophiques</em>, Paris, Roger et Chernoviz, 1909</p>
Freycinet
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Lanusse est composé de cinq monographies diverses. Parmi ces études, une est consacrée à l’exposé et à l’appréciation des idées de M. de Freycinet sur l’espace mondial et géométrique.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
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<em>E. Lanusse. Études et controverses philosophiques </em>est le dixième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Lanusse.
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Title
A name given to the resource
E. Lanusse. Études et controverses philosophiques
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
18
Pagination
341-365
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_71_1987" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_71_1987</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Énergétique
Thèse - Objectif
Présenter l'énergétique auprès du public néo-thomiste
Examiner les différences épistémologiques et méthodologiques entre l'énergétique et le mécanisme
Présenter les éléments qui constituent l’énergie, ses formes diverses et son mode de classement
Etudier les définitions de l'énergie
Présenter les principes sur lesquels s'appuie l'énergétique (nature, portée et relation du principe de Carnot ou principe de la dégradation de l'énergie, principe de conservation de l'énergie, principe d'Hamilton ou principe de la moindre action)
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Cantu, Discours prononcé à un Congrés de Paris</p>
<p>Ostwald, <em>Die Ueberwindung des wissenschaftlichen Materialismus</em></p>
<p>Ostwald, <em>L’énergie</em>, Paris, Alcan, 1910</p>
<p>Ostwald, <em>Rivista di Scienza</em>, 1907</p>
<p>Duhem, <em>L’Évolution de la mécanique</em>, Paris, Joannin, 1903</p>
<p>Duhem, <em>La théorie physique, son objet et sa structure</em><em>, </em>Paris, Chevalier et Rivière, 1906</p>
<p>Picard, <em>La Science moderne et son été actuel</em>, Paris, Flammarion, 1910</p>
<p>Brunhes, <em>La Dégradation de l’énergie</em>, Paris Flammarion, 1908</p>
<p>L. Poincaré, <i>La physique moderne, son évolution</i></p>
<p>Lebon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Rey, <em>L'énergétique et le mécanisme</em>, Paris, Alcan, 1908</p>
<p>Langevin</p>
<p>Perrin</p>
<p>Mach, <em>La mécanique</em>, Paris, Hermann, 1904</p>
<p>Oswtald, <em>Vorlesungen über Naturphilosophie</em>, Leipzig, Vait und Comp., 1905</p>
<p><span>Picard, <i>La Science moderne et son état actuel</i>, Paris, Flammarion, 1910</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>H. Poincaré, <i>La Science et l’Hypothèse</i>, Paris, Flammarion, 1907</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p><span>Lodge, <i>La vie et la matière</i>, Paris, Alcan, 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Freycinet, <i>Essai sur la philosophie des sciences</i>, Paris, Gauthier-Villar, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<div><span>Le Chatelier, « Principes de l’énergétique », in <i>Journal de Physique théorique et appliquée</i>, 1904</span></div>
<div><span></span></div>
<p>Sadi Carnot, <i>Réflexions sur la puissance motrice du feu</i>, 1824</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys cite Cantu pour illustrer l’importance du mécanisme pour les scientifiques :</p>
<p>« Jusqu’en ces dernières années, le mécanisme avait été le système préféré des hommes de science. Ramener tous les phénomènes naturels à des modalités du mouvement local, réduire tous les agents de la nature aux deux facteurs de masse et de mouvement, en un mot, supprimer, dans l’explication scientifique des faits, l’élément force ou qualitatif pour y substituer l’élément purement quantitatif (…). On ne compte plus les travaux entrepris dans le but d’établir l’unité essentielle de la matière et la réductibilité de toutes les forces physiques à des vibrations d’une matière pondérable ou impondérable. Encore en 1900, si grand était le crédit du mécanisme, que le professeur Cantu dans un Congrès tenu à Paris, ne craignait point de s’exprimer en ces termes : « L’esprit de Descartes plane sur la physique moderne. Que dis-je, il en est le flambeau ; plus nous pénétrons dans la connaissance des phénomènes naturels, plus se développe et se précise l’audacieuse conception cartésienne relative au mécanisme de l’univers. Il n’y a dans le monde physique que de la matière et du mouvement. » » (Nys (1911), pp. 341-342)</p>
Nys présente les critiques adressées par Ostwald à l'encontre du mécanisme : <br /><p>« Dès 1895, M. Ostwald, malgré les protestations de nombreux naturalistes, s’en prenait ouvertement à l’idole du jour, et annonçait la banqueroute prochaine du mécanisme qu’il appelait « un matérialisme scientifique ». (…) « Toutes choses sont formées d’atomes en mouvement ; ces atomes et les forces qui agissent entre eux sont les dernières réalités dont se composent les phénomènes particuliers… La mécanique des atomes peut donner la clef du monde physique. » « Je veux exprimer ici ma conviction que cette manière de voir, malgré son crédit, est insoutenable que cette théorie n’a pas atteint son but, car elle se trouve en contradiction avec des vérités tout à fait hors de doute et universellement acceptées. La conclusion s’impose ; il faut l’abandonner et la remplacer, autant que faire se peut, par une meilleure. » (…) Pour M. Ostwald, le mécanisme présente deux autres graves inconvénients : le premier est de faire appel à de multiples hypothèses indémontrables et gratuites ; le second est de ne pouvoir expliquer la liaison qui existe incontestablement entre les phénomènes physiques dans le sens étroit du mot et les phénomènes psychologiques. » » (Nys (1911), p. 342)</p>
Nys présente la définition donnée par Ostwald de l'énergétique :<br /><br /><em></em>« On entend par énergétique, écrit M. Ostwald, le développement de cete idée que tous les phénomènes de la nature doivent être conçus et représentés comme des opérations effectuées sur les diverses énergies. » (Nys (1911), p. 345)
Nys rappelle les critiques énoncées par Duhem à l'encontre du mécanisme :<br /><br />« D’après lui (Duhem), la physique doit s’élever avec énergie contre la première et la plus essentielle prétention du mécanisme, savoir, la réduction de toutes les propriétés des corps aux grandeurs, figures et mouvements locaux. Elle doit rendre aux qualités leur importance réelle et à la notion du mouvement toute la généralité que lui attribuait Aristote. (…) Ailleurs le savant français devient encore plus tranchant, et déclare même que le mécanisme est en physique un faux idéal, que si parfois l’explication mécanique a pu mettre le physicien sur le chemin des découvertes, elle a été en réalité beaucoup moins féconde qu’on n’a coutume de le répéter, si bien que beaucoup de ces découvertes en sont absolument indépendantes. » (Nys (1911), p. 343)
<p>Nys présente le témoigne de Picard sur les défauts et faiblesses du mécanisme :</p>
<p>« Malgré ses sympathies pour le mécanisme, M. Picard reconnaît avec une réelle franchise, ses défauts et sa faiblesse : « Il faut toutefois reconnaître, dit-il, que dans plusieurs cas, les contradictions et les bizarreries de quelques théories ont amené une sorte de découragement, et que les savants d’aujourd’hui n’ont plus, à ce point de vue, l’enthousiasme des physiciens géomètres de la première moitié du siècle dernier. Il a pu même paraître à quelques-uns qu’il était étrange d’expliquer le connu par l’inconnu, le visible par l’invisible. » (Nys (1911), p. 343)</p>
<p>Nys reprend la critique de Brunhes à l'égard du mécanisme :</p>
<p>« D’autres savants, notamment M. Brunhes, voient dans le principe même de la dégradation de l’énergie, l’objection la plus grave qu’on puisse soulever contre la conception du mécanisme universel. Et de fait, si l’expérience établit que la quantité d’énergie se conserve intacte dans l’univers, elle prouve avec non moins de certitude que la qualité de l’énergie diminue, c’est-à-dire que l’énergie devient de moins en moins apte à produire de nouveaux effets mécaniques. Cette distinction entre la quantité et la qualité ne se comprend plus dans un système qui bannit la qualité du domaine de la science. » (Nys (1911), p. 344)</p>
