1
40
40
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1908
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
15
Pagination
312-313
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2166_t1_0312_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2166_t1_0312_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de Hugon, en particulier la partie sur la constitution des corps
Acculturation
Non
Référence bibliographique
P. Ed. Hugon<em>, </em><em>Philosophia naturalis. </em><em>Pars prima : Cosmologia</em><em>.</em> Parisiis, Lethielleux, 1908
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<span><em>R. P. Ed. Hugon, Philosophia naturalis. Pars prima: Cosmologia</em> est le huitième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1908, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Hugon, en particulier la partie consacrée à l'étude de la constitution des corps. </span>
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Title
A name given to the resource
R. P. Ed. Hugon, Philosophia naturalis. Pars prima: Cosmologia
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1908
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
15
Pagination
231-249
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2158" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1908_num_15_58_2158</a></p>
Référence bibliographique
<span>Gredt, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/180" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Homogénéité ou hétérogénéité du mixte</a><span> </span><span>», </span><span>in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t.14, Louvain, 1907, pp. 393-402</span>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
Berthelot
Wurtz
Ostwald
Henry
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Discute les nouvelles preuves en faveur de l’homogénéité complète du mixte inorganique (conçue par Gredt comme une donnée principielle du système scolastique, en harmonie avec les faits et confirmée par l’étude des combinaisons chimiques)
Défendre la théorie de l’hétérogénéité du mixte
Acculturation
Oui
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys liste les scientifiques qui considéraient les phénomènes thermiques qui accompagnent les combinaisons chimiques comme un moyen commode et sûr de mesurer l’affinité mutuelle des corps :</p>
<p>« En fait, et pendant plus de trente ans, ces données thermiques ont été regardées par tous les chimistes de marque, tels Berthelot, Wurtz, Ostwald, Henry, etc., comme le moyen le plus sûr et le plus commode de mesurer l’affinité mutuelle des corps. A l’heure présente, bien que la thermochimie ait dû tempérer la rigueur de certains de ses principes, elle reste encore un des départements les plus considérables de la science chimique. » (Nys (1907), p. 235)</p>
Discute
<span>Gredt, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/180" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Homogénéité ou hétérogénéité du mixte</a><span> </span><span>», </span><span>in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t.14, Louvain, 1907, pp. 393-402</span>
Commentaire Discute
Nys discute les nouvelles preuves en faveur de l’homogénéité complète du mixte inorganique données par Grendt
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>A propos du composé chimique</em> est le quinzième article de fond publié par Nys dans la Revue néo-scolastique. Parue en 1907, l'intervention a pour objectif de discuter les nouvelles preuves en faveur de l’homogénéité complète du mixte inorganique données par Grendt<a></a>[1]. Nys est amené à réaffirmer la thèse de l’hétérogénéité du mixte<a></a>[2].</p>
<p></p>
<p><a></a>[1] Grendt conçoit cette théorie comme une donnée principielle du système scolastique, en harmonie avec les faits et confirmée par l’étude des combinaisons chimiques</p>
<p><a></a>[2] « Selon nous, le composé chimique réunit les matières premières des composants sous l’empreinte d’une seule forme spécifique ; il est donc essentiellement un ; mais malgré son unité essentielle il comprend des parties qualitativivement hétérogènes où sont localisés les divers groupes de propriétés représentatives des éléments générateurs. L’étendue de chacun de ces groupes correspond exactement aux diverses quantités de matière fournies au composé par les coprs élémentaires. » (Nys (1907), p. 232)</p>
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Title
A name given to the resource
A propos du composé chimique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
27
Pagination
318-319
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_7_2409_t1_0318_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie du Baron Descamps
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Baron Descamps, <em>La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em>, Bruxelles, Hayez, 1925</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage du Baron Descamps a pour objectif principal d'étuder les problèmes situés aux confins des sciences et de la philosophie et ayant trait à la définition (expérimentale et rationnelle) de la matière : </p>
<p>« On peut donner de l’être corporel une double définition : l’une expérimentale à titre propre, c’est-à-dire ne renfermant que des déterminations relevant de l’expérience prolongée autant que possible jusqu’aux ultimes particules des corps ; l’autre rationnelle à un titre éminent, s’appuyant sur les données expérimentales, mais pouvant dépasser à certains égards les constats de l’expérience, moyennant toutefois justification de cette induction plus profonde. 1° Définition expérimentale. Au point de vue de la structure, tout corps se caractérise par une composition de parties aptes à l’extraposition. A cette détermination primordiale se rattachent la quantité et l’impénétrabilité. (…) 2° Définition rationnelle. Après avoir examiné la nature des corps au point de vue descriptif, c’est-à-dire sous l’aspect des propriétés générales que l’expérience relève, l’autre la considère au point de vue constitutif et se demande quels sont les constituants ultimes auxquels les corps peuvent être réduits. » (Nys (1925), p. 318)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel</em> est le quatorzième<span> compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1925, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Descamps. </span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Baron Descamps, La Matière et la Force selon la méthode intégrale et à la lumière de la science du réalisme rationnel
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
311-315
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_3123" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_3123</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Atomisme
Thèse - Objectif
Présenter les ouvrages de Michelitz (Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft (1897)), Legrésille (Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ? (1897)), Mabilleau (Histoire de la philosophie atomistique (1896)) et Lahousse (Prœlectiones metaphysicœ specialis (1896))
Discuter brièvement les théories mécanistes, atomistes et dynamistes et promouvoir la théorie thomiste pour les études de cosmologie
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Michelitz, Anton, <em>Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft</em>, Graz, 1897</p>
<p>Legrésille, H, <em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>, Paris, 1897</p>
<p>Mabilleau, L.,<em>Histoire de la philosophie atomistique, </em>Paris, Alcan, 1896</p>
<p>P. Lahousse, S. J., <em>Prœlectiones metaphysicœ specialis — Vol. I. Cosmologia</em>, Lovanii, 1896</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'objectif de l'ouvrage de Michelitz est de faire la preuve que la théorie thomiste s'harmonise avec les faits et théories chimiques actuelles :<br /><br /></p>
<p>« Cet ouvrage ne comprend qu’une centaine de pages. Le premier tiers est tout entier consacré à l’étude des phénomènes chimiques : mélange, combinaison, phénomènes d’isomérie, de polymérie, d’allotropie, lois de poids et de volume, etc… on le sait, c’est de cet ensemble de faits que se réclame généralement la théorie mécanique. Bien loin, cependant, d’y voir des difficultés sérieuses contre la théorie aristotélicienne, M. Michelitz se croit autorisé à en déduire toute une série de preuves en faveur de la transformation essentielle de la matière. Tout au moins, l’interprétation scolastique semblerait s’harmoniser mieux avec les faits que l’atomisme philosophique. Peut-être, les considérations et les vues émises à ce sujet, n’emporteront-elles point les convictions des hommes de science ; elles sont dignes, néanmoins, d’un examen sérieux. Après avoir parcouru rapidement le domaine de la chimie, qui est avant tout le domaine des transformations substantielles, l’auteur fait l’exposé de la théorie thomiste et de ses preuves. L’étude des propriétés de la matière lui donne l’occasion d’aborder les faits principaux de l’ordre physique et de réfuter successivement les interprétations exclusivement mécanistes que la science moderne en a données. Le travail se termine par l’histoire abrégée de l’atomisme et de la théorie scolastique. » (Nys (1897), p. 311)</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Legrésille est de montrer que le point de vue le plus complet du monde et les principes de la raison universelle repose sur un dynamisme proche du Leibnizianisme : <br /><br />« Les deux parties que comprend ce livre sont la réponse à ces deux questions : 1° Quel est le point de vue le plus complet du monde ? 2) Quels sont les principes de la raison universelle ? Au dire de l’autre « le point de synthétique réclame l’unification de la raison et l’unification de la science. Deux méthodes nous permettent d’y arriver : la première consiste à déduire de la raison unifiée, par voie de démonstration les lois du monde intelligible ; la seconde consiste à partir de la monade qui fait fonction d’atome primordial pour arriver aux éléments des corps bruts et à ceux des corps organisés. » Telle est l’idée maîtresse de la première partie. M. Legrésille, on l’entend, professe le dynamisme à outrance, très voisin du Leibnizianisme. Il n’hésite même pas à attribuer à l’atome primordial un pouvoir spontané d’orientation et d’autorotation, voire même une liberté restreinte. Un exposé des principes de la raison pure, de la raison morale et de la raison scientifique, une preuve de l’existence de Dieu tirée de la raison universelle, font l’objet de la seconde partie. » (Nys (1897), p. 312)</p>
<p> </p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Mabilleau est d’exposer l’évolution de l’atomisme (atomisme dans l’antiquité, atomisme au moyen âge et atomisme dans les temps modernes) et de le promouvoir comme philosophie de l'avenir</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Lahousse est de déterminer, à partir de la théorie thomiste, les causes constitutives, la cause efficiente et la cause finale de l’univers matériel</p>
Discute
<p>Legrésille, H, <em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>, Paris, 1897</p>
<p>Mabilleau, L.,<em>Histoire de la philosophie atomistique, Paris, Alcan, 1896</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Legrésille sont ralliement aux doctrines dynamistes</p>
<p>Tout en reconnaissant la valeur du travail historique réalisé par Mabilleau, Nys discute les conclusions philosophiques de l'auteur, en particulier celles en faveur de l'atomisme philosophique : <br /><br />« Au terme de ce beau travail, M. Mabilleau se plaît à mettre en lumière la valeur scientifique et philosophique de la doctrine atomistique. Après avoir suivi si patiemment la lente évolution de ce système à travers les âges, on comprend aisément, qu’en présence du prestige dont il jouit à l’heure présente et du rôle immense qu’il joue dans les sciences naturelles, l’auteur se plaise à le considérer comme la philosophie de l’avenir. C’est là un enthousiasme facile à comprendre, mais que nous ne saurions partager. Et si Voltaire a pu dire que la philosophie corpusculaire est le plus court chemin pour trouver l’âme et Dieu, l’histoire contemporaine ne semble nullement devoir confirmer ce pronostic. » (Nys (1897), p. 314)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em>est le deuxième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1897, l’intervention est une présentation des ouvrages de Michelitz<a></a><span>[1]</span>(<em>Atomismus, Hylemorphismus und Naturwissenschaft </em>(1897)), Legrésille<a></a><span>[2]</span>(<em>Quel est le point de vue le plus complet du monde etc ?</em>(1897)), Mabilleau<a></a><span>[3]</span>(<em>Histoire de la philosophie atomistique </em>(1896)) et Lahousse<a></a><span>[4]</span>(<em>Prœlectiones metaphysicœ specialis</em>(1896)). Cette présentation est l'occasion pour Nys de discuter brièvement les théories mécanistes, atomistes et dynamistes et de promouvoir la théorie thomiste pour les études de cosmologie. <br /><br /><br /><span>[1]</span>L'objectif de l'ouvrage de Michelitz est de faire la preuve que la théorie thomiste s'harmonise avec les faits et théories chimiques actuelles : « Cet ouvrage ne comprend qu’une centaine de pages. Le premier tiers est tout entier consacré à l’étude des phénomènes chimiques : mélange, combinaison, phénomènes d’isomérie, de polymérie, d’allotropie, lois de poids et de volume, etc… on le sait, c’est de cet ensemble de faits que se réclame généralement la théorie mécanique. Bien loin, cependant, d’y voir des difficultés sérieuses contre la théorie aristotélicienne, M. Michelitz se croit autorisé à en déduire toute une série de preuves en faveur de la transformation essentielle de la matière. Tout au moins, l’interprétation scolastique semblerait s’harmoniser mieux avec les faits que l’atomisme philosophique. Peut-être, les considérations et les vues émises à ce sujet, n’emporteront-elles point les convictions des hommes de science ; elles sont dignes, néanmoins, d’un examen sérieux. Après avoir parcouru rapidement le domaine de la chimie, qui est avant tout le domaine des transformations substantielles, l’auteur fait l’exposé de la théorie thomiste et de ses preuves. L’étude des propriétés de la matière lui donne l’occasion d’aborder les faits principaux de l’ordre physique et de réfuter successivement les interprétations exclusivement mécanistes que la science moderne en a données. Le travail se termine par l’histoire abrégée de l’atomisme et de la théorie scolastique. » (Nys (1897), p. 311)<br /><br /><a></a><span>[2]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Legrésille est de montrer que le point de vue le plus complet du monde et les principes de la raison universelle repose sur un dynamisme proche du Leibnizianisme : « Les deux parties que comprend ce livre sont la réponse à ces deux questions : 1° Quel est le point de vue le plus complet du monde ? 2) Quels sont les principes de la raison universelle ? Au dire de l’autre « le point de synthétique réclame l’unification de la raison et l’unification de la science. Deux méthodes nous permettent d’y arriver : la première consiste à déduire de la raison unifiée, par voie de démonstration les lois du monde intelligible ; la seconde consiste à partir de la monade qui fait fonction d’atome primordial pour arriver aux éléments des corps bruts et à ceux des corps organisés. » Telle est l’idée maîtresse de la première partie. M. Legrésille, on l’entend, professe le dynamisme à outrance, très voisin du Leibnizianisme. Il n’hésite même pas à attribuer à l’atome primordial un pouvoir spontané d’orientation et d’autorotation, voire même une liberté restreinte. Un exposé des principes de la raison pure, de la raison morale et de la raison scientifique, une preuve de l’existence de Dieu tirée de la raison universelle, font l’objet de la seconde partie. » (Nys (1897), p. 312)<br /><br /><span>[3]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Mabilleau est d’exposer l’évolution de l’atomisme (atomisme dans l’antiquité, atomisme au moyen âge et atomisme dans les temps modernes) et de le promouvoir comme philosophie de l'avenir<br /><br /><span>[4]</span><span> </span>L’objectif de l’ouvrage de Lahousse est de déterminer, à partir de la théorie thomiste, les causes constitutives, la cause efficiente et la cause finale de l’univers matériel.</p>
<p> </p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
76-90
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_21_1647" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_21_1647</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Million (<em>La Clef de la philosophique scolastique</em> (1896)), Boiteux (<em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em> (1898)), Mariupolsky (<em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em> (1897)), Lagrésille (<em>Essai sur les fonctions métaphysiques</em> (1898), Vailati (<em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em>), Hischer (<em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em>)</p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Million, P., <em>La Clef de la philosophie scolastique</em><em>. Étude sur la composition substantielle des corps</em>, Paris, Delhomme, 1896</p>
<p>Boiteux, J., <em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em>, Paris, Plon, 1898</p>
<p>Mariupolsky, L., <em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em>, Bern, Steiger, 1897</p>
<p>Lagrésille, <em>Éssai sur les fonctions métaphysiques</em>, Paris, 1898</p>
<p>Hischer, Wilhelm, <em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em></p>
<p>Vailati, Giovanni, <em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de Million contient un exposé préliminaire de la théorie cosmologique de l'École, une réfutation de l'atomisme et du dynamisme, les preuves en faveur de la composition essentielle des corps, un essai de conciliation entre la théorie de l'École et les sciences naturelles</p>
<p>L'ouvrage de Boiteux est une réfutation du matérialisme et de la croyance à l'existence d'une multitude indéfinie de mondes habités</p>
<p>L'ouvrage de Mariupolsky est une étude historique de la théorie évolutionniste</p>
<p>L'ouvrage de Hischer est un essai d'astronomie :</p>
« L'influence de l'éther sur les mouvements des étoiles fait depuis longtemps l'objet de savantes recherches et d'ardentes discussions. D'après l'auteur, cette influence est, du moins à l'heure présente, un fait hors de doute. Aussi pose-t-il en thèse "que tous les corps célestes se trouvent entourés d'une atmosphère gazeuse extrêmement étendue et semblablement inghérente à chacun d'eux; cette matière remplit tous les espaces interplanétaires." Sous une forme laconique mais toujours claire et précise, M. Hischer expose l'origine et le développement des planètes et de leurs lunes, la théorie des mouvements dont elles sont animées, la constitution physique du soleil, les causes de certains phénomènes, spécialement intéressants, tels que la lumière solaire, l'origine de la chaleur à la surface des planètes, etc... Il courronne enfin son travail par une description sommaire des événements qui doivent marquer la fin du monde. » (Nys (1899), p. 87)
<p>L'ouvrage de Vailati est un exposé sur l'importance et l'utilité de l'histoire de la mécanique </p>
<p>L'ouvrage de Lagrésille est une tentative d'application de l'algèbre à la métaphysique</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em>est le troisième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Million<a></a><span>[1]</span>(<em>La Clef de la philosophique scolastique</em>(1896)), Boiteux<a></a><span>[2]</span>(<em>Lettres à un matérialiste sur la pluralité des mondes habités</em>(1898)), Mariupolsky<a></a><span>[3]</span>(<em>Zur Geschichte des Entwicklungsbegriffs</em>(1897)), Lagrésille<a></a><span>[4]</span>(<em>Essai sur les fonctions métaphysiques</em>(1898), Vailati<a></a><span>[5]</span>(<em>Sull 'importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze</em>), Hischer<a></a><span>[6]</span>(<em>Die Einrichtung und der Entwickelungsgang der Schöpfung</em>)</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>L'ouvrage de Million contient un exposé préliminaire de la théorie cosmologique de l'École, une réfutation de l'atomisme et du dynamisme, les preuves en faveur de la composition essentielle des corps, un essai de conciliation entre la théorie de l'École et les sciences naturelles.</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>L'ouvrage de Boiteux est une réfutation du matérialisme et de la croyance à l'existence d'une multitude indéfinie de mondes habités.</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>L'ouvrage de Mariupolsky est une étude historique de la théorie évolutionniste.</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>L'ouvrage de Lagrésille est une tentative d'application de l'algèbre à la métaphysique.</p>
<p><a></a><span>[5]</span><span> </span>L'ouvrage de Vailati est un exposé sur l'importance et l'utilité de l'histoire de la mécanique.</p>
<p><a></a><span>[6]</span><span> </span>L'ouvrage de Hischer est un essai d'astronomie : « L'influence de l'éther sur les mouvements des étoiles fait depuis longtemps l'objet de savantes recherches et d'ardentes discussions. D'après l'auteur, cette influence est, du moins à l'heure présente, un fait hors de doute. Aussi pose-t-il en thèse "que tous les corps célestes se trouvent entourés d'une atmosphère gazeuse extrêmement étendue et semblablement inghérente à chacun d'eux; cette matière remplit tous les espaces interplanétaires." Sous une forme laconique mais toujours claire et précise, M. Hischer expose l'origine et le développement des planètes et de leurs lunes, la théorie des mouvements dont elles sont animées, la constitution physique du soleil, les causes de certains phénomènes, spécialement intéressants, tels que la lumière solaire, l'origine de la chaleur à la surface des planètes, etc... Il courronne enfin son travail par une description sommaire des événements qui doivent marquer la fin du monde. » (Nys (1899), p. 87)</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1900
Périodique de publication
Néo-Scolastique
Volume
7
Pagination
446-455
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1900_num_7_28_1725" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1900_num_7_28_1725</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de De Backer (<em><span>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</span></em><span> (1899)), Royer (<em>La constitution du monde. Dynamique des atomes </em>(1900)), Tuccimei (<em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em> (1897)), Salis Seewis (<em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva </em>(1887)), Vailati (<em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède </em>(1897) et <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle</em> scienze) et Hannequin (<em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em> (1899)).</span></p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>De Backer, <em>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</em>, Paris, Briguet, 1899</p>
<p><span>Royer, Clémence, </span><em>La constitution du monde. Dynamique des atomes</em><span>, Paris, Schleicher frères, 1900</span></p>
<p>Tuccimei, <em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em>, Rome, 1897</p>
<p>Salis Seewis, <em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva</em>, Rome, 1887</p>
<p>Vailati, Giovanni, <em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède</em>, Turin, 1897</p>
<p>Vailati, Giovani, <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle scienze, </em>Turin, 1898</p>
<p>Hannequin, <em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em>, Paris, Alcan, 1899.</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de De Backer est une étude générale de la cosmologie thomiste et de sa conciliation avec les données des sciences modernes :</p>
<br />« Bien que le cadre de ce livre ne comporte pas une étude approfondie de toutes les théoires modernes qui se trouvent en connexion avec la cosmologie, l'auteur a tenu cependant à accorder aux principales une place importante. Les faits et les lois d'ordre chimique, notamment, y sont l'objet d'une interprétation et d'une discussion loyales qui montrent, une fois de plus, que les doctrines traditionnelles restent toujours de leur temps, qu'elles n'ont rien à redouter des progrès de la vraie science. » (Nys (1900), p. 447)
<div><span></span></div>
<p>Les ouvrages de Tuccimei et Salis Seewis sont consacrées à l'étude de l'évolutionnisme. </p>
<p>Les ouvrages de Vailati sont dédiées à l'histoire des sciences. Vailati (1897) est une reconstitution historique des arguments dont se sert Archimède pour établir sa théorie physique du centre de gravité. Vailati (1898) est un plaidoyer en faveur de l'histoire des sciences.</p>
<p>L'ouvrage de Hannequin est l'étude épistémologique et métaphysique de l'atomisme. </p>
<p>L'ouvrage de Royer est un plaidoyer scientiste </p>
Discute
<p><span>Royer, Clémence, </span><em>La constitution du monde. Dynamique des atomes</em><span>, Paris, Schleicher frères, 1900</span></p>
Commentaire Discute
Nys dénonce les erreurs philosophiques, méthodologiques et scientifiques de l’ouvrage de Royer. Il considère que l'ouvrage doit être placé au ban de la science naturelle
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Non
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique </em><span>est le quatrième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1900, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de De Backer (<em><span>Institutiones metaphysicae specialis. Cosmologia</span></em><span> (1899)), Royer (<em>La constitution du monde. Dynamique des atomes </em>(1900)), Tuccimei (<em>La teoria dell’evoluzione e il problema dell’ origine umana</em> (1897)), Salis Seewis (<em>La vera dottrina di S. Agostino, di S. Thoma e del P. Suarez contro la generazione spontanea primitiva </em>(1887)), Vailati (<em>Del concetto di centro di gravità nelle statica di Archimède </em>(1897) et <em>Sull’importanza delle ricerche relative alla storia delle</em> scienze) et Hannequin (<em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes dans la science contemporaine</em> (1899)).</span></span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1903
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
10
Pagination
312-321
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_39_3151" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_39_3151</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Poincaré (<em>La science et l'hypothèse</em> (1903)), de Freycinet (<em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em> (1902)), Lagrésille (<em>Le fonctionnisme universel</em> (1902)), Delaporte (<em>Essai philoosphique sur les géométries non-euclidiennes</em> (1903)), Glodius Plat (<em>Leibniz. La Monadologie</em> (1900)), Werckmeister (<em><span>Der Leibnizsche Substanzbegriff</span></em> (1899)), Joanne Maura et Gelabert (<em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em> (1899))</p>
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Poincaré, <em>La science et l’hypothèse</em>, Paris, Flammarion, 1903</p>
<p>De Freycinet, <em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1902</p>
<p>H., Lagrésille, <em>Le fonctionnisme universel. Essai de synthèse philosophique</em>, Paris, Fischbacher, 1902</p>
<p>Delaporte, <em>Essai philosophique sur les géométries non-euclidiennes</em>, Paris, Naud, 1903</p>
<p>Glodius Plat, <em><span>Leibniz. La Monadologie</span></em>, Paris, Lecoffre, 1900</p>
<div><span></span></div>
<p>Werckmeister, <em>Der Leibnizsche Substanzbegriff</em>, Halle, Niemeyer, 1899.</p>
<p><span>D. Joanne Maura et Gelabert, </span><em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em><span>, Oriolae, 1899</span></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente les chapitres et des thèses philosophiques (théorie, rôle et valeur des hypothèses scientifiques ; thèse de la réalité des rapports entre les choses) de l’ouvrage de Poincaré. Il reproche au mathématicien de donner du crédit à une forme de subjectivisme en sciences-mathématiques et à une forme d’instrumentalisme en sciences physiques : </p>
<p>« Le travail de M. Poincaré présente u vif intérêt. Il est cependant regrettable que ‘l’auteur ait amoindri, au profit d’un certain subjectivisme, la part de l’abstraction intellectuelle dans la formation de nos concepts relatifs au nombre, à la grandeur, à l’espace et à la mécanique. Un recours plus judicieux à ce procédé génétique eût sans aucun doute fait disparaître les apparentes oppositions que nous constatons entre l’expérience et les données abstraites de la science. De plus, quoi qu’en dise le savant français, ainsi comprises les théories physiques semblent réduites au rôle de simples recettes pratiques. Le physicien, comme tout homme de sciences d’ailleurs, doit avoir le culte de la vérité. Par vocation, il est observateur de la nature. Il doit, non pas la créer à son gré, mais en dévoiler les secrets dans la mesure que comportent ses méthodes. Or on ne conçoit pas que des théories indifférentes à l’égard de la nature intime des phénomènes et des objets qu’on veut analyser, ou même en désaccord avec elle, ne soient pas un obstacle réel à la découverte de la vérité intégrale, une perpétuelle source d’illusions pour l’intelligence. » (Nys (1903), pp. 314-315)</p>
<p> </p>
<p>L’ouvrage de De Freycinet a pour objectif de réhabiliter le caractère expérimental et les données physiques en mécanique :<br /><br />« Depuis un quart de siècle il existe une tendance marquée à faire de la mécanique une science nettement abstraite. Négligeant les corps réels, on construit des systèmes dans lesquels la masse et la force sont à l’état de coefficient et d’expression analytique ; on pose un certain nombre de postulats et d’axiomes, et l’on recherche le mouvement que ces systèmes doivent prendre suivant des hypothèses déterminées. M. de Freycinet se refuse, et avec raison, d’entrer dans ces voies nouvelles. Fidèle à la tradition des Galilée, des Newton, des d’Alembert, des Laplace et des Lagrange, il reprend les anciennes méthodes classiques, malheureusement, à son avis, trop délaissées, mais pour en accentuer le caractère expérimental et mettre davantage en relief les données physiques qui leur servent de base. Les faits précèdent et motivent les théories analytiques ; ils les maintiennent dans la région du réel, hors de laquelle les plus brillants exercices de calcul sont décevants. Excellente méthode, beaucoup plus sûre que le procédé nouveau, et en tous cas pus favorable à la découverte des lois naturelles. Aussi, en réagissant contre la tendance moderne qu’on peut regarder à juste titre comme peu philosophique et même dangereuse, M. de Freycinet a rendu, à notre avis, un immense service à la science. » (Nys (1903), p. 315)</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Lagrésille est de fournir une explication du monde par le moyen des fonctions intelligibles.</p>
<p>L’objectif de l’ouvrage de Delaporte est de déterminer, après avoir recherché les notions métaphysiques que nous avons sur l’espace géométrique, quelle géométrie répond le mieux à ces notions.</p>
<p>L’ouvrage de Glodius Plat a pour objectif d’exposer la philosophie de Leibniz à partir de ces quantre grands chefs d’idées : la substance, l’âme, Dieu et le bien.</p>
<p>L’ouvrage de Werckmeister est une monographie dédiée à l’idée de substance dans l’œuvre philosophique de Leibniz.</p>
<p>L’ouvrage de Joanne Maura et Gelabert est un exposé de la doctrine scolastique sur la vie sentitve et la nature de l’âme des bêtes.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Bulletin cosmologique </em><span>est le cinquième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1903, l'intervention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Poincaré (<em>La science et l'hypothèse</em> (1903)), de Freycinet (<em>Sur les principes de la mécanique rationnelle</em> (1902)), Lagrésille (<em>Le fonctionnisme universel</em> (1902)), Delaporte (<em>Essai philoosphique sur les géométries non-euclidiennes</em> (1903)), Glodius Plat (<em>Leibniz. La Monadologie</em> (1900)), Werckmeister (<em>Der Leibnizsche Substanzbegriff</em> (1899)), Joanne Maura et Gelabert (<em>De vita sensitiva et de anima brutorum</em> (1899))</span>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1907
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
14
Pagination
103-112
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie électro-magnétique
Stéréochimie
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906))</p>
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Thevenin, <em>Hypothèse sur la constitution de la matière, </em>Paris, Thomas, 1904</p>
<p>Van t’Hoff, <em>La chimie physique et ses applications</em>, Paris Hermann, 1903</p>
<p>A.Rist, <em>La philosophie naturelle intégrale</em>, Hermann, Paris, 1904</p>
<p>Duhem, <em>La théorie physique, son objet, sa structure</em>, Paris, Chevalier, 1906</p>
<p>Poincaré, <em><span>Électricité et Optique. Les théories de Maxwell et la théorie électro-magnétique de la lumière</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p>Th. Dubot, <em>Preuves de l’existence de Dieu</em>, Paris, Beauchesne, 1906</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Thevenin propose une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Nys discute cependant la valeur de ce mécanisme :</p>
<p>« On ne peut nier que toutes ces conceptions nouvelles ont avec leurs devanciers un caractère commun, celui de réduire le monde physique à un minimum de causes. C’est notamment la tendance de la théorie électromagnétique de la lumière et de toutes ces hypothèses qui considèrent comme des phénomènes électriques toutes les radiations dont l’éther est le siège. Or cette tendance générale et persistante des sciences n’indique-t-elle pas suffisamment que la théorie vraiment unitaire de la matière est la seule qui puisse répondre complètement aux exigences des faits ? Telle est, en réalité, l’opinion de M. Thevenin. Telle est aussi la thèse qu’il développe et s’efforce d’établir dans son intéressant travail : Hypothèse sur la constitution de la matière. « Mon hypothèse, dit-il, peut se résumer comme suit : il y a deux choses dans l’univers : - un substratum matériel unique et commun à toutes les substances, - des mouvements variés à l’indéfini qui donnent à la matière les formes et les propriétés diverses avec lesquelles elle nous apparaît. » (…) Ce système, on le voit, est une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Échappera-t-il aux nombreuses critiques dont fut l’objet la conception mécanique du novateur français ? Malgré le talent que déploie son auteur, malgré la sincérité de ses convictions, nous ne le croyons pas. La réduction de toutes les propriétés de la matière au mouvement pur et simple, l’homogénéité substantielle de tous les substrats, et partant l’absence de tout principe interne de finalité sont pour nous autant de principes cosmologiques incompatibles avec la récurrence des espèces chimiques et l’ordre admirable qui régit leurs transformations. » (Nys (1907), pp. 103-104)</p>
<p>« Bien que le travail de M. Van t’ Hoff revête un caractère purement scientifique, il touhe cependant de si près aux questions vitales de la cosmologie que nul philosophe ne peut s’en désintéresser. (…) Quels sont ces progrès réalisés par la chimie physique ? C’est ce problème qua tenté de résoudre M. Van t’Hoff en montrant d’une part la grande influence que cette étude a exercée sur les sciences pures et appliquées, d’autre part les immenses services qu’elle a rendus à diverses branches de nos connaissances, notamment à la chimie, à la chimie appliquée ou technologique, à la physiologie et même à la géologie. Tel est le résumé de ce beau travail qui se recommande autant par sa méthode et sa clarté que par la solidité et l’intérêt de ses conclusions. » (Nys (1907), pp. 106-107)</p>
<p>L’ouvrage de Duhem présente la thèse phénoménaliste au sujet de la valeur et de la structure de la physique théorique</p>
Nys, à la suite de Duhem, rappelle l'éclectisme théorique de Poincaré en physique :<br /><em><br /></em>« On connaît à ce sujet l’opinion de M. Poincaré : « Deux théories contradictoires, écrit le célèbre mathématicien, peuvent, pourvu qu’on ne les mêle pas, et qu’on n’y cherche pas le fond des choses, être toutes deux d’utiles instruments de recherche. » » (Nys (1907), p. 110)<br /><br />
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Bulletin cosmologique </em><span>est le sixième compte-rendu publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1907, l'intevrention a pour objectif de présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (<em>Hypothèse sur la constitution de la matière</em> (1904)), Van t’Hoff (<em>La chimie physique et ses applications</em> (1903)), Rist (<em>La philosophie naturelle intégrale</em> (1904)), Duhem (<em>La théorie physique, son objet, sa structure</em> (1906)), Dubot (<em>Preuves de l’existence de Dieu</em> (1906)).
