Bulletin cosmologique
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Sous-Domaine disciplinaire
Thèse - Objectif :
Présenter les résultats et les orientations des recherches nouvelles en cosmologie à partir des ouvrages de Poincaré (La science et l'hypothèse (1903)), de Freycinet (Sur les principes de la mécanique rationnelle (1902)), Lagrésille (Le fonctionnisme universel (1902)), Delaporte (Essai philoosphique sur les géométries non-euclidiennes (1903)), Glodius Plat (Leibniz. La Monadologie (1900)), Werckmeister (Der Leibnizsche Substanzbegriff (1899)), Joanne Maura et Gelabert (De vita sensitiva et de anima brutorum (1899))
Acculturation
École philosophique
Néo-ThomismeRéférence bibliographique
Poincaré, La science et l’hypothèse, Paris, Flammarion, 1903
De Freycinet, Sur les principes de la mécanique rationnelle, Paris, Gauthier-Villars, 1902
H., Lagrésille, Le fonctionnisme universel. Essai de synthèse philosophique, Paris, Fischbacher, 1902
Delaporte, Essai philosophique sur les géométries non-euclidiennes, Paris, Naud, 1903
Glodius Plat, Leibniz. La Monadologie, Paris, Lecoffre, 1900
Werckmeister, Der Leibnizsche Substanzbegriff, Halle, Niemeyer, 1899.
D. Joanne Maura et Gelabert, De vita sensitiva et de anima brutorum, Oriolae, 1899
Commentaire référence bibliographique
Nys présente les chapitres et des thèses philosophiques (théorie, rôle et valeur des hypothèses scientifiques ; thèse de la réalité des rapports entre les choses) de l’ouvrage de Poincaré. Il reproche au mathématicien de donner du crédit à une forme de subjectivisme en sciences-mathématiques et à une forme d’instrumentalisme en sciences physiques :
« Le travail de M. Poincaré présente u vif intérêt. Il est cependant regrettable que ‘l’auteur ait amoindri, au profit d’un certain subjectivisme, la part de l’abstraction intellectuelle dans la formation de nos concepts relatifs au nombre, à la grandeur, à l’espace et à la mécanique. Un recours plus judicieux à ce procédé génétique eût sans aucun doute fait disparaître les apparentes oppositions que nous constatons entre l’expérience et les données abstraites de la science. De plus, quoi qu’en dise le savant français, ainsi comprises les théories physiques semblent réduites au rôle de simples recettes pratiques. Le physicien, comme tout homme de sciences d’ailleurs, doit avoir le culte de la vérité. Par vocation, il est observateur de la nature. Il doit, non pas la créer à son gré, mais en dévoiler les secrets dans la mesure que comportent ses méthodes. Or on ne conçoit pas que des théories indifférentes à l’égard de la nature intime des phénomènes et des objets qu’on veut analyser, ou même en désaccord avec elle, ne soient pas un obstacle réel à la découverte de la vérité intégrale, une perpétuelle source d’illusions pour l’intelligence. » (Nys (1903), pp. 314-315)
L’ouvrage de De Freycinet a pour objectif de réhabiliter le caractère expérimental et les données physiques en mécanique :
« Depuis un quart de siècle il existe une tendance marquée à faire de la mécanique une science nettement abstraite. Négligeant les corps réels, on construit des systèmes dans lesquels la masse et la force sont à l’état de coefficient et d’expression analytique ; on pose un certain nombre de postulats et d’axiomes, et l’on recherche le mouvement que ces systèmes doivent prendre suivant des hypothèses déterminées. M. de Freycinet se refuse, et avec raison, d’entrer dans ces voies nouvelles. Fidèle à la tradition des Galilée, des Newton, des d’Alembert, des Laplace et des Lagrange, il reprend les anciennes méthodes classiques, malheureusement, à son avis, trop délaissées, mais pour en accentuer le caractère expérimental et mettre davantage en relief les données physiques qui leur servent de base. Les faits précèdent et motivent les théories analytiques ; ils les maintiennent dans la région du réel, hors de laquelle les plus brillants exercices de calcul sont décevants. Excellente méthode, beaucoup plus sûre que le procédé nouveau, et en tous cas pus favorable à la découverte des lois naturelles. Aussi, en réagissant contre la tendance moderne qu’on peut regarder à juste titre comme peu philosophique et même dangereuse, M. de Freycinet a rendu, à notre avis, un immense service à la science. » (Nys (1903), p. 315)L’objectif de l’ouvrage de Lagrésille est de fournir une explication du monde par le moyen des fonctions intelligibles.
L’objectif de l’ouvrage de Delaporte est de déterminer, après avoir recherché les notions métaphysiques que nous avons sur l’espace géométrique, quelle géométrie répond le mieux à ces notions.
L’ouvrage de Glodius Plat a pour objectif d’exposer la philosophie de Leibniz à partir de ces quantre grands chefs d’idées : la substance, l’âme, Dieu et le bien.
L’ouvrage de Werckmeister est une monographie dédiée à l’idée de substance dans l’œuvre philosophique de Leibniz.
L’ouvrage de Joanne Maura et Gelabert est un exposé de la doctrine scolastique sur la vie sentitve et la nature de l’âme des bêtes.
Intervention citée
NonIntervention discutée
NonURL
www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1903_num_10_39_3151