<p>Nys renvoie à la critique de Lucien Poincaré à l'égard du mécanisme :</p>
« Telle est aussi la conclusion de M. L. Poincaré : « le principe de Carnot, dit-il, conduirait donc à envisager un certain classement des énergies et nous montrerait que, dans les transformations possibles, ces énergies tendent toujours vers une sorte de diminution de qualité, vers une dégradation. Il réintroduirait ainsi un élément de différenciation dont il semble bien difficile de donner une explication mécanique » » (Nys (1911), p. 344)
<p>Nys renvoie à Lebon pour montrer les tentatives visant à transformer le le mécanisme</p>
<p>« Après avoir régné sans rival pendant plusieurs siècles dans le domaine des sciences, le mécanisme est donc tombé dans un discrédit dont il ne semble pas près de se relever malgré de nombreuses tentatives visant à le transformer (Lebon (1908)). » (Nys (1911), p. 344)</p>
Nys dresse la liste des scientifiques qui ont inauguré le néo-mécanisme : <br /><br />« A côté de ces deux théories rivales, il en existe une troisième, appelée d’ordinaire le néo-mécanicisme. Intermédiaire entre le mécanisme et l’énergétique, cette théorie se refuse à vouloir représenter la substance même des choses, mais à l’encontre de l’énergétique, elle prétend que la science a pour objet non seulement les phénomènes actuellement perçus, mais encore l’ultra-phénomène ; car si celui-ci n’est pas actuellement perceptible, il se peut qu’il le devienne un jour. Ce mouvement inauguré par MM. Rey, Langevin, Perrin et d’autres physiciens n’est pas sans importance. Nous lui consacrerons plus tard une étude spéciale. » (Nys (1911), p. 345)
<p>Nys cite Rey pour illustrer l'objectif principal du mécanisme :</p>
« Le mécanisme, avons-nous dit, prétendait pénétrer jusqu’à la nature intime des êtres et exprimer toute sa richesse en la réduisant aux deux réalités de masse homogène et de mouvement local. Ainsi que le dit M. Rey, un de ses chaud partisans, le mécanisme ne peut se désintéresser de la présentation réelle de l’expérience. Cette théorie, en effet, est essentiellement figurative, elle cherche à se représenter le réel et n’a vraiment de sens qu’à la condition d’être une anticipation sur la réalité ; elle a donc la prétention de correspondre à des données de l’expérience et de prolonger notre perception dans les régions encore inconnues et non perceptibles. » (Nys (1911), p. 346)
<p>Nys renvoie à L. Poincaré, Ostwald, Lebon, Mach pour illustrer l’objectif principal de l’énergétique :</p>
<p>« À l’encontre de la théorie mécanique, l’énergétique se résout à ne pas voir immédiatement le fond des choses ; elle ne cherche plus à enlever brusquement ses dernières voiles à la nature, à deviner ses suprêmes secrets (L. Poincaré). Elle prend les phénomènes tels qu’ils se présentent et s’interdit toute explication au sujet de leur essence. Un caractère essentiel de la science nouvelle est de renoncer à toute hypothèse quelconque (Ostwald). Elle se préoccupe donc uniquement de la mesure des phénomènes et jamais de leur interprétation ; elle étudie les transformations de l’énergie et ne connaît les phénomènes que par leurs actions énergétiques. Elle mesure des quantités de chaleur, des champs magnétiques, des différences de tension électrique, des courants, etc., et recherche des relations numériques générales ou mathématiques entre ces grandeurs dont elle ne discute jamais la nature (LeBon). « Pour reste fidèle à la méthode qui a conduit les chercheurs les plus illustres à leurs grandes découvertes, dit M. Mach, nous devons limiter notre science physique à l’expression des faits observables sans construire des hypothèses derrière ces faits… Nous avons donc simplement à découvrir les dépendances réelles des mouvements de masse, des variations de la température, des variations de la valeur de la fonction potentielle, des variations chimiques, sans nous imaginer rien d’autre sous ces éléments, qui sont les caractéristiques physiques directement ou indirectement données par l’observation ». En un mot, l’énergétique est plutôt une méthode qu’une doctrine (Lebon). » (Nys (1911), pp. 346-347).</p>
<p>Nys cite Duhem et Ostwald sur le retour des qualités en physique : </p>
<p>« D’après M. Duhem, la mécanique nouvelle, en accordant aux qualités la large place qui leur est due en physique, se présente comme une réaction contre les idées atomistiques et cartésiennes, comme un retour – bien imprévu de ceux-là mêmes qui y ont le plus contribué – aux principes les plus profonds des doctrines péripatéticiennes. L’énergétique raisonne des qualités, mais afin de le faire avec précision, elle les figure par des symboles numériques, en sorte qu’elle est tout à la fois une théorie des qualités et une mathématique universelle. (…) M. Ostwald partage la même opinion (…). » (Nys (1911), p. 348)</p>
<p>Nys, après avoir indiqué que l’énergétique condamne et rejette le dualisme instauré par le mécanisme entre la matière et l’énergie, montre que Duhem n’est pas aussi radical qu’Ostwald :</p>
<p>« C’est ce dualisme (matière/énergie) que l’énergétique condamne et rejette sans réserve. Il n’y a dans l’univers, dit-on, qu’une seule entité aux formes multiples, une seule réalité dont un peut mesurer les incessantes transformations, c’est l’énergie. Tous les énergétistes ne sont cependant point aussi radicaux. Bien que M. Duhem ne cache pas ses sympathies pour la théorie nouvelle, il admet l’existence de substrats matériels ou de substances corporelles qu’il conçoit même à la manière des scolastiques. Mais en physique il en fait abstraction pour ne s’occuper que du fait observable ou expérimental. « Nous persisterons donc à admettre, dit-il, que tout mouvement suppose un mobile, que toute force vive est la force vive d’une matière. « Vous recevez un coup de bâton, nous dit M. Ostwald ; que ressente-vous, le bâton ou l’énergie ? » nous avouerons ressentir l’énergie du bâton, mais nous continuerons à conclure qu’il existe un bâton porteur de cette énergie. Nous n’oublierons pas d’ailleurs, que cette énergie, qui réside en certains lieux de l’espace, qui se transporte d’une région à une autre, ressemble singulièrement à une Matière, qui aurait renié son nom, mais n’aurait pu changer d’essence. » » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p>Nys cite Ostwald pour montrer le refus des énergétiques du dualisme du mécanisme :</p>
<p>« En analysant la matière, écrit l’auteur de la théorie nouvelle, en en déterminant les parties composantes, nous sommes donc arrivés à voir qu’elle constitue une notion superflue. La physique doit l’ignorer, car elle peut donner une représentation scientifique complète de tous les phénomènes cosmiques sans lui accorder aucune place dans ses calculs. » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p>Nys renvoie au statut de l’énergie chez Oswtald :</p>
<br />« Pour M. Ostwald, il semble qu’il n’y ait qu’une seule substance dans le temps et dans l’espace et cette substance est l’énergie. En effet, dit-il, la substance est ce qui existe. Or la seule réalité existante pour nous, ce sont les phénomènes ou énergies diverses que nos sens peuvent percevoir. En dehors du domaine des réalités perceptibles nous ne pouvons rien connaître. La chose en soi qu’on désigne souvent sous le nom de matière n’est rien. Nous ajoutons même, dit-il, que l’accident est aussi l’énergie. L’accident est ce par quoi les choses se diversifient. Or ce qui est diversifié n’est que de l’énergie, puisque toutes les formes diverses qu’elle peut revêtir sont des manifestations de la réalité énergétique. » (Nys (1911), p. 350)<br /><br /><div><span></span></div>
<p>Nys renvoie à la définition de la matière de Lebon :</p>