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin cosmologique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Lemaire, J. (18??-19??)
<a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/189" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a>
Statut
Philosophe
Philosophe
Année de publication
1910
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
17
Pagination
104-132
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_4254" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_4254</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Thèse - Objectif
Exposer les découvertes et les hypothèses scientifiques qui se rapportent aux propriétés des corps et à leur constitution intime et qui peuvent intéresser directement les problèmes cosmologiques
Référence bibliographique
<p>Poincaré<em>, </em><em>Revue Générale des Sciences</em>, 30 mai, 1908</p>
<p>Poincaré<em>, </em><em>Revue Scientifique</em>, 7 août, 1909</p>
<p><span>Abraham</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Kaufmann</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Jamin, <i>Cours de Physique</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Lorentz</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Dwelshauwers, <em>Revue Générale des Sciences, </em>15 octobre 1908</p>
<p><span>Crémieux, <i>Revue Générale des Sciences, </i>1907 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Lesage</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Ritz, <i>Rivista di Scienze</i>, 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Barlow et Pope, <i>Annual reports on the progress of chemistry</i>, tome V</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Le Bas</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Traube, <i>Annual reports</i>, 1907</p>
<p><span>J. Stark, <i>Physikalische Zeitschrift</i>, 1908 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>H. Kauffmann, <i>Physikalische Zeitschrift</i>, 1908 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>De Thierry, <i>Introduction à l’étude de la Chimie</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Zeeman, <i>Rivista di Scienze,</i> vol. V., 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Ritz, <i>Revue Générale des Sciences</i>, 15 février 1909 </span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Nernst (Discours fait à la Société chimique de Berlin 11 novembre 1908)</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Rutherford, <i>Le Radiuem</i>, 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Debierne, <i>Reuve Générale Des Sciences</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>William Ramsay, <i>Congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences</i>, 1907</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Ramsay, <em>Chemiker Zeitung</em>, 1909</p>
<p>Ramsay, <em>Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft</em>, 1909</p>
<p>Guillaume, « États de la matière », <em>Revue Générale des Sciences</em>, 1907</p>
<p>Nordmann, <em>Comptes rendus de l’Académie des Sciences de Paris</em>, 1909</p>
<p>A.C. et A.E. Jessup, <em>Philosophical Magazine</em></p>
<p>Alex. Findlay ; <em>Annual reports of the progress of chemistry, </em>V</p>
<p>Urbain, <em>Revue Scientifique</em>, 1909</p>
<div><span>Landolt</span></div>
<div><span></span></div>
Helmholtz
<p>Mme Curie</p>
<p>J. J. Thomson, <em>Annual reports on the progress of chemistry</em></p>
<p>N. J. Lockyer, <em>Annual reports on the progress of chemistry</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théorie (synthèses ou recherches) de Poincaré, Abraham, Kaufmann, Jamin, Dwelshauwers sur la mécanique nouvelle</p>
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Crémieux, Lesage, Lorentz, Ritz sur la force gravifique</p>
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Barlow et Pope, Le Bas, Traube, Stark, Kauffmann, De Thierry sur la valence</p>
Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Zeeman, Ritz, Nernst sur les propriétés luminiques
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Rutherford, Debierne, Ramsay sur la désagrégation spontanée des corps radioactifs</p>
Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Ramsay, Curie, Guillaume sur la désagrégation artificielle de certains éléments
<p>Nys et Lemaire présentent les articles, travaux ou théories (synthèses ou recherches) de Thomson, Lockyer, Nordmann, Jessup, Findlay, Urbain, Helmholtz, Landolt sur la formation des éléments chimiques par voie d’évolution</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Théorie scientifique examinée
Mécanique nouvelle
Valence
Propriétés luminiques
Force gravifique
Radioactivité
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Bulletin cosmologique</em> est le septième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1910, l'intervention a pour objectif de présenter les découvertes et les hypothèses scientifiques qui se rapportent aux propriétés des corps et à leur constitution intime et qui peuvent intéresser directement les problèmes cosmologiques<a></a><span>[1]</span>.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« <em>Dans ces dernières années les travaux des physiciens et des chimistes se sont portés sur des questions intéressant directement les problèmes cosmologiques. Aussi a-t-il semblé utile de consacrer ce bulletin à un bref exposé des découvertes et des hypothèses scientifiques les plus importants des dernières années. Nous ferons connaître successivement celles qui se rapportent aux propriétés des corps et celles qui ont trait à leur constitution intime » (Nys & Lemaire (1910), p. 104)</em></p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin de cosmologie
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1910
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
17
Pagination
137-142
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_2733_t1_0137_0000_3" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1910_num_17_65_2733_t1_0137_0000_3</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de Brettes, en particulier sa critique de l'évolutionnisme
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Brettes, <em>L’homme et l’univers</em>, Paris, Librairie de « La Synthèse », 1909</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Brettes a pour objectif non seulement de montrer que l’hypothèse évolutionniste est une conception fantaisiste, inconciliable avec les faits, mais aussi de remplacer cette hypothèse par une hypothèse plus scientifique et plus rationnelle :</p>
<p>« Le grand ouvrage en trois volumes qu’il (Brettes) vient de publier a pour but de montrer l’insuffisance radicale de l’évolutionnisme, son caractère aprioristique, ses contradictions, et par suite la nécessité de lui substituer une hypothèse plus scientifique et plus rationnelle. » (Nys (1910), p. 138)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Chanoine Brettes, L'homme et l'univers</em> est le neuvième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1910, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Brettes, en particulier sa critique de l'évolutionnisme.
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Title
A name given to the resource
Chanoine Brettes, L'homme et l'univers
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1914
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
21
Pagination
125-151
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_82_2207" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1914_num_21_82_2207</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie électronique
Radioactivité
Thèse - Objectif
Présenter les faits nouveaux, les découvertes et théories modernes (atomique, électromagnétique, électron, radioactivité, magnéton...) sur la constitution de la matière
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Perrin, Les preuves de la réalité moléculaire, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<p>Perrin, <em>Les atomes</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<p>Poincaré, Les rapports de la matière et de l’éther, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>E. Bloch, La théorie électronique des métaux, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Lucien Poincaré, <em><span>La physique moderne, son évolution</span></em>, Paris, Flammarion, 1909</p>
<div><span></span></div>
<p>Ramsay, <em>La chimie moderne</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1909</p>
<p>Manville, <em>Les découvertes modernes en physique</em>, Paris, Hermann, 1909</p>
<p>Langevin, Les grains d’électricité, in <em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<div>Pécheux, <em><span>Détermination des poids atomiques et des poids moléculaires</span></em>, Paris, Delagrave, 1913</div>
<div><span></span></div>
<p><span>Curie, </span><em>Sur les rayonnements des corps radioactifs</em><span><em>, Ouvrage</em>, Paris, Alcan</span></p>
<p>Bouty, <em><span>La vérité scientifique</span></em>, Paris, Flammarion, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Nernst, <em>Traité de chimie générale</em>, Hermann, 1911</p>
<p>Delbet, <em>La science et la réalité</em>, Paris, Flammarion, 1913</p>
<p>Debierne, <em><span>Sur les transformations radioactives</span></em><span>, in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Rutherford et Royds, <em>Le Radium</em>, 1909</p>
<p>Houllevigue, <em><span>La matière, sa vie et ses transformations</span></em>, Paris, Collin, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Herz, <em>Les bases physico-chimiques de la chimie analytique</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1909</p>
<p>Rey, Les fondements objectifs de la notion d’électron<em><span>, Revue Philosophique, 1913</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p>Weiss, Les moments magnétiques des atomes et le magnéton, <span>in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</p>
<div><span></span></div>
<p>Weiss<em>, Le </em>magnéton,<em>Revue générales des Sciences</em>, 1913</p>
<div>Bauer, Les quantités élémentaires d’énergie, <span>in </span><em>Les idées modernes sur la constitution de la matière</em>, Paris, Alcan, 1913</div>
<div><span></span></div>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente et examine les nouvelles découvertes, théories et idées modernes sur la constitution de la matière à partir des exposés de Poincaré, Perrin, Bloch, L. Poincaré, Ramsay, Manville, Langevin, Pécheux, Curie, Bouty, Nernst, Delbet, Debierne, Rutherford, Royds, Houllevigue, Herz, Rey, Weiss, et Bauer. </p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La constitution de la matière d'après les Physiciens modernes</em> est le vingtième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1914, l'intervention a pour objectif de présenter les faits nouveaux, les découvertes et théories modernes (atomique, électromagnétique, électron, radioactivité, magnéton...) sur la constitution de la matière.<a></a>[1]</p>
<p></p>
<p><a></a>[1] Un deuxième article devait paraître et permettre de déterminer parmi les éléments exposés par Nys, les faits qui pouvaient avoir une portée cosmologique. L’article n’est jamais paru : « Nous avons exposé jusqu’ici les idées modernes sur la constitution physique de la matière. A côté d’hypothèses hardies que les physiciens eux-mêmes n’acceptent qu’avec de grandes réserves, à côté de conceptions vraisemblables mais qui dépassent la portée actuelle de l’expérience, nous avons rencontré un certain nombre de faits nouveaux dont le cosmologue ne peut se désintéresser, parce qu’ils jettent un jour nouveau sur la constitution métaphysique de la matière. Quels sont ces faits, quelle est leur portée cosmologique ? Ces deux questions feront l’objet d’un prochain article. » (Nys (1914), p. 151).</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Constitution de la matière d'après les Physiciens modernes (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1901
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
8
Pagination
5-25
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
Acculturation
Oui
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1901_num_8_29_1251</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Atomisme
Thèse - Objectif
Examiner les différentes définitions scientifiques de la notion de masse
Montrer que les 5 définitions scientifiques de la notion de masse permettent de mesurer la masse mais sont dans l'incapacité d'en déterminer la nature essentielle
Déterminer la nature essentielle de la notion de masse
Faire la preuve que la masse est une quantité dimensive, une réalité physique absolue
Référence bibliographique
<p>Berthelot, <em>Essai de mécanique chimique</em></p>
<p>Secchi, <em>Unité des forces physiques</em></p>
<p>Clausius, <em>Théorie mécanique de la chaleur</em></p>
<p><em>Helmholtz, </em><em>Mémoire sur la conservation de la force</em><em>, </em>Paris, Masson, 1869</p>
<p><em>Hannequin, </em><em>Essai critique sur l’hypothèse des atomes, </em>Paris, Alcan, 1899</p>
<p>Rankine</p>
<p>Lavoisier</p>
<p>Dressel<em>, </em><em>Lehrbuch der Physik</em><em>, </em>Freiburg, Herder, 1895</p>
<p>Newton</p>
<p>Stallo, <i>La matière et la physique moderne, </i>Paris, Alcan, 1884</p>
<p>Jouffret, <em>Introduction à la théorie de l’énergie</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1883</p>
<p>Proust</p>
<p>Thompson</p>
<p>Dumas</p>
<p>Berzélius</p>
<p>Cumer</p>
<p>Marignac</p>
<p>Stas</p>
<p>Avogrado</p>
<p>Ampère</p>
<p>Clausius</p>
<p>Mouret, <em>Force et masse</em>, Annales de Philosophie chrétienne</p>
<p>Stewart, <em>La conservation de l’énergie. Qu’est-ce la force ?</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Sum. Théol.</em></p>
<p>de St-Robert</p>
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys renvoie aux ouvrages de Berthelot, Secchi, Cllausius et Helmholtz pour illustrer la tendance générale qui consiste à ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle :<br /><br />« De plus en plus, les hommes de science s’inspirent de vues mécanistes dans l’interprétation des phénomènes de la nature. Ramener les faits à un minimum de causes, et, en dernière analyse, aux deux facteurs de masse et de mouvement, telle est la grande préoccupation de nos savants modernes. L’Essai de mécanique chimique dde Berthelot, l’Unité des forces physiquesde Secchi, la Théorie mécanique de la chaleur de Clausisus, la Conservation de la force d’Helmholtz, etc. suffisent à nous montrer qu’uil existe de fait une tendance générale ne plus voir, dans les sciences particulières, que des chapitres divers d’une mécanique universelle. » (Nys (1901), p. 5)</p>
<p>Nys reprend la remarque d’Hannequin au sujet des obscurités qui entourent le concept de masse :</p>
<p>« Cependant, malgré le rôle immense qui lui (la notion de masse) est dévolu et les études nombreuses dont elle fut l’objet, le concept de masse demeure enveloppé de certains obscurités : « Pour qui veut atteindre, dit Hannequin, au-delà de la vitesse et de l’accélération, les conditions de la genèse et des variations du mouvement, pour qui veut, en un mot, soumettre à l’analyse et pénétrer ses lois, trois termes liés ensemble s’offrent à nos définitions, qu’aucun artifice ne saurait, pour le moment, ni séparer ni réduire : l’accélération, la force et la masse. A vrai dire, de c’est trois termes, le premier seul est directement saisi et géométriquement clair ; les deux autres, nous ne nous faisons aucune difficulté de le reconnaître, sont par eux-mêmes obscurs et confus. » » (Nys (1901), pp. 5-6)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Hannequin une nouvelle fois pour illustrer la quatrième définition de la masse :</p>
<p>« Bien voisine de la précédente est l’opinion partagé par la plupart de nos atomistes modernes. Elle consiste à rattacher la masse au volume réel. « La masse, écrit M. Hannequin, est pour la mécanique toujours proportionnelle au volume qu’elle occupe, quelles que puissent être les raisons physiques qui donnent aux corps dans la nature réelle, des densités multiples et diverses. « Aussi, le principe de l’invariabilité du volume atomique, placé à la base de l’atomisme, n’est lui-même qu’une application concrète de cette opinion. » (Nys (1901), p. 12)</p>
<p>Nys cite Helmholtz, le principe de Rankine et le principe de Lavoisier pour illustrer l’une des propriétés les plus caractéristiques du concept de masse :</p>
<p>« La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération. Que penser de cette première définition ? D’abord, elle a l’incontestable avantage de répondre à tous les besoins de la mécanique, dont l’objet principe d’étude est la mesure quantitative du mouvement et de ses causes. En nous représentant la masse comme un diviseur de la force, elle nous donne un moyen pratique, non seulement d’en apprécier le rôle, mais aussi de déterminer les valeurs respectives qu’elle peut prendre dans les différents corps de la nature. De plus, elle met en relief l’une des propriétés les plus caractéristiques et les plus importantes de la masse : sa constance. « La masse, dit Helmholtz, est éternellement invariable. » ; et cette propriété de la matière est une des données fondamentales de notre mécanique. Aussi, le principe de Lavoisier qui établit l’invariabilité de la masse, et le principe de Rankine qui exprime la constance de l’énergie totale de l’univers, sont-ils regardés, à juste titre, comme les plus belles conquêtes de la science moderne. » (Nys (1901), pp. 7-8)</p>
<p>Cite Dressel montrer l’incapacité de la première définition scientifique de la masse à rendre compte de sa nature essentielle :</p>
<p>« Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. De plus, c’est quelque chose d’absolu que la masse. Le corps la possède aussi bien à l’état de repos qu’en mouvement, sous l’influence de la force comme dans l’état d’isolement complet. N’y eût-il qu’un seul corps au monde, il aurait encore sa masse appropriée. « La masse, écrit Dressel dans son ouvrage de physique, n’est pas seulement une relation ou une abstraction, mais une chose réelle et existante ; sinon, comment serait-elle le support du mouvement. » La définition classique (La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération), irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure, et d’où vient l’étonnante propriété qu’elle possède de paralyser, proportionnellement à sa grandeur, l’action de la force, de manière à diminuer la vitesse du mouvement communiqué. » » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>Nys cite Newton pour illustrer la deuxième définition scientifique de la masse :</p>
<p>« Pour un lieu déterminer, la masse des corps, dit-on, n‘est autre chose que leur poids. » La matière, avait dit Newton, attire la matière en raison directe des masses et en raison inverse du carré des distances. La pesanteur n’est qu’un cas particulier de cette attraction universelle. Elle désigne cette force attractive avec laquelle la terre attire vers son centre les corps placés dans son voisinage. Lorsqu’un corps est immobile, cette influence terrestre se manifeste sous forme d’une pression verticale que le corps exerce de haut en bas sur son appui. Le résultat de cette pression s’appelle le poids. » (Nys (1901), p. 9)<br /><br /></p>
<p>Nys rappelle, au moment d’aborder la cinquième définition scientifique de la masse, la définition de l’inertie donnée par Newton</p>
<p>« Cinquième définition. « La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement. » De toutes les définitions jusqu’ici parcourues, nous n’en trouvons point qui mérite plus d’attention. Il importe d’abord de préciser le sens de deux termes : l’inertie et la résistance. Dans sa première loi du mouvement, Newton définit l’inertie « un attribut, en vertu duquel la matière ne peut, d’elle-même, modifier ni son état de repos, ni son mouvement ». » (Nys (1901), p. 14).</p>
<p>Nys cite Stallo pour rendre compte du rapport entre le poids et la masse</p>
<p>« Mais en fait, ce poids qu’est-il par rapport à la masse ? « Il n’est pas l’équivalent ou plutôt la représentation d’une unité substantielle absolue dans le corps pesé, mais seulement l’expression d’une relation entre deux corps qui s’attirent mutuellement ; de plus, ce point peut être indéfiniment réduit par un simple changement de position par rapport au corps avec lequel il est en relation. » » (Nys (1901), pp. 9-10)<br /><br /></p>
<p>Nys cite Stallo pour montrer l’incapacité par nature de l’hypothèse de Proust à donner une définition essentielle de la masse :</p>
<p>« Supposé même qu’à la lumière de faits nouveaux, les difficultés soulevées contre les vues du chimiste anglais s’évanouissent pour faire place à une démonstration rigoureuse, quelle conclusion jaillirait de cette nouvelle découverte ? nos grosses masses sensibles sont un multiple exact d’une petite masse inconnue ; telle serait la seule déduction logique. Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la masse ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme. » La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>Nys cite jouffret pour illustrer la troisième définition scientifique de la masse</p>
<p>« Plusieurs auteurs modernes tendent à rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient. C’est notamment la pensée qu’exprime Jouffret dans son bel ouvrage sur la théorie de l’énergie. « La masse d’un corps, dit-il, dépend du nombre d’atomes qu’il renferme. » » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>Nys dresse la liste des scientifiques (Thompson, Dumas, Berzélius, Cumer, Marignac, Stas) qui ont tenté, en vain, de vérifier l’hypothèse de Proust :</p>
<p>« Mais cette hypothèse de Proust (d’après laquelle nos atomes chimiques ne seraient eux-mêmes que des produits de condensation d’une matière primitive homogène, disséminée en atomes infinitésimaux et égaux en poids) n’a pu jusqu’ici prendre rang dans la science. Reprise par Thompson et plus tard par Dumas, elle passionna plusieurs chimistes de marque, tels : Berzélius, Cumer, Marignac et Stas, qui, dans le but de la vérifier, se livrèrent aux recherches stœchiométriques les plus précises. Tous ces travaux aboutirent à un même résultat : l’impossibilité de concilier l’hypothèse avec les poids actuels de nos atomes chimiques. » (Nys (1901), p. 11)</p>
<p>Nys cite l’hypothèse d’Avogradro, l’hypothèse d’Ampère et les travaux de Clausius pour montrer que la détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudre probablement jamais.</p>
<p>« La détermination du volume réel des corps est un de ces problèmes que la physique ne résoudra probablement jamais. L’hypothèse d’Avogradro et d’Ampère qui établit indirectement l’identité de volume pour les molécules des corps gazeux considérés dans les mêmes conditions physiques de température et de pression, ne nous donne à ce sujet aucun renseignement ; car il est par trop clair que ce volume comprend, outre l’espace plein, des distances interatomiques et intramoléculaires qui nous sont totalement inconnues. Plusieurs physiciens, entre autres Clausisu, ont tenté maints essais dans cette voie ; mais les résultats obtenus sont à ce point problématiques que le volume réel de la matière reste encore une énigme. » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>Nys cite l’étude de Mouret pour illustrer la cinquième définition</p>
<p>« La matière possède donc un pouvoir réducteur du mouvement, susceptible de mesure mais invariable pour un corps donné. Cette puissance de réduction est sa quantité d’inertie, c’est-à-dire, sa masse. « De toute manière, dit M. Mouret, quels que soient les synonymes que l’on emploie sous prétexte de définir la masse, notre notion de masse dérive d’un seul et même fait, qui est cette réduction, en plus ou moins grande proportion, de l’accélération du mouvement dans la transmission du mouvement par contiguïté. » » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p>Nys renvoie à Stewart pour montrer que la résistance active ne peut pas servir à mesure la masse</p>
<p>« Or, cette résistance active peut-elle servir de mesure à la masse ? Ce serait une erreur de l’affirmer, car cette sorte de résistance lui est totalement étrangère. Si l’on supprimait toutes les résistances de ce genre, le coup d’aile d’un moucheron mettrait en mouvement une lourde voiture de roulier, et la moindre force qui agirait seule sur un corps pourrait le déplacer. Cependant, même dans ce cas, l’accélération communiquée par une même force à des corps de poids différent serait aussi différente, et inversement proportionnelle à leur quantité de matière. » (Nys (1901), p. 16)</p>
<p>Nys renvoie aux analyses métaphysiques de Saint-Thomas sur la quantité :</p>
<p>« Au point de vue métaphysique, on distingue dans un corps deux sortes de réalités : d’une part, les propriétés, ou d’une manière plus générale, les accidents ; d’autre part, la substance qui en est le support et le substrat commun. Bien qu’une substance n’existe jamais sans ses propriétés distinctives, et qu’aucune de ces propriétés ne précède les autres d’une priorité temporelle, cependant, dans l’ordre de la pensée, il en est une que nous concevons en premier lieu, comme étant le sujet récepteur des autres ; c’est la quantité. » (Nys (1901), p. 18)</p>
<p>Nys rappelle un principe de mécanique énoncé par M. de St-Robert</p>
<p>« Sans l’intervention des résistances extrinsèques, le moindre mouvement mettrait en branle une lourde voiture de roulier. » (Nys (1901), p. 22)</p>
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Discute
<p>Geyser, <em>Der Begriff der Körpermasse</em>, Philosophisches Jahrbuch, 1898</p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Geyser de faire figurer le volume parmi les éléments constitutifs de la masse</p>
