Philosophie matérialiste et la philosophie positive (La)

Titre

Philosophie matérialiste et la philosophie positive (La)

Année de publication

Périodique de publication

Volume

22

Pagination

23-49

Type d'intervention

Champ Scientifique

Sous-Domaine disciplinaire

Thèse - Objectif :

Caractériser les deux écoles philosophiques (positivisme et matérialisme)

Montrer les contradictions et les erreurs philosophiques et scientifiques de la théorie matérialiste

Faire la preuve que le positivisme n'est pas un matérialisme

Acculturation

Non

École philosophique

Positivisme

Référence bibliographique

  • Lefèvre, André, La Philosophie. - I. Les Philosophes. - II. La philosophie, Paris, 1879, Chez Reinwald

Commentaire référence bibliographique
  • Wyrouboff opère une étude critique de l'ouvrage de Lefèvre

Discute :

  • Lefèvre, André, La Philosophie. - I. Les Philosophes. - II. La philosophie, Paris, 1879, Chez Reinwald

Intervention citée

Non

Intervention discutée

Non

URL

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778934/f23.image

Fiche complète

Oui

Créateur de la fiche

Greber, Jules-Henri

La Philosophie matérialiste et la philosophie positive est le huitième article de fond en philosophie des sciences publié par Wyrouboff au sein de La Philosophie Positive. Parue en 1879, l’intervention du Chimiste-Philosophe a pour objectif de montrer les contradictions et les erreurs philosophiques et scientifiques de la théorie matérialiste exposée par André Lefèvre dans son ouvrage La Philosophie. - I. Les Philosophes. - II. La Philosophie. L’enjeu du texte est de mettre un terme à la confusion courante entre le matérialisme et le positivisme en exposant les principes fondamentaux de ces deux écoles philosophiques :

« Coreligionnaires ou ennemis, ce qui est certain, ce qu’il importe de mettre au jour, parce que cela est utile aux uns et aux autres et que cela ne peut rester caché pour personne, c’est que nous sommes différents, que nous n’avons pas le même point de départ, la même manière de raisonner, le même but. Je me propose de préciser ces dissemblances, de tracer, aussi rigoureusement que possible, la limite qui nous sépare. (…) La confusion se fait tous les jours, non pas seulement par les théologiens et les spiritualistes, mais encore par les indifférents et les sceptiques, bien mieux, elle se retrouve dans le cmp du matérialisme et je la trouve dans le volume que j'examine. Je profite de l'occasion que m'offre M. Lefèvre pour revenir encore une fois sur la question qui n'a peut-être pas été éluidée pour tout le monde, parce qu'elle n'a jamais été traitée avec tous les développements qu'elle comporte. (...) Nous allons donc poser d'abord le problème, c'est-à-dire caracériser les deux manières de philosopher et puis, suivant le livre de M. Lefèvre pas à pas dans ses deux subdivisions, montrer ce qu'est la critique matérialiste des philosophies et ce que sont les doctrines matérialistes dans leur plus moderne expression. » (Wyrouboff (1879), pp.24-25).