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Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Nys, Désiré (1859-1927)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/78" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Philosophe
Année de publication
1922
Périodique de publication
Revue Néo-Scolastique
Volume
24
Pagination
66-92
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Sciences-Physiques
Domaine disciplinaire
Philosophie des Sciences-Physiques
École Philosophique
Néo-Thomisme
URL
<p><a href="http://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1922_num_24_93_2299</a></p>
Sous-Domaine disciplinaire
Médiation Scientifique (Acculturation)
Philosophie de la nature (cosmologie)
Thèse - Objectif
Examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l’infinitude ou de la finitude de l’espace
Montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini
Acculturation
Oui
Référence bibliographique
<p>Descartes, <em>Principia philosophiae</em></p>
<p>Spinoza, <em>Ethica</em></p>
<p>Clarke</p>
<p>Newton</p>
<p>Leibniz</p>
<p>Kant, <em>Critique de la raison pure</em>, Paris, Flammarion</p>
<p>Haeckel, <em>Die Welträthsel, Gemeinverständliche Studien über monistische Philosophie</em>, Stuttgart, Kröner, 1899</p>
<p>Büchner, <em>Fore et matière ou principes de l’ordre naturel de l’univers</em>, Paris, Reinwald, 1884</p>
<p>Arrhénius, <em>L’évolution des mondes</em>, Paris, Béranger, 1910</p>
<p>Nys, <em>Cosmologie</em>, 1918</p>
<p>Poincaré, <em>Les hypothèses cosmogoniques</em>, Paris, Hermann, 1911</p>
<div>Aristote, <em><span>De caelo</span></em></div>
<div><span></span></div>
<div>Nys, <em><span>La notion d’espace</span></em>, 1922</div>
<div><span></span></div>
<p>Charlier, "Ist das Weltall begrenzt oder unbegrenzt in Raum und Ziet ?"<em>, Archiv für systematische Philosophie</em>, 1896</p>
<p>Gutberlet, <em>Ist das Veltall begrenzt oder undebrenzt ?</em>, 1897</p>
<p>Klimke, <em>Der Monismus</em>, 1911</p>
<p>Olbers, <em>Astronomisches Jahrbuch</em>, 1826</p>
<p>Wundt, <em>Ueber das Kosmologische Problem</em>, 1877</p>
<p>Wundt, <em>Einige Bemerkungen zu der Abhandlung von Lasswitz</em>, 1877</p>
<p>Lasswitz, <em>Ein Beitrag zum Kosmologischen Problem, </em>1877</p>
<p>Seeliger, <em>Scientia</em>, 1914</p>
<div>Nordmann, <em><span>Einstein et l’univers</span></em>, 1921</div>
<div><span></span></div>
<p>Marguet, "Translation solaire", <em>Revue de métaphysique et de morale</em>, 1912</p>
<p>Haas, "Ist die Welt in Raum und Zeit unendlich ?", <em>Archiv für systematische Philosophie</em>, 1912</p>
<p>Carra de Vaux, "Sur la force et la matière physique", <em>Revue de Philosophie</em>, 1903</p>
<p>Boucher, <em>Essai sur l’hyperespace</em>, Paris, Alcan, 1905</p>
<p>Tannery, "Sur la question de l’infinitude de l’univers", <em>Revue philosophique de la France et de l’étranger</em>, 1901</p>
<p>Aristote, <em>Physicorum</em></p>
<p>Saint-Thomas, <em>Il Sententiarum</em></p>
<p><em>Saint-Thomas,</em> <em>Summa theologica</em></p>
<p>De Broglie, "La notion du vide", <em>Annales de Philosophie chrétienne</em>, 1888</p>
Commentaire Référence bibliographique
Nys renvoie à Descartes, Leibniz, Kant, Spinoza, Newton, Clarke, Haeckel, Büchner au moment d'examiner les arguments des partisans de l'infinité de l'espace
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré des preuves d’Arrhénius en faveur de l’infinitude de l’espace :</p>
<p>« Indépendamment des deux postulats que l’on peut ranger parmi les hypothèses purement gratuites ou fausses, à savoir l’éternel passé de l’univers et son éternelle évolution dans l’avenir, la théorie d’Arrhénius présente un point faible qui n’a point échappé à la sagacité du savant français H. Poincaré. « Cette raison, dit-il, (invoquée en faveur de l’espace réel infini), n’est pas convaincante, car on peut penser qu’une fois arrivées à de très grandes distances, les poussières ne subissent plus la pression de radiation, la lumière étant toujours plus ou moins absorbée dans son parcours. » » (Nys (1922), p. 73)</p>