<p>« En second lieu, d’aucuns se demanderont peut-être pourquoi, dans notre définition, nous nous sommes abstenu de toute considération du volume des corps. L’on dit en effet que le plomb, le mercure, le platine ont une masse considérable, parce que, sous un volume relativement restreint, ces métaux contiennent une quantité considérable de matière. Le volume, semble-t-il, devrait figurer parmi les éléments constitutifs de la masse. Cette opinion, dont M. geyser s’est fait récemment le défenseur, ne nous paraît pas soutenable. En identifiant deux éléments essentiellement distincts, la masse et la densité, elle enlève au premier une de ses notes caractéristiques, la constance. » (Nys (1901), pp. 24-25)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La définition de la masse</em> est le neuvième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1901, l’intervention a deux objectifs<a></a><span>[1]</span>. Le premier objectif est d’examiner les cinq définitions scientifiques de la notion de masse<a></a><span>[2]</span>et de montrer que ces définitions, tout en donnant une mesure appropriée de la masse, sont dans l’incapacité de faire connaître la nature intime de cette notion<a></a><span>[3]</span>. Le deuxième objectif est de déterminer la nature essentielle de la masse et de faire la preuve que la masse est une quantité dimensive<a></a><span>[4]</span>.</p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Dans la première partie de ce travail, nous nous proposons donc de passer en revue les définitions courantes, de les soumettre à un examen critique afin de préciser quelles sont, à côté des résultats acquis, les questions d’ordre philosophique non encore résolues. Dans la seconde partie, nous essayerons de combler ces lacunes, en donnant de la masse une définition qui mette en relief sa réalité physique et nous rende compte de toutes ses propriétés. » (Nys (1901), p. 6)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>Première définition : La masse est le rapport constant entre la force et l’accélération</p>
<p>Deuxième définition : Pour un lieu déterminé, la masse des corps n’est autre chose que leur poids</p>
<p>Troisième définition : Rendre compte de la masse d’un corps par la somme des unités élémentaires que ce corps contient.</p>
<p>Quatrième définition : Consiste à rattacher la masse au volume réel.</p>
<p>Cinquième définition : La masse d’un corps est sa quantité d’inertie, ou aussi sa quantité de résistance au mouvement</p>
<p><a></a><span>[3]</span><span> </span>La première définition « ne nous fait point connaître la nature intime de cet agent mystérieux. Placée comme une sorte d’intermédiaire entre la force et l’accélération, la masse ne nous apparaît que sous un aspect purement relatif. Elle est un nombre, un quotient, dont la valeur quantitative dépend essentiellement de deux autres nombres. En soi, dit-on elle n’est ni la force, ni l’accélération, mais un rapport constant entre ces deux facteurs qui lui sont étrangers. Et ce rapport déterminé en exprime la mesure. Mais mesurer une chose, n’est pas dévoiler sa nature. La masse ne se confond point avec sa mesure, quelle qu’elle soit. (…) La définition classique, irréprochable en mécanique, ne satisfait donc pas encore les légitimes aspirations de l’intelligence. On peut aller plus loin et se demander ce qu’est en elle-même cette réalité constante que l’on mesure (…) » (Nys (1901), pp. 8-9)</p>
<p>La deuxième définition « ne désigne, en réalité, qu’une mesure conventionnelle ; elle est une application particulière de ce principe général énoncé plus haut (première définition) que les masses trouvent leur mesure dans l’action des forces. Aussi, si dans l’évaluation de ce facteur mécanique, la pesanteur a été choisie de préférence à d’autres forces de la nature, c’est uniquement à raison des avantages pratiques qu’elle présente. Sous cette mesure arbitraire et variable, l’entité de la masse persistante et toujours identique à elle-même au sein de toutes les variations et circonstances de l’univers, nous reste donc aussi voilée que dans la définition précédente. Nous n’en avons saisi qu’un aspect particulier et relatif. » (Nys (1901), p. 10)</p>
<p>La troisième définition conduit à cette conclusion que « nos grosses masses sensibles sont un multiple exacte d’une petite masse inconnue. (…) Aurions-nous avancé d’un pas dans la connaissance de la mase ? Une inconnue prend-elle une valeur déterminée, parce qu’on la multiplie un certain nombre de fois par elle-même ? Comme le dit Stallo, à propos d’un sujet analogue, « briser un aimant en morceaux, et montrer que chaque fragment est doué de la polarité magnétique de l’aimant entier, ce n’est pas expliquer le phénomène du magnétisme ». La question resterait entière, ou se poserait sous la forme nouvelle : Qu’est-ce que la masse atomique ? » (Nys (1901), pp. 11-12)</p>
<p>La quatrième définition ne donne « qu’une mesure incertaine et purement théorique du facteur en question. La masse n’est pas l’étendue ; qu’est-elle donc ? » (Nys (1901), p. 13)</p>
<p>La cinquième définition n’atteint pas le dernier pourquoi du phénomène. « Constater le fait d’une déperdition du mouvement dans l’action des forces mécaniques sur la matière, affirmer que dans la quantité de réduction ou de résistance passive se trouve une manifestation directe et immédiate de la quantité de masse, c’est exprimer deux faits incontestables, mais ce n’est point en donner la raison. Comment se fait cette réduction ? D’où vient qu’elle est toujours et nécessairement proportionnelle à la quantité de matière ? Quelle est enfin dans les corps cette réalité cachée qui jouit du magique pouvoir de paralyser partiellement le mouvement communiqué ? Ne sont-ce pas là autant de questions non résolues et d’un vif intérêt ? » (Nys (1901), p. 15)</p>
<p><a></a><span>[4]</span><span> </span>« Puisque les sciences se sont arrêtées au seuil de ces questions nouvelles, il ne nous reste qu’à faire appel à la métaphysique. Dans ce domaine, une seule définition semble pouvoir soutenir le contrôle des faits et réaliser nos espérances. La voici : la masse d’un corps est sa quantité dimensive, ou, pour employer un langage plus correct, c’est par sa quantité que le corps remplit la fonction de masse et jouit des propriétés dévolues à ce facteur mécanique. » (Nys (1901), p. 18)</p>
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Title
A name given to the resource
Définition de la masse (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
60-83
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_45_1872</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
<p>Répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Montrer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie, en particulier les formules de structure</p>
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Nys, <em>Cours de c</em><em>osmologie</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Summa theol.</em></p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p><em>Saint-Thomas, De natura materia</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald, <em>Éléments de chimie inorganique</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys rappelle la position d’Ostwald à l’égard de la valeur des hypothèses atomiques. Il oppose cette position à celles des chimistes qui voient dans l’hypothèse des atomes un décalque de la réalité :</p>
<p>« Les formues de structure sont susceptibles de diverses interprétations. Plusieurs chimistes, et ils sont de loin les plus nombreux, y voient un décalque de la réalité, une copie fidèle de la constitution vraie du composé chimique. Pour eux, les atomes sont des individualités immuables dont les formules décrivent les relations réciproques. Cette première interprétation qui consacre la permanence actuelle des masses atomiques, s’impose-t-elle ? A-t-elle le droit de se réclamer de l’expérience ? Du point de vue scientifique, nous n’hésitons pas à affirmer que pas un fait ne la démontre. (…) Cependant, comme certains philosophes peu favorables au thomisme se plaisent à invoquer contre nous l’opinion des chimistes, qu’il nous soit permis de citer le témoignage d’un savant hautement compétent en la matière : « Comme de tous les phénomènes, écrit M. Ostwald, les phénomènes mécaniques nous sont les plus familiers, la plupart des hypothèses sont des représentations mécaniques de phénomènes non mécaniques. L’hypothèse dont il s’agit ici présente ce caractère… L’hypothèse que dans les combinaisons les atomes des éléments subsistent et changent seulement de mode de groupement, figure le rapport constant entre les divers dérivés d’un même élément… A tous ces points de vue, l’hypothèse atomique a été un instrument très utile pour la théorie et la recherche en ce qu’elle a beaucoup facilité l’intelligence et l’emploi des lois générales. Mais il ne faut pas se laisser entraîner, par l’accord existant entre l’image et la réalité, à confondre l’une avec l’autre. Dans le domaine jusqu’à présent étudié, les phénomènes chimiques se passent comme si les matières étaient composées d’atomes de la façon que nous avons exposée. Mais il résulte de là tout au plus, quant à l’existence de ces atomes, une possibilité et nullement une certitude. Car il est impossible de démontrer qu’une hypothèse tout autre ne permettrait pas de déduire aussi parfaitement les lois des combinaisons chimiques. Ce ne sera donc pas renoncer à l’usage de l’hypothèse atomique que de se rappeler toujours que cette hypothèse représente les relations expérimentales par une image commode et facile à manier, mais qu’il n’est pas légitime de substituer aux faits eux-mêmes. Il faut toujours s’attendre à ce que la réalité se comporte tôt ou tard autrement que son image ne le fait prévoir. En particulier, quand des considérations quelconques bien fondées, conduisent à des résultats contradictoires avec l’hypothèse atomique, on n’a pas le droit de les regarder pour cela comme fausses. La faut peut très bien être du côté de l’hypothèse atomique elle-même… il serait assurément conforme à l’intérêt de la science d’observer à cet égard plus de réserve. » Précieux conseil que feraient bien de méditer et de suivre certains auteurs trop enclins au dogmatisme tranchant, pour qui la valeur d’un système philosophique n’a d’autre mesure que sa concordance avec l’ensemble des données de la théorie atomique. La chimie ne nous fournit donc aucune preuve péremptoire de la persistance actuelle des atomes au sein des composés. Elle n’établit que la possibilité de cette hypothèse. » (Nys (1905), pp. 73-75)</p>
Discute
<p>Blanc, <em>La pensée contemporaine</em>, octobre 1904</p>
<p>Charousset, <em>Revue de philosophie</em>, décembre 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1904</p>
<p>Laminne, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys répond aux attaques formulées par Blanc à l'égard de la thèse de la divisibilité des formes essentielles : <br /><br />« Dans un article qui nous est spécialement consacré, il (Blanc) se prononce ouvertement pour l’indivisibilité absolue de toute forme essentielle : « Dans aucun cas, écrit-il, il ne faut parler de la division de la forme substantielle elle-même. Ou la forme substantielle n’est pas, ou elle est indivisible : sa divisibilité entraînerait celle de la nature, de l’essence ; car si l’essence est indivisible, c’est par le forme substantielle, d’où elle tient son unité. Avec son indivisibilité, l’essence perdrait son immutabilité, sa permanence ; on pourrait l’augmenter ou la diminuer, la rentre tout autre ». Pour le philosophe français, la division n’est qu’apparente ; elle constitue, en fait, une multiplication de formes essentielles. (…) On le voit, le langage de M. Blanc est très catégorique, et la condamnation qu’il formule s’étend à toutes les applications de la théorie thomiste » (Nys (1905), pp. 61-62)</p>
<p>Nys répond à certaines difficultés soulevées par Charousset : <br /><br /></p>
<p>« Abordons une dernière difficulté présentée par M. Charousset. Elle est suggestive et digne d’un sérieux examen : « Si l’animal est substantiellement un, d’où vient cette unité ? De l’âme ? Or, l’âme est-elle simple, ou composée de parties ? Si elle a des parties, elle n’est pas une unité, mais collectivité. Ses parties, loin d’unifier, ont donc besoin elles-mêmes d’être unifiées par une autre réalité. Cette autre réalité sera-t-elle simple ou composée ? Il faut qu’elle soit simple, sans quoi elle ne pourrait pas non plus produire l’unité, et l’on devrait recourir à une série indéfinie, ce qui est impossible. Mais alors comment, sous le coup de la division, un être vivant, substantiellement un, deviennent-il plusieurs ? » Cette objection, disions-nous est spécieuse. Elle soulève en outre un des plus délicats problèmes de la cosmologie : celui des rapports qui unissent la matière à la forme, et le composé lui-même à certains de ses accidents. Pour en dissiper l’équivoque, force nous est donc de scruter, à la lumière des principes du thomisme, la constitution intime de l’être corporel. » (Nys (1905), p. 69)</p>
<p>Hartmann vise l’interprétation thomiste des formules de structure : </p>
<p>« La chimie moderne est l’une des sciences qui semblent être le moins en harmonie avec la cosmologie scolastique. Les formules de structure qu’elle emploie pour exprimer la constitution chimique des composés et rendre compte de l’origine de leurs propriétés réactionnelles, ne sont-elles pas la négation explicite de l’unité essentielle du mixte inorganique ? Ces formules mêmes et leurs conséquences ne doivent-elles pas s’étendre au domaine de la vie où les corps qu’elles symbolisent se retrouvent avec la totalité de leurs caractères distinctifs ? (…) Entre les données actuelles de la chimie et la doctrine traditionnelle, il existe donc un antagonisme, au moins apparent, dont il serait inutile de nier l’importance. De là, un problème nouveau pour les amis de la scolastique : Quelle attitude prendre à l’égard de ces formules ? Faut-il y souscrire et leur sacrifier l’un des principes fondamentaux du système, à savoir l’unité substantielle des composés minéraux et organiques ? Vaut-il mieux leur refuser tout crédit, quitte à renoncer à ce précieux instrument de travail auquel la science est en grande partie redevable de ses étonnants progrès ? Et puis, nous dit M. Hartmann, si la théorie de l’École leur refuse droit de cité, par quelle hypothèse va-t-elle les remplacer ? A notre sens, cette difficulté est beaucoup moins troublante qu’elle ne paraît. Ici, comme dans tant d’autres questions scientifiques, la vieille doctrine peut aisément se concilier avec les exigences de la science nouvelle, à condition de distinguer soigneusement le certain de l’incertain, l’hypothèse des données expérimentales. » (Nys (1905), p. 73)</p>
<p>Laminne discute la théorie de Nys selon laquelle le composé est doué d’une homogénéité substantielle, indispensable à l’unité de l’être, et d’une hétérogénéité accidentelle (Nys (1905), pp. 79-80).</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Discussion sur certaines théories cosmologiques </em>est le treizième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux critiques formulées à l'encontre de certaines thèses (la divisiblité des formes essentielles, l'accord entre la théorie thomiste de l'unité essentielle du mixte inorganique et les formules de structure) développées par Nys dans son <em>Cours de cosmologie</em>. Cette intervention est l'occasion pour Nys de réaffirmer l'accord entre la cosmologie thomiste et les données positives actuelles de la chimie. </p>
Cité par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Discuté par
<p>Gredt, G., « <a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a> », in Revue Néo-Scolastique, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</p>
<p>Laminne, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
316-338
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_47_1892</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Théorie mécanique
Thèse - Objectif
Répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps
Discuter le mécanisme cosmologique modéré
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p><span>Mendéléeff</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
<p>Oswald, <em>Éléments de chimie inorganique</em></p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de philosophie chrétienne</em>, 1898</p>
<p>Charousset, « Le problème métaphysique du mixte » in <em>Revue de philosophie</em>, 1903</p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
<p>Helmholtz</p>
<p><span>Appell, <em>Mécanique rationnelle</em>, Gauthier-Villars, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys, « L'hylémorphisme dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 11, Louvain, 1904, pp. 35-57</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys montre que l’hypothèse d’une conciliation entre la finalité immanente et l’homogénéité de la matière est en désaccord avec le système périodique de Mendéléeff :</p>
<p>« Mais l’hypothèse sur laquelle s’appuie l’objection a un autre défaut plus grave : elle est antiscientifique et controuvée par le système périodique de Mendéléeff. Il résulte en effet des recherches entreprises par ce chimiste « que les propriétés des éléments se trouvent en relations périodiques avec leurs poids atomiques » (Nys (1905), p. 323)</p>
<p>Nys cite des passages d’Oswald en faveur de sa propre théorie :</p>
<p>« Cette loi naturelle que les corps peuvent être rangés en classes à propriétés essentielles entièrement identiques, est la loi fondamentale de la chimie. » - « L’expérience, ajoute-t-il, montre de plus en plus que différents corps appartenant à la même classe, c’est-à-dire formés de la même matière, concordent dans leurs propriétés d’une manière non seulement approchée, mais exacte, si bien que, quand la mesure d’une propriété a été prise sur un échantillon d’une matière, on peut s’attendre à la même valeur sur les autres échantillons de cette matière » (Nys (1905), p. 326)</p>
<p>Nys renvoie aux études de Domet de Vorges, Charousset et Laminne dans lesquelles est examiné le problème de l’unité du mixte :</p>
<p>« Pour établir, dit-on, l’unité du mixte inorganique, il faut découvrir en lui des propriétés nouvelles que ne possèdent point les composants dans leur été d’isolement. Or, il n’est pas démontré que les propriétés du composé ne sont point, malgré les apparences, une nouvelle combinaison de propriétés préexistantes. Cette difficulté n’est pas récente. Déjà en 1898, elle avait été soulevée par M. Domet de Vorges dans les <em>Annales de philosophie chrétienne, </em>t. XXXVIII, avril-septembre, p. 695. M. Charousset l’a reproduite en lui donnant de larges développements dans deux articles sur <em>Le problème métaphysique du mixte</em>(<em>Revue de philosophie</em>, juin et novembre 1903). M. le chanoine Laminne lui accorde aussi une importance spéciale dans son intéressant travail <em>Les quatre éléments.</em> » (Nys (1905), p. 327)</p>
<p>Nys renvoie au théorème d’Helmholtz qui, selon Hartmann, donne du crédit à une forme modérée de cosmologie mécaniste compatible avec la constance des propriétés corporelles. Il discute la valeur cosmologique accordée par Hartmann à ce théorème :</p>
<p>« L’insuffisance de ce système (mécaniste), ajoute cet auteur (Hartmann), n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. Le voici : « Si les forces en activité dans un liquide parfait possèdent un potentiel, on peut attribuer aux tourbillons qui se produisent au sein de ce liquide, quelles que soient, d’ailleurs, leur forme, leur rapidité et la tension interne du milieu, les nombreuses propriétés suivantes : 1° Un volume constant. 2° Une composition constante, en ce sens qu’aucune particule de matière n’est enlevée ou ajoutée au tourbillon. 3° Une intensité invariable en tant que le produit du diamètre du tourbillon par la rapidité de la rotation conserve la même grandeur : de ce produit dépend l’action du tourbillon sur son milieu. 4° Un enchaînement constant en sorte qu’il n’y a jamais soit disparition, soit réalisation d’enchaînements nouveaux de tourbillons. » Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. Ce n’est pas sans doute que nous en contestions la vérité. La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. (…) Toutefois, malgré le vif intérêt qui s’attache à ces spéculations, il est d’élémentaire prudence de suspendre son jugement sur le sort que l’avenir leur réserve. Que de théories semblables ont disparu à tout jamais du domaine scientifique après avoir éveillé l’attention et provoqué même l’enthousiasme du monde savant ! » (Nys (1905), pp. 336-337)</p>
<p>Nys renvoie à Appell pour montrer l’importance scientifique du théorème d’Helmholtz :</p>
<p>« La théorie des mouvements tourbillonnaires qui repose sur certains théorèmes d’Helmholtz fut le point de départ de progrès signalés en hydrodynamique et paraît jouer, dans les phénomènes météorologiques, un rôle considérable. De plus, les équations employées pour définir les mouvements tourbillonnaires présentent, avec les équations de l’électrodynamique, une analogie de forme qui a permis d’éclairer l’une des théories par l’autre. (Appel) » (Nys (1905), p. 336).</p>
Discute
<p>Lamine, <em>Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre</em></p>
<p>Hartmann, <em>Philosophisches Jahrbuch</em>, 1905</p>
Commentaire Discute
<p>Nys discute les tentatives de Lamine pour concilier l’homogénéité de la matière et la finalité immanente. (Nys (1905), p. 320)</p>
<p>Nys discute la cosmologie mécaniste modérée d’Hartmann :<br /><br />« Le mécanisme pur est une conception simpliste du monde corporel = l’unité essentielle de la matière, l’unité de toutes les forces réduites à du mouvement local, tels sont les deux principes physiques sur lesquels il prétend fonder l’explication cosmologique de l’ordre universel. M. Hartmann partage notre opinion sur l’insuffisance de pareille théorie. S’il est illogique de placer dans l’homogénéité de la matière la raison de la diversité des propriétés dont est revêtu chaque corps simple, il ne l’est pas moins de vouloir justifier la constance de ces mêmes caractères distinctifs en les réduisant à des modalités de l’élément le plus instable de la nature, le mouvement local. D’ailleurs, le mouvement n’étant pas une force ne peut être cause d’aucun phénomène. Mais l’insuffisance de ce système, ajoute cet auteur, n’est plus aussi manifeste, ou même disparaît dès qu’on substitue au mouvement local de la matière homogène des énergies réelles, des forces purement mécaniques. Nous en avons la preuve dans un théorème démontré en 1867 par le physicien Helmholtz. (…) Il est donc permis d’affirmer avec certitude, conclut M. Hartmann, que la constance des propriétés corporelles n’exclut pas une explication purement mécanique. Nous sommes loin de partager les convictions de l’auteur sur l’exacte portée cosmologique de ce théorème. (…) Aussi tous les scolastiques modernes admettront sans peine, croyons-nous, que l’hypothèse mécanique mitigée peut rendre compte de la constance des caractères attribués au fluide parfait, et ne trouveront cependant pas, dans l’interprétation de ce fait, le moindre essai de solution du problème que soulève l’ordre universel. » (Nys (1905), p. 335-336)</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Oui
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) </em><span>est le quatorzième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique</em><span>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux attaques formuées à l’encontre de la théorie scolastique sur l’essence des corps et de discuter le mécanisme cosmologique modéré.</span>
Cité par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
Discuté par
<span>Laminne, </span><span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span>pp. 324-330
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Title
A name given to the resource
Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1902
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
9
Pagination
41-52
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1902_num_9_33_1730" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1902_num_9_33_1730</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
Déterminer si les formes substantielles sont réellement divisibles et si elles conservent leur nature distinctive dans les produits de la division
Présenter la théorie thomiste de la divisibilité des formes essentielles
Apporter quelques correctifs à la théorie thomiste de la divisibilité des formes essentielles afin de la rendre compatible avec les données scientifiques actuelles, en particulier la théorie atomique
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>De anima</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De natura materiae</em></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La divisibilité des formes essentielles</em> est le dixième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1902, l'intervention a pour objectif principal d'apporter quelques correctifs à la théorie thomiste de la divisibilité des formes essentielles. Ces correctifs sont nécessaires pour rendre compatible cette théorie avec les données scientifiques actuelles, en particulier la théorie atomique. </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Divisibilité des formes essentielles (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
18
Pagination
272-274
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_70_1982_t1_0272_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_70_1982_t1_0272_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de Lanusse
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>E. Lanusse, <em>Études et controverses philosophiques</em>, Paris, Roger et Chernoviz, 1909</p>
Freycinet
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Lanusse est composé de cinq monographies diverses. Parmi ces études, une est consacrée à l’exposé et à l’appréciation des idées de M. de Freycinet sur l’espace mondial et géométrique.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>E. Lanusse. Études et controverses philosophiques </em>est le dixième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de Lanusse.