<p>« Loin de conclure à la non-existence de la matière, M. Lebon la proclame le principal élément des choses. Mais pour lui, elle n’est que de l’énergie ayant acquis de la fixité ; elle est même par sa dissociation l’origine de la plupart des forces de l’univers. « La matière, dit-il, est une forme particulière d’énergie caractérisée par sa fixité relative et sa concentration en quantité immense sous un faible volume. » « La matière n’est en réalité que de l’énergie condensée. » Il serait sans doute possible, ajoute l’auteur, à une intelligence supérieure d’imaginer l’énergie sans substance, car rien ne prouve qu’elle doive avoir nécessairement un support, mais une telle conception nous est inaccessible. Ce physicien, on le voit, maintient le mot de matière, mais en change complètement le sens usuel. » (Nys (1911), p. 351)</p>
<p>Nys renvoie à la critique de la matière de Mach :</p>
<p>« M. Mach n’accorde guère plus d’importance à la matière que son collègue français (LeBon). Il nie même formellement l’existence des substances. « Nous devons, dit-il, limiter notre science physique à l’expression des faits observables, sans construire des hypothèses derrière ces faits, ou plus rien n’existe qui puisse être conçu ou prouvé. » Aussi le corps pour lui devient un ensemble relativement constant de sensations tactiles et visuelles, lié aux sensations d’espace et de temps. Et « la matière n’a plus d’autre fonction que de représenter la liaison entre les propriétés particulières parmi lesquelles il faut notamment citer la masse. » (…) M. Mach est donc un phénoménaliste pour qui « la chose en soi » « est une notion vide et contradictoire ». La « chose », dit-il encore, est un symbole mental pour un complexus de sensations d’une stabilité relative. Ce ne sont pas les choses (les objets, les corps), mais bien les couleurs, les sons, les pressions, les espaces, les durées (ce que nous appelons d’habitude des sensations), qui sont les véritables éléments du monde. Ces sensations, nous les groupons en un tout complexe que nous nous représentons cependant par un seul concept, et cela en vertu de la loi de l’économie de la pensée qui régit toute notre activité intellectuelle. Le concept de « matière » ou de corps n’a pas d’autre origine, ni d’autre réalité ». (Nys (1911), p. 351-352)</p>
<p>Nys cite Ostwald, Picard, Brunhes sur la valeur des différentes classifications des énergies</p>
<div><span></span></div>
<p>Nys cite Poincaré, Lebon, Brunhes sur la difficulté de définir l’énergie :</p>
<p>« Les savants eux-mêmes reconnaissent cette difficulté. « Nous ne pouvons, dit M. Poincaré, donner de l’énergie une définition générale… Mais quelles que soient les notions nouvelles que les expériences futures nous donneront sur le monde, nous sommes sûrs d’avance qu’il y aura quelque chose qui demeurera constant et que nous pouvons appeler l’énergie. M. LeBon ajoute la raison de cette difficulté. « Dans certains cas élémentaires, dit-il, il est facile de distinguer l’énergie cinétique de l’énergie potentielle, mais dès qu’on s’écarte un peu de ces cas… les formules finissent par embrasser des choses tellement hétérogènes qu’on ne peut plus définir l’énergie ». Tel est aussi l’avis de M. Brunhes ». » (Nys (1911), p. 357)</p>
<p>Nys renvoie à Boucher et Lodge pour mettre en garde le lecteur contre les définitions vulgaire de l’énergie :</p>
<p>« Il importe donc de se mettre en garde contre ces définitions commodes et faciles qui répondent fidèlement à la notion vulgaire de l’énergie, mais qui sont inconciliables avec sa notion scientifique. Telle est, par exemple, la définition suivante : « On entend par énergie l’ensemble des différentes forces naturelles. » (Boucher). « Il ne faut pas oublier, dit avec raison M. Lodge, la distinction entre la force et l’énergie. Ces termes sont tellement confondus d’habitude par les vulgarisateurs, qu’il est quelque fois difficile de les distinguer : ils sont absolument distincts en physique. » (Lodge) ». En fait, la force n’est qu’un des éléments constitutifs de l’énergie et ne doit jamais être confondue avec l’énergie elle-même. » (Nys (1911), pp. 357-358).</p>
<p><span>Nys renvoie à l’ouvrage de Freycinet pour illustrer la possibilité d’évaluer une quantité d’énergie en travail</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys renvoie à Le Chatelier pour illustrer le<span> </span>problème de la confusion entre Travail et Energie :</p>
<p>« Il y a identité absolue de ignification dans les termes suivants : Puissance motrice (Sadi Carnot) ; Force (S. Robet) ; Power of working (Tait) ; Motivity (Thomson) ; Available energy (Maxwell) ; Kraft (Mayer) ; Freie enegie (Helmholtz). Souvent l’expression d’Energie et parfois aussi celle de Travail sont employées à tort dans le même sens. » (Le Chatelier) (Nys (1911), p. 359)</p>
<p>Nys renvoie à Le Bon pour distinguer énergie et force :<br /><br /> « le sens de ces deux termes (énergie et force) diffère pour le physicien, dit LeBon, parce que l’énergie est mesurée par sa transformation en travail. Elle représente alors le produit d’une force par un déplacement. La force n’est, dans ce cas, qu’un des facteurs de l’énergie.(LeBon) » (Nys (1911), p. 359)</p>
<p>Nys cite la définition du principe de Carnot :</p>
<p>« On peut comparer, dit ce physicien, la puissance motrice de la chaleur à celle d’une chute d’eau… La puissance motrice d’une chute d’eau dépend de la hauteur et de la quantité du liquide ; la puissance motrice de la chaleur dépend aussi de la quantité de calorique employé, et de ce que nous appellerons la hauteur de sa chute, c’est-à-dire de la différence de température des corps entre lesquels se fait l’échange du calorique. » En d’autres termes, pour que la chaleur puisse produire du travail mécanique, il faut non seulement de la chaleur, mais du froid ; il faut non qu’on puisse faire descendre une partie de cette chaleur sur un corps à température plus basse ; la chaleur tend alors à se mettre en équilibre entre les corps inégalement chauds et jouit du même coup d’une vraie puissance motrice. » (Nys (1911), p. 361)</p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<div>
<p><em>L'énergétique et la théorie scolastique</em> est le seizième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de faire connaître la théorie énergétique auprès du public néo-thomiste. Nys présente et étudie :</p>
<ul><li>Les différences épistémologiques et méthodologiques entre l’énergétique et le mécanisme<a></a>[1]</li>
<li>Les éléments qui constituent l’énergie, ses formes diverses et son mode de classement</li>
<li>Les définitions de l’énergie</li>
<li>Les principes sur lesquels s'appuie l'énergétique (nature, portée et relation du principe de Carnot ou principe de la dégradation de l'énergie, principe de conservation de l'énergie, principe d'Hamilton ou principe de la moindre action)</li>
</ul><p></p>
<p><a></a>[1] Première différence : « Le mécanisme prétendait pénétrer jusqu’à la nature intime des êtres et exprimer toute sa richesse en la réduisant aux deux réalités de masse homogène et de mouvement local. (…) À l’encontre de la théorie mécanique, l’énergétique se résout à ne pas voir immédiatement le fond des choses ; elle ne cherche plus à enlever brusquement ses dernières voiles à la nature, à deviner ses suprêmes secrets. Elle prend les phénomènes tels qu’ils se présentent et s’interdit toute explication au sujet de leur essence. » (Nys (1911), pp. 346-347) ; Deuxième différence : « Il existe entre le mécanisme et l’énergétique une seconde différence non moins profonde. Pour soumettre les phénomènes aux calculs mathématiques, les mécanistes avaient établi en physique le règne de la quantité et en avaient banni tout élément qualitatif. Les énergétistes, au contraire, plus soucieux des données de l’expérience, restituent aux diverses énergies leur caractère qualitatif et différentiel. » (Nys (1911), pp. 347-348) ; Troisième différence : « En troisième lieu, l’énergétique se distingue encore du mécanisme en ce qu’elle supprime le dualisme classique de la matière et de l’énergie. » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p> </p>
<em><span><br /></span></em></div>
<div><span></span></div>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Énergétique et la théorie scolastique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1912
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
19
Pagination
5-41
