Bulletin cosmologique
Titre
Statut
Année de publication
Périodique de publication
Volume
Pagination
Type d'intervention
Sous-Domaine disciplinaire
Thèse - Objectif :
Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Thevenin (Hypothèse sur la constitution de la matière (1904)), Van t’Hoff (La chimie physique et ses applications (1903)), Rist (La philosophie naturelle intégrale (1904)), Duhem (La théorie physique, son objet, sa structure (1906)), Dubot (Preuves de l’existence de Dieu (1906))
Acculturation
École philosophique
Néo-ThomismeRéférence bibliographique
Thevenin, Hypothèse sur la constitution de la matière, Paris, Thomas, 1904
Van t’Hoff, La chimie physique et ses applications, Paris Hermann, 1903
A.Rist, La philosophie naturelle intégrale, Hermann, Paris, 1904
Duhem, La théorie physique, son objet, sa structure, Paris, Chevalier, 1906
Poincaré, Électricité et Optique. Les théories de Maxwell et la théorie électro-magnétique de la lumière
Th. Dubot, Preuves de l’existence de Dieu, Paris, Beauchesne, 1906
Commentaire référence bibliographique
L’ouvrage de Thevenin propose une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Nys discute cependant la valeur de ce mécanisme :
« On ne peut nier que toutes ces conceptions nouvelles ont avec leurs devanciers un caractère commun, celui de réduire le monde physique à un minimum de causes. C’est notamment la tendance de la théorie électromagnétique de la lumière et de toutes ces hypothèses qui considèrent comme des phénomènes électriques toutes les radiations dont l’éther est le siège. Or cette tendance générale et persistante des sciences n’indique-t-elle pas suffisamment que la théorie vraiment unitaire de la matière est la seule qui puisse répondre complètement aux exigences des faits ? Telle est, en réalité, l’opinion de M. Thevenin. Telle est aussi la thèse qu’il développe et s’efforce d’établir dans son intéressant travail : Hypothèse sur la constitution de la matière. « Mon hypothèse, dit-il, peut se résumer comme suit : il y a deux choses dans l’univers : - un substratum matériel unique et commun à toutes les substances, - des mouvements variés à l’indéfini qui donnent à la matière les formes et les propriétés diverses avec lesquelles elle nous apparaît. » (…) Ce système, on le voit, est une forme rajeunie du mécanisme cartésien. Échappera-t-il aux nombreuses critiques dont fut l’objet la conception mécanique du novateur français ? Malgré le talent que déploie son auteur, malgré la sincérité de ses convictions, nous ne le croyons pas. La réduction de toutes les propriétés de la matière au mouvement pur et simple, l’homogénéité substantielle de tous les substrats, et partant l’absence de tout principe interne de finalité sont pour nous autant de principes cosmologiques incompatibles avec la récurrence des espèces chimiques et l’ordre admirable qui régit leurs transformations. » (Nys (1907), pp. 103-104)
« Bien que le travail de M. Van t’ Hoff revête un caractère purement scientifique, il touhe cependant de si près aux questions vitales de la cosmologie que nul philosophe ne peut s’en désintéresser. (…) Quels sont ces progrès réalisés par la chimie physique ? C’est ce problème qua tenté de résoudre M. Van t’Hoff en montrant d’une part la grande influence que cette étude a exercée sur les sciences pures et appliquées, d’autre part les immenses services qu’elle a rendus à diverses branches de nos connaissances, notamment à la chimie, à la chimie appliquée ou technologique, à la physiologie et même à la géologie. Tel est le résumé de ce beau travail qui se recommande autant par sa méthode et sa clarté que par la solidité et l’intérêt de ses conclusions. » (Nys (1907), pp. 106-107)
L’ouvrage de Duhem présente la thèse phénoménaliste au sujet de la valeur et de la structure de la physique théorique
- Nys, à la suite de Duhem, rappelle l'éclectisme théorique de Poincaré en physique :
« On connaît à ce sujet l’opinion de M. Poincaré : « Deux théories contradictoires, écrit le célèbre mathématicien, peuvent, pourvu qu’on ne les mêle pas, et qu’on n’y cherche pas le fond des choses, être toutes deux d’utiles instruments de recherche. » » (Nys (1907), p. 110)
Intervention citée
NonIntervention discutée
NonURL
www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1907_num_14_53_2092