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Title
A name given to the resource
E. Lanusse. Études et controverses philosophiques
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
18
Pagination
341-365
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_71_1987" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_71_1987</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Énergétique
Thèse - Objectif
Présenter l'énergétique auprès du public néo-thomiste
Examiner les différences épistémologiques et méthodologiques entre l'énergétique et le mécanisme
Présenter les éléments qui constituent l’énergie, ses formes diverses et son mode de classement
Etudier les définitions de l'énergie
Présenter les principes sur lesquels s'appuie l'énergétique (nature, portée et relation du principe de Carnot ou principe de la dégradation de l'énergie, principe de conservation de l'énergie, principe d'Hamilton ou principe de la moindre action)
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Cantu, Discours prononcé à un Congrés de Paris</p>
<p>Ostwald, <em>Die Ueberwindung des wissenschaftlichen Materialismus</em></p>
<p>Ostwald, <em>L’énergie</em>, Paris, Alcan, 1910</p>
<p>Ostwald, <em>Rivista di Scienza</em>, 1907</p>
<p>Duhem, <em>L’Évolution de la mécanique</em>, Paris, Joannin, 1903</p>
<p>Duhem, <em>La théorie physique, son objet et sa structure</em><em>, </em>Paris, Chevalier et Rivière, 1906</p>
<p>Picard, <em>La Science moderne et son été actuel</em>, Paris, Flammarion, 1910</p>
<p>Brunhes, <em>La Dégradation de l’énergie</em>, Paris Flammarion, 1908</p>
<p>L. Poincaré, <i>La physique moderne, son évolution</i></p>
<p>Lebon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Rey, <em>L'énergétique et le mécanisme</em>, Paris, Alcan, 1908</p>
<p>Langevin</p>
<p>Perrin</p>
<p>Mach, <em>La mécanique</em>, Paris, Hermann, 1904</p>
<p>Oswtald, <em>Vorlesungen über Naturphilosophie</em>, Leipzig, Vait und Comp., 1905</p>
<p><span>Picard, <i>La Science moderne et son état actuel</i>, Paris, Flammarion, 1910</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>H. Poincaré, <i>La Science et l’Hypothèse</i>, Paris, Flammarion, 1907</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p><span>Lodge, <i>La vie et la matière</i>, Paris, Alcan, 1909</span></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Freycinet, <i>Essai sur la philosophie des sciences</i>, Paris, Gauthier-Villar, 1900</span></p>
<div><span></span></div>
<div><span>Le Chatelier, « Principes de l’énergétique », in <i>Journal de Physique théorique et appliquée</i>, 1904</span></div>
<div><span></span></div>
<p>Sadi Carnot, <i>Réflexions sur la puissance motrice du feu</i>, 1824</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys cite Cantu pour illustrer l’importance du mécanisme pour les scientifiques :</p>
<p>« Jusqu’en ces dernières années, le mécanisme avait été le système préféré des hommes de science. Ramener tous les phénomènes naturels à des modalités du mouvement local, réduire tous les agents de la nature aux deux facteurs de masse et de mouvement, en un mot, supprimer, dans l’explication scientifique des faits, l’élément force ou qualitatif pour y substituer l’élément purement quantitatif (…). On ne compte plus les travaux entrepris dans le but d’établir l’unité essentielle de la matière et la réductibilité de toutes les forces physiques à des vibrations d’une matière pondérable ou impondérable. Encore en 1900, si grand était le crédit du mécanisme, que le professeur Cantu dans un Congrès tenu à Paris, ne craignait point de s’exprimer en ces termes : « L’esprit de Descartes plane sur la physique moderne. Que dis-je, il en est le flambeau ; plus nous pénétrons dans la connaissance des phénomènes naturels, plus se développe et se précise l’audacieuse conception cartésienne relative au mécanisme de l’univers. Il n’y a dans le monde physique que de la matière et du mouvement. » » (Nys (1911), pp. 341-342)</p>
Nys présente les critiques adressées par Ostwald à l'encontre du mécanisme : <br /><p>« Dès 1895, M. Ostwald, malgré les protestations de nombreux naturalistes, s’en prenait ouvertement à l’idole du jour, et annonçait la banqueroute prochaine du mécanisme qu’il appelait « un matérialisme scientifique ». (…) « Toutes choses sont formées d’atomes en mouvement ; ces atomes et les forces qui agissent entre eux sont les dernières réalités dont se composent les phénomènes particuliers… La mécanique des atomes peut donner la clef du monde physique. » « Je veux exprimer ici ma conviction que cette manière de voir, malgré son crédit, est insoutenable que cette théorie n’a pas atteint son but, car elle se trouve en contradiction avec des vérités tout à fait hors de doute et universellement acceptées. La conclusion s’impose ; il faut l’abandonner et la remplacer, autant que faire se peut, par une meilleure. » (…) Pour M. Ostwald, le mécanisme présente deux autres graves inconvénients : le premier est de faire appel à de multiples hypothèses indémontrables et gratuites ; le second est de ne pouvoir expliquer la liaison qui existe incontestablement entre les phénomènes physiques dans le sens étroit du mot et les phénomènes psychologiques. » » (Nys (1911), p. 342)</p>
Nys présente la définition donnée par Ostwald de l'énergétique :<br /><br /><em></em>« On entend par énergétique, écrit M. Ostwald, le développement de cete idée que tous les phénomènes de la nature doivent être conçus et représentés comme des opérations effectuées sur les diverses énergies. » (Nys (1911), p. 345)
Nys rappelle les critiques énoncées par Duhem à l'encontre du mécanisme :<br /><br />« D’après lui (Duhem), la physique doit s’élever avec énergie contre la première et la plus essentielle prétention du mécanisme, savoir, la réduction de toutes les propriétés des corps aux grandeurs, figures et mouvements locaux. Elle doit rendre aux qualités leur importance réelle et à la notion du mouvement toute la généralité que lui attribuait Aristote. (…) Ailleurs le savant français devient encore plus tranchant, et déclare même que le mécanisme est en physique un faux idéal, que si parfois l’explication mécanique a pu mettre le physicien sur le chemin des découvertes, elle a été en réalité beaucoup moins féconde qu’on n’a coutume de le répéter, si bien que beaucoup de ces découvertes en sont absolument indépendantes. » (Nys (1911), p. 343)
<p>Nys présente le témoigne de Picard sur les défauts et faiblesses du mécanisme :</p>
<p>« Malgré ses sympathies pour le mécanisme, M. Picard reconnaît avec une réelle franchise, ses défauts et sa faiblesse : « Il faut toutefois reconnaître, dit-il, que dans plusieurs cas, les contradictions et les bizarreries de quelques théories ont amené une sorte de découragement, et que les savants d’aujourd’hui n’ont plus, à ce point de vue, l’enthousiasme des physiciens géomètres de la première moitié du siècle dernier. Il a pu même paraître à quelques-uns qu’il était étrange d’expliquer le connu par l’inconnu, le visible par l’invisible. » (Nys (1911), p. 343)</p>
<p>Nys reprend la critique de Brunhes à l'égard du mécanisme :</p>
<p>« D’autres savants, notamment M. Brunhes, voient dans le principe même de la dégradation de l’énergie, l’objection la plus grave qu’on puisse soulever contre la conception du mécanisme universel. Et de fait, si l’expérience établit que la quantité d’énergie se conserve intacte dans l’univers, elle prouve avec non moins de certitude que la qualité de l’énergie diminue, c’est-à-dire que l’énergie devient de moins en moins apte à produire de nouveaux effets mécaniques. Cette distinction entre la quantité et la qualité ne se comprend plus dans un système qui bannit la qualité du domaine de la science. » (Nys (1911), p. 344)</p>
<p>Nys renvoie à la critique de Lucien Poincaré à l'égard du mécanisme :</p>
« Telle est aussi la conclusion de M. L. Poincaré : « le principe de Carnot, dit-il, conduirait donc à envisager un certain classement des énergies et nous montrerait que, dans les transformations possibles, ces énergies tendent toujours vers une sorte de diminution de qualité, vers une dégradation. Il réintroduirait ainsi un élément de différenciation dont il semble bien difficile de donner une explication mécanique » » (Nys (1911), p. 344)
<p>Nys renvoie à Lebon pour montrer les tentatives visant à transformer le le mécanisme</p>
<p>« Après avoir régné sans rival pendant plusieurs siècles dans le domaine des sciences, le mécanisme est donc tombé dans un discrédit dont il ne semble pas près de se relever malgré de nombreuses tentatives visant à le transformer (Lebon (1908)). » (Nys (1911), p. 344)</p>
Nys dresse la liste des scientifiques qui ont inauguré le néo-mécanisme : <br /><br />« A côté de ces deux théories rivales, il en existe une troisième, appelée d’ordinaire le néo-mécanicisme. Intermédiaire entre le mécanisme et l’énergétique, cette théorie se refuse à vouloir représenter la substance même des choses, mais à l’encontre de l’énergétique, elle prétend que la science a pour objet non seulement les phénomènes actuellement perçus, mais encore l’ultra-phénomène ; car si celui-ci n’est pas actuellement perceptible, il se peut qu’il le devienne un jour. Ce mouvement inauguré par MM. Rey, Langevin, Perrin et d’autres physiciens n’est pas sans importance. Nous lui consacrerons plus tard une étude spéciale. » (Nys (1911), p. 345)
<p>Nys cite Rey pour illustrer l'objectif principal du mécanisme :</p>
« Le mécanisme, avons-nous dit, prétendait pénétrer jusqu’à la nature intime des êtres et exprimer toute sa richesse en la réduisant aux deux réalités de masse homogène et de mouvement local. Ainsi que le dit M. Rey, un de ses chaud partisans, le mécanisme ne peut se désintéresser de la présentation réelle de l’expérience. Cette théorie, en effet, est essentiellement figurative, elle cherche à se représenter le réel et n’a vraiment de sens qu’à la condition d’être une anticipation sur la réalité ; elle a donc la prétention de correspondre à des données de l’expérience et de prolonger notre perception dans les régions encore inconnues et non perceptibles. » (Nys (1911), p. 346)
<p>Nys renvoie à L. Poincaré, Ostwald, Lebon, Mach pour illustrer l’objectif principal de l’énergétique :</p>
<p>« À l’encontre de la théorie mécanique, l’énergétique se résout à ne pas voir immédiatement le fond des choses ; elle ne cherche plus à enlever brusquement ses dernières voiles à la nature, à deviner ses suprêmes secrets (L. Poincaré). Elle prend les phénomènes tels qu’ils se présentent et s’interdit toute explication au sujet de leur essence. Un caractère essentiel de la science nouvelle est de renoncer à toute hypothèse quelconque (Ostwald). Elle se préoccupe donc uniquement de la mesure des phénomènes et jamais de leur interprétation ; elle étudie les transformations de l’énergie et ne connaît les phénomènes que par leurs actions énergétiques. Elle mesure des quantités de chaleur, des champs magnétiques, des différences de tension électrique, des courants, etc., et recherche des relations numériques générales ou mathématiques entre ces grandeurs dont elle ne discute jamais la nature (LeBon). « Pour reste fidèle à la méthode qui a conduit les chercheurs les plus illustres à leurs grandes découvertes, dit M. Mach, nous devons limiter notre science physique à l’expression des faits observables sans construire des hypothèses derrière ces faits… Nous avons donc simplement à découvrir les dépendances réelles des mouvements de masse, des variations de la température, des variations de la valeur de la fonction potentielle, des variations chimiques, sans nous imaginer rien d’autre sous ces éléments, qui sont les caractéristiques physiques directement ou indirectement données par l’observation ». En un mot, l’énergétique est plutôt une méthode qu’une doctrine (Lebon). » (Nys (1911), pp. 346-347).</p>
<p>Nys cite Duhem et Ostwald sur le retour des qualités en physique : </p>
<p>« D’après M. Duhem, la mécanique nouvelle, en accordant aux qualités la large place qui leur est due en physique, se présente comme une réaction contre les idées atomistiques et cartésiennes, comme un retour – bien imprévu de ceux-là mêmes qui y ont le plus contribué – aux principes les plus profonds des doctrines péripatéticiennes. L’énergétique raisonne des qualités, mais afin de le faire avec précision, elle les figure par des symboles numériques, en sorte qu’elle est tout à la fois une théorie des qualités et une mathématique universelle. (…) M. Ostwald partage la même opinion (…). » (Nys (1911), p. 348)</p>
<p>Nys, après avoir indiqué que l’énergétique condamne et rejette le dualisme instauré par le mécanisme entre la matière et l’énergie, montre que Duhem n’est pas aussi radical qu’Ostwald :</p>
<p>« C’est ce dualisme (matière/énergie) que l’énergétique condamne et rejette sans réserve. Il n’y a dans l’univers, dit-on, qu’une seule entité aux formes multiples, une seule réalité dont un peut mesurer les incessantes transformations, c’est l’énergie. Tous les énergétistes ne sont cependant point aussi radicaux. Bien que M. Duhem ne cache pas ses sympathies pour la théorie nouvelle, il admet l’existence de substrats matériels ou de substances corporelles qu’il conçoit même à la manière des scolastiques. Mais en physique il en fait abstraction pour ne s’occuper que du fait observable ou expérimental. « Nous persisterons donc à admettre, dit-il, que tout mouvement suppose un mobile, que toute force vive est la force vive d’une matière. « Vous recevez un coup de bâton, nous dit M. Ostwald ; que ressente-vous, le bâton ou l’énergie ? » nous avouerons ressentir l’énergie du bâton, mais nous continuerons à conclure qu’il existe un bâton porteur de cette énergie. Nous n’oublierons pas d’ailleurs, que cette énergie, qui réside en certains lieux de l’espace, qui se transporte d’une région à une autre, ressemble singulièrement à une Matière, qui aurait renié son nom, mais n’aurait pu changer d’essence. » » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p>Nys cite Ostwald pour montrer le refus des énergétiques du dualisme du mécanisme :</p>
<p>« En analysant la matière, écrit l’auteur de la théorie nouvelle, en en déterminant les parties composantes, nous sommes donc arrivés à voir qu’elle constitue une notion superflue. La physique doit l’ignorer, car elle peut donner une représentation scientifique complète de tous les phénomènes cosmiques sans lui accorder aucune place dans ses calculs. » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p>Nys renvoie au statut de l’énergie chez Oswtald :</p>
<br />« Pour M. Ostwald, il semble qu’il n’y ait qu’une seule substance dans le temps et dans l’espace et cette substance est l’énergie. En effet, dit-il, la substance est ce qui existe. Or la seule réalité existante pour nous, ce sont les phénomènes ou énergies diverses que nos sens peuvent percevoir. En dehors du domaine des réalités perceptibles nous ne pouvons rien connaître. La chose en soi qu’on désigne souvent sous le nom de matière n’est rien. Nous ajoutons même, dit-il, que l’accident est aussi l’énergie. L’accident est ce par quoi les choses se diversifient. Or ce qui est diversifié n’est que de l’énergie, puisque toutes les formes diverses qu’elle peut revêtir sont des manifestations de la réalité énergétique. » (Nys (1911), p. 350)<br /><br /><div><span></span></div>
<p>Nys renvoie à la définition de la matière de Lebon :</p>
<p>« Loin de conclure à la non-existence de la matière, M. Lebon la proclame le principal élément des choses. Mais pour lui, elle n’est que de l’énergie ayant acquis de la fixité ; elle est même par sa dissociation l’origine de la plupart des forces de l’univers. « La matière, dit-il, est une forme particulière d’énergie caractérisée par sa fixité relative et sa concentration en quantité immense sous un faible volume. » « La matière n’est en réalité que de l’énergie condensée. » Il serait sans doute possible, ajoute l’auteur, à une intelligence supérieure d’imaginer l’énergie sans substance, car rien ne prouve qu’elle doive avoir nécessairement un support, mais une telle conception nous est inaccessible. Ce physicien, on le voit, maintient le mot de matière, mais en change complètement le sens usuel. » (Nys (1911), p. 351)</p>
<p>Nys renvoie à la critique de la matière de Mach :</p>
<p>« M. Mach n’accorde guère plus d’importance à la matière que son collègue français (LeBon). Il nie même formellement l’existence des substances. « Nous devons, dit-il, limiter notre science physique à l’expression des faits observables, sans construire des hypothèses derrière ces faits, ou plus rien n’existe qui puisse être conçu ou prouvé. » Aussi le corps pour lui devient un ensemble relativement constant de sensations tactiles et visuelles, lié aux sensations d’espace et de temps. Et « la matière n’a plus d’autre fonction que de représenter la liaison entre les propriétés particulières parmi lesquelles il faut notamment citer la masse. » (…) M. Mach est donc un phénoménaliste pour qui « la chose en soi » « est une notion vide et contradictoire ». La « chose », dit-il encore, est un symbole mental pour un complexus de sensations d’une stabilité relative. Ce ne sont pas les choses (les objets, les corps), mais bien les couleurs, les sons, les pressions, les espaces, les durées (ce que nous appelons d’habitude des sensations), qui sont les véritables éléments du monde. Ces sensations, nous les groupons en un tout complexe que nous nous représentons cependant par un seul concept, et cela en vertu de la loi de l’économie de la pensée qui régit toute notre activité intellectuelle. Le concept de « matière » ou de corps n’a pas d’autre origine, ni d’autre réalité ». (Nys (1911), p. 351-352)</p>
<p>Nys cite Ostwald, Picard, Brunhes sur la valeur des différentes classifications des énergies</p>
<div><span></span></div>
<p>Nys cite Poincaré, Lebon, Brunhes sur la difficulté de définir l’énergie :</p>
<p>« Les savants eux-mêmes reconnaissent cette difficulté. « Nous ne pouvons, dit M. Poincaré, donner de l’énergie une définition générale… Mais quelles que soient les notions nouvelles que les expériences futures nous donneront sur le monde, nous sommes sûrs d’avance qu’il y aura quelque chose qui demeurera constant et que nous pouvons appeler l’énergie. M. LeBon ajoute la raison de cette difficulté. « Dans certains cas élémentaires, dit-il, il est facile de distinguer l’énergie cinétique de l’énergie potentielle, mais dès qu’on s’écarte un peu de ces cas… les formules finissent par embrasser des choses tellement hétérogènes qu’on ne peut plus définir l’énergie ». Tel est aussi l’avis de M. Brunhes ». » (Nys (1911), p. 357)</p>
<p>Nys renvoie à Boucher et Lodge pour mettre en garde le lecteur contre les définitions vulgaire de l’énergie :</p>
<p>« Il importe donc de se mettre en garde contre ces définitions commodes et faciles qui répondent fidèlement à la notion vulgaire de l’énergie, mais qui sont inconciliables avec sa notion scientifique. Telle est, par exemple, la définition suivante : « On entend par énergie l’ensemble des différentes forces naturelles. » (Boucher). « Il ne faut pas oublier, dit avec raison M. Lodge, la distinction entre la force et l’énergie. Ces termes sont tellement confondus d’habitude par les vulgarisateurs, qu’il est quelque fois difficile de les distinguer : ils sont absolument distincts en physique. » (Lodge) ». En fait, la force n’est qu’un des éléments constitutifs de l’énergie et ne doit jamais être confondue avec l’énergie elle-même. » (Nys (1911), pp. 357-358).</p>
<p><span>Nys renvoie à l’ouvrage de Freycinet pour illustrer la possibilité d’évaluer une quantité d’énergie en travail</span></p>
<div><span></span></div>
<p>Nys renvoie à Le Chatelier pour illustrer le<span> </span>problème de la confusion entre Travail et Energie :</p>
<p>« Il y a identité absolue de ignification dans les termes suivants : Puissance motrice (Sadi Carnot) ; Force (S. Robet) ; Power of working (Tait) ; Motivity (Thomson) ; Available energy (Maxwell) ; Kraft (Mayer) ; Freie enegie (Helmholtz). Souvent l’expression d’Energie et parfois aussi celle de Travail sont employées à tort dans le même sens. » (Le Chatelier) (Nys (1911), p. 359)</p>
<p>Nys renvoie à Le Bon pour distinguer énergie et force :<br /><br /> « le sens de ces deux termes (énergie et force) diffère pour le physicien, dit LeBon, parce que l’énergie est mesurée par sa transformation en travail. Elle représente alors le produit d’une force par un déplacement. La force n’est, dans ce cas, qu’un des facteurs de l’énergie.(LeBon) » (Nys (1911), p. 359)</p>
<p>Nys cite la définition du principe de Carnot :</p>
<p>« On peut comparer, dit ce physicien, la puissance motrice de la chaleur à celle d’une chute d’eau… La puissance motrice d’une chute d’eau dépend de la hauteur et de la quantité du liquide ; la puissance motrice de la chaleur dépend aussi de la quantité de calorique employé, et de ce que nous appellerons la hauteur de sa chute, c’est-à-dire de la différence de température des corps entre lesquels se fait l’échange du calorique. » En d’autres termes, pour que la chaleur puisse produire du travail mécanique, il faut non seulement de la chaleur, mais du froid ; il faut non qu’on puisse faire descendre une partie de cette chaleur sur un corps à température plus basse ; la chaleur tend alors à se mettre en équilibre entre les corps inégalement chauds et jouit du même coup d’une vraie puissance motrice. » (Nys (1911), p. 361)</p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<div>
<p><em>L'énergétique et la théorie scolastique</em> est le seizième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1911, l'intervention a pour objectif de faire connaître la théorie énergétique auprès du public néo-thomiste. Nys présente et étudie :</p>
<ul><li>Les différences épistémologiques et méthodologiques entre l’énergétique et le mécanisme<a></a>[1]</li>
<li>Les éléments qui constituent l’énergie, ses formes diverses et son mode de classement</li>
<li>Les définitions de l’énergie</li>
<li>Les principes sur lesquels s'appuie l'énergétique (nature, portée et relation du principe de Carnot ou principe de la dégradation de l'énergie, principe de conservation de l'énergie, principe d'Hamilton ou principe de la moindre action)</li>
</ul><p></p>
<p><a></a>[1] Première différence : « Le mécanisme prétendait pénétrer jusqu’à la nature intime des êtres et exprimer toute sa richesse en la réduisant aux deux réalités de masse homogène et de mouvement local. (…) À l’encontre de la théorie mécanique, l’énergétique se résout à ne pas voir immédiatement le fond des choses ; elle ne cherche plus à enlever brusquement ses dernières voiles à la nature, à deviner ses suprêmes secrets. Elle prend les phénomènes tels qu’ils se présentent et s’interdit toute explication au sujet de leur essence. » (Nys (1911), pp. 346-347) ; Deuxième différence : « Il existe entre le mécanisme et l’énergétique une seconde différence non moins profonde. Pour soumettre les phénomènes aux calculs mathématiques, les mécanistes avaient établi en physique le règne de la quantité et en avaient banni tout élément qualitatif. Les énergétistes, au contraire, plus soucieux des données de l’expérience, restituent aux diverses énergies leur caractère qualitatif et différentiel. » (Nys (1911), pp. 347-348) ; Troisième différence : « En troisième lieu, l’énergétique se distingue encore du mécanisme en ce qu’elle supprime le dualisme classique de la matière et de l’énergie. » (Nys (1911), p. 349)</p>
<p> </p>
<em><span><br /></span></em></div>
<div><span></span></div>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Énergétique et la théorie scolastique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1912
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
19
Pagination
5-41
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_73_2007" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_73_2007</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanisme
Énergétique
Thèse - Objectif
Examiner la valeur de la théorie énergétique au point de vue philosophie
Étudier les rapports de l'énergétique avec la cosmologique scolastique
Montrer que l’énergétique, du point de vue cosmologique, consacre plusieurs doctrines scolastiques : restauration de la qualité, resserrer les frontières du domaine de la physique à la réalité phénoménale, démarcation entre la cosmologie et les sciences naturelles
Discuter et dénoncer la transformation de l'énergétique en dynamisme absolue (phénoménisme et monisme)
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Rey, <em>La théorie de la physique chez les physiciens contemporains</em>, Paris, Alcan, 1907</p>
<p>Thomson, <em>Revue Générale des sciences pures et appliquées</em>, 1903</p>
<p><span>Duhem, <i>L’évolution de la mécanique</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald, <em>L’énergie</em></p>
<p>Mach, <em>Die Principien der Wärmlehre</em></p>
<p>Nys, <em>Cosmologie</em>, Louvain, 1906</p>
<p>Van ‘t Hoff, <em>Leçons de chimie physique</em></p>
<p>De Heen, <em>La chaleur</em></p>
<p>LeBon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Picard, <em>De la méthode dans les sciences</em>, Paris, Alcan, 1910</p>
Rey,<em><span> </span>L’énergétique et le mécanisme au point de vue des conditions de la connaissance, </em>Paris, Alcan, 1908
<p><span>L. Poincaré, <i>La physique moderne, son évolution</i></span></p>
<div><span></span></div>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p>Lodge, <em>La vie et la matière</em>, Paris, Alcan, 1909</p>
<p>Brunhes, <em>La dégradation de l’énergie</em></p>
<p>Hirn, <em>Analyse élémentaire de l’univers</em></p>
Klimke, <em>Der Monismus und seine philosophischen Grundlagen</em>, 1911
<p>Boscowich</p>
<p>Kant</p>
<p>Palmieri</p>