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_73_2007" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_73_2007</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Énergétique
Thèse - Objectif
Examiner la valeur de la théorie énergétique au point de vue philosophie
Étudier les rapports de l'énergétique avec la cosmologique scolastique
Montrer que l’énergétique, du point de vue cosmologique, consacre plusieurs doctrines scolastiques : restauration de la qualité, resserrer les frontières du domaine de la physique à la réalité phénoménale, démarcation entre la cosmologie et les sciences naturelles
Discuter et dénoncer la transformation de l'énergétique en dynamisme absolue (phénoménisme et monisme)
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Rey, <em>La théorie de la physique chez les physiciens contemporains</em>, Paris, Alcan, 1907</p>
<p>Thomson, <em>Revue Générale des sciences pures et appliquées</em>, 1903</p>
<p><span>Duhem, <i>L’évolution de la mécanique</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald, <em>L’énergie</em></p>
<p>Mach, <em>Die Principien der Wärmlehre</em></p>
<p>Nys, <em>Cosmologie</em>, Louvain, 1906</p>
<p>Van ‘t Hoff, <em>Leçons de chimie physique</em></p>
<p>De Heen, <em>La chaleur</em></p>
<p>LeBon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Picard, <em>De la méthode dans les sciences</em>, Paris, Alcan, 1910</p>
Rey,<em><span> </span>L’énergétique et le mécanisme au point de vue des conditions de la connaissance, </em>Paris, Alcan, 1908
<p><span>L. Poincaré, <i>La physique moderne, son évolution</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p>Lodge, <em>La vie et la matière</em>, Paris, Alcan, 1909</p>
<p>Brunhes, <em>La dégradation de l’énergie</em></p>
<p>Hirn, <em>Analyse élémentaire de l’univers</em></p>
Klimke, <em>Der Monismus und seine philosophischen Grundlagen</em>, 1911
<p>Boscowich</p>
<p>Kant</p>
<p>Palmieri</p>
<p>Carbonelle</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys cite Rey et Thomson pour illustrer le principe réductionniste du mécanisme :</p>
<p>« Pour le mécanisme, avons-nous dit, la notion primitive, fondamentale est la notion du mouvement local. Tous les autres phénomènes doivent s’y réduire, et si à l’heure présente, cette réduction n’est pas encore un fait accompli, ou soulève même de graves difficultés, le mécanisme conserve l’espoir de la réaliser un jour (Rey). Guider par cette conception de l’univers, la théorie mécanique n’admet donc d’autres énergies que les énergies relevant du mouvement local ou de la position des corps dans l’espace. Les principes sur lesquells elle appuie la théorie physique n’ont aussi d’autre objet que le mouvement spatial ou les notions qui s’y réfèrent, tels les espaces et temps homogènes, les déplacements, la vitesse, les masses, les accélérations, etc… (Thomson). La quantité, seule, a droit de cité dans les sciences physico-chimiques. » (Nys (1911), pp. 5-6)</p>
<p>Nys Cite Duhem pour illustrer le retour des doctrines péripatéticiennes :</p>
<p>« M. Duhem avait déjà signalé cet heureux résultat de la théorie nouvelle. L’énergétique, dit-il, est une théorie des qualités et une mathématique universelle. En accordant auxqualités la large place qui leur revient en physique, elle est une réaction contre les idées cartésiennes et un retour aux principes les plus profonds des doctrines péripatéticiennes. » (Nys (1911), p. 7)</p>
<p>Nys Cite les critiques d’Ostwald et de Mach à l’égard du principe réductionniste du mécanisme :</p>
<p> « En réalité, l’identification de tous les phénomènes avec le mouvement local contradit si manifestement au témoignage des sens, que des savants eux-mêmes, notamment M. Ostwald, la condamnent au nom de l’expérience sensible (Ostwald). D’autres y voeint une mutilation de la réalité, une altération des phénomènes entreprise dans le but de les faire rentrer dans le cadre étroit du mécanisme, ce qui souvent voile les analogies fécondes et empêche les progrès de la science (Mach). » (Nys (1911), p.7)</p>
Nys renvoie à sa propre critique du réductionnisme mécaniste :<br /><p>« Qu’il se produise du mouvement local dans toutes les variations de la matière, encore même qu’il ne soit pas toujours visible, tous le concèdent. Qu’il n’y ait que du mouvement local, c’est une conception que la métaphysique, d’accord avec les données sensibles les plus incontestables, tient pour inadmissible. » (Nys (1911), p. 7)</p>
<p>Nys cite Mach, Ostwald, Duhem pour illustrer le fait que l’énergétique exclut du domaine des sciences physiques les recherches ontologiques sur la substance des êtres :</p>
<p>« La physique, écrit M. Mach, a pour objet exclusif les sensations, c’est-à-dire les phénomènes perçus par les sens. « La physique actuelle, ajoute M. Duhem, n’est pas une métaphysique ; elle ne se propose pas de pénétrer derrière nos perceptions pour saisir l’essence et la nature intime de ces perceptions. Tout autre est son but. » Telle est aussi l’opinion de M. Ostwald. Cette tendance de l’énergétique à ne point dépasser dans ses investigations l’objectivité phénoménale de la matière, s’accentue de plus en plus chez les hommes de science. (…) En ne réservant à la physique que la réalité phénoménale, l’énergétique a donc circonscrit cette science dans ses frontières naturelles et supprimé du même coup une source de malentendus et de perpétuels conflits avec la cosmologie » (Nys (1911), pp. 8-10)</p>
<p>Nys cite les critiques de Van ‘t Hoff, de Heen, LeBon, Picard et Rey qu'ils adressent à l’égard de l’exclusivisme de l’énergétiste (s’abstenir de toute recherche, de tout jugement sur la constitution des propriétés de la matière, se limiter exclusivement à la description des faits, exclure l’explication de la nature, valeur purement méthodologique et instrumental de la physique énergétique) :</p>
<p>« D’abord, bien que les énergétistes aient fait preuve de sage prudence en restreignant à la réalité phénoménale l’objet de la physique, on peut se demander si la méthode employée dans l’étude de cet objet est en tous points recommandable. (…) L’exclusivisme préconisé par les éngétistes nous paraît donc un défaut plutôt qu’une qualité. Plusieurs physiciens, d’ailleurs, lui adressent ce reproche. Van ‘t Hoff, malgré ses sympathies par la théorie nouvelle, exprimer le regret de ne pas y trouver de place pour l’hypothèse. M. de Heen a la critique plus modante : « Qu’il nous soit permis, dit-il, de constater ici qu’il existe une école de savants atteints d’un al intellectuel qu’on pourrait désigner sous le nom de pessimisme scientifique. Elle paraît s’être condamnée à ne jamais tâcher de savoir : pour elle toute conviction qui n’a pas la certitude du fait observé est d’importance nulle… Au contraire, ajoute-t-il, la physique a pour mission de remonter le plus possible à la nature des choses… à recherche la cause des phénomènes ». « La mécanique énergétique, écrit M. LeBon, trouvant plus simple d’ignorer la matière que de chercher à l’expliquer, ne conduira jamais à une conception philosophique très haute. La science n’aurait jamais progressé si elle s’était refusée à tâcher de comprendre ce qui lui semblait d’abord inaccessible ». Citons enfin l’opinion de M. picard : « L’importance du du point de vue énergétique est immense, dit-il, et personne ne songe à le nier, mais on peut penser qu’il y a là un esprit exclusif peu favorable à l’invention scientifique. » » (Nys (1911), pp. 11-12)</p>
<p>Nys présente le substantialisme de Duhem :</p>
<p>« M. Duhem, dont on connaît les sympathies pour la physique énergétique, est substantialiste convaincu. Pour lui, le noumène est tout aussi réel et objectif que le phénomène. Sans en nier l’existence qu’il établit par ailleurs, il en fait simplement abstraction en physique parce que cette science n’a pas à s’en occuper. Combien cette attitude semble rationnelle et prudente, surtout chez le physicien énergétiste qui s’interdit en principe toute incursionns les régions de l’ultra-phénomène. » (Nys (1911), p. 15)</p>
<p>Nys renvoie à Mach pour montrer que le phénoménalisme de certains énergétistes s’inspirent de la psychologie pragmatiste :</p>