<p>Nys renvoie à la discussion de Poincaré de l’argument de Olbers en faveur de la finitude de l’univers :</p>
<p>« Récemment, H. Poincaré a repris l’argument de son devancier, en lui donnant une forme toute française. « Si l’univers est infini, écrit-il, une droite de direction quelconque, issue de notre œil, doit finir par rencontrer une étoile ; il semble en résulter que le Ciel tout entier devrait avoir l’éclat du soleil ». Mais loin de se laisser ébranler par cette difficulté, l’illustre physicien la déclare sans fondement. « Cette conclusion, ajoute-t-il, n’est pas légitime, parce que la lumière subit toujours une absorption plus ou moins forte dans les espaces interstellaires. » » (Nys (1922), p. 79)</p>
<p>Nys renvoie à Aristote, Charlier, Gutberlet, Klimke, Olbers, Wundt, Lasswitz au moment d'examiner les arguments des partisans de la finitude de l'espace</p>
<p>Nys reprend à son compte la conclusion de Carra de Vaux :</p>
<p>« En second lieu, la totalité de la matière existante occupe-t-elle un espace fini ou infini ? Du point de vue métaphysique ce problème paraît insoluble. Du point de vue scientifique, « de même qu’il serait insensé de rechercher dans les phénomènes physiques une preuve en faveur de l’infinité de l’espace et du temps, de même jamais, à notre avis, les phénomènes physiques ne fourniront une preuve péremptoire en faveur de l’opinion contraire. Notre esprit étant borné, dit M. Carra de Vaux, nous sommes forcés de limiter le champ de son travail. Mais cela ne prouve pas du tout que les choses ne se continuent pas encore à l’infini au-delà de ces bornes. La connaissance que nous avons de la partie du monde qui est proche de nous ne nous renseigne pas sur les parties qui en sont éloignées, et il est tout à fait vain de chercher dans la science des conclusions sur l’infini qu’elle ne peut pas donner. L’expérience ne nous fournit pas ces connaissances et l’analyse mathématique ne nous rend que ce que nous y mettons après l’avoir puisé dans l’expérience. » (Nys (1922), pp. 88-89)</p>
<p>Nys examine à partir d’Aristote, Saint-Thomas, De Broglie la problématique du vide (Dans l'hypothèse d'un univers fini, le vide qui l'entoure ne serait-il pas infini ?) :</p>
<p>« Avant de clore cette étude, disons un mot d’un doute qui a souvent tourmenté savants et philosophes. Puisque le choix nous en est laissé, dit-on, admettons avec certains finitistes que les étoiles fixes les plus éloignées de nous, constituent les limites dernières de l’univers réel. Une nouvelle question va se poser ; au delà de ces limites qu’y a-t-il ? Du vide, nous dira-t-on. Mais alors, ne faut-il pas attribuer à ce vide ce que nous avons refusé à la matière réelle à savoir l’infinitude ? » (Nys (1922), p. 89)</p>
Intervention Citée
Non
Intervention Discutée
Non
Fiche Complète
Oui
Créateur Fiche
Greber, Jules-henri
Commentaire Intervention
Sera affiché sur le second onglet !
<p><em>L'espace réel ou l'univers actuel est-il infini ? </em>est le vingt-deuxième article de fond publié par Nys dans la <em>Revue néo-scolastique</em>. Parue en 1922, l'intervention a pour objectif d'examiner les positions métaphysiques et scientifiques vis-à-vis de l'infinitude et de la finitude de l’espace. L'enjeu est de montrer que ni la métaphysique, ni les sciences ne sont parvenues à établir avec certitude, ni même avec une certaine probabilité que l’univers actuel est fini ou infini.</p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Espace réel ou l'univers actuel est-il infini? (L')