<p>Carbonelle</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys cite Rey et Thomson pour illustrer le principe réductionniste du mécanisme :</p>
<p>« Pour le mécanisme, avons-nous dit, la notion primitive, fondamentale est la notion du mouvement local. Tous les autres phénomènes doivent s’y réduire, et si à l’heure présente, cette réduction n’est pas encore un fait accompli, ou soulève même de graves difficultés, le mécanisme conserve l’espoir de la réaliser un jour (Rey). Guider par cette conception de l’univers, la théorie mécanique n’admet donc d’autres énergies que les énergies relevant du mouvement local ou de la position des corps dans l’espace. Les principes sur lesquells elle appuie la théorie physique n’ont aussi d’autre objet que le mouvement spatial ou les notions qui s’y réfèrent, tels les espaces et temps homogènes, les déplacements, la vitesse, les masses, les accélérations, etc… (Thomson). La quantité, seule, a droit de cité dans les sciences physico-chimiques. » (Nys (1911), pp. 5-6)</p>
<p>Nys Cite Duhem pour illustrer le retour des doctrines péripatéticiennes :</p>
<p>« M. Duhem avait déjà signalé cet heureux résultat de la théorie nouvelle. L’énergétique, dit-il, est une théorie des qualités et une mathématique universelle. En accordant auxqualités la large place qui leur revient en physique, elle est une réaction contre les idées cartésiennes et un retour aux principes les plus profonds des doctrines péripatéticiennes. » (Nys (1911), p. 7)</p>
<p>Nys Cite les critiques d’Ostwald et de Mach à l’égard du principe réductionniste du mécanisme :</p>
<p> « En réalité, l’identification de tous les phénomènes avec le mouvement local contradit si manifestement au témoignage des sens, que des savants eux-mêmes, notamment M. Ostwald, la condamnent au nom de l’expérience sensible (Ostwald). D’autres y voeint une mutilation de la réalité, une altération des phénomènes entreprise dans le but de les faire rentrer dans le cadre étroit du mécanisme, ce qui souvent voile les analogies fécondes et empêche les progrès de la science (Mach). » (Nys (1911), p.7)</p>
Nys renvoie à sa propre critique du réductionnisme mécaniste :<br /><p>« Qu’il se produise du mouvement local dans toutes les variations de la matière, encore même qu’il ne soit pas toujours visible, tous le concèdent. Qu’il n’y ait que du mouvement local, c’est une conception que la métaphysique, d’accord avec les données sensibles les plus incontestables, tient pour inadmissible. » (Nys (1911), p. 7)</p>
<p>Nys cite Mach, Ostwald, Duhem pour illustrer le fait que l’énergétique exclut du domaine des sciences physiques les recherches ontologiques sur la substance des êtres :</p>
<p>« La physique, écrit M. Mach, a pour objet exclusif les sensations, c’est-à-dire les phénomènes perçus par les sens. « La physique actuelle, ajoute M. Duhem, n’est pas une métaphysique ; elle ne se propose pas de pénétrer derrière nos perceptions pour saisir l’essence et la nature intime de ces perceptions. Tout autre est son but. » Telle est aussi l’opinion de M. Ostwald. Cette tendance de l’énergétique à ne point dépasser dans ses investigations l’objectivité phénoménale de la matière, s’accentue de plus en plus chez les hommes de science. (…) En ne réservant à la physique que la réalité phénoménale, l’énergétique a donc circonscrit cette science dans ses frontières naturelles et supprimé du même coup une source de malentendus et de perpétuels conflits avec la cosmologie » (Nys (1911), pp. 8-10)</p>
<p>Nys cite les critiques de Van ‘t Hoff, de Heen, LeBon, Picard et Rey qu'ils adressent à l’égard de l’exclusivisme de l’énergétiste (s’abstenir de toute recherche, de tout jugement sur la constitution des propriétés de la matière, se limiter exclusivement à la description des faits, exclure l’explication de la nature, valeur purement méthodologique et instrumental de la physique énergétique) :</p>
<p>« D’abord, bien que les énergétistes aient fait preuve de sage prudence en restreignant à la réalité phénoménale l’objet de la physique, on peut se demander si la méthode employée dans l’étude de cet objet est en tous points recommandable. (…) L’exclusivisme préconisé par les éngétistes nous paraît donc un défaut plutôt qu’une qualité. Plusieurs physiciens, d’ailleurs, lui adressent ce reproche. Van ‘t Hoff, malgré ses sympathies par la théorie nouvelle, exprimer le regret de ne pas y trouver de place pour l’hypothèse. M. de Heen a la critique plus modante : « Qu’il nous soit permis, dit-il, de constater ici qu’il existe une école de savants atteints d’un al intellectuel qu’on pourrait désigner sous le nom de pessimisme scientifique. Elle paraît s’être condamnée à ne jamais tâcher de savoir : pour elle toute conviction qui n’a pas la certitude du fait observé est d’importance nulle… Au contraire, ajoute-t-il, la physique a pour mission de remonter le plus possible à la nature des choses… à recherche la cause des phénomènes ». « La mécanique énergétique, écrit M. LeBon, trouvant plus simple d’ignorer la matière que de chercher à l’expliquer, ne conduira jamais à une conception philosophique très haute. La science n’aurait jamais progressé si elle s’était refusée à tâcher de comprendre ce qui lui semblait d’abord inaccessible ». Citons enfin l’opinion de M. picard : « L’importance du du point de vue énergétique est immense, dit-il, et personne ne songe à le nier, mais on peut penser qu’il y a là un esprit exclusif peu favorable à l’invention scientifique. » » (Nys (1911), pp. 11-12)</p>
<p>Nys présente le substantialisme de Duhem :</p>
<p>« M. Duhem, dont on connaît les sympathies pour la physique énergétique, est substantialiste convaincu. Pour lui, le noumène est tout aussi réel et objectif que le phénomène. Sans en nier l’existence qu’il établit par ailleurs, il en fait simplement abstraction en physique parce que cette science n’a pas à s’en occuper. Combien cette attitude semble rationnelle et prudente, surtout chez le physicien énergétiste qui s’interdit en principe toute incursionns les régions de l’ultra-phénomène. » (Nys (1911), p. 15)</p>
<p>Nys renvoie à Mach pour montrer que le phénoménalisme de certains énergétistes s’inspirent de la psychologie pragmatiste :</p>
<p>« On ne peut nier que l’évolution rapide de ce système soit due aussi à linfluence de la psychologie pragmatiste. M. Mach, l’un des phénoménalistes les plus ardents, s’est manifestement inspiré des idées nouvelles. Ce n’est pas le lieu d’entreprendre la critique de cette psychologie dont le crédit, d’ailleurs, ne cesse de décroître. Mais il paraît au moins fort étrange de voir la psychologie imposer ses lois à la science physique qui devrait, au contraire, constituer la base de toutes les disciplines philosophiques. » (Nys (1911), p. 15)</p>
<p>Nys cite L. Poincaré sur l’existence de la matière :</p>
<p>« La substance cesse d’être ce que M. Mach appelle « la monstrueuse et inconnaissable chose en soi qui se cache derrière les phénomènes », pour devenir le principe primordial, organisateur et régulateur de l’évolution cosmique. Telle est la pensée qu’exprimer M. L. Poincaré dans son bel ouvrage sur la Physique moderne : « Du point de vue philosophique, il est d’ailleurs assez difficle de ne pas conclure des qualités que révèlent les forme variées de l’énergie à l’existence d’une substance possédant ces qualités ; cette énergie qui réside en une région, qui se transporte d’un endroit à un autre éveille forcément, quoi que lon en ait, l’idée de la matière »</p>
<div><span>Nys examine les relations entre le dynamisme des énergétistes et la conception de la nature érigée autrefois en système dynamique par Boscowich, Kant, Palmieri, Carbonelle, etc. </span></div>
<div><span></span></div>
Discute
<p>LeBon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908</p>
<p>Mach, <em>Die Principien der Wärmlehre</em></p>
Ostwald, <em>L’énergie</em>
<p><span>Ostwald, <i>Vorlesungen über Naturphilosophie</i></span></p>
<div><span></span></div>
Commentaire Discute
<p>Nys critique le phénoménalisme de certains énergétistes (Mach, LeBon, Ostwald) :</p>
<p>« En second lieu, il faut bien le reconnaître, la réaction inaugurée par l’énergétique a malheureusement dépassé, chez plusieurs de ses partisans de marque, les justes limites imposées par les faits et la raison elle-même. Conformément à la méthode préconisée, les physiciens cessent d’étendre leurs investigations au delà des phénomènes. C’est leur droit. Mais leur indifférence légitime à l’égard de la substance les auorise-t-elle à en nier l’existence ? Assurément non. Telle n’est point cependant l’opinion de plusieurs énergétistes. Tandis que M. Le Bon se contente de mettre en doute la réalité substantielle, M. Ostwald n’admet que le phénomène-énergie et M. Mach déclare contradictoire la notion même de la « chose en soi ». L’univers se ramène de la sorte à une série continue de phénomènes toujours en voie de transformation, doués du privilège de ne pouvoir disparaître que pour réapparaître sous des formes nouvelles qui préparent elles-mêmes le retour des formes antérieures. Ce phénoménalisme outré, est d’autant plus regrettable qu’il ne fait point partie intégrante de la théorie et ne découle point de ses principes. » (Nys (1911), p. 14)</p>
Nys dénoncé le dynamisme de certains énergétistes (Ostwald, Lebn) :
<p>« Toute la réalité cosmique se résume en un mot, l’énergie ; la matière est bannie de la physique comme un élément inutile. « Le caractère distinctif de l’énergétique, écrit M. Ostwald, est l’abandon du dualisme qui a régné jusqu’à ceci entre la matière et l’énergie ; celle-ci y prend la place du concept le plus général... Non seulement, la matière doit supporter le voisinage de l’énergie, comme on le voit dans les traités modernes de sciences naturelles, écrits dans un esprit de progrès, mais il lui faut céder la place sans conditions et rentrer comme une reine déchue dans son domaine, où elle s’éteindra au milieu des courtisans de sa vieillesse ». « La transformation de la matière en énergie, réalisée dans nos laboratoires, dit M. Le Bon, a prouvé que l’antique dualité entre la force et la matière devait disparaître. » » (Nys (1911), p. 17)</p>
Nys discute et critique le dynamisme et le monisme énergétiste d'Ostwald
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'énergétique et la théorie scolastique (suite et fin) </em>est le dixseptième article publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique. </em>Parue en 1911, l'intervention a pour objectif d'examiner la valeur de la théorie énergétique au point de vue philosophie et d’étudier les rapports de l'énergétique avec la cosmologique scolastique. Nys mène une discussion et critique forte de la transformation de l'énergétique en dynamisme absolue (phénoménisme et monisme), en particulier celui d’Ostwald.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Énergétique et la théorie scolastique (suite et fin) (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1922
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
66-92
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l’infinitude ou de la finitude de l’espace
Montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Descartes, <em>Principia philosophiae</em></p>
<p>Spinoza, <em>Ethica</em></p>
<p>Clarke</p>
<p>Newton</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Kant, <em>Critique de la raison pure</em>, Paris, Flammarion</p>
<p>Haeckel, <em>Die Welträthsel, Gemeinverständliche Studien über monistische Philosophie</em>, Stuttgart, Kröner, 1899</p>
<p>Büchner, <em>Fore et matière ou principes de l’ordre naturel de l’univers</em>, Paris, Reinwald, 1884</p>
<p>Arrhénius, <em>L’évolution des mondes</em>, Paris, Béranger, 1910</p>
<p>Nys, <em>Cosmologie</em>, 1918</p>
<p>Poincaré, <em>Les hypothèses cosmogoniques</em>, Paris, Hermann, 1911</p>
<div>Aristote, <em><span>De caelo</span></em></div>
<div><span></span></div>
<div>Nys, <em><span>La notion d’espace</span></em>, 1922</div>
<div><span></span></div>
<p>Charlier, "Ist das Weltall begrenzt oder unbegrenzt in Raum und Ziet ?"<em>, Archiv für systematische Philosophie</em>, 1896</p>
<p>Gutberlet, <em>Ist das Veltall begrenzt oder undebrenzt ?</em>, 1897</p>
<p>Klimke, <em>Der Monismus</em>, 1911</p>
<p>Olbers, <em>Astronomisches Jahrbuch</em>, 1826</p>
<p>Wundt, <em>Ueber das Kosmologische Problem</em>, 1877</p>
<p>Wundt, <em>Einige Bemerkungen zu der Abhandlung von Lasswitz</em>, 1877</p>
<p>Lasswitz, <em>Ein Beitrag zum Kosmologischen Problem, </em>1877</p>
<p>Seeliger, <em>Scientia</em>, 1914</p>
<div>Nordmann, <em><span>Einstein et l’univers</span></em>, 1921</div>
<div><span></span></div>
<p>Marguet, "Translation solaire", <em>Revue de métaphysique et de morale</em>, 1912</p>
<p>Haas, "Ist die Welt in Raum und Zeit unendlich ?", <em>Archiv für systematische Philosophie</em>, 1912</p>
<p>Carra de Vaux, "Sur la force et la matière physique", <em>Revue de Philosophie</em>, 1903</p>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p>Tannery, "Sur la question de l’infinitude de l’univers", <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1901</p>
<p>Aristote, <em>Physicorum</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Il Sententiarum</em></p>
<p><em>Saint-Thomas,</em> <em>Summa theologica</em></p>
<p>De Broglie, "La notion du vide", <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1888</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys renvoie à Descartes, Leibniz, Kant, Spinoza, Newton, Clarke, Haeckel, Büchner au moment d'examiner les arguments des partisans de l'infinité de l'espace
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré des preuves d’Arrhénius en faveur de l’infinitude de l’espace :</p>
<p>« Indépendamment des deux postulats que l’on peut ranger parmi les hypothèses purement gratuites ou fausses, à savoir l’éternel passé de l’univers et son éternelle évolution dans l’avenir, la théorie d’Arrhénius présente un point faible qui n’a point échappé à la sagacité du savant français H. Poincaré. « Cette raison, dit-il, (invoquée en faveur de l’espace réel infini), n’est pas convaincante, car on peut penser qu’une fois arrivées à de très grandes distances, les poussières ne subissent plus la pression de radiation, la lumière étant toujours plus ou moins absorbée dans son parcours. » » (Nys (1922), p. 73)</p>
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré de l’argument de Olbers en faveur de la finitude de l’univers :</p>
<p>« Récemment, H. Poincaré a repris l’argument de son devancier, en lui donnant une forme toute française. « Si l’univers est infini, écrit-il, une droite de direction quelconque, issue de notre œil, doit finir par rencontrer une étoile ; il semble en résulter que le Ciel tout entier devrait avoir l’éclat du soleil ». Mais loin de se laisser ébranler par cette difficulté, l’illustre physicien la déclare sans fondement. « Cette conclusion, ajoute-t-il, n’est pas légitime, parce que la lumière subit toujours une absorption plus ou moins forte dans les espaces interstellaires. » » (Nys (1922), p. 79)</p>
<p>Nys renvoie à Aristote, Charlier, Gutberlet, Klimke, Olbers, Wundt, Lasswitz au moment d'examiner les arguments des partisans de la finitude de l'espace</p>
<p>Nys reprend à son compte la conclusion de Carra de Vaux :</p>
<p>« En second lieu, la totalité de la matière existante occupe-t-elle un espace fini ou infini ? Du point de vue métaphysique ce problème paraît insoluble. Du point de vue scientifique, « de même qu’il serait insensé de rechercher dans les phénomènes physiques une preuve en faveur de l’infinité de l’espace et du temps, de même jamais, à notre avis, les phénomènes physiques ne fourniront une preuve péremptoire en faveur de l’opinion contraire. Notre esprit étant borné, dit M. Carra de Vaux, nous sommes forcés de limiter le champ de son travail. Mais cela ne prouve pas du tout que les choses ne se continuent pas encore à l’infini au-delà de ces bornes. La connaissance que nous avons de la partie du monde qui est proche de nous ne nous renseigne pas sur les parties qui en sont éloignées, et il est tout à fait vain de chercher dans la science des conclusions sur l’infini qu’elle ne peut pas donner. L’expérience ne nous fournit pas ces connaissances et l’analyse mathématique ne nous rend que ce que nous y mettons après l’avoir puisé dans l’expérience. » (Nys (1922), pp. 88-89)</p>
<p>Nys examine à partir d’Aristote, Saint-Thomas, De Broglie la problématique du vide (Dans l'hypothèse d'un univers fini, le vide qui l'entoure ne serait-il pas infini ?) :</p>
<p>« Avant de clore cette étude, disons un mot d’un doute qui a souvent tourmenté savants et philosophes. Puisque le choix nous en est laissé, dit-on, admettons avec certains finitistes que les étoiles fixes les plus éloignées de nous, constituent les limites dernières de l’univers réel. Une nouvelle question va se poser ; au delà de ces limites qu’y a-t-il ? Du vide, nous dira-t-on. Mais alors, ne faut-il pas attribuer à ce vide ce que nous avons refusé à la matière réelle à savoir l’infinitude ? » (Nys (1922), p. 89)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'espace réel ou l'univers actuel est-il infini ? </em>est le vingt-deuxième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1922, l'intervention a pour objectif d'examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l'infinitude et de la finitude de l’espace. L'enjeu est de montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Espace réel ou l'univers actuel est-il infini? (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1899
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
6
Pagination
221-241
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1661" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1899_num_6_23_1661</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Mécanique
Thèse - Objectif
Défendre la théorie réaliste du lieu interne (réalité objective du lieu interne indépendante de tout rapport)
Déterminer la nature intime de la réalité constitutive du lieu interne
Combattre la théorie d'une relativité essentielle du mouvement
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Mansion, Paul, « Les premiers principes de la Métagéométrie », in <em>Revue Néo-scolastique</em>, 1896 (<a href="https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498?pageId=T1_242" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_11_1498?pageId=T1_242</a>)</p>
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1895</p>
<p>Aristote</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Balmès, <em>Philosophie fondamentale</em></p>
<p>Descartes, <em>Principes philosophiques</em></p>
<p>Kant, <em>Metaph. Anfangsgründe der Natur. Wissenschaften</em></p>
<p>Jean de Saint-Thomas, <em>Cursus philosoph.</em></p>
Bergson, <em>Matière et Mémoire</em>
<p>Schneid, <em>Die phil. Lehre von Zeit und Raum</em></p>
<p>Remer, <em>Summa proelect. phil. scholasticae, </em>1895</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys cite l'article de Mansion pour montrer que les données de la géométrie corroborent l'hypothèse de la réalité objective du lieu interne :<br /><br />« Considéré dans son être total, le mouvement comprend donc une double formalité : l'une invisible mais seule réelle, à savoir le flux ininterrompu d'ubications intrinsèques qui se succèdent dans le corps à chaque étape nouvelle du mouvement. L'autre est la succession continue de positions que le mobile délaisse pendant son parcours. C'est la manifestation sensible de la réalité interne et cachée du mouvement. Nos sens n'atteignent que cette seconde formalité ou, si l'on veut, l'enveloppe du phénomène; la raison pénètre jusqu'à sa cause constitutive réelle. Si cette conclusion est légitime, et pour notre part nous aimons à la croire justifiée, le lieu cesse d'être une simple dénomination extrinsèque, un mot vide de sens réel. Il a sa cause interne objective, il relève en un mot d'un accident mobile localisateur que les scolastiques du XVIe siècle avaient désigné d'un nom heureux mais peu usité dans notre langage modenre : l'ubication intrinsèque. Beaucoup d'esprit peu familiarisés avec cette conception du lieu intrinsèque, n'accepteront peut-être qu'avec une grande défiance notre conclusion finale. Pour corroborer leur foi naissante, voyons si l'hypothèse mentionnée ne trouve pas de nouveaux points d'appui dans l'expérience. La géométrie, ou la science de l'espace, est la physique mathématique des disctances. Aussi, il n'y a en elle, dit M. Mansion, qu'une seule notion fondamentale irréductible, c'est la distance entre deux points données. En fait, lorsque la notion spatiale a atteint dans nos intelligences son complet développement, elle ne nous représente plus l'espace réel que sous la forme d'un vaste système de relations reliant entre elles les multiples substances corporelles qui peuplent l'univers. Que ces rapports de distance établis entre les corps soient vraiment objectifs, qui oserait le nier ? Le géomètre les compare entre eux, les mesure, et quand il détermine leur grandeur respective, il se garde bien de n'attribuer à son jugement qu'une valeur purement subjective. Il y voit sans aucun doute l'expression mathématique d'un fait réel. » (Nys (1899), pp. 224-225)
<p>Nys rappelle les attaques formulées par Domet de Vorges à l'encontre de la thèse qui attribue le mouvement à une qualité motrice produire ou au moins développée dans le mobile par le moteur. </p>
<p>Nys rappelle la définition du mouvement d'Aristote pour combattre la théorie de la relativité du mouvement :<br /><br />« Nous avouons que cette conception (relativiste) du mouvement nous paraît bien neuve. En tous cas, Aristote qui en fit une analyse si fine et si profonde ne l'a point connue. Dans la célèbre définition qu'il nous en donne : "le mouvement est l'acte d'une être en puissance encore en susceptivité", on chercherait en vain cette prétendue relativité. Au contraire, s'il est une réalité qu'il s'efforce de mettre en relief, c'est bien cet acte incomplet qui perfectionne l'être en puissance en appelant toutefois un perfectionnement ultérieur. Or, où se trouve cet acte ? Dans une pluralité de corps ou mieux dans leurs relations de distance ? Évidemment non; le mobile et lui seul en est le siège. » (Nys (1899), p. 230)</p>
Nys cite Leibniz, Balmès, Descartes, Kant et Jean de Saint-Thomas pour illustrer la thèse de la relativité du mouvement et de la négation du mouvement absolu : <br /><br /><p>« Ces considérations sur la nature et le but du mouvement local nous permettent enfin de résoudre une autre question souvent agitée chez les anciens scolastiques, renouvelée par Leibniz et Balmès et reprise encore par plusieurs auteurs modernes, à savoir : S’il n’existait qu’un corps dans l’espace imaginaire, ce corps serait-il susceptible de mouvement ? En d’autres termes, le mouvement absolu est-il possible ? Pour qui n’accorde au mouvement qu’un être relatif, ou en fait consister toute l’essence dans le changement de relation de distance, il est clair que la question posée appelle une solution négative. « Changer de lieu, dit Balmès, est pour les corps un changement dans leur position respective. Donc un corps unique ne peut se mouvoir. (…) Donc le mouvement dans la supposition d’un corps unique est une pure illusion. » « Le mouvement, dit Descartes, est essentiellement relatif. Tout ce qui est positif et réel dans les corps qui se meuvent et qui nous les fait dire en mouvement se trouve aussi bien dans les autres corps contigus, qui sont censés rester immobiles. » Leibniz qui définit le mouvement « le changement d’espace », et Kant qui l’appelait « le changement de la relation extérieure d’une chose avec l’espace », partagent évidemment la même opinion. Plusieurs scolastiques, mais pour des raisons d’un autre ordre, se rangent aussi de cet avis. « Dans le vide absolu, dit Jean de Saint-Thomas, un corps ne pourrait se mouvoir, parce qu’à défaut de points de repère, il serait impossible de distinguer les positions du corps l’une de l’autre ». Telle est aussi la thèse favorite de la plupart de nos mathématiciens modernes. » (Nys (1899), pp. 233-234)</p>
<p>Nys renvoie à l'ouvrage de Bergson au moment de montrer que les auteurs qui défendent la thèse d'une relativité essentielle du mouvement ont abordé le mouvement en tant que géomètres et non en tant que physciens :<br /><br />« Le mouvement, quelle qu’en soit na nature, est une réalité objective qui a son siège déterminé et qui, partant, ne peut être attribuée au gré de nos caprices tantôt à tel corps, tantôt à tel autre. Descartes et, après lui, tous les mathématiciens qui se sont prononcés pour la relativité essentielle du mouvement ont donc traité du mouvement non en physiciens, mais en géomètres. C’est de ce procédé abstractif qu’est née l’opinion si communément répandue de l’impossibilité du mouvement absolu. » (Nys (1899), p. 237)</p>
<p>Nys examine les théories de Schneid et Remer au moment d'aborder la question d'une relativité conçue comme élément complémentaire extrinsèque au lieu interne : <br /><br />« L’accident localisateur pour lequel nous avons revendiqué une place spéciale dans le domaine des réalités physiques a-t-il un être complet indépendamment de toute relation avec les corps ambiants ? Faut-il lui reconnaître un caractère absolu, ou ne doit-on pas lui adjoindre à titre d’élément complémentaire extrinsèque une certaine relativité ? Plusieurs auteurs, partisans d’ailleurs de la théorie réaliste du lieu interne, ont cru voir dans la relativité un élément indispensable, essentiel même à la conception adéquate de cette notion. L’espace interne, dit le Dr Schneid, est une détermination passive, un mode d’être intrinsèque qui résulte de l’espace externe et qui, partant, ne peut exister sans un milieu ambiant. (…) L’espace interne et l’espace externe sont donc inséparables à tel point que l’espace externe constitue l’élément formel du lieu. (…) Dans le même ordre d’idées, nous rencontrons encore une autre théorie, très voisine d’ailleurs de l’opinion mentionnée. Elle nous est proposée par le P. Remer dans une de ses thèses cosmologiques. Lorsqu’un corps, dit-il, fait partie d’un système matériel, ce corps se trouve localisé. Or, cette localisation n’est pas une dénomination purement verbale. D’où vient-elle ? Comment se produit-elle ? Elle résulte de deux facteurs : du corps lui-même et de son entourage. » (Nys (1899), pp. 238-239)</p>