<p>« On ne peut nier que l’évolution rapide de ce système soit due aussi à linfluence de la psychologie pragmatiste. M. Mach, l’un des phénoménalistes les plus ardents, s’est manifestement inspiré des idées nouvelles. Ce n’est pas le lieu d’entreprendre la critique de cette psychologie dont le crédit, d’ailleurs, ne cesse de décroître. Mais il paraît au moins fort étrange de voir la psychologie imposer ses lois à la science physique qui devrait, au contraire, constituer la base de toutes les disciplines philosophiques. » (Nys (1911), p. 15)</p>
<p>Nys cite L. Poincaré sur l’existence de la matière :</p>
<p>« La substance cesse d’être ce que M. Mach appelle « la monstrueuse et inconnaissable chose en soi qui se cache derrière les phénomènes », pour devenir le principe primordial, organisateur et régulateur de l’évolution cosmique. Telle est la pensée qu’exprimer M. L. Poincaré dans son bel ouvrage sur la Physique moderne : « Du point de vue philosophique, il est d’ailleurs assez difficle de ne pas conclure des qualités que révèlent les forme variées de l’énergie à l’existence d’une substance possédant ces qualités ; cette énergie qui réside en une région, qui se transporte d’un endroit à un autre éveille forcément, quoi que lon en ait, l’idée de la matière »</p>
<div><span>Nys examine les relations entre le dynamisme des énergétistes et la conception de la nature érigée autrefois en système dynamique par Boscowich, Kant, Palmieri, Carbonelle, etc. </span></div>
<div><span></span></div>
Discute
<p>LeBon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Mach, <em>Die Principien der Wärmlehre</em></p>
Ostwald, <em>L’énergie</em>
<p><span>Ostwald, <i>Vorlesungen über Naturphilosophie</i></span></p>
<div><span></span></div>
Commentaire Discute
<p>Nys critique le phénoménalisme de certains énergétistes (Mach, LeBon, Ostwald) :</p>
<p>« En second lieu, il faut bien le reconnaître, la réaction inaugurée par l’énergétique a malheureusement dépassé, chez plusieurs de ses partisans de marque, les justes limites imposées par les faits et la raison elle-même. Conformément à la méthode préconisée, les physiciens cessent d’étendre leurs investigations au delà des phénomènes. C’est leur droit. Mais leur indifférence légitime à l’égard de la substance les auorise-t-elle à en nier l’existence ? Assurément non. Telle n’est point cependant l’opinion de plusieurs énergétistes. Tandis que M. Le Bon se contente de mettre en doute la réalité substantielle, M. Ostwald n’admet que le phénomène-énergie et M. Mach déclare contradictoire la notion même de la « chose en soi ». L’univers se ramène de la sorte à une série continue de phénomènes toujours en voie de transformation, doués du privilège de ne pouvoir disparaître que pour réapparaître sous des formes nouvelles qui préparent elles-mêmes le retour des formes antérieures. Ce phénoménalisme outré, est d’autant plus regrettable qu’il ne fait point partie intégrante de la théorie et ne découle point de ses principes. » (Nys (1911), p. 14)</p>
Nys dénoncé le dynamisme de certains énergétistes (Ostwald, Lebn) :
<p>« Toute la réalité cosmique se résume en un mot, l’énergie ; la matière est bannie de la physique comme un élément inutile. « Le caractère distinctif de l’énergétique, écrit M. Ostwald, est l’abandon du dualisme qui a régné jusqu’à ceci entre la matière et l’énergie ; celle-ci y prend la place du concept le plus général... Non seulement, la matière doit supporter le voisinage de l’énergie, comme on le voit dans les traités modernes de sciences naturelles, écrits dans un esprit de progrès, mais il lui faut céder la place sans conditions et rentrer comme une reine déchue dans son domaine, où elle s’éteindra au milieu des courtisans de sa vieillesse ». « La transformation de la matière en énergie, réalisée dans nos laboratoires, dit M. Le Bon, a prouvé que l’antique dualité entre la force et la matière devait disparaître. » » (Nys (1911), p. 17)</p>
Nys discute et critique le dynamisme et le monisme énergétiste d'Ostwald
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'énergétique et la théorie scolastique (suite et fin) </em>est le dixseptième article publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1911, l'intervention a pour objectif d'examiner la valeur de la théorie énergétique au point de vue philosophie et d’étudier les rapports de l'énergétique avec la cosmologique scolastique. Nys mène une discussion et critique forte de la transformation de l'énergétique en dynamisme absolue (phénoménisme et monisme), en particulier celui d’Ostwald.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Énergétique et la théorie scolastique (suite et fin) (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1922
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
66-92
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l’infinitude ou de la finitude de l’espace
Montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Descartes, <em>Principia philosophiae</em></p>
<p>Spinoza, <em>Ethica</em></p>
<p>Clarke</p>
<p>Newton</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Kant, <em>Critique de la raison pure</em>, Paris, Flammarion</p>
<p>Haeckel, <em>Die Welträthsel, Gemeinverständliche Studien über monistische Philosophie</em>, Stuttgart, Kröner, 1899</p>
<p>Büchner, <em>Fore et matière ou principes de l’ordre naturel de l’univers</em>, Paris, Reinwald, 1884</p>
<p>Arrhénius, <em>L’évolution des mondes</em>, Paris, Béranger, 1910</p>
<p>Nys, <em>Cosmologie</em>, 1918</p>
<p>Poincaré, <em>Les hypothèses cosmogoniques</em>, Paris, Hermann, 1911</p>
<div>Aristote, <em><span>De caelo</span></em></div>
<div><span></span></div>
<div>Nys, <em><span>La notion d’espace</span></em>, 1922</div>
<div><span></span></div>
<p>Charlier, "Ist das Weltall begrenzt oder unbegrenzt in Raum und Ziet ?"<em>, Archiv für systematische Philosophie</em>, 1896</p>
<p>Gutberlet, <em>Ist das Veltall begrenzt oder undebrenzt ?</em>, 1897</p>
<p>Klimke, <em>Der Monismus</em>, 1911</p>
<p>Olbers, <em>Astronomisches Jahrbuch</em>, 1826</p>
<p>Wundt, <em>Ueber das Kosmologische Problem</em>, 1877</p>
<p>Wundt, <em>Einige Bemerkungen zu der Abhandlung von Lasswitz</em>, 1877</p>
<p>Lasswitz, <em>Ein Beitrag zum Kosmologischen Problem, </em>1877</p>
<p>Seeliger, <em>Scientia</em>, 1914</p>
<div>Nordmann, <em><span>Einstein et l’univers</span></em>, 1921</div>
<div><span></span></div>
<p>Marguet, "Translation solaire", <em>Revue de métaphysique et de morale</em>, 1912</p>
<p>Haas, "Ist die Welt in Raum und Zeit unendlich ?", <em>Archiv für systematische Philosophie</em>, 1912</p>
<p>Carra de Vaux, "Sur la force et la matière physique", <em>Revue de Philosophie</em>, 1903</p>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p>Tannery, "Sur la question de l’infinitude de l’univers", <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1901</p>
<p>Aristote, <em>Physicorum</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Il Sententiarum</em></p>
<p><em>Saint-Thomas,</em> <em>Summa theologica</em></p>
<p>De Broglie, "La notion du vide", <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1888</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys renvoie à Descartes, Leibniz, Kant, Spinoza, Newton, Clarke, Haeckel, Büchner au moment d'examiner les arguments des partisans de l'infinité de l'espace
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré des preuves d’Arrhénius en faveur de l’infinitude de l’espace :</p>
<p>« Indépendamment des deux postulats que l’on peut ranger parmi les hypothèses purement gratuites ou fausses, à savoir l’éternel passé de l’univers et son éternelle évolution dans l’avenir, la théorie d’Arrhénius présente un point faible qui n’a point échappé à la sagacité du savant français H. Poincaré. « Cette raison, dit-il, (invoquée en faveur de l’espace réel infini), n’est pas convaincante, car on peut penser qu’une fois arrivées à de très grandes distances, les poussières ne subissent plus la pression de radiation, la lumière étant toujours plus ou moins absorbée dans son parcours. » » (Nys (1922), p. 73)</p>
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré de l’argument de Olbers en faveur de la finitude de l’univers :</p>
