Thèse - Objectif :

Présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Généralités sur l’état de nos connaissances concernant l’univers actuel : Qu’est-ce que l’univers ? ; Qu’est-ce qu’un monde ? ; Classification générale des mondes ; Des étoiles ; Des nébuleuses ; Détermination, par la spectroscopie, du mouvement d’une étoile ou d’une nébuleuse dans le sens du rayon visuel ; Application systématique de la photographie à l’astronomie ; De l’étendue de l’univers)

Acculturation

Oui

Commentaire acculturation

Pasquier présente les idées générales de la cosmogonie sans appareillage mathématique :

« Pour être compris d’un plus grand nombre, nous omettons autant que possible, les considératons d’odre mathématique et nous nous contenterons de donner une idée générale, nécessairement incomplète, de la question à résoudre et des solutions proposées. Nous aimons à croire que tel qu’il est, malgré ses imperfections et ses lacunes, notre exposé sera profitable à plusieurs. » (Pasquier (1897), pp. 282-283)

Référence bibliographique

• Faye, L’origine du monde

• Wolf, Les hypothèses cosmogoniques, Paris Gauthier-Villars, 1886

• Carl, Braun S. J., Uebe Cosmogonie vom Standpmikt chrisflicher Wissenschaft, mit einer Théorie der Sonne. Munster, 1887

• Vicomte R. du Ligondès, La formation mécanique du système du monde, Paris, Gauthier-Villars, 1897

• Vicomte R. du Ligondès, « Sur la formation du système solaire », in Comptes rendus de l’Académie des sciences de Paris, 22 février 1897

• Abbé, Moreux, « Progrès récents de la cosmogonie », in Revue des Questions scientifiques, Avril 1897

• Maurice, Fouché, « Compte rendu de l’ouvrage de M. du Ligondès », in Bulletin de la Société astronomique de France, mai 1897

• R.P. de Joannis, « Formation mécanique du système du monde », in Études, mai et juin 1897

• P. Secchi, De l’unité des forces physiques

• Zenger, Le système du monde électro-dynamique

• Poincaré, « La lumière et l’électricité, d’après Maxwell et Hertz », in Annuaire du bureau des longitudes, 1894

• P. Secchi, Les étoiles

• P. Secchi, Annuaire du Bureau des Longitudes

• Janssen, « L’âge des étoiles », in Annuaire du bureau des longitudes, 1888

• Jansen, « Les Époques dans l’histoire astronomique des planètes »,in Annuaire du bureau des longitudes, 1897

• See, Astronomy and Astro-physics, 1892

• Annuaire du Bureau des Longitudes, 1897

• Cazin, La spectroscopie, Paris, Gauthier-Villars, 1878

• Scheiner, Die spectralanalyse der Gestirne, Leipzig, Engelmann, 1890

• Cornu, Annuaire du Bureau des longitudes, 1891

• Vogel

• Scheiner

• Monck, Bulletin astronomique, 1893

• Mouchez, Annuaire du Bureau des Longitudes

• Procès-verbaux du Comité permanent de la Carte céleste, Gauthier-Villars

• Roberts, A selection of photographs of Stars, etc., 1894, London

Commentaire référence bibliographique

• Pasquier renvoie le lecteur qui désire approfondir l’étude de la cosmogonie aux ouvrages et/ou articles  de Wolf, du Ligondès, Moreux, Braun, Fouché, de Joannis. Ces ouvrages, en particulier celui de Wolf, a servi de guide à Pasquier.

• Pasquier laisse de côté le point de vue historique et renvoie ainsi le lecteur à l’étude historique de Faye : 

  « Les hypothèses cosmogoniques ont leur histoire, livre très instructif où l'on peut lire les diverses étapes par lesquelles l'esprit humain a successivement passé. Comme travail d'ensemble sous ce rapport, l'ouvrage sur « L'origine du monde •» publié l) par M. Faye, membre de l'Institut de France et président du Bureau des Longitudes, est particulièrement recommandable. A côté d'extraits du livre inspiré de la Genèse, on y trouve les passages principaux du Timée de Platon, du Ciel d'Aristote, du De republica de Cicéron, du De natura rerum de Lucrèce, du Monde de Descartes, des Principes de Newton, de YHistoire naturelle du Ciel et des Preuves de Vexistence de Dieu de Kant, de YExposition du système du monde de Laplace et enfin de YAnalyse élémentaire de l'Univers de Him : l'éminent auteur accompagne d'ailleurs toujours les textes originaux de commentaires et d'appréciations personnelles. Pour nous, vu le petit nombre de pages dont nous
disposons, nous laisserons complètement de côté, malgré son intérêt, le point de vue historique de la question et nous n'aborderons pas davantage l'examen de l'origine de la vie. » (Pasquier (1897), p. 282)

Intervention citée

Oui

Cité par

• Mansion, Paul, « De la suprême importance des Mathématiques en Cosmologie, à propos de Kant », in Revue Néo-Scolastique, t.22, Louvain, 1920, pp. 148-189

Commentaire Cité par

• Mansion reprend une remarque de Pasquier concernant l'incompatibilité de l'hypothèse cosmogonique de Kant avec les principes de la mécanique : 
  
  « Dans son Algemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels (1755), Kant a exposé une hypothèse cosmogonique où il montre qu'il ignorait la mécanique de Newton, dont il se réclamait dans le titre et le texte de l'oeuvre : "la conclusion à laquelle il a été conduit est en condtradiction avec la loi des aires" remarque M. Pasquier". » (Mansion (1920), pp. 155-156)

Intervention discutée

Non

URL

www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_15_1566

Fiche complète

Oui

Créateur de la fiche

Greber, Jules-henri

Sur les hypothèses cosmogoniques est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par Pasquier dans la Revue néo-scolastique. Parue en 1897[1], l'intervention a pour objectif de présenter et examiner d’un point de vue didactique les principes, les théories et hypothèses, les méthodes, les instruments, etc. de la cosmogonie (Généralités sur l’état de nos connaissances concernant l’univers actuel : Qu’est-ce que l’univers ? ; Qu’est-ce qu’un monde ? ; Classification générale des mondes ; Des étoiles ; Des nébuleuses ; Détermination, par la spectroscopie, du mouvement d’une étoile ou d’une nébuleuse dans le sens du rayon visuel ; Application systématique de la photographie à l’astronomie ; De l’étendue de l’univers)

[1]          « Reproduction de quelques conférences données, pendant le deuxième semestre de l’année 1896-97, à l’Institut supérieur de philosophie de l’Université de Louvain. » (Pasquier (1897), p. 282.