Discute
<p>Domet de Vorges, <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1895</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Balmès, <em>Philosophie fondamentale</em></p>
<p>Descartes<em>, Principes philosophiques</em></p>
<p>Kant<em>, Metaph. Anfangsgründe der Natur. Wissenschaften</em></p>
<p>Jean de Saint-Thomas<em>, Cursus philosoph.</em></p>
<p>Schneid, <em>Die phil. Lehre von Zeit und Raum</em></p>
<p>Remer<em>, Summa proelect. phil. scholasticae, 1895</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Domet De Vorges de rejeter la thèse qui attribue le mouvement à une qualité motrice produite ou au moins développée dans le mobile par le moteur : <br /><br />« Dans un article paru dans les Annales de Philosophie chrétienne, année 1895, M. le comte Domet De Vorges se déclare l’adversaire de l’opinion qui attribue le mouvement à une qualité motrice produite ou au moins développée dans le mobile par le moteur. A son avis, cette théorie serait non seulement inacceptable, mais contraire aux principes de la métaphysique aristotélicienne. Nous regrettons de ne pouvoir partager les idées de notre savant contradicteur. Ce n’est pas le lieu de faire la critique des arguments dont il essaie d’étayer sa thèse. Nous aurons bientôt l’occasion d’établir dans notre « Cours de Cosmologie » actuellement sous presse, 1° que M. Domet de Vorges, en rejetant la qualité motrice, a rejeté du même coup un facteur indispensable du mouvement sans rien lui substituer, laissant ainsi ce phénomène inexpliqué, 2° que la théorie aristotélicienne se concilie aisément avec l’hypothèse de l’impulsion. » (Nys (1899), pp. 228-229)</p>
<p>Nys discute la théroie d'une relativité essentielle du mouvement entretenue par Leibniz, Kant, Descartes, Balmès et Jean de Saint-Thomas</p>
<p>Nys discute la thèse de Schneid et Remer selon laquelle la relativité est un élément indispensable, essentiel même à la conception adéquate de la notion de lieu</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Étude sur l'Espace </em>est le huitième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique.</em><em> </em>Parue en 1899, l'intervention a pour objectif de défendre la théorie réaliste du lieu interne, de déterminer la nature essentielle de cette notion et de combattre la théorie d'une relativité essentielle du mouvement : <br /><p>« De cette discussion se dégage une conclusion. Nous aimons à la mettre en relief, parce qu’elle constitue la base et le point de départ de l’étude métaphysique de l’espace ; elle lui donne même son orientation et permet de pressentir la théorie générale qu’elle renferme à l’état embryonnaire : Le lieu interne occupé par un corps n’est pas une dénomination purement verbale, ni une simple étiquette à l’usage de l’intelligence dans l’expression des relations spatiales. Au point de vue ontologique, il s’identifie au contraire avec l’étendue concrète dont le rôle essentiel est d’étendre la masse matérielle, d’un délimiter le volume et de le fixer d’une manière exclusive à telle place déterminée. Sur lui reposent comme sur leur fondement toutes les relations de distance dont l’ensemble constitue l’espace réel. » (Nys (1899), p. 241)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Étude sur l'Espace
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1896
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
3
Pagination
109-111
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_9_1472_t1_0109_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1896_num_3_9_1472_t1_0109_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Mécanique
Thèse - Objectif
<p>Présenter l'ouvrage <em>Étude sur l'espace et le temps </em>de Géorges Léchalas</p>
<p>Discuter la théorie kantienne de la notion de temps et montrer la supériotié de la théorie thomiste</p>
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>L'ouvrage de Léchalas expose les données des sciences géométriques et mécaniques nécessaires pour aborder l'étude métaphysique de l'espace et du temps : </p>
<br />« Avant d’aborder l’étude de ces questions ardues entre toutes de l’espace et du temps, il n’était pas sans utilité de jeter un coup d’œil sur les données des sciences qui s’y rattachent directement : la géométrie et la mécanique. Quoique les points de vue métaphysique et scientifique soient profondément différents, il arrive très souvent que les conclusions générales des sciences confinent aux aperçus philosophiques, les suggèrent ou les préparent. C’est ce qu’a très bien compris M. Lechalas. Dans la première partie de son travail, il étudie les sources de la géométrie qui est essentiellement l’étude de l’espace ; il précise les caractères de la géométrie euclidienne et expose enfin les lignes d’ensemble de la géométrie générale. (…) Cette première partie, qui comprend en outre quelques considérations sur les espaces et le temps en mécanique, sur les mondes semblables et réversibles, présente un vif intérêt. On se plaît à y rencontrer l’aimable courtoisie de la discussion et la logique serrée du raisonnement. » (Nys (1896), pp. 110-111)
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Étude sur l’espace et le temps </em>est le premier compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1896, l’intervention est une présentation de l’ouvrage de Georges Léchalas dans lequel sont exposées les données des sciences géométriques et mécaniques nécessaires pour aborder l’étude métaphysique de l’espace et du temps. Nys recommande cet ouvrage pour son exposé des théories géométriques et mécaniques. Il émet cependant des réserves sur l’étude métaphysique de l’étendue, de l’espace et du temps réalisée par Léchalas. Il lui reproche tout particulièrement son ralliement à la définition kantienne du temps :</p>
<p>« Kant, de l’avis de l’auteur, semble avoir donné à cette théorie (du temps) le complément dont elle avait besoin, en identifiant la relation temporelle avec la relation causale : « le concept du temps est un concept pur de l’entendement ayant pour objet le rapport de la cause et de l’effet ». La cause précède l’effet, et le rapport qui les relie éveille nécessairement les idées d’antériorité et de postériorité qui constituent l’idée du temps. C’est là une conception bien discutable. Tout d’abord il n’est nullement prouvé qu’une cause doive nécessairement précéder son effet dans l’ordre des existences. En second lieu, si la relation causale peut d’une manière générale nous suggérer l’idée de temps, il s’en faut qu’elle soit seule à le faire et que ces deux relations soient identiques. Lorsqu’on envisage le mouvement continu d’un corps, on peut en effet le considérer à deux points de vue différents, ou bien comme l’effet d’une cause mécanique, ou bien comme constituée de parties qui se succèdent ou s’excluent graduellement. Or, cette succession qui implique une exclusion éveille naturellement et tout aussi bien que la relation causale les notions d’avant et d’après contenues dans l’idée du temps. C’est le propre de tout changement dont l’une phase est exclusive de l’autre. Si M. Lechalas savait mieux approfondi cette théorie de l’École, il aurait eu moins de peine à résoudre les graves difficultés qu’il soulève lui même au sujet des relations entre Dieu et le monde, difficultés qui, à notre avis, proviennent surtout de la définition kantienne du temps. » (Nys (1896), pp. 110-111)</p>
Référence bibliographique
<p>Léchalas, Georges, <em>Études sur l'espace et le temps</em>, Paris, Alcan, 1895.</p>
<p>Boscovich </p>
<p>Domet de Vorges</p>
<p>Balmès</p>
<p>Kant</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys présente l'ouvrage de Léchalas</p>
<p>L'étude métaphysique de Léchalas de l'espace reprend les études de Boscovich et de Domet de Vorges : <br /><br />« En ce qui concerne l'espace, on n'y trouve que quelques idées empruntées à Boscovich et élucidées par M. de Vorges. Sans les faire siennes, l'auteur s'abstient d'émettre une théorie qui lui soit propre, et laisse le problème sans solution. M. Lechalas se déclare partisan de la théorie de Boscovich sur la discontinuité du mouvement et de l'étendue. Le problème du continu est, sans aucun doute, l'un des plus obscurs de la philosophie et l'on comprend aisément qu'il est susceptible de solutions multiples différant entre elles par un degré de plus ou moins grande probabilité. Toujours est-il cependant que les arguments de M. Lechalas nous paraissent peu convaincants. » (Nys (1896), p. 111)</p>
<p>L'étude métaphysique de Léchalas sur le temps reprend les études de Balmès et Kant : </p>
<br />« L'étude métaphysique du temps occupe une assez large place dans le travail mentionné. La théorie de Balmès s'y trouve exposée sommairement mais avec beaucoup de clarté et de méthode. Le philosophe espagnol, on le sait, rattache l'idée de temps à celle de succession en tant que celle-ci implique une exclusion (...). M. Lechalas trouve dans cette théorie un défaut essentiel, c'est d'être impuissante à faire distinguer l'avant de l'après, deux notions essentiellement comprises dans l'idée du temps; elle explique, si l'on veut, la notion de succession, mais en laissant indéterminé l'ordre de cette succession. Kant, de l'avis de l'auteur, semble avoir donné à cette théorie le complément dont elle avait besoin, en identfiant la relation temporelle avec la relation causale: "le concept du temps est un concept pur de l'entendement ayant pour objet le rapport de la cause et de l'effet". La cause précède l'effet, et le rapport qui les relie éveille nécessairment les idées d'antériorité et de postérité qui constituent l'idée du temps. » (Nys (1896), pp. 110-111)
Discute
<p>Léchalas, Georges, <em>Études sur l'espace et le temps</em>, Paris, Alcan, 1895.</p>
<p>Kant</p>
Commentaire Discute
<p>Nys reproche à Lechalas son ralliement à la théoire kantienne du temps :<br /><br />« Kant, de l’avis de l’auteur, semble avoir donné à cette théorie (du temps) le complément dont elle avait besoin, en identifiant la relation temporelle avec la relation causale : « le concept du temps est un concept pur de l’entendement ayant pour objet le rapport de la cause et de l’effet ». La cause précède l’effet, et le rapport qui les relie éveille nécessairement les idées d’antériorité et de postériorité qui constituent l’idée du temps. C’est là une conception bien discutable. Tout d’abord il n’est nullement prouvé qu’une cause doive nécessairement précéder son effet dans l’ordre des existences. En second lieu, si la relation causale peut d’une manière générale nous suggérer l’idée de temps, il s’en faut qu’elle soit seule à le faire et que ces deux relations soient identiques. Lorsqu’on envisage le mouvement continu d’un corps, on peut en effet le considérer à deux points de vue différents, ou bien comme l’effet d’une cause mécanique, ou bien comme constituée de parties qui se succèdent ou s’excluent graduellement. Or, cette succession qui implique une exclusion éveille naturellement et tout aussi bien que la relation causale les notions d’avant et d’après contenues dans l’idée du temps. C’est le propre de tout changement dont l’une phase est exclusive de l’autre. Si M. Lechalas savait mieux approfondi cette théorie de l’École, il aurait eu moins de peine à résoudre les graves difficultés qu’il soulève lui même au sujet des relations entre Dieu et le monde, difficultés qui, à notre avis, proviennent surtout de la définition kantienne du temps. » (Nys (1896), pp. 110-111)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Étude sur l'espace et le temps par Georges Lechalas
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1911
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
18
Pagination
276-278
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_70_1982_t1_0276_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1911_num_18_70_1982_t1_0276_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie
Mécanique
Thèse - Objectif
Présenter la deuxième édition de l'ouvrage Étude sur l'espace et le temps de Léchalas
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
L<span>échalas, Georges, </span><em>Études sur l'espace et le temps</em><span>, Paris, Alcan, 1910</span>
<p>Kant</p>
<p>Balmès</p>
Discute
<p>L<span>échalas, Georges, </span><em>Études sur l'espace et le temps</em><span>, Paris, Alcan, 1910</span></p>
<p>Kant</p>
Commentaire Discute
Nys reproche à Lechalas son ralliement à la théoire kantienne du temps
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
G. Lechalas, <em>Étude sur l'espace et le temps</em> est le onzième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revué néo-scolastique</em>. Publiée en 1911, l'intervention a pour objectif de présenter la deuxième édition de l'ouvrage de Léchalas.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
G. Lechalas, Étude sur l'espace et le temps
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1921
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
23
Pagination
140-162
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1921_num_23_90_2274" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1921_num_23_90_2274</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Géométrie non-euclidienne
Thèse - Objectif
Examiner les conséquences de la métagéométrie sur la thèse de l'homogénéité de l'espace
Présenter et discuter les implications épistémologiques et métaphysiques des géométries nouvelles sur la notion d'espace (Valeur logique des trois géométries; Rapports des trois géométries avec la réalité; Quelle est la géométrie de notre univers ?; Les géométries nouvelles sont-elles réalisables ?; Les dimensions de l'espace; L'espace métaphysique, l'espace géométrique; Possibilité d'un espace à 4 ou à n dimensions)
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Nys donne une présentation de la métagéométrie (origine et orientation des géométries nouvelles)
Référence bibliographique
<p>Lobatschefski</p>
<p>Riemann</p>
<p>Mansion, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/120" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Premiers principes de la Métagéométrie ou Géométrie générale</a><span> », </span><span>in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.3, Louvain, 1894, pp. 143-170</span></p>
Mansion, <span>« </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/121" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Premiers principes de la Métagéométrie ou Géométrie générale (suite)</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t.3, Louvain, 1894, pp. </span><span>242-259</span>
<p>Poincaré, <em>La science et l’hypothèse</em>, Paris, Flammarion, 1903</p>
<p>De Tilly<em>, </em><em>Mathesis </em>(supplément à la livraison de décembre 1893)</p>
<p>Léchalas, <em>Étude sur l’espace et le temps</em>, Alcan, Paris, 1910</p>
<p>Léchalas, "La géométrie des espaces à paramètre positif", <em>Annales de philosophie chrétienne</em>, 1891</p>
<div>Calinon, "L’indétermination géométrie de l’univers"</div>
<div>, <em>Revue Philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1893</div>
<div><span></span></div>
<p>Poincaré, <em>Revue des Sciences purs et appliquées</em>, 1891</p>
<p>Boucher, <em><span>Essai sur l’hyperespace</span></em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<div><span></span></div>
<p>Russell, <em>Essay of the foundations of Geometry</em>, Cambridge, University Press, 1897</p>
<p>Fouillée, <em>La pensée et les nouvelles écoles antiintellectualistes</em>, Paris, Alcan, 1911</p>
<p>Warrain, <em>L’espace</em>, Paris, Fischbacher, 1907</p>
<p>Andrade, "Les bases expérimentales de la géométrie euclidienne", <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1891</p>
<p>Russell, "Les axiomes euclidiens sont-ils empiriques ?", <em>Revue de Métaphysique et de morale</em>, 1898</p>
<p>Carra de Vaux, "A propos de la définition de la ligne droite", <em>Revue de Philosophie</em>, 1902-1903</p>
<p>Guillaume, "La théorie de la relativité", <em>Revue de Métaphysique et de morale</em>, 1920</p>
<p>Ribot, <em>L’évolution des idées générales</em>, Paris, Alcan, 1909</p>
<p>Renouvier, <em>L’Année philosophique</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Summa contra gentes</em></p>
<p>Delaporte, <em>Essai philosophie sur les géométries non euclidiennes</em>, Paris, Naud, 1903</p>
<p>Meyerson, <em>Identité et réalité</em>, Paris, Alcan, 1912</p>
<p>Milhaud, "La géométrie non euclidienne", <em>Revue Philosophique</em>, 1888</p>
<p>De Broglie, "La géométrie non euclidienne", <em>Annales de Philosophie Chrétienne</em>, 1890</p>
<p>Carra de Vaux, "Philosophie positive de la métagéométrie", <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1898-1899</p>
<p>Sorel, "Discussion sur la géométrie non euclidienne", <em>Revue philosophique de la France et de l'étranger</em>, 1891</p>
<div>Delboeuf, <em><span>Prolégomènes philosophiques de la géométrie</span></em></div>
<div><span></span></div>
<p>Zöllner, <em>Wissenschaftliche Abhandlungen</em></p>
<p>Gutberlet, <em>Die neue Raumtheorie</em>, 1882</p>
<p>Wundt, <em>Logik</em>, Stuttgart, 1906</p>
<div>Mansion, "Sur la portée philosophique des géométries non euclidiennes", <em>Annales de la Société scientifique de Bruxelles</em></div>
<div><span></span></div>
<p>Russell, "Les axiomes propres à Euclide sont-ils empiriques ?", <em>Revue de métaphysique et de morale</em>, 1898</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys présente et discute les implications épistémologiques et métaphysiques des géométries nouvelles sur la notion d'espace à partir des interventions de Mansion, Poincaré, De Tilly, Léchalas, Calinon, Boucher, Russell, Fouillée, Warrain, Andrade, Carra de Vaux, Renouvier, Ribot, Delaporte, Meyerson, Milhaud, De Broglie, Sorel, Delboeuf, Zöllner, Gutberlet et Wundt
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'homogénéité de l'espace</em> est le vingt-et-unième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1921, l'intervention a pour objectif d'examiner les conséquences de la métagéométrie sur la thèse de l'homogénéité de l'espace, de présenter et de discuter les implications épistémologiques et métaphysiques des géométries nouvelles sur la notion d'espace<a></a><span>[1].</span></p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« La question de l’homogénéité spatiale a suscité de vives controverses, depuis l’introduction, dans la science, de la métagéométrie. (…) Alors que la géométrie classique revendique, dit-on, comme un de ses principes fondamentaux, l’homogénéité absolue de l’espace, les géométries nouvelles qui constituent ensemble la métagéométrie, conduisent de toute nécessité à l’hypothèse d’un espace hétérogène. La conception géométrique traditionnelle qui élevait la doctrine de l’homogénéité spatiale à la hauteur d’un dogme scientifique et métaphysique, ne doit-elle donc pas être mise sur le même pied que les conceptions rivales plus jeunes, mais tout aussi pleines d’avenir ? Telle est d’ordinaire, la première des deux formes sous lesquelles se présente actuellement le problème de l’homogénéité de l’espace. » (Nys (1921), pp. 140-141)</p>
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Title
A name given to the resource
Homogénéité de l'espace (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1904
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
11
Pagination
35-57
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1904_num_11_41_1824</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Deville</p>
Commentaire Référence bibliographique
« Les tenants du thomisme rajeuni l'ont compris et ils sont essayé de renverser la barrière que, de commun accord, chimistes et physiciens avaient pplacée entre ces deux départements de la philosophie naturelle. La raison principale de cet essai de réductionn est le phénomène de "dissociation" découvert autrefois par Deville. » (Nys (1904), p. 37)
<div><span></span></div>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'Hylémorphisme dans le monde inorganique</em> est le douzième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1904, l'intervention a pour objectif d'examiner si les faits scientifiques, invoqués contre l'hypothèse thomiste de l'Hylémorphisme inorganique, sont réellement pour celle-ci une pierre d'achoppement ou plutôt s'ils ne sont pas autant de témoignages précieux à relever en sa faveur.</p>
Cité par
<p>Nys, « Discussion sur certaines théories cosmologiques (suite) », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t. 12, Louvain, 1905, pp. 316-338.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Hylémorphisme dans le monde inorganique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1903
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
10
Pagination
5-23
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_37_1778" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_37_1778</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Théorie atomique
Thèse - Objectif
Montrer le bien fondé de la théorie de l'individualité atomique
Examiner les faits en faveur de la théorie de l'individualité atomique (Tous les atomes sont susceptibles d’une existence propre; L’atome est dans le corps simple le véritable individu fonctionnel; Les atomes sont les vrais dépositaires des propriétés des corps simples; L’hypothèse de l’individualité atomique se justifie par les conséquences de la théorie antagoniste)
Combattre les arguments énoncés à l'encontre de l'unité individuelle des atomes
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas<em>, </em><em>Sum. Theol.</em></p>
<p>Saint-Thomas<em>, </em><em>De natura materiae</em></p>
<p>Avogadro</p>
<p>De Munnynck</p>
<p><span>Swarts, </span><em>Précis de chimie… exposée au point de vue des théories modernes</em><span>, Gand, Hoste.</span></p>
<p>Lothar Meyer, <em>Les théories modernes de la chimie</em><em>, </em>Paris, Carré, 1887</p>
<p>Nys, « La nature du composé chimique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t.5, Louvain, 1898, pp. 172-192</p>
<p>Nys, « La nature du composé chimique (suite et fin) », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t.5, Louvain, 1898, pp. 388-404</p>
<p>Mendéleef</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys renvoie à l’intervention de de Munnynck au congrès de Fribourg (1898). De Munnynck est partisan de l’individualité moléculaire du coprs et adversaire de l’existence atomique : </p>
<p>« Au Congrès tenu à Fribourg en 1898, le R. P. de Munnynck nous a fait l’honneur de discuter nos idées sur l’unité individuelle des atomes dans es coprs simples. Notre opinion était alors ce qu’elle est aujourd’hui. Seulement, les dix lignes que nous lui avions consacrées dans Le problème cosmologique, ne contenaient qu’une ébauche ou plutôt une indication incomplète des preuves dont elle se réclame à l’heure présente. C’est pourquoi nous avons cru nécessaire de lui donner ici tout le développement qu’elle comporte. Notre sympathique contradicteur, partisan convaincu de l’individualité moléculaire du corps simple et par conséquent adversaire irréductible de l’existence atomique, a naturellement soulevé contre notre théorie bon nombre de difficultés. C’est un devoir pour nous de les rencontrer, d’autant plus qu’elles résument tout ce qui peut être dit de plus sérieux sur ce point. Du choc des idées, dit le vieil adage, jaillit la lumière. Peut-être aurons-nous l’avantage, en exposant sous un jour nouveau l’une des faces du problème, d’en donner une connaissance plus exacte, et d’ouvrir ainsi la voie à une solution définitive. » (Nys (1903), p. 17)</p>
<p>Nys cite Swarts au sujet de la difficulté d’attribuer à la molécule des composés une unité proprement dite :</p>
<p>« Bien plus, il est des cas où il semble bien difficile d’attribuer à la molécule des composés une unité proprement dite. « L’application exclusive de l’hypothèse d’Avogadro à la détermination du poids moléculaire, écrit M. Swarts, peut également nous induire en erreur. On sait en effet que des groupements particulaires complexes, formés par la juxtaposition de plusieurs molécules, peuvent exister à l’état gazeux, et se maintenir parfois bien au-delà du point d’ébullition. On connaît quelques composés additionnels, tels que Al2Cl6 + NaCl, volatils sans décomposition, et dans lesquels la chaleur n’a pas rompu l’association formée par des molécules évidemment distinctes. » » (Nys (1903), pp. 19-20)</p>
<p>Nys cite Lothar Meyer sur le fait que l’atome du corps simple, dégagé des liens qui l’enchaînent dans l’édifice moléculaire, révèle une activité plus grande que dans son état d’association :</p>
<p>« Dès lors, qu’y a-t-il d’étonnant qu’au dernier stade la division, l’atome du corps simple, dégagé des liens qui l’enchaînaient dans l’édifice moléculaire, révèle une activité plus grande que dans son état d’association ? le fait contraire devrait nous surprendre. « Si l’on n’admettait pas, écrit Lothar Meyer, que les corps simples à l’état libre, sont composés non pas d’atomes isolés mais de groupes d’atomes liés entre eux, beaucoup de propriétés des éléments deviendraient énigmatiques, tandis que par cette hypothèse elles s’expliquent naturellement. Il serait difficile de comprendre pourquoi ces éléments, qui à l’état simple n’ont que de faibles affinités, peuvent former plus facilement des combinaisons quand ils sont à l’état naissant. Ce problème s’éclaircit aussitôt, si l’on admet que les atomes groupés régulièrement à l’état libre sont reliés ensemble pour former des molécules, et qu’à l’état naissant les atomes sont isolés. Dans le premier cas, avant qu’un atome puisse former une nouvelle combinaison, il faut vaincre la force qui maintient cet atome lié aux autres, jamais dans le second cas, à l’état naissant, il n’y a pas d’obstacle de ce genre et les atomes isolés peuvent beaucoup plus facilement donner naissance à des combinaisons. » » (Nys (1903), pp. 21-22)</p>
