La section de Philosophie au Congrès scientifique de Fribourg

Titre

La section de Philosophie au Congrès scientifique de Fribourg

Statut

Année de publication

Périodique de publication

Volume

4

Pagination

329-346

Type d'intervention

Champ Scientifique

Thèse - Objectif :

Donner un aperçu de certaines thèses philosophiques soutenues lors du congrès scientifique de Fribourg (Logique et Méthodologie ; Métaphysique générale ; Cosmologie ; Psychologie ; Théodicée ; Morale Sociale ; Histoire de la philosophie)

Présenter les observations et remarques que ces thèses ont provoquées

Acculturation

Non

École philosophique

Néo-Thomisme

Référence bibliographique

  • Domet de Vorges, « Les Certitudes de l’Expérience »

  • O’Mahony, « Réponse au R. P. Fuzier »

  • Kant

  • R. P. de la Barre, « Les points de départ scientifiques et les connexions logiques en physique et en métaphysique »

  • De Munnynck, « Notes sur l’atomisme et l’hylémorphisme »

Commentaire référence bibliographique
  • De Munnynck présente le travail de Domet de Vorges dans lequel l’auteur défend la thèse suivante :

    « Les sens, à les prendre en eux-mêmes, ne nous donnent aucune espèce de certiude ; on peut toujours contester la valeur objective de leurs données. Ce qui rend l’expérience sensible véritablement certaine, c’est l’intervention de l’intelligence ; de sorte que la certitude ne doit être reconnue qu’à l’acte intellectuel. » (De Munnynck (1897), p. 331)

  • De Munnynck présente le travail de O’Mahony dans lequel l’auteur défend la thèse suivante :

    « Il y a des jugements synthétiques a priori, évidents par le seul fait d’y penser, dont le prédicat n’est pas cependant contenu ni dans l’essence ni dans la raison (ratio) du sujet, mais dont le sujet résulte plutôt de l’analyse du prédicat. Ces propositions sont aussi premières, aussi nécessaires dans l’ordre réel que les propositions analytiques le sont dans l’ordre idéal. Tels sont, par exemple, les jugements suivants : un être existe ; une être est substantiel ; une substance agit, etc. » (De Munnyck (1897), p. 332)

  • De Munnynck présente le travail de de la Barre dans lequel l’auteur défend la thèse suivant e :

    « Le savant et aimable jésuite suit pas à pas les articles devenus fameux, que M. Duhem a publiés dans la Revue des Questions scientifiquesde Bruxelles. Le fait fondamental d’une sciece est une généralisation ; l’argumentation scientifique n’est pas une induction mais une déduction. Ce caractère déductif lui est donné, grâce surtout à la substitution des mathématiques à l’étude de la qualité. Les mathématiques en effet, analysent le contenu formel du sujet défini, - procédé évidemment déductif. – Qu’est-ce qui justifie cette substitution qui a été si féconde surtout en physique ? C’est l’analogie de l’être. La qualité et la quantité se réunissent analogiquement dans le concept de l’être, et c’est pourquoi l’analyse de l’une de ces catégories nous renseigne analogiquement sur le contenu formel de l’autre. Cette substitution était connue des anciens sous le nom de « subordination des sciences. » (De Munnynck (1897), p 333)

  • De Munnynck dans son travail sur l’atomisme et l’hylémorphisme soutient que : 

    « Pour établir le concept aristotélicien de la matière et de sa transmutation véritablement substantielle, il faut prouver : 1° que nous connaissons quelques propriétés essentielles des êtres corporels qui nous révèlent une différence d’essence entre certains de ces êtres, par exemple entre certains corps simples de la chimie moderne ; 2° que ces essences ne sont pas conservées après l’introduction de ces corps simples dans une molécule composée. – Je me suis attaché à cette seconde thèse, et je me suis efforcé de l’établir par quelques faits chimiques qui me paraissent significatifs ; mais qui échappent généralement à l’attention des philosophes. On me permettra de transcrire ici mes conclusions :

    1° Les molécules composées jouissent d’une véritable unité substantielle.

    2° Il n’y a pas lieu d’admettre l’individualité des atomes dans les molécules simples polyatomiques.

    3° Cette unité substantielle n’implique pas l’homogénéité complète, soit dans les propriétés, soit dans les distinctions quantitatives. Certains faits semblent, au contraire, imposer de vraies différences essentielles entre les parties. » (De Munnynck (1897), pp. 336-337)

Intervention citée

Non

Intervention discutée

Non

URL

www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1897_num_4_16_1571

Fiche complète

Oui

Créateur de la fiche

Greber, Jules-henri

La section de Philosophie au Congrès scientifique de Fribourg est le premier article de fond en philosophie des sciences publié par De Munnynck dans la Revue néo-scolastique. Parue en 1897, l'intervention a pour objectif de donner un aperçu de certaines thèses philosophiques soutenues lors du congrès scientifique de Fribourg (Logique et Méthodologie ; Métaphysique générale ; Cosmologie ; Psychologie ; Théodicée ; Morale Sociale ; Histoire de la philosophie).