Chaslin renvoie aux analyses des infiniment petits chez Cournot :

« A. Cournot insiste sur le fait que l’origine de ces infiniment petits doit être cherche dans le monde extérieur, non seulement, comme on l’a vu, dans la rotation autour d’un point d’une sécante d’une courbe, mais partout où des quantités exprimables en nombres varient par transitions imperceptibles : vitesse d’un mobile, vitesse de refroidissement d’un corps. « Sous ce point de vue, ajoute-t-il, on a pu dire avec fondement que les infiniment petits existent dans la nature. » (en note : A. Cournot, Traité élémentaire de la théorie des fonctions et du calcul infinitésimal, t. I, 1841, p. 87. On trouvera dans les premières pages de cet ouvrage un exposé fait avec un sentiment philosophique remarquable des questions relatives aux fonctions et à leur variation.). » (Chaslin (1923), p. 333)