<p>« Récemment, H. Poincaré a repris l’argument de son devancier, en lui donnant une forme toute française. « Si l’univers est infini, écrit-il, une droite de direction quelconque, issue de notre œil, doit finir par rencontrer une étoile ; il semble en résulter que le Ciel tout entier devrait avoir l’éclat du soleil ». Mais loin de se laisser ébranler par cette difficulté, l’illustre physicien la déclare sans fondement. « Cette conclusion, ajoute-t-il, n’est pas légitime, parce que la lumière subit toujours une absorption plus ou moins forte dans les espaces interstellaires. » » (Nys (1922), p. 79)</p>
<p>Nys renvoie à Aristote, Charlier, Gutberlet, Klimke, Olbers, Wundt, Lasswitz au moment d'examiner les arguments des partisans de la finitude de l'espace</p>
<p>Nys reprend à son compte la conclusion de Carra de Vaux :</p>
<p>« En second lieu, la totalité de la matière existante occupe-t-elle un espace fini ou infini ? Du point de vue métaphysique ce problème paraît insoluble. Du point de vue scientifique, « de même qu’il serait insensé de rechercher dans les phénomènes physiques une preuve en faveur de l’infinité de l’espace et du temps, de même jamais, à notre avis, les phénomènes physiques ne fourniront une preuve péremptoire en faveur de l’opinion contraire. Notre esprit étant borné, dit M. Carra de Vaux, nous sommes forcés de limiter le champ de son travail. Mais cela ne prouve pas du tout que les choses ne se continuent pas encore à l’infini au-delà de ces bornes. La connaissance que nous avons de la partie du monde qui est proche de nous ne nous renseigne pas sur les parties qui en sont éloignées, et il est tout à fait vain de chercher dans la science des conclusions sur l’infini qu’elle ne peut pas donner. L’expérience ne nous fournit pas ces connaissances et l’analyse mathématique ne nous rend que ce que nous y mettons après l’avoir puisé dans l’expérience. » (Nys (1922), pp. 88-89)</p>
<p>Nys examine à partir d’Aristote, Saint-Thomas, De Broglie la problématique du vide (Dans l'hypothèse d'un univers fini, le vide qui l'entoure ne serait-il pas infini ?) :</p>
<p>« Avant de clore cette étude, disons un mot d’un doute qui a souvent tourmenté savants et philosophes. Puisque le choix nous en est laissé, dit-on, admettons avec certains finitistes que les étoiles fixes les plus éloignées de nous, constituent les limites dernières de l’univers réel. Une nouvelle question va se poser ; au delà de ces limites qu’y a-t-il ? Du vide, nous dira-t-on. Mais alors, ne faut-il pas attribuer à ce vide ce que nous avons refusé à la matière réelle à savoir l’infinitude ? » (Nys (1922), p. 89)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'espace réel ou l'univers actuel est-il infini ? </em>est le vingt-deuxième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1922, l'intervention a pour objectif d'examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l'infinitude et de la finitude de l’espace. L'enjeu est de montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Espace réel ou l'univers actuel est-il infini? (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Pillon, François (1830-1914)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/413" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Publiciste
Année de publication
1895
Périodique de publication
L'Année philosophique
Volume
5
Pagination
214-216
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Commentaire Champ Scientifique
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
École Philosophique
Néo-Criticisme
Référence bibliographique
<p>Hannequin, Arthur, <em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes</em>, 1895</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255865d/f217.item" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255865d/f217.item</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Essai critique sur l’hypothèse des atomes, par Hannequin Arthur
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
221-241
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1661" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1661</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Mécanique
Thèse - Objectif
Défendre la théorie réaliste du lieu interne (réalité objective du lieu interne indépendante de tout rapport)
Déterminer la nature intime de la réalité constitutive du lieu interne
Combattre la théorie d'une relativité essentielle du mouvement
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Mansion, Paul, « Les premiers principes de la Métagéométrie », in <em>Revue Néo-scolastique</em>, 1896 (<a href="https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498?pageId=T1_242" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498?pageId=T1_242</a>)</p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1895</p>
<p>Aristote</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Balmès, <em>Philosophie fondamentale</em></p>
<p>Descartes, <em>Principes philosophiques</em></p>
<p>Kant, <em>Metaph. Anfangsgründe der Natur. Wissenschaften</em></p>
<p>Jean de Saint-Thomas, <em>Cursus philosoph.</em></p>
Bergson, <em>Matière et Mémoire</em>
<p>Schneid, <em>Die phil. Lehre von Zeit und Raum</em></p>
<p>Remer, <em>Summa proelect. phil. scholasticae, </em>1895</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys cite l'article de Mansion pour montrer que les données de la géométrie corroborent l'hypothèse de la réalité objective du lieu interne :<br /><br />« Considéré dans son être total, le mouvement comprend donc une double formalité : l'une invisible mais seule réelle, à savoir le flux ininterrompu d'ubications intrinsèques qui se succèdent dans le corps à chaque étape nouvelle du mouvement. L'autre est la succession continue de positions que le mobile délaisse pendant son parcours. C'est la manifestation sensible de la réalité interne et cachée du mouvement. Nos sens n'atteignent que cette seconde formalité ou, si l'on veut, l'enveloppe du phénomène; la raison pénètre jusqu'à sa cause constitutive réelle. Si cette conclusion est légitime, et pour notre part nous aimons à la croire justifiée, le lieu cesse d'être une simple dénomination extrinsèque, un mot vide de sens réel. Il a sa cause interne objective, il relève en un mot d'un accident mobile localisateur que les scolastiques du XVIe siècle avaient désigné d'un nom heureux mais peu usité dans notre langage modenre : l'ubication intrinsèque. Beaucoup d'esprit peu familiarisés avec cette conception du lieu intrinsèque, n'accepteront peut-être qu'avec une grande défiance notre conclusion finale. Pour corroborer leur foi naissante, voyons si l'hypothèse mentionnée ne trouve pas de nouveaux points d'appui dans l'expérience. La géométrie, ou la science de l'espace, est la physique mathématique des disctances. Aussi, il n'y a en elle, dit M. Mansion, qu'une seule notion fondamentale irréductible, c'est la distance entre deux points données. En fait, lorsque la notion spatiale a atteint dans nos intelligences son complet développement, elle ne nous représente plus l'espace réel que sous la forme d'un vaste système de relations reliant entre elles les multiples substances corporelles qui peuplent l'univers. Que ces rapports de distance établis entre les corps soient vraiment objectifs, qui oserait le nier ? Le géomètre les compare entre eux, les mesure, et quand il détermine leur grandeur respective, il se garde bien de n'attribuer à son jugement qu'une valeur purement subjective. Il y voit sans aucun doute l'expression mathématique d'un fait réel. » (Nys (1899), pp. 224-225)
<p>Nys rappelle les attaques formulées par Domet de Vorges à l'encontre de la thèse qui attribue le mouvement à une qualité motrice produire ou au moins développée dans le mobile par le moteur. </p>
