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Intervention
Peut être un article de fond, un compte-rendu, une discussion, ...
Auteur Intervention
Meyerson, Émile (1859-1933)
<p><a href="http://prosophisci.ahp-numerique.fr/items/show/362" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Biographie</a></p>
Statut
Autodidacte
Année de publication
1916
Périodique de publication
Revue de métaphysique et de morale
Volume
23
Pagination
203-242
Type d'intervention
Article de Fond
Champ Scientifique
Les Sciences
Domaine disciplinaire
Philosophie Généraliste des Sciences
Sous-Domaine disciplinaire
Critique Philosophique des Sciences (Épistémologie)
Référence bibliographique
<p>Cournot, Antoine-Augustin, <em>Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique</em>, Paris, 1851</p>
Commentaire Référence bibliographique
<p>Meyerson renvoie aux analyses de Cournot pour illustrer l'attitude paradoxale (méthodologique et doctrinale) des sciences et des scientifiques : <br /><br />« Ce n’est pas, comme on l’affirme souvent et comme paraît l’avoir cru, entre autres, Cournot, parce que nous faisons disparaître, que nous éliminons totalement de nos énoncés scientifiques toute supposition sur l’être et son rapport avec notre intelligence, une telle opération étant, nous l’avons vu, entièrement chimériques. (…) Incontestablement, l’attitude de la science, telle que nous l’avons dessinée, a quelque chose de paradoxal et c’est ce qui, sans doute, la rend plus difficile à admettre. Cependant la constatation de ce paradoxe, plutôt apparent, n’est pas chose nouvelle. Méditez, en effet, ce passage de Cournot sur lequel M. Gaston Milhaud a récemment attiré l’attention : « l’union intime et pourtant la primitive indépendance de l’élément philosophique et de l’élément positif ou proprement scientifique dans le système de la connaissance humaine, se manifeste ici (en mathématique) par ce fait bien remarquable que l’esprit ne peut régulièrement procéder à la construction scientifique sans adopter une théorie philosophique quelconque et que néanmoins les progrès et la certitude de la science ne dépendant pas de la solution donnée à la question philosophique. Vous le voyez, le « fait remarquable » de Cournot est pour le moins très voisins du paradoxe qui nous occupe. D’ailleurs Cournot, tout en envisageant en premier lieu les mathématiques, ne considérait cependant leur cas que comme un exemple particulier du système tout entier de la « connaissance humaine » ; et dans d’autres passages du même <em>Essai</em>il a suffisamment fait ressortir l’analogie, la continuité qu’il établissait, à ce point de vue, entre les sciences mathématiques et les sciences physiques. Le fait que le point de départ de Cournot soit assez différent du nôtre, puisqu’il admet, nous l’avons vu, la possibilité de l’élimination, dans les énoncés scientifiques, de l’élément transcendant, nous semble ajouter encore, si possible, au poids du témoignage du grand penseur. » <span> </span>(Meyerson (1916), pp. 239-240)</p>
URL
<p><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11161w/f27.image" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11161w/f27.image</a></p>
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Science et les systèmes philosophiques (La)
Cournot (1851)