<p>« Les atomes sont les vrais dépositaires des propriétés des corps simples. – Lorsqu’on range les éléments en séries horizontales d’après la valeur croissante de leurs poids atomiques, on remarque les propriétés chimiques et physiques varient suivant une progression périodique, d’ordinaire en partie ascendante, en partie descendante. Cette belle découverte est due à Mendéleef. » (Nys (1903), p. 14)</p>
Discute
<p>De Munnynck</p>
Commentaire Discute
<p>Nys renvoie à l’intervention de de Munnynck au congrès de Fribourg (1898). De Munnynck est partisan de l’individualité moléculaire du coprs et adversaire de l’existence atomique : </p>
<p>« Au Congrès tenu à Fribourg en 1898, le R. P. de Munnynck nous a fait l’honneur de discuter nos idées sur l’unité individuelle des atomes dans es coprs simples. Notre opinion était alors ce qu’elle est aujourd’hui. Seulement, les dix lignes que nous lui avions consacrées dans Le problème cosmologique, ne contenaient qu’une ébauche ou plutôt une indication incomplète des preuves dont elle se réclame à l’heure présente. C’est pourquoi nous avons cru nécessaire de lui donner ici tout le développement qu’elle comporte. Notre sympathique contradicteur, partisan convaincu de l’individualité moléculaire du corps simple et par conséquent adversaire irréductible de l’existence atomique, a naturellement soulevé contre notre théorie bon nombre de difficultés. C’est un devoir pour nous de les rencontrer, d’autant plus qu’elles résument tout ce qui peut être dit de plus sérieux sur ce point. Du choc des idées, dit le vieil adage, jaillit la lumière. Peut-être aurons-nous l’avantage, en exposant sous un jour nouveau l’une des faces du problème, d’en donner une connaissance plus exacte, et d’ouvrir ainsi la voie à une solution définitive. » (Nys (1903), p. 17)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p>L'individu dans le monde inorganique est le onzième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1903, l'intervention a pour objectif de montrer le bien fondé de la théorie de l'individualité atomique (Tous les atomes sont susceptibles d’une existence propre<a></a>[1]; L’atome est dans le corps simple le véritable individu fonctionnel; Les atomes sont les vrais dépositaires des propriétés des corps simples; L’hypothèse de l’individualité atomique se justifie par les conséquences de la théorie antagoniste) et de combattre les arguments énoncés à l'encontre de l'unité individuelle des atomes. </p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>« Les atomes de tous les corps simples ont l’aptitude naturelle à exister isolément. Tel est le langage es faits. Cet argument tend uniquement à prouver que l’atome n’est pas, comme le soutiennent certains modernes, un être imaginaire ou une fiction utile. En montrant que non seulement il peut exister mais qu’il existe en fait, au moins d’une existence passagère, nous écartons du débat une première opinion antiatomiste ; de la sorte, nous n’avons plus à résoudre que la question de savoir si l’existence de l’atome dans le corps simple est essentiellement transitoire ou permanente. » (Nys (1903), pp. 12-13)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Individu dans le monde inorganique (L')
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophie
Année de publication
1913
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
20
Pagination
397-399
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_79_2071_t1_0397_0000_2" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_79_2071_t1_0397_0000_2</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie de Lemaire
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>J. Lemaire, <em>Cosmologia sive philosophia mineralium</em>, Mechliniae, 1913</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L'ouvrage de Lemaire est une présentation des thèses les plus importants de la cosmologie. Il est destiné aux étudiants du séminaire :</p>
« Les propriétés passives ou inertes de la matière, notamment la quantité, l’étendue et les réalités qui s’y rattachent, tels l’espace, le lieu interne et externe ; les propriétés actives qu’on a coutume de répartir en trois classes, propriétés physiques, chimiques et mécaniques, ainsi que le temps qui leur est apparenté, tel est tout indiqué l’objet d’étude qui s’impose à l’attention du cosmologue. L’auteur y consacre une partie relativement considérable de son livre. (…) L’étude des propriétés actives de la matière amène naturellement l’examen critique des système cosmologiques : le mécanisme, le dynamisme et l’atomisme dynamique (…). A cette occasion se posait le délicat problème de la nature des composés chimiques. (…) Enfin, un dernier chapitre est consacré aux principes et aux preuves de la doctrine scolastique sur la constitution de la substance corporelle. (...) Dans ce petit travail de 128 pages, le jeune professeur a su condenser en un exposé clair, méthodique et substantiel toutes les thèses les plus importantes de la cosmologie. Il l'a fait suivant une méthode qui répond spécialement aux exigences de l'enseignement de la philosophie dans un séminaire. » (Nys (1913), pp. 398-399)
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>J. Lemaire, prof. in Seminario minori Mechliniensi, Cosmologia sive philosophia mineralium</em> est le douzième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1913, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de cosmologie de Lemaire. </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
J. Lemaire, prof. in Seminario minori Mechliniensi, Cosmologia sive philosophia mineralium
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1925
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
103-105
Type d'intervention
Compte-Rendu
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_5_2400_t1_0103_0000_1" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1925_num_27_5_2400_t1_0103_0000_1</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter l'ouvrage de cosmologie de Dario
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae, Paris, Beauchesne, 1923</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Dario a pour objectif d’étudier les problèmes situés aux confins des sciences et de la philosophie et ayant trait à la constitution de la matière. L’étude est divisée en trois livres :</p>
<p>« Le livre premier est consacré à la quantité et à ses multiples attributs : l’étendue, le nombre, l’espace et notamment l’espace kantien, les géométries non euclidiennes, la masse, l’infini mathématique, tels sont les principaux sujets exposés et discutés dans cette partie. L’autre n’admet pas la possibilité d’une multitude infinie actuelle. Parmi les nombreuses théories sur l’espace, il donne ses préférences à la théorie suarézienne qui réduit l’espace à une simple représentation mentale ou imaginaire d’étendue pénétrable par la matière. Le livre second traite des questions relatives à l’activité des corps. On y trouve une étude sur l’action à distance, le temps, le mouvement. On y trouve une étude sur l’action à distance, le temps, le mouvement, la conception mécanique des activités corporelles, des notions de thermodynamique et d’énergétique, une discussion sur la méthode et la valeur de la physique, sur les lois de la nature, le miracle, le déterminisme et la finalité dans le monde purement matériel. (…) Le troisième livre comprend d’abord un exposé détaillé des théories modernes sur la structure des gaz, des liquides, des solides, des cristaux et colloïdes, sur la composition et la structure des atomes, sur la constitution électronique de la matière. » (Nys (1923), pp. 103-104)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae </em>est le treizième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1923, l'intervention a pour objectif de présenter l'ouvrage de cosmologie de Dario.</p>
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
J.-M. Dario, S. J., Praelectiones cosmologiae
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1912
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
19
Pagination
515-536
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_76_2035" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_76_2035</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Classer et examiner les différentes formes du monisme
Faire la critique des principes du monisme
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Klimke, <em>Der Monismus und seine philosophischen Grundlagen</em>, Freiburg, 1911</p>
<p>Lamettrie</p>
<p>Holbach</p>
<p>Büchner</p>
<p>Vogt</p>
<p>Brücke</p>
<p>Boscowich</p>
<p>Carbonnelle</p>
<p>Ratzenhofer</p>
<p>Ostwald</p>
<p>Haeckel</p>
<p>Willems Haacke</p>
<p>Marcinowski</p>
<p>Beneke</p>
<p>Deussen</p>
<p>Noiré</p>
<p>Eisler</p>
<p>Paulsen</p>
<p>Fouillée</p>
<p>Vacherot</p>
<p>Lachelier</p>
<p>Ward Broddley</p>
<p>Wundt</p>
<p>Hegel</p>
<p>Schelling</p>
<p>Fichte</p>
<p>Höffding</p>
<p>Jerusalem</p>
<p>James Ladd</p>
<p>Vahler</p>
<p>Mach</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Fechner</p>
<p><span>Oerstedt</span></p>
<div><span></span></div>
Commentaire Référence bibliographique
<p>L’ouvrage de Klimke dédié au monisme donne l’occasion à Nys de réaliser une étude des différentes formes du monisme :</p>
<p>« Le R.P. Klimke s’est donné la tâche d’exposer ces multiples systèmes, de les classer suivant un ordre méthodique, et de les soumettre à un examen critique. Tâche difficile qui suppose l’étude d’une littérature considérable, des connaissances scientifiques et philosophiques étendues, un esprit suffisamment synthétique pour saisir d’emblée toutes les idées principielles des systèmes sans s laisser absorber par le détail. » (Nys (1912), p. 515)</p>
<p>Lamettrie, Holbach, Büchner, Vogt, Brücke sont pour Nys les représentants du monisme mécanique :<br /><br />« Pour les tenants de cette doctrine, il n’y a dans l’univers que deux facteurs inséparables, la matière homogène et le mouvement local. La force est une abstraction à laquelle ne répond aucune réalité concrète autre que le mouvement et ses modes divers. L’élément qualitatif se trouve banni au profit exclusif de l’élément quantitatif. Les deux réalités constitutives du monde qui, en fait, dépendent essentiellement l’une de l’autre et forment dans leur indéniable union ce que nous appelons la matière, ces deux réalités, dit-on, jouissent d’une indépendance absolue à l’égard de tout principe extrinsèque. (…) On sait avec quelle énergie digne d’une meilleure cause, de Lamettrie, d’Holbach, Büchner, Vogt, Brücke et bien d’autres s’attachèrent à la défense de ce système » (Nys (1912), p. 518)</p>
<div><span>Leibniz, Boscowich, Carbonnelle, Ratzenhofer sont pour Nys les représentants du monisme dynamique : <br /><br />« A l’encontre du monisme mécanique qui prétend identifier la force avec le mouvement, ou plutôt éliminer de la conception de la nature tout agent dynamique qualitatif, le monisme dynamique refuse complètement au mouvement tout pouvoir d’action et attribue celui-ci à la force. Pour lui, la nature est un foyer d’activité et de vie qui se révèle uniquement à nous par l’incessante action qu’elle exerce sur nos organes sensoriels. (…) Leibniz fut le fondateur du dynamisme ; Boscowich, Carbonnelle lui donnèrent un cachet scientifique, Ratzenhofer le transforma en monisme dynamique. » (Nys (1912), p. 519)</span></div>
<div><span></span></div>
<p>Ostwald est pour Nys le représentant du monisme énergétique :</p>
<br /><div><span>« Le concept de force a une signification restreinte. Comme tel il ne peut embrasser l’espace, le temps, l’étendue et d’autres réalités qui remplissent cependant un certain rôle dans les changements du monde matériel. Le concept d’énergie, au contraire, est assez large pour s’étendre à tous les phénomènes et à leurs particularités, en sorte que toute réalité quelconque peut être regardée soit comme élément constitutif, soit comme un mode de l’énergie. (…) Ce monisme professé par Ostwald et quelques physiciens modernes aboutit, comme d’ailleurs les deux systèmes précédents, à l’identification complète de tous les phénomènes physiques, psychiques et intellectuels, ainsi qu’à la réduction des activités la vie rationnelle aux activités de la matière. » (Nys (1912), p. 519)</span></div>
<div><span></span></div>
<div><span>Haeckel, Willems Haacke, Marcinowski sont pour Nys les représentants du monisme hylozoïste : <br /><br />« Les hylozoïstes admettent que la matière étendue est partout animé d’un principe psychique, c’est-à-dire d’un principe doué de sensation et de volonté. (…) Défendu par Willems Haacke, Marcinowski, etc., ce monisme fut aussi, sauf quelques légères retouches, le système préféré de Haeckel. » (Nys (1912), pp. 519-520)</span></div>
<div><span></span></div>
<p>Beneke, Deussen, Noiré, Eisler, Paulsen, Fouillée, Vacherot, Lachelier, Ward Broddley, Wundt sont pour Nys les représentants du monisme spiritualiste :<br /><br />« Pas plus que le monisme matérialiste, ce nouveau système ne cherche à découvrir dans l’ultra-phénomène ou dans une réalité sous-jacente le principe unique constitutif de l’univers. En un mot, il est phénoménal. Mais tandis que le monisme précédent réduit l’esprit à la matière et prétend le faire jaillir de la matière, le monisme spiritualiste réduit la matière à l’esprit, la déduit de l’esprit ou la regarde comme une manifestation inférieure de l’esprit. (…) Mais de nombreux philosophes se sont inspirés de leurs idées pour construire le monisme spiritualiste ou d’autres système très apparentés. Citons parmi les principaux : Beneke, Deusen, Noiré, Eisler et même Paulsen en Allemagne, Fouillée, Vacherot, Lachelir en France, Ward Broddley en Angleterre, etc. » (Nys (1912), p. 521)</p>
<p>Hegel, Schelling et Fichte sont pour Nys les représentant du monisme transcendantal et rationaliste : <br /><br />« Hegel, Schelling et Fichte comptent parmi les représentants les plus marquants de ce système. D’ordinaire, ces philosophes partent de l’idée d’être, identifient la pensée et son objet, attribuent à l’être concret les propriétés qui n’appartiennent qu’à l’être abstrait. Leur méthode est essentiellement déductive. C’est au moyen de la pure dialectique qu’ils prétendent construire avec la notion d’être ou du moi le monde réel physique et psychique. Ils admettent aussi comme postulat la possibilité ou même la nécessité d’une science absolue. En d’autres termes, les sciences et la philosophie doivent, d’après eux, se déduire d’un seul principe supérieur. » (Nys (1912), p. 523)</p>
Fechner et Oerstedt sont pour Nys les représentant du monisme transcendantal et cosmologique :<br /><br /><div><span>« Comme son nom l’indique, c’est dans la nature même que ce système prend son point d’appui. Le monde, dit Fechner, est marqué au coin d’une admirable unité, d’une étonnante harmonie. (…) En réalité, le monde est un véritable organisme animé, vivant, régi par un système de lois harmoniques, pénétré de l’esprit de Dieu. Le monde et l’être divin, ajoutent Fechner et Oerstedt, forment donc en réalité un seul et même être qui comprend dans son unité absolue l’être physique et l’être psychique. » (Nys (1912), p. 524</span></div>
<div><span></span></div>
<div><span>Höffding, Paulsen, Eisler, Jerusalem, James Ladd, Vahle sont pour Nys les représentants du monisme de l'actualité. </span></div>
<div><span></span></div>
<p>Nys examine les principes du monisme de la théorie de la connaissance à partir de la théorie de l'immanence et de la philosophie de Mach (Nys (1912), pp. 530-532)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Le Monisme </em>est le dix-huitième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1912, l'intervention a pour objectif de classer et d'examiner les différentes formes du monisme métaphysique (matérialiste (mécanique, dynamique, énergétique, hylozoïste); spiritualiste; transcendantal (rationaliste, cosmologique, évolutionniste, de l'actualité, psychophysique)) et du monisme de la théorie de la connaissance. Cet examen le conduit à réaliser une critique générale du monisme. </p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Monisme (Le)
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1922
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
170-194
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_94_2306" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_94_2306</a></p>
Référence bibliographique
<p>Descartes, <em>Principes</em></p>
<p>Balmès,<em> Philosophie fondamentale</em>, Liège, Lardinois, 1852</p>
<p>Kant, <em>Premiers principes de la science de la nature</em>, Paris, Alcan, 1891</p>
<p>Duhamel, <em>Des méthodes dans les sciences de raisonnement</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1870</p>
<p>Appell et Chapuis, <em>Leçons de mécanique élémentaire à l'usage des c'asses de première</em>, Paris, Gauthier-Villars</p>
<p>Mach, <em>La mécanique</em>, Paris, Hermann, 1904</p>
<p>Petzoldt, <em>Das Gesetz der Endentigkeit Vierteljahrschrift für Wissenschaftliche Philosophie</em></p>
<p>H. Poincaré, <em>Dernières pensées</em>, Paris, Flammarion, 1920</p>
<p>Moch, <em>La relativité des phénomènes</em>, Flammarion, 1921</p>
<p>Rougier, <em>La matière et l'énergie</em>, Gauthier-Villars, 1921</p>
<p>Einstein</p>
<p>Bergson, <em>Matière et mémoire</em>, Paris, Alcan, 1896</p>
<p>Leibniz, <em>Specimen dynamicum</em></p>
<p>Morus, <em>Scripta philosophica</em></p>
<p>Carl Neumann, <em>Ueber die Pnncipien der Galilei Newton' schen Théorie</em>, Leipzig, 1870</p>
<p>Newton, <em>Principia</em></p>
<p>Euler, <em>Theoria motus Corporum sohdorum</em>, 1812</p>
<p>Duhem, <em>Le mouvement absolu et le mouvement relatif</em>, 1909</p>
<p>Jean Buridan, <em>Quaestiones in libros de physica auscultatione</em></p>
<p>Duns Scot, <em>Qaaestiones quodibetales</em></p>
<p>Guillaume de Conches, <em>Philosophicarum et astronomicarum institutionum</em></p>
<p>Gilbert de la Porrée</p>
<p>Marsille d'Inghen, <em>Qaaestiones supra libros Physicorum</em></p>
<p>Gaetan de Thiene, <em>Supra octo libros Physicorum</em></p>
<p>Paul de Venise, <em>Expositio super octo libros Physicorum</em></p>
<p>Suarez, <em>Metaphysica</em></p>
<p>Vasquez</p>
<p>De Luqo, <em>De Eucharistia</em></p>
<p>Sylvestre Maurus, <em>Questiones philosophicae</em>, Paris, Bloud et BArral, 1876</p>
<p>De San, <em>Institutiones metaphysicae speaalis</em>, 1881</p>
<p>Pesch, <em>Institutiones philosophiae naturalis</em>, 1897</p>
<p>Lahousse, <em>Praelectiones metaphysicae specialis Cosmologia</em>, 1896</p>
<p>De Backer, <em>Institutiones metaphysicae specialis</em>, 1899</p>
<p>De Backer, <em>Institutiones metaphysicae specialis</em>, 1899</p>
<p>Bergson, <em>Revue de métaphysique et de morale</em>, 1913</p>
<p>Pierre Tataret, <em>Commentana in libros Philosophiae naturalis et Metaphysicae Aristotelts Physicorum</em></p>
<p>Walter Burley, <em>Super octo libros physicorum</em></p>
<p>Remer, <em>Summa praeledionum pfulosophiae scolasticae</em></p>
<p>Schneid, <em>Die philosophische Lehre von Zeit und Raum</em>, 1886</p>
<p>Joannes k S. Thomas, <em>Philosophia naturalis</em>, 1883</p>
<p>Poinsot, <em>Théorie nouvelle de la rotation des corps</em>, Paris, 1852</p>
Neumann, <em>Ueber die Principien der Gililei Newton'schen Théorie</em>, Leipzig, 1870
<p>Painlevé, "Les axiomes de la Mécanique et le principe de causalité",<em>Bulletin de la Société française de philosophie</em>, 1905</p>
<p>Flammarion, "Le mouvement de la terre et la théorie du mouvement absolu", <em>Bulletin de la Société astronomique de France</em>, août 1903</p>
<p>Anspach, "La tene tourne t-elle?", <em>Revue de l'Université de Bruxelles</em>, novembre et décembre 1903</p>
<p>Muller, <em>Das Problem des absoluten Raumes</em>, 1911</p>
<p>Andrade, "Les idées directrices de la Mécanique", <em>Revue philosophique</em>, 1898, p. 400</p>
<p>Lodge, <em>Nature</em>, 1894</p>
<p>Basset, <em>Nature</em>, 1894</p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Présenter les arguments métaphysiques et scientifiques invoqués en faveur de la théorie relativiste du mouvement
Montrer l’insuffisance de la théorie relativiste du mouvement
Présenter les arguments scientifiques et métaphysiques invoqués en faveur de la théorie réaliste du mouvement
Défendre et justifier la conception réaliste et absolutiste du mouvement
Acculturation
Non
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys cite Bergson pour expliquer le succès de la théorie relativiste du mouvement :</p>
<p>« Le succès de la théorie relativiste est certes extraordinaire. Depuis une dizaine d’années surtout, il faut presque un certain courage pour ne pas se ranger parmi ses partisans. Quelle est l’origine, quelle est la cause de ce succès ? Il faut l’attribuer, croyons-nous, à la méthode couramment employée en mathématiques et à l’influence chaque jour croissante des mathématiques dans la construction même des sciences naturelles. Qu’on nous permette de citer à ce sujet une page spécialement remarquable de M. Bergson. » (Nys (1922), p. 178)</p>
<div><span>Nys renvoie aux discussions de Leibniz et Morus des arguments des relativistes</span></div>
<div><span></span></div>
<p>Nys conclut son article avec le témoignage et la position de Duhem :<br /><br />« Au terme de son ouvrage sur le mouvement absolu et le mouvement relatif, Duhem formule, à ce sujet, des conclusions qui veulent être signalées, à raison de leur importance et du crédit que leur confère la compétence spéciale de leur auteur : (…) « La théorie physique nous conduit jusqu’au seuil d’une affirmation métaphysique qu’il nous est presque impossible de ne pas formuler : Les mouvements relatifs, seuls constatables expérimentalement en la nature concrète, seuls accessibles aux représentations de la cinématique, ne sont pas choses premières et irréductibles ; ils sont les résultats, les conséquences de mouvements absolus, transcendants à toute observation et à toute représentation géométrique. » Cette mise au point du rôle du physicien et du métaphysicien en cette question ardue du mouvement absolu, ainsi que les conclusions qui en découlent, s’accordent si bien avec nos vues qu’il nous est permis d’y souscrire sans réserve. Mais pareil jugement, porté par un des plus illustres physiciens de notre époque, et qui est à la fois doublé d'un philosophe a aussi une autre importance. En nous montrant cet accord entrevu et même presque exigé entre les indications de la physique sur la réalité du mouvement absolu et les affirmations de la métaphysique, Duhem nous fait voir en même temps combienles
spéculations philosophiques, en apparence les plus subtiles et les plus transcendantes, constituent cependant le couronnement naturel des sciences de la matière. » (Nys (1922), pp. 193-194)</p>
Nys présente les arguments métaphysiques et/ou scientifiques invoqués en faveur de la théorie relativiste du mouvement à partir des écrtis de Descartes, Balmès, Kant, Duhamel, Appell, Chapuis, Mach, Petzoldt, Poincaré, Moch, Rougier, Einstein.
Nys présente les arguments métaphysiques et/ou scientifiques invoqués en faveur de la théorie absolutiste du mouvement à partir des écrtis de Neumann, Newton, Euler, Duhem, Buridan, Duns Scot, Guillaume de Conches, Gilbert de la Porrée, Marsille d'Inghen, Gaetan de Thiene, Paul de Venise, Suarez, Vasquez, De Luqo, Sylvestre Maurus, De San, Pesch, Lahousse, De Backer, Willems, Bergson, Pierre Tataret, Walter Burley, Remer, Schneid, Joannes, Poinsot, Painlevé, Flammarion, Anspach, Muller, Andrade, Lodge, Basset
Discute
<p>Descartes, Balmès, Kant, Duhamel, Appell, Chapuis, Mach, Petzoldt, Poincaré, Moch, Rougier, Einstein</p>
<p>Descartes, <em>Principes</em></p>
<p>Balmès,<em> Philosophie fondamentale</em>, Liège, Lardinois, 1852</p>
<p>Kant, <em>Premiers principes de la science de la nature</em>, Paris, Alcan, 1891</p>
<p>Duhamel, <em>Des méthodes dans les sciences de raisonnement</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1870</p>
<p>Appell et Chapuis, <em>Leçons de mécanique élémentaire à l'usage des c'asses de première</em>, Paris, Gauthier-Villars</p>
<p>Mach, <em>La mécanique</em>, Paris, Hermann, 1904</p>
<p>Petzoldt, <em>Das Gesetz der Endentigkeit Vierteljahrschrift für Wissenschaftliche Philosophie</em></p>
<p>H. Poincaré, <em>Dernières pensées</em>, Paris, Flammarion, 1920</p>
<p>Moch, <em>La relativité des phénomènes</em>, Flammarion, 1921</p>
<p>Rougier, <em>La matière et l'énergie</em>, Gauthier-Villars, 1921</p>
<p>Einstein</p>
Commentaire Discute
<p>Nys discute les arguments métaphysiques et/ou scientifiques invoqués en faveur de la théorie relativiste du mouvement à partir des écrits de Descartes, Balmès, Kant, Duhamel, Appell, Chapuis, Mach, Petzoldt, Poincaré, Moch, Rougier, Einstein.</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>N'y a-t-il dans l'univers que des mouvements relatifs ? </em>est le vingt-troisième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1922, l'intervention a pour objectif, après avoir discuté les arguments métaphysiques et scientifiques invoqués en faveur de la théorie relativiste du mouvement, de défendre la théorie réaliste du mouvement.
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Title
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N'y a-t-il dans l'univers que des mouvements relatifs ?
