Principes de la mécanique et la liberté (Les)

Titre

Principes de la mécanique et la liberté (Les)

Auteur Intervention

Statut

Année de publication

Volume

14

Pagination

529-540

Type d'intervention

Théorie scientifique examinée

Commentaire Théorie scientifique examinée

Afin de réfuter les démonstrations positives de Delboeuf en faveur du libre arbitre, Grocler s'appuie sur la mécanique moléculaire :

« J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable de fournir les démonstrations mathématiques annoncées. » (Grocler (1882), p. 530)




Thèse - Objectif :

Réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique (critique du mécanisme absolu et démonstration de la liberté par les principes de la mécanique)

Acculturation

Non

Référence bibliographique

Commentaire référence bibliographique
  • Grocler rappelle la réfutation par Delboeuf des tentatives de Boussinesq, de Saint-Venant et Cournot pour concilier l'existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l'univers.

Discute :

Intervention citée

Oui
Cité par

Intervention discutée

Oui
Discuté par

URL

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17153q/f533.image

Créateur de la fiche

Greber, Jules-henri

Les principes de la mécanique et la liberté est la première discussion en philosophie des sciences publiée par Grocler dans la Revue philosophique de la France et de l'étranger. Parue en 1882, l'objectif de l'intervention est de réfuter la théorie de Delboeuf sur la conciliation du libre arbitre et du déterminisme mécanique. Cette théorie est une tentative de démonstration de la liberté à partir des principes de la mécanique (la démonstration de la liberté considérée comme un problème de mécanique)[1].

[1]         « Dans un mémoire qui vient de paraître dans la Revue philosophique, M. Delboeuf entreprend de nouveau la démonstration de la liberté, de « ce problème qui tout à la fois passionne et désespère ». S’il ne se laisse pas arrêter par « l’histoire monotone des avortements de toutes les tentatives faites jusqu’ici pour l’éclaircir », c’est qu’il a découvert ou cru avoir découvert dans les retranchements du déterminisme une brèche par où il pourra pénétrer dans la place et s’en rendre maître au nom de la liberté. (…) J’ai, pour ma part, soumis à un examen attentif, sinon bien compétent, les démonstrations par lesquelles il prétend arriver à une solution positive, rigoureuse du problème ; et ayant remarqué que son argumentation, plus brillante que serrée, comporte des objections fondamentales qui en compromettent la solidité et la portée, je demanderai la permission de les exposer ici. Ma réponse sera exclusivement réservée à la réfutation des démonstrations de l’auteur, et ne sortira pas du terrain de la mécanique moléculaire, qui seule est capable e fournir les démonstrations mathématiques annoncées. Le travail de M. Delboeuf se divise en trois parties. La première, consacrée à l’exposé de données du problème de la liberté, ne doit pas nous arrêter ; nous remarquerons en passant une très judicieuse réfutation des solutions données par M. Boussinesq, M. de Saint-Venant et Cournot, qui déjà auparavant avaient tenter de concilier l’existence du libre arbitre avec la conception mécanique de l’univers ; La seconde partie a pour objet la démonstration proprement dite de la liberté ; c’est elle par conséquent qui doit nous occuper spécialement. Quant à la troisième partie, qui explique le rôle de la liberté dans l’univers, elle ne nous retiendra qu’autant qu’elle complète le précédent article ; elle contient surtout des considérations métaphysiques et psychologiques qui ne rentrent pas dans notre cadre. » (Grocler (1882), pp. 529-530)