Philosophie et Sciences dans l'étude du monde inorganique
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Sous-Domaine disciplinaire
Thèse - Objectif :
Déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique (physique, chimie, géologie, cristallographie, minéralogie)Présenter l'objet propre de chacune des sciences du monde inorganique
Montrer que la cosmologie, contrairement aux sciences du monde inorganique qui sont limitées à l'étude des propriétés expérimentales de la matière, a pour objectif de déterminer la cause efficiente première, les causes constitutives ultimes et la cause finale du monde inanimé
Acculturation
Commentaire acculturation
Présentation générale des objets et méthodes des sciences du monde inorganique
École philosophique
Néo-ThomismeRéférence bibliographique
Abbé Haüy
Avogadro
Ampère
Raoult
Van t'Hoff
Commentaire référence bibliographique
Nys reprend une citation de l'abbé Haüy pour illustrer l'étude de l'état cristallin réalisée par les cristallographes :
« Il (le cristallographe) recherche quelle relation il y a lieu d'établir entre ces formes diverses et les substances qui les revêtent; il justifie par l'ensemble des faits cette loi d'une souveraine importance énoncée par l'abbé Haüy, il y a plus d'un demi siècle : "à toute espèce chimique correspond une forme cristallline spécifique."» (Nys (1894), p.165)Nys rappelle les théories et découvertes d'Avogadro, Ampère, Raoult et Van t'Hoff utilisés par les chimistes dans l'étude des transformations profondes et durables des substances corporelles et de leur composition :
« Il (le chimiste) essaie même de pénétrer plus avant encore : guidé par une hypothèse vraisemblable due aux physiciens Avogadro et Ampère; s'inspirant d'aucunes fois des méthodes analogiques découvertes récemment par Raoult et Van t'Hoff; usant d'autres fois de l'isomorphisme ou de la méthode chimique proprement dite, il s'efforce de déterminer le poids de la plus petite quantité de matière qui soit capable d'exister en liberté et de représenter le corps sensible, en un mot la molécule. » (Nys (1894), pp.167-168)
Intervention citée
NonIntervention discutée
NonURL
www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1894_num_1_2_1371
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OuiCréateur de la fiche
Greber, Jules-henriPhilosophie et Sciences dans l’étude du monde inorganique est le premier article de fond publié par Nys dans la Revue néo-scolastique. Parue en 1894, l’intervention a pour objectif de déterminer les relations entre la cosmologie et les sciences du monde inorganique. Après avoir examiné l’objet propre de chacune des sciences du monde inorganique (physique[1], chimie[2], géologie[3], cristallographie[4], minéralogie[5]) et indiqué les limites d’investigation de ces sciences[6], Nys montre que la cosmologie a pour objet d’étude la détermination de la cause efficiente première, des causes constitutives ultimes et de la cause finale du monde inanimé.
[1] « La physique a pour objet les propriétés communes de la matière. Elle étudie la pesanteur, le son, la chaleur, l’électricité, le magnétisme, la lumière, ainsi que le mouvement local qui accompagne l’exercice de toutes ces forces. » (Nys (1894), p. 164)
[2] « La chimie se donne pour objet les transformations profondes et durables des substances corporelles ainsi que leur composition. » (Nys (1894), p. 167)
[3] « La géologie embrasse les agglomérations plus ou moins considérables de particules minérales rassemblées par les lois naturelles. » (Nys (1894), p. 168)
[4] « La cristallographie s’occupe d’un état particulier des substances matérielles, l’état cristallin. » (Nys (1894), p. 165)
[5] « La minéralogie (…) est l’étude descriptive des minéraux dont se compose la croûte du globe. (Nys (1894), p. 166)
[6] Les sciences du monde inorganique sont limitées à l’étude des propriétés expérimentales de la matière : « La physique, la minéralogie, la cristallographie, dans leur sphère propre, se proposent chacune comme idéal, la découverte d’une partie spéciale de l’ordre qui régit les activités et les manifestations sensibles de la nature matérielle. Cet ordre résulte de l’ensemble harmonieux des lois naturelles. » (Nys (1894), p. 170)