<p>Nys rappelle la définition du mouvement d'Aristote pour combattre la théorie de la relativité du mouvement :<br /><br />« Nous avouons que cette conception (relativiste) du mouvement nous paraît bien neuve. En tous cas, Aristote qui en fit une analyse si fine et si profonde ne l'a point connue. Dans la célèbre définition qu'il nous en donne : "le mouvement est l'acte d'une être en puissance encore en susceptivité", on chercherait en vain cette prétendue relativité. Au contraire, s'il est une réalité qu'il s'efforce de mettre en relief, c'est bien cet acte incomplet qui perfectionne l'être en puissance en appelant toutefois un perfectionnement ultérieur. Or, où se trouve cet acte ? Dans une pluralité de corps ou mieux dans leurs relations de distance ? Évidemment non; le mobile et lui seul en est le siège. » (Nys (1899), p. 230)</p>
Nys cite Leibniz, Balmès, Descartes, Kant et Jean de Saint-Thomas pour illustrer la thèse de la relativité du mouvement et de la négation du mouvement absolu : <br /><br /><p>« Ces considérations sur la nature et le but du mouvement local nous permettent enfin de résoudre une autre question souvent agitée chez les anciens scolastiques, renouvelée par Leibniz et Balmès et reprise encore par plusieurs auteurs modernes, à savoir : S’il n’existait qu’un corps dans l’espace imaginaire, ce corps serait-il susceptible de mouvement ? En d’autres termes, le mouvement absolu est-il possible ? Pour qui n’accorde au mouvement qu’un être relatif, ou en fait consister toute l’essence dans le changement de relation de distance, il est clair que la question posée appelle une solution négative. « Changer de lieu, dit Balmès, est pour les corps un changement dans leur position respective. Donc un corps unique ne peut se mouvoir. (…) Donc le mouvement dans la supposition d’un corps unique est une pure illusion. » « Le mouvement, dit Descartes, est essentiellement relatif. Tout ce qui est positif et réel dans les corps qui se meuvent et qui nous les fait dire en mouvement se trouve aussi bien dans les autres corps contigus, qui sont censés rester immobiles. » Leibniz qui définit le mouvement « le changement d’espace », et Kant qui l’appelait « le changement de la relation extérieure d’une chose avec l’espace », partagent évidemment la même opinion. Plusieurs scolastiques, mais pour des raisons d’un autre ordre, se rangent aussi de cet avis. « Dans le vide absolu, dit Jean de Saint-Thomas, un corps ne pourrait se mouvoir, parce qu’à défaut de points de repère, il serait impossible de distinguer les positions du corps l’une de l’autre ». Telle est aussi la thèse favorite de la plupart de nos mathématiciens modernes. » (Nys (1899), pp. 233-234)</p>
<p>Nys renvoie à l'ouvrage de Bergson au moment de montrer que les auteurs qui défendent la thèse d'une relativité essentielle du mouvement ont abordé le mouvement en tant que géomètres et non en tant que physciens :<br /><br />« Le mouvement, quelle qu’en soit na nature, est une réalité objective qui a son siège déterminé et qui, partant, ne peut être attribuée au gré de nos caprices tantôt à tel corps, tantôt à tel autre. Descartes et, après lui, tous les mathématiciens qui se sont prononcés pour la relativité essentielle du mouvement ont donc traité du mouvement non en physiciens, mais en géomètres. C’est de ce procédé abstractif qu’est née l’opinion si communément répandue de l’impossibilité du mouvement absolu. » (Nys (1899), p. 237)</p>
<p>Nys examine les théories de Schneid et Remer au moment d'aborder la question d'une relativité conçue comme élément complémentaire extrinsèque au lieu interne : <br /><br />« L’accident localisateur pour lequel nous avons revendiqué une place spéciale dans le domaine des réalités physiques a-t-il un être complet indépendamment de toute relation avec les corps ambiants ? Faut-il lui reconnaître un caractère absolu, ou ne doit-on pas lui adjoindre à titre d’élément complémentaire extrinsèque une certaine relativité ? Plusieurs auteurs, partisans d’ailleurs de la théorie réaliste du lieu interne, ont cru voir dans la relativité un élément indispensable, essentiel même à la conception adéquate de cette notion. L’espace interne, dit le Dr Schneid, est une détermination passive, un mode d’être intrinsèque qui résulte de l’espace externe et qui, partant, ne peut exister sans un milieu ambiant. (…) L’espace interne et l’espace externe sont donc inséparables à tel point que l’espace externe constitue l’élément formel du lieu. (…) Dans le même ordre d’idées, nous rencontrons encore une autre théorie, très voisine d’ailleurs de l’opinion mentionnée. Elle nous est proposée par le P. Remer dans une de ses thèses cosmologiques. Lorsqu’un corps, dit-il, fait partie d’un système matériel, ce corps se trouve localisé. Or, cette localisation n’est pas une dénomination purement verbale. D’où vient-elle ? Comment se produit-elle ? Elle résulte de deux facteurs : du corps lui-même et de son entourage. » (Nys (1899), pp. 238-239)</p>
Discute
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1895</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Balmès, <em>Philosophie fondamentale</em></p>
<p>Descartes<em>, Principes philosophiques</em></p>
<p>Kant<em>, Metaph. Anfangsgründe der Natur. Wissenschaften</em></p>
<p>Jean de Saint-Thomas<em>, Cursus philosoph.</em></p>
<p>Schneid, <em>Die phil. Lehre von Zeit und Raum</em></p>
<p>Remer<em>, Summa proelect. phil. scholasticae, 1895</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Domet De Vorges de rejeter la thèse qui attribue le mouvement à une qualité motrice produite ou au moins développée dans le mobile par le moteur : <br /><br />« Dans un article paru dans les Annales de Philosophie chrétienne, année 1895, M. le comte Domet De Vorges se déclare l’adversaire de l’opinion qui attribue le mouvement à une qualité motrice produite ou au moins développée dans le mobile par le moteur. A son avis, cette théorie serait non seulement inacceptable, mais contraire aux principes de la métaphysique aristotélicienne. Nous regrettons de ne pouvoir partager les idées de notre savant contradicteur. Ce n’est pas le lieu de faire la critique des arguments dont il essaie d’étayer sa thèse. Nous aurons bientôt l’occasion d’établir dans notre « Cours de Cosmologie » actuellement sous presse, 1° que M. Domet de Vorges, en rejetant la qualité motrice, a rejeté du même coup un facteur indispensable du mouvement sans rien lui substituer, laissant ainsi ce phénomène inexpliqué, 2° que la théorie aristotélicienne se concilie aisément avec l’hypothèse de l’impulsion. » (Nys (1899), pp. 228-229)</p>
<p>Nys discute la théroie d'une relativité essentielle du mouvement entretenue par Leibniz, Kant, Descartes, Balmès et Jean de Saint-Thomas</p>
<p>Nys discute la thèse de Schneid et Remer selon laquelle la relativité est un élément indispensable, essentiel même à la conception adéquate de la notion de lieu</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Étude sur l'Espace </em>est le huitième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique.</em><em> </em>Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de défendre la théorie réaliste du lieu interne, de déterminer la nature essentielle de cette notion et de combattre la théorie d'une relativité essentielle du mouvement : <br /><p>« De cette discussion se dégage une conclusion. Nous aimons à la mettre en relief, parce qu’elle constitue la base et le point de départ de l’étude métaphysique de l’espace ; elle lui donne même son orientation et permet de pressentir la théorie générale qu’elle renferme à l’état embryonnaire : Le lieu interne occupé par un corps n’est pas une dénomination purement verbale, ni une simple étiquette à l’usage de l’intelligence dans l’expression des relations spatiales. Au point de vue ontologique, il s’identifie au contraire avec l’étendue concrète dont le rôle essentiel est d’étendre la masse matérielle, d’un délimiter le volume et de le fixer d’une manière exclusive à telle place déterminée. Sur lui reposent comme sur leur fondement toutes les relations de distance dont l’ensemble constitue l’espace réel. » (Nys (1899), p. 241)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Étude sur l'Espace
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1896
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
3
Pagination
109-111