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
172-192
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1599" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_18_1599</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Exposer la conception scolastique du composé chimique selon laquelle le composé n'est pas un agrégat de substances élémentaires, mais une substance nouvelle, un être doué d'unité essentielle et d'une nature spécifique
Montrer que la théorie thomiste du composé chimique s'harmonise avec les données de l'expérience
Corriger les interprétations trop rigoristes qui ont été données de la théorie scolastique du composé chimique et qui rendaient cette théorie inacceptable et inconciliable avec les faits
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>De la génération et de la corruption</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De pluralitate formarum</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De mixtione elementarum</em></p>
<p>Nys, <em>Le problème cosmologique</em>, 1888</p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La nature du composé chimique </em>est le sixième article de fond publié par Nys dans la<span> </span><em>Revue néo-scolastique.</em><span><em> </em></span>Parue en 1898, l'intervention a pour objectif d'exposer la conception scolastique du composé chimique selon laquelle le composé n'est pas un agrégat de substances élémentaires<a></a><span>[1]</span>, mais une substance nouvelle, un être doué d'unité essentielle et d'une nature spécifique<a></a><span>[2]</span>. Nys est amené à corriger les interprétations trop rigoristes qui ont été données de la théorie scolastique du composé chimique et qui rendaient cette théorie inacceptable et inconciliable avec les faits.</p>
<p></p>
<p><a></a><span>[1]</span><span> </span>Cette thèse est défendue par la théorie de l’atomisme scientifique du composé chimique. Selon cette théorie, « le corps chimiquement composé est un agrégat de corps simples, une unité accidentelle formée d’éléments qui, dans son sein, conservent leur état substantiel propre » (Nys (1898), p. 174)</p>
<p><a></a><span>[2]</span><span> </span>« La conclusion générale qui se dégage de cette étude peut s’exprimer brièvement de la manière suivante : Le composé chimique n’est pas un agrégat de substances élémentaires, mais un être doué d’unité essentielle. Il contient toutes les bases matérielles de ses générations élevées à un nouvel état substantiel par une seule forme spécifique. Le principe nouveau qui lui donne sa nature distinctive est le substitut naturel des formes élémentaires disparues, et à ce titre, il en réunit les perfections essentielles dans son unité supérieure. Les propriétés du composé répondent à sa nature complexe. Elles sont en réalité multiples. Chaque élément constitutif s’y trouve représenté par un ensemble de qualités atténuées, en rapport avec les altérations qui ont nécessité sa transformation et avec les exigences de l’être nouveau dont il fait partie. Ces différents groupes ont pour sièges spéciaux les diverses parties du composé qui en rappellent les générateurs. » (Nys (1898), p. 192)</p>
<p> </p>
Cité par
<p>Nys, « L'individu dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t.10, Louvain, 1903, pp. 5-23.</p>
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Title
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Nature du composé chimique (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1898
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
5
Pagination
388-404
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_20_1624" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1898_num_5_20_1624</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Montrer les difficultés, les dangers et les illogismes d'une théorie scolastique rajeunie qui tente de concilier les principes de la théorie scolastique et les principes de la théorie atomiste du composé chimique en sacrifiant l’unité essentielle des composés inorganiques
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>De Anima</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De pluralitate formarum</em><span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>R. P. De Munnynck</p>
Commentaire Référence bibliographique
<span>Nys indique au lecteur que R. P. De Munnynck s’accorde avec l’interprétation de la théorie scolastique exposée dans Nys (1898) :</span>
<p><span>« Nous avons vu avec plaisir que le R. P. De Munnynck dans un remarquable travail présenté au dernier congrès des savants catholiques, à Fribourg, a mis en relief la nécessité d’élargir l’interprétation que la plupart des scolastiques modernes donnent à la formule traditionnelle « elementa virtute manent ». Les vues émises par le savant dominicain, s’accordent en tous points avec l’idée-mère développée dans la première partie de ce travail et formulée succinctement déjà dans notre dissertation <em>Le Problème cosmologique</em>. Nous sommes d’autant plus heureux de constater cette communauté d’opinions, que le R. P. ne connaissait pas alors nos vues à ce sujet : l’interprétation donnée lui était donc aussi personnelle. On ne rompt jamais sans crainte avec une tradition plusieurs fois séculaire. Aussi, nous aimons à souligner le précieux appui donné à cette interprétation nouvelle par le distingué Lecteur de Louvain. » (Nys (1898), p. 390)</span></p>
Intervention Citée
Oui
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La nature du composé chimique (suite et</em> fin<em>) </em><span>est le septième article de fond publié par Nys dans la</span><span> </span><em>Revue néo-scolastique.</em><span><em> </em></span><span>Parue en 1898, l'intervention a pour objectif de montrer les difficultés, les dangers et les illogismes d'une théorie scolastique rajeunie qui tente de concilier les principes de la théorie scolastique et les principes de la théorie atomiste du composé chimique en sacrifiant l’unité essentielle des composés inorganiques : <br /><br /></span>« En présence des difficultés créées par les sciences et spécialiement par la chimie moderne à la cosmologie de l’École, plusieurs philosophes, d’ailleurs partisans de la doctrine traditionnelle, se sont demandé s’il n’y avait pas lieu de tempérer les exigences de la théorie péripatéticienne sur la nature des composés chimiques, et d’admettre, conformément aux principes de l’atomisme scientifique, que tous les corps chimiquement composés ne sont que des agrégats de substances élémentaires. L’unie essentielle n’appartiendrait ainsi qu’auc éléments proprement dits, c’est-à-dire aux corps simples, et aux êtres doués de vie. Aussi bien, nous dit-on, cette concession ne fait que restreindre le champ d’application de la théorie générale, et partant ne saurait la compromettre. D’autre part, n’est-ce pas le moyen le plus simple et le plus radical de mettre fin à ce conflit perpétuel qui règne depuis tant d’années déjà entre la philosophie et les sciences ? Telle est la tendance nouvelle qui s’accentue lentement à raison de la grande simplicité de la solution proposée, menace d’ébranler chez un un bon nombre d’antiques convictions. C’est cette tendance conciliatrice que nous nous proposons d’examiner dans ce travail. » (Nys (1898), pp. 390-391). <br /><br />Nys met alors en relief le fait que cette théorie scolastique rajeunie n’élude pas les difficultés d’ordre scientifique liées aux composés chimiques, porte atteinte à un des principes fondamentaux de la théorie aristotélicienne (finalité immanente) et brise l’unité et l’harmonie de la théorie scolastique.<span class="apple-converted-space"> </span></p>
<p></p>
<p><span><br /><br /><br /></span></p>
Cité par
<p>Nys, « L'individu dans le monde inorganique », in <em>Revue Néo-Scolastique</em>, t.10, Louvain, 1903, pp. 5-23.</p>
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Title
A name given to the resource
Nature du composé chimique (suite et fin) (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
28-43
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_13_1528" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_13_1528</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Présenter la théorie thomiste du temps
Montrer que la théorie thomiste du temps se trouve en harmonie parfaite avec les données de l'expérience
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>Opusc. De tempore</em></p>
<p>Aristote, <em>Physique</em></p>
<p>Pictet, <em>Étude critique du matérialisme et du spiritualisme</em>, Paris, 1896</p>
<p>Guyau, <em>La genèse de l'idée de temps</em></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La notion de temps d'après saint Thomas d'Aquin </em>est le troisième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique<span>. </span></em>Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de présenter la théorie thomiste du temps et montrer son adéquation avec les données de l'expérience. </p>
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Title
A name given to the resource
Notion de temps d'après saint Thomas d'Aquin (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
367-374
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_16_1573" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_16_1573</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Montrer que le temps ne peut être rigoureusement réversible
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Breton, <em>Les Mondes</em>, décembre 1875</p>
<p>Carbonnelle, <em>Les confins de la science et de la philosophie</em></p>
<p>R. P. de San, <em>Institutiones metaphysicae specialis</em></p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>La notion de temps d'après saint Thomas d'Aquin (suite et fin) </em><span>est le cinquième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique<span>. </span></em><span>Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de montrer que le temps ne peut être rigoureusement réversible</span>
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Title
A name given to the resource
Notion de temps d'après saint Thomas d'Aquin (suite et fin) (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1897
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
4
Pagination
225-246
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Mathématiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Mathématiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_1563" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_1563</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Mécanique
Thèse - Objectif
Faire la preuve que le temps objectif et réel s'identifie avec le mouvement local et qu'il est physiquement impossible de trouver un temps réel et une mesure réelle du temps en dehors du mouvement
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Saint-Thomas, <em>Opusc. De tempore</em></p>
<p>Aristote, Physique</p>
<p>Balmès, <em>Philosophie fondamentale</em></p>
<p>Père Goudin, <em>Phys. I partie. Question III. du temps</em></p>
<p>Delboeuf, <em>Essai de logique scientifique</em></p>
<p>Goedseels, <em>Annales de la Société scientifique de Bruxelles</em>, années 1893-1894</p>
<p>Lechalas, <em>Étude sur l'espace et le temps</em></p>
<p>Boirac, <em>L'idée du phénomène</em></p>
<p>Delboeuf, « Notes sur la mécanique», in <em>Revue de Métaphysique et de morale</em>, juin 1897</p>
<p><em></em> </p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>La notion de temps d'après saint Thomas d'Aquin (suite) </em><span>est le quatrième article de fond publié par Nys dans la </span><em>Revue néo-scolastique<span>. </span></em><span>Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de faire la preuve que le temps objectif et réel s'identifie avec le mouvement local et qu'il est physiquement impossible de trouver un temps réel et une mesure réelle du temps en dehors du mouvement.</span></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Notion de temps d'après saint Thomas d'Aquin (suite) (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1894
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
1
Pagination
163-171
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences-Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1894_num_1_2_1371" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1894_num_1_2_1371</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique (physique, chimie, géologie, cristallographie, minéralogie)
Présenter l'objet propre de chacune des sciences du monde inorganique
Montrer que la cosmologie, contrairement aux sciences du monde inorganique qui sont limitées à l'étude des propriétés expérimentales de la matière, a pour objectif de déterminer la cause efficiente première, les causes constitutives ultimes et la cause finale du monde inanimé
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
Présentation générale des objets et méthodes des sciences du monde inorganique
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
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<p><em>Philosophie et Sciences dans l’étude du monde inorganique</em> est le premier article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1894, l’intervention a pour objectif de déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique. Après avoir examiné l’objet propre de chacune des sciences du monde inorganique (physique<a href="#_ftn1"><span>[1]</span></a>, chimie<a href="#_ftn2"><span>[2]</span></a>, géologie<a href="#_ftn3"><span>[3]</span></a>, cristallographie<a href="#_ftn4"><span>[4]</span></a>, minéralogie<a href="#_ftn5"><span>[5]</span></a>) et indiqué les limites d’investigation de ces sciences<a href="#_ftn6"><span>[6]</span></a>, Nys montre que la cosmologie a pour objet d’étude la détermination de la cause efficiente première, des causes constitutives ultimes et de la cause finale du monde inanimé.</p>
<p></p>
<p><a href="#_ftnref1"><span>[1]</span></a> « La physique a pour objet les propriétés communes de la matière. Elle étudie la pesanteur, le son, la chaleur, l’électricité, le magnétisme, la lumière, ainsi que le mouvement local qui accompagne l’exercice de toutes ces forces. » (Nys (1894), p. 164)</p>
<p><a href="#_ftnref2"><span>[2]</span></a> « La chimie se donne pour objet les transformations profondes et durables des substances corporelles ainsi que leur composition. » (Nys (1894), p. 167)</p>
<p><a href="#_ftnref3"><span>[3]</span></a> « La géologie embrasse les agglomérations plus ou moins considérables de particules minérales rassemblées par les lois naturelles. » (Nys (1894), p. 168)</p>
<p><a href="#_ftnref4"><span>[4]</span></a> « La cristallographie s’occupe d’un état particulier des substances matérielles, l’état cristallin. » (Nys (1894), p. 165)</p>
<p><a href="#_ftnref5"><span>[5]</span></a> « La minéralogie (…) est l’étude descriptive des minéraux dont se compose la croûte du globe. (Nys (1894), p. 166)</p>
<p><a href="#_ftnref6"><span>[6]</span></a> Les sciences du monde inorganique sont limitées à l’étude des propriétés expérimentales de la matière : « La physique, la minéralogie, la cristallographie, dans leur sphère propre, se proposent chacune comme idéal, la découverte d’une partie spéciale de l’ordre qui régit les activités et les manifestations sensibles de la nature matérielle. Cet ordre résulte de l’ensemble harmonieux des lois naturelles. » (Nys (1894), p. 170)</p>
Référence bibliographique
<p>Abbé Haüy</p>
<p>Avogadro</p>
<p>Ampère</p>
<p>Raoult</p>
<p>Van t'Hoff</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys reprend une citation de l'abbé Haüy pour illustrer l'étude de l'état cristallin réalisée par les cristallographes :</p>
« Il (le cristallographe) recherche quelle relation il y a lieu d'établir entre ces formes diverses et les substances qui les revêtent; il justifie par l'ensemble des faits cette loi d'une souveraine importance énoncée par l'abbé Haüy, il y a plus d'un demi siècle : "à toute espèce chimique correspond une forme cristallline spécifique."» (Nys (1894), p.165)
<p>Nys rappelle les théories et découvertes d'Avogadro, Ampère, Raoult et Van t'Hoff utilisés par les chimistes dans l'étude des transformations profondes et durables des substances corporelles et de leur composition :</p>
« Il (le chimiste) essaie même de pénétrer plus avant encore : guidé par une hypothèse vraisemblable due aux physiciens Avogadro et Ampère; s'inspirant d'aucunes fois des méthodes analogiques découvertes récemment par Raoult et Van t'Hoff; usant d'autres fois de l'isomorphisme ou de la méthode chimique proprement dite, il s'efforce de déterminer le poids de la plus petite quantité de matière qui soit capable d'exister en liberté et de représenter le corps sensible, en un mot la molécule. » (Nys (1894), pp.167-168)
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Title
A name given to the resource
Philosophie et Sciences dans l'étude du monde inorganique
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1894
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
1
Pagination
197-213
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1894_num_1_3_1377" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1894_num_1_3_1377</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique (physique, chimie, géologie, cristallographie, minéralogie)
Présenter les données scientifiques (loi expérimentale, théorie et hypothèse des sciences du monde inorganique) nécessaire pour mener une étude cosmologique du monde inanimé
Acculturation
Oui
Commentaire Acculturation
<p>À partir de la distinction entre les lois dûment établies et les hypothèses imaginées pour en fournir l'explication, Nys présente au public néo-thomiste les données scientifiques nécessaires de la physique, de la chimie, de la minéralogie, de la cristallographie et de la géologie pour mener une étude cosmologique du monde inorganique. </p>
Référence bibliographique
<p>Abbé Haüy</p>
<p>Wurtz</p>
<p>Van't Hoff</p>
<p>F. A. Le Bel</p>
<p>Proust</p>
<p>Mendeleef</p>
<p>Lothar Meyer</p>
Commentaire Référence bibliographique
Au moment de présenter les données des analyses cristallographiques nécessaires au philosophe dans l'étude cosmologique du monde inanimé, Nys rappelle le principe de l'abbé Haüy :<br /><br />« De l'étude cristallographique des corps se détachent deux conclusions d'une très grande importance. L'une affirme l'existence d'une relation constante entre la forme cristalline et les propriétés physiques; en d'autres termes, la spécificité de la forme se trahit toujours par une modification profonde dans les caractères sensibles du corps. L'autre, exprimée par le principe de l'abbé Haüy, établit une corrélation constante entre la forme spécifique du cristal et l'espèce chimique. » (Nys (1894), p. 202)
<p>Au moment de présenter les données des analyses chimiques nécessaires au philosophe dans l'étude cosmologique du monde inanimé, Nys rappelle le concept d'affinité de Wurtz :<br /><br />« L'affinité qui règle le genre et le sens des réactions chimiques, qui porte, comme dit M. Wurtz, les masses matérielels les unes vers les autres d'apèrs une sorte de choix, domine la chimie entière. Cette force, expression d'une inclination spécifique, propre à chaque corps, n'a t-elle pas sa racine dans la substance même de l'être; n'est-elle pas le ruisseau dont les eaux inaltérées trahissent la nature de la source; ou bien, les caprices de mouvement local peuvent-ils en justifier les manifestations ? Tel est le problème que soulève tout naturellement l'étude de cette force encore si mystérieuse. » (Nys (1894), p. 205)</p>
<p>Au moment de présenter les données des analyses chimiques nécessaires au philosophe dans l'étude cosmologique du monde inanimé, Nys rappelle les idées fondamentales de la stéréochimie émises par van't Hoff et F. A. Le Bel (Nys (1894), p. 207), l'hypothèse de Proust (Nys (1894), p. 209) et le système périodique élaboré par Mendeleef et Lothar Meyer (Nys (1894), p. 209)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Philosophie et Sciences dans l’étude du monde inorganique</em> (suite) est le deuxième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1894, l’intervention a pour objectif de déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique. Pour Nys, le travail cosmologique doit tenir compte de deux types de connaissances scientifiques :<br /><br />« Il importe souverainement, de bien distinguer dans les sciences, deux séries de connaissances. Les unes comprennent un ensemble plus ou moins vaste de faits et de lois établis conformément aux principes d'une véritabe induction scientifique. Ce sont des résultats définitivement acquis à la science et qui seront transmis dans toute leur intégrité aux générations futures. les autres, d'une extension beaucoup plus large, se trouvent formulées dans des théories qui réclament encore le contrôle de l'expérience et du temps; tels sont les essais de simplication tendant à ramener à un minimum de causes communes un nombre considérable de phénomènes et de lois. Ces deux genres de connaissances peuvent rendre d'uiles services au philosophe, mais le rôle respectif qu'elles sont appelées à remplir dans le domaine cosmologique est très différent. Les premières, en effet, forment un fond solide, stable, capable par conséquent de servir de base à une induction philosophique. Les secondes, au contraire, aussi longtemps qu'elles restent confinées dans la sphère des hypothèses, sont impuissantes à étayer un système cosmologique quelconque. Le philosophe ne pourra les aborder qu'avec une grande réserve, soit pour en signaler les conséquences philosophiques en opposition avec ses principes, soit pour se réclamer d'une tendance qui dans l'avenir pourrait lui devenir favorable. » (Nys (1894), pp. 198-199)<br /><br />À partir de cette distinction, Nys présente les données générales des sciences inorganiques (physique, minéralogie, chimie, géologie, cristallographie) qui s’imposent au philosophe néo-thomiste dans l’étude cosmologique du monde inanimé.. L'enjeu est ainsi de pouvoir réactualiser la cosmologie thomiste à partir des données scientifiques et de combattre le mécanisme :</p>
<p>« Le champ de la cosmologie s’est éclairé de lumières inconnues avant ces derniers siècles ; les phénomènes naturels ont été l’objet de longues et patiente études qui en ont révélé les secrets les plus intimes ; des théories générales sont venues les systématiser et en exprimer l’enchaînement. En un mot, la nature toute entière se montre sous un jour nouveau. Sur ce même terrain où la philosophie traditionnelle avait régné en maîtresse, le mécanisme rajeuni s’est développé en poussant de puissantes racines dans toutes les sciences. Il se pose audacieusement devant son ancienne rivale en se prévalant d’avoir son arsenal dans les sciences elles-mêmes. Pourquoi donc le philosophe n’interrogerait-il pas cette nature mieux connue ? Pourquoi se refuserait-il à bénéficier de ces découvertes qui pourraient donner à son système une base plus solide et plus large ? D’ailleurs, comment se mettre à l’abri des cours de l’adversaire si on n’en connaît pas les armes et le plan d’attaque ? Aussi, à notre avis, une hypothèse cosmologique ne ralliera les sympathies et l’adhésion des penseurs, qu’à la condition de présenter les caractères d’une théorie vraiment scientifique. » (Nys (1894), pp. 212-213)</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Philosophie et Sciences dans l'étude du monde inorganique (suite)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1903
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
10
Pagination
394-398
Type d'intervention
Compte-rendu
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_40_3160" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_40_3160</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Thèse - Objectif
Présenter certaines des thèses de Duhem en faveur du thomisme et d'un retour aux idées maîtresses de la Physique aristotélicienne : critique du mécanisme, réhabilitation et mathématisation des qualités sensibles, abandon d'une physique explicative, fonction et valeur comme instrument de représentation symbolique de la physique théorique
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<p>Descartes</p>
<p>Hirn</p>
<p>Vignon</p>
<p>Hannequin</p>
<p>Duhem, <em>L'évolution de la mécanique</em></p>
<p>Nys, Fragments d'un cours d'optique<em>, Annales de la Société scientifique de Bruxelles</em>, t.t. XVIII, XIX et XX, 1894-1896</p>
<p>Rankine, <em>Outlines of the Science of Energetics</em>, 1855</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys renvoie à Descartes pour illustrer les idées maîtresses du mécanisme physique :<br /><br /><span>« </span>Épris des idées cartésiennes sur la constitution du monde matériel les physiciens modernes se sont donnés pour ta^che de réduire toutes les propriétés corporelles à la figure et aux modalités du mouvement local. Pour la plupart d'entre eux les qualités proprment dites, les forces distinctes du mouvement ne sont que des entités chimériques créées de toutes pièces par les péripatéticiens à l'époque où la science était encore à l'état d'enfance. La vraie synthèse scientifique c'est celle-là même que porposait Descartes quand il écrivait : "le monde est une machine den laquelle il n'y a rien du tout à considérer que les figures et les mouvements de ses particules". <span>» (Nys (1903), p. 392)</span></p>
Hirn, Vignon et Hannequin ont, pour Nys, relevaient les difficultés et les contradictions soulevées par la conception mécaniste :<br /><br /><span>« </span>Cependant depuis quelques années l'enthousiasme pour cette conception simpliste de la nature paraissait faiblir. Hirn, Vignon, Hannequin avaient même relevé avec vigueur les difficultés et les contrditions qu'elle soulève. <span>» (Nys (1903), p. 392)</span>
<p>Nys renvoie à ses travaux en optique :<br /><br /><span>« </span>Au sujet de la représentation de la qualité qui signifient les mots être éclairé au moyen de symboles mathématiques propres à édifier une théorie de la lumière, nous renvoyons le lecteur à nos <em>Fragment d'un cours d'optique</em>. <span>» (Nys (1903), p. 397)</span></p>
<p>Rankine est cité par Duhem :<br /><br /><span>« </span>Ces principes ont été, il y a un demi-siècle déjà, esquissés par Rankine, en quelques pages trop peu connues; ils mettent à nu la véritable structure de cette science étrange qu'est la Physique, science expérimentale des qualités corporelles et, cependant, science qui se développe en une suite de calculs algébriques. <span>» (Nys (1903), p. 397)</span></p>
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>La physique de la qualité</em> est le sixième compte-rendu publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1903, l'intervention a pour objectif de présenter aux lecteurs thomistes certaines des thèses développées par Duhem en faveur d'un retour aux idées maîtresses de la Physique aristotélicienne : critique du mécanisme, réhabilitation et mathématisation des qualités sensibles, abandon d'une physique explicative, fonction et valeur comme instrument de représentation symbolique de la physique théorique.
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Title
A name given to the resource
Physique de la qualité (La)
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1905
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
12
Pagination
487-491
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><span></span><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_48_1909" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1905_num_12_48_1909</a><span><br /></span></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Répondre aux objections de Gredt
Défendre non seulement la thèse de la divisibilité des formes essentielles et des formules de structure, mais aussi les procédés et les principes de la Néo-scolastique
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<span>Gredt, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</span>
Discute
<span>Gredt, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/230" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les théories cosmologiques de M. Nys</a><span> », in </span>Revue Néo-Scolastique<span>, t.12, Louvain, 1905, pp. 483-487</span>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>Réponse aux critiques du R. P. Geerts </em>est la première discussion publiée par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1905, l'intervention a pour objectif de répondre aux objections de Geerts, de défendre non seulement la thèse de la divisibilité des formes essentielles et des formules de structure, mais aussi les procédés et les principes de la Néo-scolastique.</p>
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Title
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Réponse aux critiques du R. P. Gredt
-
Intervention
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Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1906
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
13
Pagination
331-337
Type d'intervention
Discussion
Champ Scientifique
Sciences Chimiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences Chimiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1906_num_13_51_1949" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1906_num_13_51_1949</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Répondre aux difficultés soulevées par Laminne au sujet des interprétations données par Nys de la théorie péripatéticienne de la matière et de la forme (hétérogénéité du composé chimique et principe de finalité immanente)
Acculturation
Non
Référence bibliographique
<span>Laminne, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
<span>Saint-Thomas, </span><i>Mixtione Elementorum</i>
<span>Saint-Thomas, </span><i>Generatione et Corruptione</i>
<p>Saint-Thomas, <em>Sum. theol.</em></p>
<p>Nys, <em>Cours de cosmologie</em></p>
Discute
<span>Laminne, « </span><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/188" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La permanence des éléments dans le composé chimique</a><span> », in </span><em>Revue Néo-Scolastique</em><span>, t.13, Louvain, 1906, </span><span>pp. 324-330</span>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Réponse aux difficultés proposées par M. Laminne</em> est la deuxième discussion publiée par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1906, l'intervention a pour objectif de répondre aux difficultés soulevées par Laminne au sujet des interprétations données par Nys de la théorie péripatéticienne de la matière et de la forme (hétérogénéité du composé chimique et principe de finalité immanente).
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The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
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A name given to the resource
Réponse aux difficultés proposées par M. Laminne
-
Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1913
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
20
Pagination
409-430
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_80_2074" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1913_num_20_80_2074</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Philosophie de la nature (cosmologie)
Théorie scientifique examinée
Loi de l'entropie
Loi de la dégradation de l'énergie
Radioactivité
Thèse - Objectif
Examiner les principaux faits d’ordre physique (entropie, dégradation de l'énergie, radioactivité...) invoqués par les adversaires de l’opinion thomiste sur l’éternité de la matière
Déterminer les destinées du monde actuel
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p><span>Saint-Thomas</span><em><span>, </span></em><em><span>Depotentia</span></em></p>
<div><span></span></div>
<p><span>Saint-Thomas, </span><span>Sum. Theol.</span></p>
<p>Saint-Thomas, <em>De aeternitate mundi</em></p>
<p>Clausius, <em>Revue des cours scientifiques</em>, février 1898</p>
<p>Carbonnelle, <em>Les confins de la science et de la philosophie</em></p>
C. de Kirwan, <em>"Comment finira l’univers ?", </em><em>Revue des questions scientifiques, </em>1893
<p>Isenkrahe, <em>Energie, Entropie, Weltanfang, Weltende</em><em>, </em>Trier, 1910</p>
<p>Dressel, <em>Lehrbuch der Physik</em></p>
<p>Véronnnet, "L’infini", <em><span>Annales de philosophie chrétienne</span></em>, 1903</p>
<div><span></span></div>
<p>Brunhes, <em>La dégradation de l’énergie</em></p>
<p>Haas, <em>Ist die Welt in Raum und Zet unendlich ?</em></p>
<p>Arrhenius, <em>L’évolution des Mondes</em>, Paris, Bérenger, 1910</p>
<p>Boltzmann<em>, Populäre Schriften</em>, Leipzig, 1905</p>
<p>Arrhenius, <em>Archiv. Für Mathematik, Astronomie</em>, Upsala und Stockholm, 1908</p>
<p>Jouffret, <em>Introduction à la théorie de l’énergie</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1883</p>
Le Bon, <em>L’évolution des forces</em>, Paris, Flammarion, 1908
<p>De Lapparent, "La destinée de la terre ferme et la durée des temps géologiques"<em>, Revue des Questions scientifiques</em>, 1910</p>
<p>Faye, <em>Sur l’origine du monde</em>, Paris, Gauthier-Villars, 1896</p>
<p>Poincaré, <em>Hypothèses cosmogoniques</em>, Paris, Hermann,1911</p>
<p>C. de Kirwan, <em>L’Astronomie</em>, 1892</p>
<p>Nietzsche, <em>Volonté de puissance</em></p>
<p>Lange, <em>Histoire du Matérialisme</em></p>
<p><span>Batault, "L’hypothèse du retour éternel"<i>, </i><em>Revue philosophique</em>, 1904 </span></p>
<div><span></span></div>
<p>Fouillée, "Note sur Nietzsche et Lange", <em>Revue philosophique</em>, 1909</p>
<p>Jeanin, <em>Annales de philosophie chrétienne, </em>1896</p>
<p>Folie, <em>Bulletin de l’Académie royale des sciences</em></p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Nys rappelle la définition du temps selon le thomisme :<br /><br />« La durée temporelle dont il s’agit, est le temps entendu au sens scolastique du mot, savoir le temps concrétisé dans le mouvement continu. La première question posée revient donc à celle-ci : le mouvement a-t-il commencé ; existe-t-il ou non de tout éternité des êtres soumis au changement ? » (Nys (1913), p. 409)</p>
<p>Nys rappelle la position de Saint-Thomas sur l’éternité du temps :<br /><br />« On sait quelle fut, à ce sujet, la pensée de saint Thomas : « bien que la raison, dit-il, puisse établir par des arguments péremptoires le fait de la création de l’univers, elle est cependant incapable de démontrer que cette création n’est pas éternelle. A ne consulter que la raison, il ne paraît pas impossible que la série des êtres successifs, disparus au cours du passé, n’ait point de premier terme, et que le temps écoulé soit réellement infini. » » (Nys (1913), p. 410)</p>
<p>Pour examiner et évaluer les arguments scientifiques en faveur ou en opposition à la thèse du commencement et de la fin de l’univers, Nys cite et/ou renvoie aux travaux, thèses et arguments de Clausius, Carbonnelle, C. de Kirwan, Isenkrahe, Dressel, Véronnet, Brunhes, Haas, Arrhenius, Boltzmann, Jouffret, Le Bon, De Lapparent, Faye, Poincaré, Jeanin, Folie</p>
<p>Nys examine et discute les arguments de Nietzsche à l’encontre des prévisions scientifiques sur la fin du monde. Il expose et combat l’hypothèse du retour éternel : </p>
<p>« À l’encontre de ces prévisions scientifiques, Nietzsche émit une hypothèse qui veut être mentionnée. « Si on peut imaginer le monde comme une quantité déterminée de forces, dit-il, il s’ensuit que le monde doit traverser un nombre évaluable de combinaisons… Dans un temps infini, chacun des combinaisons possibles devra une fois se réaliser, plus encore, elle devra se réaliser une infinité de fois. Il se produira donc un mouvement circulaire de séries absolument identiques. » Pour le philosophe allemand, l’existence de l’univers n’est donc qu’un perpétuel retour des mêmes choses. Les êtres de ce monde, le milieu dans lequel se déroule leur vie, les phénomènes si nombreux et si divers dont la succession et l’enchaînement constituent ce que nous appelons le cours actuel de la nature, tout cela réapparaitre un jour identique à ce qu’il est aujourd’hui. Ces retours se renouvelleront même une infinité de fois durant l’infini des siècles. Il n’y a donc point de passé réel, tout est à venir. » (Nys (1913), pp. 424-425)</p>
<p>Nys estime que Nietzsche a puisé sa conception dans l’<em>Histoire du matérialisme de Lange</em>.</p>
<p>Nys renvoie à l’article de Batault dans lequel l’auteur se déclare partisan convaincu de l’hypothèse du retour éternel de Nietzsche :</p>
<p>« M. Batault s’en déclare partisan convaincu. Dans un article consacré à cette question, il s’est même proposé de « démontrer que l’hypothèse du retour éternel est logique et parfaitement compatible avec la science moderne, ou pour mieux dire avec les récentes hypothèses de la science moderne. » La tendance générale des sciences consiste à l’heure présente, à rattacher toutes les activités de la matière à des particules très petites en nombre fini appelées électron physique, atome chimique, infiniment petit mathématique, protoplasma biologique. L’hypothèse des atomes avec leurs modalités diverses est donc principielle dans le domaine scientifique. Or elle est la base de l’hypothèse du Retour éternel. Tel est, en résumé, l’essai de preuve tenté par M. Batault. » (Nys (1913), p. 426)</p>
<p>Nys présente et examine les arguments de Fouillée à l’encontre de l’hypothèse du retour éternel :</p>
<p>« A. Fouillée, au contraire, prend violemment à partie cette nouvelle conception cosmique : « les partisans du retour éternel, dit-il, raisonnent comme s’ils avaient dans le creux de leur main ou plutôt de leur plume la totalité des éléments finis du monde fini. » En fait, les critiques dont il l’accable nous paraissent en général bien fondées. » (Nys (1913), p. 426)</p>
Discute
<p>Nietzsche, <em>Volonté de puissance</em></p>
Commentaire Discute
<p>Nys expose et combat l’hypothèse du retour éternel :</p>
« Arbitraire, inconciliable avec les données les plus récentes des sciences, condamnée par la métaphysique, l’hypothèse de Nietzsche aboutit enfin à la négation de la liberté humaine : ou plutôt, elle se voit contrainte d’ériger en principe le déterminisme le plus absolu. Le retour éternel des mêmes scènes ne se comprend, en effet, que dans la supposition d’un monde régi par les lois du mécanisme rigoureux. Qu’on y introduise les actions libres de l’homme, et on soumet du même coup le monde à l’influence d’une multitude incalculable de facteurs ou de causes dont les variations, toujours soustraites aux exigences de la mécanique, ne permettent plus de concevoir pour l’univers deux états identiques. » (Nys (1913), p. 428)
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<em>Le temps a-t-il commencé et finira-t-il ?</em> est le <em>dix-neuvième </em>article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1913, l'intervention a pour objectif d'examiner les principaux faits d’ordre physique (entropie, dégradation de l'énergie, radioactivité...) invoqués par les adversaires de l’opinion thomiste sur l’éternité de la matière et de déterminer les destinées du monde actuel.
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Temps a-t-il commencé et finira-t-il ? (Le)