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_9_1472_t1_0109_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_9_1472_t1_0109_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Mécanique
Thèse - Objectif
<p>Présenter l'ouvrage <em>Étude sur l'espace et le temps </em>de Géorges Léchalas</p>
<p>Discuter la théorie kantienne de la notion de temps et montrer la supériotié de la théorie thomiste</p>
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>L'ouvrage de Léchalas expose les données des sciences géométriques et mécaniques nécessaires pour aborder l'étude métaphysique de l'espace et du temps : </p>
<br />« Avant d’aborder l’étude de ces questions ardues entre toutes de l’espace et du temps, il n’était pas sans utilité de jeter un coup d’œil sur les données des sciences qui s’y rattachent directement : la géométrie et la mécanique. Quoique les points de vue métaphysique et scientifique soient profondément différents, il arrive très souvent que les conclusions générales des sciences confinent aux aperçus philosophiques, les suggèrent ou les préparent. C’est ce qu’a très bien compris M. Lechalas. Dans la première partie de son travail, il étudie les sources de la géométrie qui est essentiellement l’étude de l’espace ; il précise les caractères de la géométrie euclidienne et expose enfin les lignes d’ensemble de la géométrie générale. (…) Cette première partie, qui comprend en outre quelques considérations sur les espaces et le temps en mécanique, sur les mondes semblables et réversibles, présente un vif intérêt. On se plaît à y rencontrer l’aimable courtoisie de la discussion et la logique serrée du raisonnement. » (Nys (1896), pp. 110-111)
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Étude sur l’espace et le temps </em>est le premier compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1896, l’intervention est une présentation de l’ouvrage de Georges Léchalas dans lequel sont exposées les données des sciences géométriques et mécaniques nécessaires pour aborder l’étude métaphysique de l’espace et du temps. Nys recommande cet ouvrage pour son exposé des théories géométriques et mécaniques. Il émet cependant des réserves sur l’étude métaphysique de l’étendue, de l’espace et du temps réalisée par Léchalas. Il lui reproche tout particulièrement son ralliement à la définition kantienne du temps :</p>
<p>« Kant, de l’avis de l’auteur, semble avoir donné à cette théorie (du temps) le complément dont elle avait besoin, en identifiant la relation temporelle avec la relation causale : « le concept du temps est un concept pur de l’entendement ayant pour objet le rapport de la cause et de l’effet ». La cause précède l’effet, et le rapport qui les relie éveille nécessairement les idées d’antériorité et de postériorité qui constituent l’idée du temps. C’est là une conception bien discutable. Tout d’abord il n’est nullement prouvé qu’une cause doive nécessairement précéder son effet dans l’ordre des existences. En second lieu, si la relation causale peut d’une manière générale nous suggérer l’idée de temps, il s’en faut qu’elle soit seule à le faire et que ces deux relations soient identiques. Lorsqu’on envisage le mouvement continu d’un corps, on peut en effet le considérer à deux points de vue différents, ou bien comme l’effet d’une cause mécanique, ou bien comme constituée de parties qui se succèdent ou s’excluent graduellement. Or, cette succession qui implique une exclusion éveille naturellement et tout aussi bien que la relation causale les notions d’avant et d’après contenues dans l’idée du temps. C’est le propre de tout changement dont l’une phase est exclusive de l’autre. Si M. Lechalas savait mieux approfondi cette théorie de l’École, il aurait eu moins de peine à résoudre les graves difficultés qu’il soulève lui même au sujet des relations entre Dieu et le monde, difficultés qui, à notre avis, proviennent surtout de la définition kantienne du temps. » (Nys (1896), pp. 110-111)</p>
Référence bibliographique
<p>Léchalas, Georges, <em>Études sur l'espace et le temps</em>, Paris, Alcan, 1895.</p>
<p>Boscovich </p>
<p>Domet de Vorges</p>
<p>Balmès</p>
<p>Kant</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente l'ouvrage de Léchalas</p>
<p>L'étude métaphysique de Léchalas de l'espace reprend les études de Boscovich et de Domet de Vorges : <br /><br />« En ce qui concerne l'espace, on n'y trouve que quelques idées empruntées à Boscovich et élucidées par M. de Vorges. Sans les faire siennes, l'auteur s'abstient d'émettre une théorie qui lui soit propre, et laisse le problème sans solution. M. Lechalas se déclare partisan de la théorie de Boscovich sur la discontinuité du mouvement et de l'étendue. Le problème du continu est, sans aucun doute, l'un des plus obscurs de la philosophie et l'on comprend aisément qu'il est susceptible de solutions multiples différant entre elles par un degré de plus ou moins grande probabilité. Toujours est-il cependant que les arguments de M. Lechalas nous paraissent peu convaincants. » (Nys (1896), p. 111)</p>
<p>L'étude métaphysique de Léchalas sur le temps reprend les études de Balmès et Kant : </p>
<br />« L'étude métaphysique du temps occupe une assez large place dans le travail mentionné. La théorie de Balmès s'y trouve exposée sommairement mais avec beaucoup de clarté et de méthode. Le philosophe espagnol, on le sait, rattache l'idée de temps à celle de succession en tant que celle-ci implique une exclusion (...). M. Lechalas trouve dans cette théorie un défaut essentiel, c'est d'être impuissante à faire distinguer l'avant de l'après, deux notions essentiellement comprises dans l'idée du temps; elle explique, si l'on veut, la notion de succession, mais en laissant indéterminé l'ordre de cette succession. Kant, de l'avis de l'auteur, semble avoir donné à cette théorie le complément dont elle avait besoin, en identfiant la relation temporelle avec la relation causale: "le concept du temps est un concept pur de l'entendement ayant pour objet le rapport de la cause et de l'effet". La cause précède l'effet, et le rapport qui les relie éveille nécessairment les idées d'antériorité et de postérité qui constituent l'idée du temps. » (Nys (1896), pp. 110-111)
Discute
<p>Léchalas, Georges, <em>Études sur l'espace et le temps</em>, Paris, Alcan, 1895.</p>
<p>Kant</p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Lechalas son ralliement à la théoire kantienne du temps :<br /><br />« Kant, de l’avis de l’auteur, semble avoir donné à cette théorie (du temps) le complément dont elle avait besoin, en identifiant la relation temporelle avec la relation causale : « le concept du temps est un concept pur de l’entendement ayant pour objet le rapport de la cause et de l’effet ». La cause précède l’effet, et le rapport qui les relie éveille nécessairement les idées d’antériorité et de postériorité qui constituent l’idée du temps. C’est là une conception bien discutable. Tout d’abord il n’est nullement prouvé qu’une cause doive nécessairement précéder son effet dans l’ordre des existences. En second lieu, si la relation causale peut d’une manière générale nous suggérer l’idée de temps, il s’en faut qu’elle soit seule à le faire et que ces deux relations soient identiques. Lorsqu’on envisage le mouvement continu d’un corps, on peut en effet le considérer à deux points de vue différents, ou bien comme l’effet d’une cause mécanique, ou bien comme constituée de parties qui se succèdent ou s’excluent graduellement. Or, cette succession qui implique une exclusion éveille naturellement et tout aussi bien que la relation causale les notions d’avant et d’après contenues dans l’idée du temps. C’est le propre de tout changement dont l’une phase est exclusive de l’autre. Si M. Lechalas savait mieux approfondi cette théorie de l’École, il aurait eu moins de peine à résoudre les graves difficultés qu’il soulève lui même au sujet des relations entre Dieu et le monde, difficultés qui, à notre avis, proviennent surtout de la définition kantienne du temps. » (Nys (1896), pp. 110-111)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
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Title
A name given to the resource
Étude sur l'espace et le temps par Georges Lechalas